Agenda culturel du 28 SEPTEMBRE au 3 OCTOBRE
Parmi les infos culturelles de la semaine
Grande nuit de la méditation le samedi 3 octobre
Cher-e-s ami-e-s de la philo à La Réunion, pour les informations culturelles de la semaine à venir (la 40ème de l’année 2020, du lundi 28 septembre au dimanche 4 octobre), reçues et transmises par le Cercle Philosophique Réunionnais, présidé par Jocelyn Clain (mail: jclain974@gmail.com – cerclephilo974@gmail.com – tél: 0692 27 25 50), voici 5 nouvelles à ce sujet.
1) Un rappel d’une info transmise par Jean Pascal LAURET pour Lunivèrsité Maron : Axel Gauvin, président de Lofis la lang kréol, écrivain en créole réunionnais et en français, présente une conférence sur le thème «Pour une synthèse des écritures du créole réunionnais». Il reste des places pour le vendredi 2 octobre de 17h30 à 20h au Château Morange, 14 Boulevard Doret, Saint-Denis. Sur inscription à : jeanpascal.lauret@wanadoo.fr
- Le samedi 31 octobre de 9h30 à 12h à la Ferme Équestre du Grand-Étang, 1Saint-Benoit, route de la Plaine. Pont Payet. Sur inscription à : jeanpascal.lauret@wanadoo.fr
2) Une info de Régine ARMOUDOM (raj108@live.fr). Objet: Grande nuit de la méditation, le samedi 3 octobre 2020 à partir de 19h.
«Bonjour à toutes et tous, cette année encore, nous avons le plaisir de célébrer la grande nuit de la méditation, qui se déroulera le samedi 3 octobre 2020, de 19h à 9h30.
Situation sanitaire oblige, cette nouvelle édition se fera via internet. Vous recevrez prochainement, par mail, les liens de connexions pour cet événement.
Le cas échéant, vous retrouverez ces liens, le temps venu, sur la page facebook de l’association :
https://www.facebook.com/ahimsareunion/
Ahimsa Réunion – Home | Facebook
Ahimsa Réunion. 318 likes · 3 talking about this. AHIMSA 2019 – Evènement Saint-Denis – Ile de La Réunion – Les journées internationales de la non violence du 25 au 2 octobre / Ateliers-Conférences,…
www.facebook.com
Si les liens n’y sont pas, réitérez votre demande un peu plus tard.
Je vous remercie de m’accuser bonne réception de ce mail.
A la grande joie de se retrouver.
Amitiés,
Régine».
3) Une info de Idriss Issop Banian (idriss.banian@yahoo.fr). Objet: Décolonisations françaises, la chute d’un empire [CONTROVERSE]. (voir la pièce jointe)
4) Une autre info de Idriss Issop Banian (idriss.banian@yahoo.fr). Objet: JOURNEE DE LA FRATERNITE 12è édition.
La Journée de la Fraternité se déroule cette année sans rassemblement. Pour maintenir la flamme et rapprocher les cœurs nos amis du Groupe de dialogue interreligieux de La Réunion ont souhaité marquer la fête par un simple « Kabar en studio ». Idriss Issop-Banian et Danièle Moussa nous emmènent sur le chemin de la fraternité à travers l’actualité, des rétrospectives et de la poésie. À vivre ce dimanche 27 septembre à 15h00 sur les ondes de Radio et sur le Site Internet et le Facebook de Radio Arc en Ciel La Réunion
Radio Arc-en-Ciel Réunion
Radio Arc-en-Ciel Réunion
Kabar pou la Fraternité La Journée de la Fraternité se déroule cette année sans rassemblement. Pour maintenir la flamme et rapprocher les cœurs nos amis du Groupe de dialogue interreligieux de La…
Agenda culturel du 21 au 28 Septembre 2020
Parmi les infos culturelles de la semaine
Conférence d’Axel Gauvin sur «une synthèse des écritures du créole réunionnais»
Cher-e-s ami-e-s de la philo à La Réunion, pour les informations culturelles de la semaine à venir (la 39ème de l’année 2020, du lundi 21 au dimanche 27 septembre), reçues et transmises par le Cercle Philosophique Réunionnais, présidé par Jocelyn Clain (mail: jclain974@gmail.com – cerclephilo974@gmail.com – tél: 0692 27 25 50), voici 6 nouvelles à ce sujet.
1) Une info du Mouvement Réunionnais Pour La Paix (mrpourlapaix@gmail.com).
Objet: Notre contribution à la Journée Internationale de la paix, le 21 septembre 2020.
Cher-e- ami-e-s du Mouvement Réunionnais Pour La Paix,
Le 21 septembre a été décrété « Journée internationale de la paix » par l’Organisation des Nations Unies. Le thème de cette année a pour titre : « Façonner la paix ensemble ».
Partout en France, des actions seront menées pour assurer la sauvegarde : »de la paix, de la sécurité sanitaire et sociale, du climat et du désarmement nucléaire ».
Dès la création de notre mouvement, nous avons contribué à cette journée en organisant notamment des rassemblements sur le parvis des Droits de l’Homme à Champs Fleuri. Cette année, les rassemblements sont à proscrire pour des raisons sanitaires. Néanmoins, nous avons souhaité participer à cette importante journée.
Le 7 septembre dernier, nous avons écrit au Secrétaire général des Nations Unies (sous couvert du préfet de La Réunion et du ministre français des affaires étrangères) ainsi qu’au Secrétaire général de la Commission de l’Océan Indien (COI), pour demander de manière argumentée que notre zone océan Indien – telle que définie dans la résolution onusienne 2832 – fasse l’objet d’un traité multilatéral (et non une simple résolution) afin qu’elle soit classée «zone dénucléarisée», à l’instar de la quasi-totalité des autres parties de l’Hémisphère Sud de la Planète.
Nous vous faisons parvenir ce courrier en attaché à ce mail.
Nous l’avons aussi fait parvenir à la presse pour une parution ce lundi 21 septembre, sous forme d’une ‘’Tribune Libre’’ ou dans le Courrier des lecteurs.
En vous souhaitant bonne réception,
Bien fraternellement à vous,
Le bureau du Mouvement Réunionnais Pour La Paix. (voir les 2 pièces jointes)
2) Un rappel des AMIS de l’UNIVERSITE qui proposent : Cours de sophrologie à St-PAUL et St-PIERRE à compter du 22 ou 25 septembre selon le lieu. S’inscrire sur site https://amis-univ-reunion.fr/?q=node/16
Contact : Yves Bosquet, 10 rue Pierre Poivre – 97410 Saint-Pierre – y.bos@wanadoo.fr – 0692 179693.
3) Un rappel d’une info transmise par Jean Pascal LAURET pour Lunivèrsité Maron :
Axel Gauvin, président de Lofis la lang kréol, écrivain en créole réunionnais et en français, «Pour une synthèse des écritures du créole réunionnais» le samedi 26 sept. de 9h30 à 12h au Vieux Domaine, 76 chemin Recherchant, Ravine de Cabris, Saint-Pierre.
Sur inscription à : jeanpascal.lauret@wanadoo.fr
4) Une info de Paulus Frédéric (paulus.fred@orange.fr). Objet: Gènes 14 études.
Chers amis, un ensemble d’études génétiques transmises par notre ami Marc Poumadere qui donnent raison aux travaux de Jean-Jacques KUPIEC… Et qui invalident bon nombre de théories basées sur le dogme du développement génétique déterministe sans tenir compte , par exemple, des déterminismes sensualistes ressentis par le bébé des sa naissance (et l’on pense au désir d’enfant de ses parents !) et même in utero… Assurément ces travaux de Jean-Jacques Kupiec généreront des nouveautés salutaires. Cordialement, Frédéric Paulus.
Début du message transféré : Expéditeur: Marc Poumadère
5) Une info de Christine Gillard (christine.pic-gillard@wanadoo.fr): Chers tous, j’ai le plaisir de vous annoncer la sortie de mon dernier livre (une bio de Bolivar) dont vous trouverez la quatrième de couverture en fichier attaché. Amitiés. Christine. (voir la pièce jointe) 6) Enfin, un billet philosophique publié ce vendredi. (voir la pièce jointe) Si vous avez d’autres informations culturelles à nous faire transmettre ainsi que des adresses mail d’ami-e-s et connaissances pour accomplir cette tâche, merci d’avance de nous les envoyer. Salutations cordiales. Cercle Philosophique Réunionnais
Agenda culturel du 15 au 22 Septembre 2020
Parmi les infos culturelles de la semaine
Cours des Amis de l’Université sur l’histoire de l’économie de La Réunion avec Ho Hai Quang
Cher-e-s ami-e-s de la philo à La Réunion, pour les informations culturelles de la semaine à venir (la 38ème de l’année 2020, du lundi 14 au dimanche 20 septembre), reçues et transmises par le Cercle Philosophique Réunionnais, présidé par Jocelyn Clain (mail: jclain974@gmail.com – cerclephilo974@gmail.com – tél: 0692 27 25 50), voici 4 nouvelles à ce sujet.
1) Un rappel des AMIS de l’UNIVERSITE qui proposent :
1. Cours : histoire de l’économie de La Réunion avec Ho Hai Quang à compter du 19 septembre de 16h à 18h au musée Stella Matutina selon calendrier sur le site des Amis de l’U. S’inscrire sur site
https://amis-univ-reunion.fr/index.php?q=civicrm/event/info&reset=1&id=440
2. Cours de sophrologie à St-PAUL et St-PIERRE à compter du 22 ou 25 septembre selon le lieu. S’inscrire sur site https://amis-univ-reunion.fr/?q=node/16
Contact : Yves Bosquet, 10 rue Pierre Poivre – 97410 Saint-Pierre – y.bos@wanadoo.fr – 0692 179693.
2) Une info reçue de Régine ARMOUDOM (raj108@live.fr). Objet: JOURNEE DE LA PAIX du 21 SEPTEMBRE 20 heure locale. INSCRIPTION. «Voici le lien pour s’inscrire à la journée Internationale de la Paix, qui aura lieu ce 21 septembre à 20h : heartfulness.org/peaceday
La procédure est simple : Cliquer sur le lien ; sur la page qui s’ouvre cliquer sur la bande rouge «be a part of the movement. Votre mail vous sera demandé et votre enregistrement sera fait. Heatfullness vise 4O millions de personnes méditant ce jour-là!
Imaginez l’égrégore généré sur la Terre… Nous avons besoin de chacun de vous ! S’il vous plaît, inscrivez-vous, partagez à vos contacts en leur demandant de faire de même. Merci à tous et toutes pour votre aide. Leila». (voir la pièce jointe).
3) Un rappel d’une info transmise par Jean Pascal LAURET pour Lunivèrsité Maron : Christian Barat, Anthropologue, Professeur Emérite des Universités, va nous faire profiter quelques minutes de son expérience de chercheur et d’enseignant pour nous expliquer: « les exigences de l’approche anthropologique ». A côté ou avec des disciplines telles que l’histoire, la sociologie, la littérature, la linguistique, l’éthnologie, la musicologie et autres… l’approche anthropologique est remarquablement efficace pour observer les sociétés, les langues, les cultures quelles qu’elles soient. Elle peut donc servir Ailleurs comme Ici à voir, regarder, entendre, écouter, en un mot à comprendre. Néanmoins comme tout outil de recherche il faut savoir s’en servir.
- Ce samedi 19 sept., de 9h30 à 12h à la Ferme Equestre du Grand-Etang, à Saint-Benoît (pont Payet, route de la Plaine)
4) Enfin, un billet philosophique publié ce vendredi. (voir la pièce jointe)
Si vous avez d’autres informations culturelles à nous faire transmettre ainsi que des adresses mail d’ami-e-s et connaissances pour accomplir cette tâche, merci d’avance de nous les envoyer. Salutations cordiales.
Cercle Philosophique Réunionnais
Vous avez dit « Union Européenne » ?
Vous avez dit « Union Européenne » ?
Notre Europe libérale est malade, endettée jusqu’au cou et incapable d’offrir du travail à ses ressortissants puisque le nombre de chômeurs ne cesse de grimper…
En effet sous prétexte de s’ouvrir au monde, les hommes politiques européens n’ont toujours pas compris qu’il devenait indispensable de protéger ce qu’elle est capable de produire. Les coûts de fabrication en Chine ou en Inde-en raison de la main d’oeuvre essentiellement-étant bien moindres dans ces pays émergents, aucune entreprise européenne quelque en soit la branche ne pourra résister à terme à cette concurrence internationale. D’où fermetures d’usines, licenciements et délocalisations en cascade… Et ce n’est pas fini !
Seule solution : taxer les produits d’importation-que l’on peut fabriquer en Europe-afin qu’ils ne puissent être moins chers à l’achat que les produits fabriqués en Europe. Non seulement cela rapportera de l’argent aux pays européens mais cela maintiendra notre économie et donc l’emploi. La liberté des échanges tant préconisée par nos économistes libéraux n’en sera pas vraiment affectée puisqu’il y a tant de choses que l’Europe n’arrive pas à produire et qui pourront continuer à circuler librement.
A la Réunion, on » marche sur la tête »: Je viens de commander en Belgique-
pays européen- 2 compléments alimentaires indispensables pour réduire mon taux d’acide urique et soigner mon insuffisance rénale. Ces produits n’existent pas en France… Le prix : 64€. A ce prix déjà élevé, j’ai du rajouter 30€ de frais d’exportation et 19€ de droits de douane sans parler des frais de transport inclus dans le prix d’achat. Cela revient à doubler le tarif de base.
A quoi sert donc l’Europe économique et libérale que l’on nous a imposée-alors que nous avions voté contre- si elle ne protège pas ses productions et donc ses entreprises et ses emplois si elle n’unifie pas les tarifs payés dans la Communauté Européenne afin de protéger les entreprises européennes des assauts d’une mondialisation effrénée où même notre santé est remise en question avec des produits dangereux (notamment alimentaires et jouets de Noël par ex), non conformes à la réglementation européenne, fabriqués de surcroit dans des conditions non éthiques (par des enfants dans des conditions proches de l’esclavage)
Malgré une propagande intensive pour nous pousser à aller voter d’une part, en faveur d’une Europe qui continue à détruire nos emplois d’autre part, je choisirai pour ma part une liste qui s’inscrira délibérément en opposition à l’Europe qu’on nous propose aujourd’hui.
A l’heure où les britanniques s’interrogent sur leur maintien dans l’Europe, je m’interroge aussi : Brexit ou maintien dans l’union .?.. Que faire en effet d’une Europe qui n’est même pas capable d’accueillir et de se répartir les réfugiés de guerre ou alimentaires, de pister les terroristes, d’empêcher l’entrée massive des armes sur son sol, de protéger ses frontières en les taxant des importations massives de produits extérieurs qui ruinent nos économies et nos emplois etc… Stoppons ce libéralisme effreiné qui ruine nos économies alors que nous ne pourrons jamais être concurentiels des pays du tiers monde qui payent leurs salariés 10 fois moins qu’en Europe.
Patrice Louaisel
Ex-Président de Terre des Hommes et Frères des Hommes Réunion
L’Association S.O.S SOLITUDE recrute des bénévoles écoutants
L’association SOS Solitude, a reçu quelques 18.707 appels en 2015, et manque de personnes volontaires pour écouter les appelants en difficulté…
Elle lance un appel aux bénévoles qui voudraient bien prêter quelques heures de leurs vies pour écouter les autres.
Tendre l’oreille est une mission parfois compliquée, qui nécessite une formation.
Vous serez formez, accompagnés, encadrés pour apprendre à écouter
Lors de cette rencontre il vous sera diffusé en avant première le film « l’écoute une aventure » (26 min) de Carole Roussoupolos, suivi d’un échange sur le fonctionnemement du dispositif d’écoute de SOS Solitude
Contact : Frédérique 0692 69 66 05 ou sossol974@gmail.com
Roman réunionnais : « Le doute » de Michèle GOETTMAN
En dédicace
LIBRAIRIE GERARD
Samedi 9 AVRIL dès 15h30
Michèle GOETTMANN
Format 14 x 21 cm 208 pages – broché
« Le doute » est un roman psychologique qui se laisse lire comme un roman policier. L’histoire est imprégnée
de la culture de l’Alsace protestante.
Dans un style précis et léger, l’auteur y raconte le basculement d’un monde après le meurtre d’une jeune fille sans
histoire.
Le lecteur se laisse entraîner dans le cheminement personnel du père de la victime au coeur de sa quête
spirituelle et de ses doutes. Les autres personnages bien campés et l’accusé presque en filligrane, interpellent
le lecteur. Le doute serait-il la clé de la sagesse ?
Pour son deuxième, Roman l’ancienne directrice de la Banque d’Affaires de la CEPAC Réunion, rend ici hommage
à son Alsace natale.
Reprise des enseignements du vénérable bouddhiste Sangpo
Bonjour à tous,
En mars les enseignements de vénérable Sangpo reprennent à
- La Capitainerie de St Pierre
- Au centre de Samsara de Bras Panon
Ainsi les dates du mois de mars sont modifiées :
Mardi 01/03/16 La Saline de 18h30 à 20h30
Jeudi 03/03/16 St Denis de 19h à 21h
Mercredi 16/03/16 Samsara de 18h à 20h
Jeudi 17/03/16 St Denis de 19h à 21h
Mercredi 23/03/16 Tampon de 20h à 22h
Jeudi 24/03/16 St Pierre Capitainerie de 18h30 à 20h30
toutes les infos complémentaires en cliquant sur L’AGENDA
Réjouissons-nous !
Nous pouvons nous réjouir que le centre Gyeltsabje a pu faire 1000 offrandes de Tsog pour la célébration de longue vie à Lama Zopa Rinpoché pour le 13 mars à Singapour. Vénérable Sangpo et quelques membres de Gyeltsabje seront présents à Singapour à cette occasion.
Les mantras de Kshitigharba continuent, pour ceux et celles qui y participent veuillez lire les dernières bonnes nouvelles à ce sujet par ce lien.
A noter dans vos agendas
Wesak sera célébré le samedi 21 mai à la saline les bains collégialement par plusieurs associations bouddhistes de l’île. Plus d’infos dans les semaines à venir.
Vénérable Sangpo est invité en juillet par le Centre Kalachakra de Paris pour diriger deux retraites.
Retraite sur le Calme Mental.
Retraite sur la Voie Graduée vers l’Eveil.
Infos et réservation si vous vous voulez y participer via ce lien
Surtout venez sur L’AGENDA du site de Gyeltsabje pour toutes les infos !
Portez-vous bien,
L’équipe de Gyeltsabje
Les cars courant d’air : il y a 50 ans déjà…
C’est dans les années 1920 – et pour 40 ans – qu’apparut le premier « car courant d’air » avec Emile CARPIN MARIMOUTOU.
Il ne proposait que 12 places, alors on s’entassait sur les marche-pieds, voire sur le toit avec provisions et animaux ou cheveux au vent, agrippés aux banquettes.
Avec le temps, ils vont s’agrandir et accueillir de 25 à 40 personnes et foncer jusqu’à 100 kms/h… Lire la suite de cette entrée »
Les naufragés du « Ker Anna »
C’était le 8 Décembre 1894, en rade de ST DENIS… On était alors en période cyclonique et le « ker Anna », solide trois mât nantais, avait mis l’ancre dans cette baie, au demeurant fort mal protégée.
La houle levée par le vent tend à rabattre les navires sur la côte. En cas de tempête, il ne leur reste que 2 solutions : soit décider de rester sur place en priant le ciel que les ancres tiennent, soit tenter de fuir on ne sait où… Lire la suite de cette entrée »
L’Europe Islamisée ?
L’Europe Islamisée ? : l’opinion d’un essayiste indien.
Selon certains journalistes et intellectuels américains et européens, l’Europe serait en voie d’islamisation. Pankaj Mishra, un essayiste et romancier musulman de l’Inde relativise ce propos.
La position de ces journalistes.
Ainsi, Christopher Caldwell, journaliste américain affirme : « les musulmans sont en train de conquérir les villes européennes rue après rue … » Lire la suite de cette entrée »
Le temple chinois LAW, « temple de la traversée heureuse »
Fondée en 1897, cette maison familiale réunissait les familles THIAN, LAW et TONG
Contexte :
Alors que sévit le marxisme en Chine et que la religion y est conspuée « la religion est l’opium du peuple », quelques chinois décident de se replier sur les communautés d’outremer. Fuyant les campagnes, puis les villes où ils ne trouvent pas de travail, ils s’embarquent alors sur des bateaux de commerce. Arrivés à la Réunion, ils y découvrent une communauté paisible et décident parfois de s’y installer. Lire la suite de cette entrée »
Ladoos
150g de farine de pois chiches
65g de sucre glace
60g de ghee ou de beurre fondu (beurre clarifiée)
les graines de 2 cardamomes réduites en poudre
quelques pistaches natures coupées en morceaux Lire la suite de cette entrée »
Un temple accueillant et populaire.
Un temple accueillant et populaire : celui de la Commune Primat.
Temple authentique, populaire où l’on est sûr d’être accueilli chaleureusement, c’est bien celui de la famille CARPAYE de la Commune PRIMAT à ST DENIS.
Pandialé et Arjuna, héros de la marche sur le feu Situé non loin d’un petit terrain de basket, au fond d’une impasse, ce petit temple associatif voit évoluer des fidèles et des jeunes d’une grande sincérité et qui ont compris les enseignements des maîtres : ici pas de ladilafé, de ralé-poussé, de jalousies pour le pouvoir, ni d’ostracisme à l’égard des non-hindous. Lire la suite de cette entrée »
Patties aux Légumes
Les Patties sont des petits chaussons aux légumes :
Ingrédients :
300g de légumes mélangés (1 pomme de terre et 1 carotte coupées en petits dés, petits pois, un peu de chou)
1 pâte feuilletée
1 petit oignon coupé en dés
1 cuillère à soupe de concentré de tomates avec un peu d’eau Lire la suite de cette entrée »
tribune libre :le drame de l’émigration clandestine
LE DRAME de l’IMMIGRATION CLANDESTINE
Alors qu’il ne se passe pas un seul jour sans que de pauvres hères issus de pays où sévissent la malnutrition et la misère, tentent au péril de leurs vies et de leur famille de franchir des frontières pour des pays apparemment mieux lotis économiquement, les pays « riches » sous la pression de leur opinion publique durcissent leurs conditions d’accueil en leur refusant de plus en plus le « droit au sol ». C’est la politique qui se développe de plus en plus non seulement aux Etats Unis mais aussi aux frontières de l’Europe. Est ce un bien ou un mal ? Lire la suite de cette entrée »
« Des « emplois aidés » à visée électoraliste ? »
Cà y’est, c’est la curée !… Pas un maire de notre île qui ne cherche à redorer son blason politique en réclamant à corps et à cris des milliers d’emplois aidés pour nos pauvres petits réunionnais sans travail… On savait déjà qu’il fallait attendre plusieurs mois pour rencontrer SON maire tant il est sollicité par des familles entières qui lui demandent de donner un p’tit travail pou gagn un tit monnaie.
Il est vrai nos maires ont été nombreux à « acheter » les électeurs en leur offrant quelques mois avant les élections des contrats qui miraculeusement se terminent à la veille de celles-ci et ne seront renouvelés grâce à l’argent de la France que si le « généreux donateur » est réélu … Lire la suite de cette entrée »
Découvrez l’Association Culturelle Chinoise de la Réunion
DECOUVREZ l’ASSOCIATION CULTURELLE CHINOISE DE LA REUNION
PETIT HISTORIQUE
Ses racines…
Issue du cercle « Fu Wei Shee » créé en 1941 … Celui-ci regroupait plusieurs familles d’immigrants de la région Est désireux d’apporter leur pierre aux nouveaux immigrants grâce à un système de solidarité mutuelle et de développer des activités de partage et de rencontres, sans oublier le traditionnel culte des ancêtres.
Comment accompagner psychologiquement et spirituellement une personne en fin de vie et sa famille ?
Intervention du Dr Benjamin GUY, médecin en équipe mobile de soins palliatifs à l’hôpital de Saint Denis (974), au colloque de l’ARADP du 17 avril 2011 sur le thème :Comment accompagner psychologiquement et spirituellement
une personne en fin de vie et sa famille ? »
J’ai choisi de débuter mon exposé par un arrêt sur le mot spiritualité.
Il me semble que si on s’arrête un peu sur ce mot, si on le laisse agir en nous, nous verrons se dessiner petit à petit, des aspects importants de l’accompagnement de la personne en fin de vie.
interview de Mme Fabienne JONCA
Mme Fabienne JONCA a écrit de nombreux ouvrages. Nous avons voulu faire plus ample connaissance à propos du dernier d’entre eux écrit pour les enfants et intitulé « la réunion des religions », traitant des principales religions pratiquées sur notre île.
livre « la réunion des religions » pour enfants
livre : « Pour l’Amour de mes filles » de Bernard BARSAMIAN
Bernard BARSAMIAN
Bernard BARSAMIAN, Président de l »Association « PAIRE 2 COEURS » nous annonce la dédicace le mercredi 1 juin 2011 Librairie Gérard ST Denis de 16h00 à 18h00 du livre « Pour l’amour de mes filles » AUX EDITIONS AZALEES
l’activité maritime réunionnaise du XVIIe au XIXe siècle
L’activité maritime réunionnaise du XVIIe au XIXe siècle
par Olivier FONTAINE
C’est en 1738 que Mahé de la Bourdonnais a transféré en 1738 la capitale de l’île de St Paul à St Denis. Les entrepôts de café allaient de la préfecture à l’actuel siège d’Air France.
Au niveau de St Paul, l’urbanisation a depuis détruit tout ce qui existait en front de mer-autrefois dévolu à la défense et à l’activité maritime.
B.D : long Ben, cap au Sud …de Sabine THIREL
Auteur : Sabine Thirel Vergoz- Olivier Giraud
Éditions ORPHIE Collection BD Parution 1er Trimestre 2011
Tome 1
L’ouvrage
Henry Avery dit « Long Ben », est une légende dans l’histoire de la piraterie. D’abord parce qu’il s’empare du plus gros trésor de tous les temps, et aussi, parce qu’il enlève la fille du Grand Moghol qui règne sur l’Inde à cette époque. Le capitaine du Fancy, navire anglais de 46 canons, écume la Mer des Indes avec un équipage cosmopolite. Ils accostent l’île Bourbon (Ile de la Réunion) en 1695 où sont débarqués 70 pirates volontaires dont :
A la découverte de l’artiste-peintre Ka.ty Deslandes…
“Peindre ,s’asseoir ,etre la c’est tout ,quand je peins ,je suis comme un canal à ce qui est , ce qui vient .
Une plénitude parfaite ,une énergie qui se renouvelle ,circule à tous les niveaux de mes chakras .
L’Inde est un pays de dévotion .Peindre est un acte de paix ,une prière .”
nos traditions réunionnaises-comme notre histoire-en pleine déconfiture
Notre folklore réunionnais-tout comme notre histoire-souffrent des affres de l’oubli
par manque d’implication et d’engagement financier de nos responsables politiques et culturels : Au plan historique, tous nos monuments sont à l’abandon : « La Grand Cour » de St Paul de Mme Desbassayns, Domaine de Maison Rouge, Eglise St Thomas des Indiens, Cimetière des Malbars de St Louis etc…la liste est longue.
un cimetière d’esclaves mis à jour près du cimetière marin
Les fouilles entamées la semaine dernière derrière le cimetière marin de Saint-Paul comblent les archéologues au-delà de leurs espérances. Les scientifiques viennent de confirmer l’existence d’un ancien cimetière de 2000m2, probablement réservé aux esclaves. Une douzaine de squelettes ont déjà été exhumés.
Il n’aura fallu qu’une petite semaine de fouilles aux scientifiques pour confirmer leurs premières hypothèses : une ancienne enceinte funéraire jouxte l’actuel cimetière marin de Saint-Paul. L’équipe composée de trois archéologues et d’étudiants de l’université est parvenue à déterminer une zone d’environ 2000m2, située entre la clôture du cimetière et la mer dont le sous-sol regorge de squelettes. Sept forages ont été effectués ces derniers jours et cinq d’entre-eux se sont révélés positifs. Dans chacun, des corps parfaitement disposés, tous orientés vers l’ouest sud-ouest qui prouvent une organisation du lieu et non une accumulation aléatoire de corps comme les vagues de Gamède avaient pu le laisser penser en 2007. C’était la principale interrogation des chercheurs. Le mystère est donc levé. Mais l’équipe scientifique ne s’est pas contentée de déterminer le périmètre du lieu et sa raison d’être. L’un des forages a été en effet exploré en profondeur et une douzaine de squelettes y ont été mis au jour. Certains entiers, d’autres amputés ou simplement résumés à la présence de quelques structures. La fouille approfondie de cet espace d’environ 20m2 a notamment permis d’identifier plusieurs phases d’inhumations successives, jusqu’à six par endroits, six squelettes enterrés dans un espace de 2 à 3 m2. L’un d’eux était d’ailleurs un nouveau né.
Des dents taillées : un rituel africain
Mais ce qui s’impose peut-être comme l’autre découverte majeure des chercheurs date d’hier matin précisément. Nettoyé patiemment au pinceau, l’un des crânes a révélé la présence de plusieurs dents taillées, canines et incisives. Un rite très couramment pratiqué sur tout le continent africain, du moins dans sa partie subsaharienne “ et que l’on retrouve dans la plupart des terres d’esclavage”, note Bruno Bizot, l’archéologue détaché pour cette mission par la Drac de Marseille. Inutile de préciser que le squelette en question est donc très probablement celui d’un ou d’une esclave. Mais cela suffit-il pour autant à affirmer que cette enceinte était à coup sûr un cimetière d’esclaves uniquement ? Les scientifiques sont divisés sur le sujet. Pour l’historien Sudel Fuma, la réponse est “ oui à 99,9% et même à 100%”. L’universitaire a travaillé sur ce thème des sépultures séparées dans l’océan indien. Les premiers résultats des fouilles l’attestent selon lui. D’abord l’absence de pierres, de blocs rocheux et de métal qui suggère des enterrements sans faste, sans tombeau, dans des cercueils simples. Puis l’ancienneté des squelettes retrouvés, probablement inhumés aux XVIIIe et X1Xe siècles. “Jusqu’en 1820, la séparation des sépultures entre esclaves et colons était très nette” explique-t-il.
Étudier les restes d’ADN
Enfin la présence de dents taillées qui prouvent l’origine africaine des squelettes. Éric Kichenapanaïdou, archéologue au service patrimoine de la ville de Saint-Paul appuie son propos. “Jusque-là, nous n’avions jamais eu la preuve de cette séparation. C’est une première pour la Réunion mais aussi pour l’ensemble du monde colonial français. Nous ne sommes plus dans l’étude des récits historiques, nous touchons physiquement les matériaux de l’esclavage, nous sommes devant nos ancêtres, c’est très fort “. Bruno Bizot pour sa part refuse de s’avancer jusque-là, faute d’avoir pu fouiller de l’autre côté du mur pour comparer par exemple les conditions d’inhumation dans le cimetière officiel, celui potentiellement des colons. Pour lui, il revient aux historiens de travailler désormais pour conforter cette hypothèse. L’archéologue insiste également sur la nécessité de poursuivre les recherches sur les squelettes exhumés. Sous réserve de trouver une solution de conservation (problème non élucidé pour le moment, voir par ailleurs), le scientifique estime nécessaire de développer par exemple des analyses génétiques en prélevant s’il en reste de l’ADN fossile dans la pulpe dentaire de squelettes. Étude qui pourrait confirmer l’origine géographique ou ethnique de ces individus. Des études dites paléopathologiques permettraient également d’identifier les traumatismes musculaires et osseux causés par les activités de ces hommes et femmes de leur vivant. Une autre façon de confirmer leur condition servile. Il reviendra à l’Etat et à la ville de Saint-Paul, copropriétaires des vestiges, d’autoriser ou non ces recherches. Autorisation qui sera sans nul doute rapidement délivrée. En attendant, cette première véritable fouille archéologique impulsée par la DAC-OI à la Réunion suscite déjà une grande émotion. “C’est un moment exceptionnel que nous vivons”, estime notamment Sudel Fuma. “Les Réunionnais viennent de sortir du néant une part d’eux-mêmes, affirme pour sa part la députée-maire de Saint-Paul Huguette Bello. Cette découverte ouvre incontestablement une nouvelle page dans la connaissance de notre histoire”
*Tous les squelettes retrouvés entiers ont été inhumés en direction de l’ouest, selon le rituel chrétien
Romain Latournerie
sources Journal de l’Ile clicanoo.re
les KERVEGUEN, une grande famille esclavagiste du sud
Compte rendu de la sortie culturelle des « Amis de l’histoire » du 25/06/2011
animée par l’historien-guide, écrivain Enis ROCKEL sur : « la famille KERVEGUEN,
une grande famille esclavagiste du SUD »
Enis ROCKEL, historien et guide conférencier avec le groupe
Cette rencontre s’est située dans la salle du conseil municipal de ST PIERRE où les frères KERVEGUEN se sont livrés à des débats fratricides, ainsi que dans l’estuaire de la rivière d’Abord, terrain de jeu dans la prime enfance de Gabriel Kerveguen.
< »
Estuaire de la rivière d’abord : terrain de jeu de Gabriel K/veguen
Elle donna lieu à une vidéo conférence captivante. Lire la suite de cette entrée »
OLIVIER LEVASSEUR dit « La BUSE », célèbre pirate de BOURBON
Il aurait fait partie de la réunion de Providence (aux Bahamas), où les grands capitaines pirates des Antilles prirent, pour la plupart, la décision de fuir les Caraïbes, devenues trop dangereuses depuis que les différentes marines nationales y menaient des campagnes anti-pirates. Il aurait ensuite croisé dans le Golfe de Guinée, en compagnie des pirates Cocklyn et Davis, et y aurait fait plusieurs prises. Il réapparait à Mayotte, où il aurait fait naufrage avec son navire, l’Indian Queen. C’est là que le capitaine pirate England l’aurait pris à son bord, et où, avec le capitaine Taylor,(coléreux et cruel) ils décident de s’associer pour une campagne dans la mer des Indes au départ de la baie d’Antongil à Madagascar. Au retour vers les Mascareignes, Taylor et La Buse auraient décidé d’abandonner England, avec qui ils se sont fâchés, à l’île Maurice. Les deux pirates font ensuite voile vers l’île Bourbon qu’ils touchent le 20 avril 1720.
roman historique : « Henry de BALZAC, enfant de l’amour »
Roman très interessant que celui-ci d’autant qu’il rejoint l’histoire de la Réunion à une époque très dure celle de la transition entre l’esclavage et l’engagisme.: tout le monde connait le gigantesque écrivain que fut Honoré de BALZAC. Mais quand on est le frère cadet d’une telle sommité, peut-on même simplement exister ?
C’est tout l’enjeu de ce roman historique …Henry de BALZAC est un enfant choyé par sa mère, trop choyé même au point d’en être indolent et dépendant …jusqu’au jour où son frère le met au défi de réussir enfin quelque chose dans sa vie…et pourquoi pas aller aux Indes où parait-il on peut aisément faire fortune ?
En route, il fait donc escale à l’île Maurice, où malgré une rencontre affective importante, il trouve moyen de dilapider ce qu’il gagne-c’est bien une tendance lourde d’ordre familial-et est donc contraint de rentrer en France, sans le sou…
Il retourne pourtant à l’île Maurice avant d’aller à la Réunion puis à Mayotte où il cherche vainement à se faire un nom…
L’action se déroule donc dans l’Océan Indien à l’époque de l’Esclavage précédant l’abolition….
Michel THOUILLOT est professeur agrégé et docteur es lettres. Il enseigne sur l’île de la Réunion. Il est aussi l’auteur d’articles et d’études critiques sur l’oeuvre de Claude SIMON
(aux Presses Universitaires de Rennes 1998)
Henry de BALZAC est son premier roman.
Patrice LOUAISEL
« NAUFRAGE AU CŒUR DE LA VILLE »…de ST DENIS
En pleine ville de Saint-Denis, échouée sur une hauteur, une belle nef se déglingue, se démantibule, s’apprête à partir sur le côté de tantôt (1)… Le beau bâtiment d’autrefois gît dans un espace envahi de verdure ; sur sa poupe et sur ses flancs sa peinture, beige et ocre du temps de sa splendeur, grisaille et s’effrite…La superstructure toute envahie de carias a déjà été abattue…La carcasse, elle-même, ne tient plus que grâce à de puissants étais de bois fixés à l’intérieur comme à l’extérieur… L’effondrement est pour bientôt !….Cette ruine, c’est tout ce qui subsiste aujourd’hui de la Chapelle Saint-Thomas des Indiens, à l’angle de la rue Monseigneur de Beaumont et de la rue Montreuil.
Jadis pourtant son intérêt architectural et historique était tel que l’on a trouvé bon, dès octobre 1998, de l’inscrire à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques. Dans une notice de présentation l’A.B.F. D’Oriola ne mentionnait-il pas, après avoir décrit le bâtiment, que « Saint-Thomas des Indiens est un petit édifice qui participe pleinement à la structure urbaine de la ville ancienne de Saint-Denis » ?
Cela pouvait laisser supposer que les services de l’Architecture et l’Architecte des Bâtiments de France, Jonquères d’Oriola allaient faire en sorte que le site et le bâtiment soient protégés et qu’une restauration en bonne et due forme, en partie financée par l’état, soit mise en œuvre. Or que c’est-il passé depuis douze ans ? Bien peu de choses … Certes chaque nouvelle journée du patrimoine était l’occasion d’un branle-bas médiatique : on s’intéressait alors au bâtiment et à son histoire, on déplorait vivement que rien ne fût fait, on laissait espérer une action rapide et déterminée et, une fois la journée du patrimoine passée, le soufflé retombait, l’inertie reprenait le dessus, l’oubli se faisait encore plus pesant qu’auparavant.
Pour quelle raison laisse t-on ce bâtiment tomber en ruines ?
L’Etat a-t-il d’autres priorités ? Sans doute ! Ainsi, pour la Cathédrale et pour l’église de la Délivrance des travaux de restauration ont été réalisés ou sont en cours. Mais il est vrai qu’elles appartiennent à l’Etat pour la première et à la Commune de Saint-Denis pour l’autre, alors que Saint-Thomas n’est que propriété du Diocèse.
Est-ce uniquement une question d’argent ? Si tel était le cas, ne peut-on imaginer faire appel à d’autres contributeurs ? Car l’intérêt du projet dépasse assurément celui du seul Diocèse.
Quel projet pour Saint-Thomas ?
Peut-être n’y a-t-il pas de projet convaincant pour l’utilisation future de la chapelle? Il nous semble pourtant qu’un projet très intéressant avait vu le jour et que la chapelle après avoir été au départ conçue comme outil pour la conversion des Indiens, pouvait en ce XXIème siècle répondre à d’autres aspirations : souvent les gens qui viennent de l’extérieur s’émerveillent de la tolérance qui caractérise la société réunionnaise, ne tarissent pas d’éloges quant à la bonne entente qui règne entre nous. (Mais au fait cette tolérance ne serait-elle pas trop souvent ignorance de ce qu’est l’autre et de ses valeurs ? Ne serait-ce pas une sorte d’indifférence qui a pris le relais du mépris voire de la répression d’autrefois ?) Cette bonne entente ne devrait-elle pas plutôt reposer sur une meilleure connaissance de l’autre ? Ne devrions nous pas engager le dialogue et l’échange pour plus de compréhension mutuelle en nous débarrassant de tout prosélytisme ?
Saint-Thomas pourrait dans ce cas devenir un centre de recherche, de réflexion et de dialogue, à l’instar de ce que fait le Groupe de dialogue inter-religieux de La Réunion, en élargissant toutefois les perspectives à l’histoire, à la sociologie, à la philosophie.
Histoire de la Mission indienne et de la chapelle Saint-Thomas (2)
- 1852 Une mission des Indiens est créée sur l’impulsion de Mgr Desprez, premier évêque de Saint-Denis et le soutien financier de l’Association pour la Propagation de la Foi.
- 1855 La mission démarre réellement avec le père Laroche, jésuite parlant le tamoul. Son action durera jusqu’à son décès en 1868.
- 1860 : acquisition du terrain appartenant à la famille Vergoz
- 1860 à 1865 : construction de la chapelle Saint-Thomas des Indiens suivant les plans de Louis François Schneider.
- La mission ne rencontre pas le succès escompté : peu de baptêmes, peu de conversions. Devant l’immensité de la tâche la mission finit par se limiter aux seuls Indiens christianisés, originaires des districts catholiques de l’Inde.
- L’aide financière de L’association pour la Propagation de la Foi sera effective de 1852 à 1899.
- Jusqu’en 1900 un instituteur était encore chargé à Saint-Thomas de l’instruction d’une quarantaine de jeunes Indiens.
- En1952-1953 : La presse réunionnaise signalait que la messe y était encore célébrée le dimanche en langue tamoule.
- 1951 L’installation des sœurs de l’ordre des Réparatrices (qui ont en outre des activités comme le catéchisme et la soupe populaire) donne un nouvel élan à Saint-Thomas.
- 1970, Au départ des Sœurs la chapelle est désaffectée et servira épisodiquement comme salle de sports pour le Collège Saint-Michel ou pour des expositions temporaires.
Hindouisme et catholicisme à La Réunion
Origine géographique de la population « Tamoule » de la Réunion.
La présence d’Indiens à La Réunion remonte aux premiers temps de la colonisation (Qu’on se souvienne entre autres des 13 Indo-portugaises de Goa qui firent souche à La Réunion), mais c’est après l’abolition de l’esclavage en 1848 qu’il a été fait massivement appel à des engagés, en particulier Indiens. Alors qu’en 1848 il n’y avait que 3440 Indiens recensés sur 110.000 habitants, leur nombre atteignait en 1858 plus de 36.500 sur 167.000 habitants.
C’est dans ce contexte que s’inscrit la Mission des Indiens : il s’agit de convertir les Indiens; ce n’est pas chose aisée pour de multiples raisons (dispersion des engagés sur les plantations ; un seul prêtre parlant tamoul, et surtout les Indiens n’avaient pas du tout envie de se convertir : en 1900 Mgr Fabre estime en effet que sur « 45.000 infidèles, 40.000 sont Indiens ». Claude Prudhomme (3) explique ainsi l’attachement des Indiens à leur religion : « la religion devenait pour les engagés le dernier lien avec le pays et les ancêtres et l’ultime moyen de préserver et d’affirmer leur identité ».
Le XIXème siècle consacre l’échec de la politique de conversion. Tout change à partir de 1887 lorsqu’une dépêche ministérielle impose l’application du décret de 1881 par lequel les enfants des immigrants nés dans la colonie ou qu’ils avaient amenés avec eux, reçoivent la nationalité française ; de là découlent la possibilité de travailler hors des plantations, de devenir éventuellement propriétaires. Beaucoup d’Indiens « adoptent, nous dit Cl. Prudhomme, la langue, les vêtements et les mœurs créoles » et le nombre de baptêmes augmente considérablement (4) La demande de baptême correspond assurément à une volonté de s’intégrer encore davantage à la société réunionnaise… « L’intégration n’entraîne pas cependant rupture avec la religion indienne dont de nombreux éléments sont transportés dans le catholicisme »…Mais ceci est une autre histoire !
(1) Expression créole qui signifie « mourir »
(2) Pour les caractéristiques architecturales de la chapelle Saint-Thomas : Cf. « Monuments historiques – Saint-Denis de la Réunion » ; notices de B. Leveneur ; impression Graphica ; sept.2005.
(3) « Histoire religieuse de La Réunion » de Claude Prudhomme paru en 1984 aux Editions Karthala.
(4)Alors que le XIXème siècle consacre l’échec de la politique de conversion des Indiens, les deux premières décennies du XXème verront «l’adhésion » de ceux-ci au catholicisme.
(5)La chapelle porte le nom de Saint-Thomas, l’un des douze apôtres qui aurait converti les populations indiennes du Kérala au 1er siècle de notre ère.
Article issu du site dpr974.worldpress.com avec leur aimable autorisation
jaya, engagée indienne est arrivée…
Jaya, Engagée indienne est arrivée après mille péripéties…
La BD sera en vente dans les ruelles derrière la Cathédrale pendant les 4 jours du festival de la BD de jeudi 1er/12 à dimanche 4/12 tous les après-midi de 14 h jusqu’à 20 h (voire 23 h samedi).
Darshan FERNANDO le dessinateur de Jaya et Sabine THIREL sommes seront sur place pour dédicacer leur ouvrage.
PL
un cadeau original pour NOEL : une clé USB sur la culture réunionnaise
Patrice LOUAISEL est psychosociologue et guide culturel conférencier sur l’ile de la Réunion. Durant ses 15 dernières années d’activité sur l’ile, il a effectué de nombreuses sorties culturelles sur l’histoire, les religions et les traditions de cette belle ile et les a mises sur clé USB 4 GB sous forme d’un diaporama Powerpoint commenté …
Voici dont les thèmes abordés par les 7 sorties culturelles
qu’il a accompagnées :
1) « La Réunion des Religions » : Hindouisme, Islam et philosophies chinoises comparées au Christianisme
2) » Comprendre le symbolisme de la marche sur le feu »
3) » Comprendre le symbolisme de la cérémonie hindoue du Cavadi »
4) » Culte de Guan Di et philosophies chinoises : Confucianisme, Taoisme et Bouddhisme
5) » La Réunion Mystérieuse » : Esclavage, Marronnage, Croyances populaires et Sorcellerie
6) » La piraterie à Bourbon »
7) » Moringue et bataille Coqs : 2 traditions réunionnaises »
Cette clé USB peut être commandée au tarif exceptionnel de 30€ jusqu’au 31/12/2011 (38€ à partir de 2012) en adressant un chèque à patrice LOUAISEL 1066 Chemin du Centre 97 440 ST ANDRE (Ile de la Réunion). Elle vous sera envoyée par voie postale en recommandé.
Shiva
La fin d’une belle « Année Elie » avec l’historien Sudel Fuma
Communiqué du K.L.É. (Kolèktif Lané Éli) – 30 décembre 2011.
Le Kolèktif Lané Éli, lancé le 15 décembre 2010 par la Chaire UNESCO de La Réunion avec plusieurs personnalités et associations culturelles, s’est réuni ce 29 décembre 2011 à Saint-Denis. Cette rencontre s’est tenue à deux jours de la clôture de cette année, consacrée par de nombreux Réunionnais à la commémoration du 200ème anniversaire d’un événement très important de leur Histoire : la révolte de nos ancêtres esclaves dans la région de Saint-Leu, conduite par l’esclave forgeron créole Élie et ses ami(e)s.
La fin d’une belle « Année d’Élie »,
… avec un combat pour la liberté à continuer
Les responsables d’associations présents à cette réunion ont fait un bilan de la célébration de ce bicentenaire, marquée par des dizaines d’actions publiques organisées dans toute l’île durant toute l’année. Ils tiennent à souligner le grand intérêt de la population pour la connaissance de cette révolte et l’hommage chaleureux qu’elle a rendu à ces Réunionnais combattants de la liberté.
Le K.L.É. tient donc à remercier toutes les personnes physiques et morales qui ont contribué à la mobilisation des citoyennes et citoyens de notre île pour la réussite de cette belle « Année d’Élie ». Cette mobilisation prouve à quel point l’unité des Réunionnais dans le respect de leur diversité ainsi que leur détermination à résister à l’ignorance et à l’effacement de leur Histoire peuvent contribuer à transformer notre société.
Cette réussite prouve également combien progresse la prise de conscience du peuple réunionnais et l’importance de la connaissance de son Histoire afin de mesurer l’héritage que nous devons à nos ancêtres. Nous devons tirer les leçons du passé pour en réparer les séquelles négatives et pour construire un avenir responsable et harmonieux.
C’est pourquoi le K.L.É., qui est dissout ce 31 décembre, se prépare d’ores et déjà avec tous ses ami(e)s à continuer son action, en participant notamment à la mise en œuvre du collectif Somin La Mémwar, dont le prochain regroupement est prévu le dimanche 22 janvier 2012 à la Grande Chaloupe. En effet, plus que jamais, comme nous l’avions déclaré à l’occasion de la dernière fête nationale réunionnaise du 20 Désanm, nous devons unir les forces vives de notre peuple pour l’aider à s’appuyer sur toutes les formes de résistance de ses ancêtres afin de se libérer des oppressions et injustices dont il est victime aujourd’hui.
Allons donc tous ensemble perpétuer la belle célébration de « l’Année d’Élie » sur le chemin de la libération de ce pays, l’affirmation de la pensée réunionnaise et la reconnaissance de son identité.
Sudel Fuma,
directeur de la Chaire UNESCO de La Réunion,
coordonnateur du K.L.É. (Kolèktif Lané Éli).
Pour une économie sociale et solidaire adhérez à RéuniSEL !
Depuis toujours les sociétés se sont organisées autour d’échanges divers, la forme la plus simple étant le TROC : tu repeins ma cuisine, je répare ta voiture…
L’introduction de la monnaie, plus facile d’emploi, plus anonyme aussi détrôna vite ce moyen d’échange. Pourtant le système monétaire, s’il a un côté pratique, a aussi ses défauts. En effet, si la monnaie a été inventée pour favoriser les échanges, elle les empêche aussi souvent. Dans cette période de crise économique, nombreuses sont les personnes qui par manque d’argent, ne peuvent plus échanger.
C’est plus particulièrement le cas des chômeurs, éremistes, étudiants, ou retraités. De plus, ce système a été peu à peu détourné de sa vocation initiale puisqu’il sert de moins en moins aux échanges. En effet, selon les chiffres publiés par la Banque Mondiale, seulement 5 % de la monnaie existante dans le monde est utilisée pour des échanges réels… Les 95 % restant étant utilisés uniquement à des fins spéculatives.
Inventés sous leur forme actuelle, dans les années 80 par le canadien Michael LINTON, les L.E.T.S (Local Exchange Trading System), S.E.L.S en français se sont développés dans de nombreux pays, alimentés par la crise économique qui sévit et s’amplifie partout. La France s’y est mise en 1994, la Réunion en 1996. En 5 ans, plus de 400 S.E.L.S se sont crées sur l’ensemble du territoire français. Leur création part d’une constatation évidente : il n’y a pas forcément besoin d’argent pour échanger.
Ensuite, le principe est simple, le S.E.L. met en relation demandeurs et offreurs d’objets, de services ou de connaissances grâce à des annonces diffusées par un bulletin interne. Quand une annonce intéresse quelqu’un, il s’arrange avec l’offreur ou le demandeur, sur la valeur (en grains de sel pour nous) du service ou du bien échangé puis chacun remplit un coupon d’échange qui permettra au “Trésorier en grains de sel” d’augmenter ou de diminuer du montant de l’échange “le compte” de l’offreur ou du demandeur.
Grâce à ce système, il n’est donc plus besoin d’argent pour échanger et tout le monde peut participer. Au delà de ces considérations pratiques, faisons ensemble l’inventaire de ce que les S.E.L.S vont pouvoir permettre.
1. L’acquisition d’objets, services et savoirs inaccessibles autrementCes échanges ponctuelles, même de faible importance et de courte durée, permettant de compenser en partie la frustration née d’un accès limité à la société de consommation : cours de musique, petit bricolage etc…
2. Un réseau d’entraide et de solidarité de proximité
Permettant d’améliorer le quotidien autant social que matériel : “des coups de mains” ponctuels, courses, aide au déménagement, garde d’enfants ponctuelle,pannes de voiture, d’eau ou d’électricité…. A l’époque des villes nouvelles déshumanisées où règnent en maître indifférence et anonymat, quelle bouffée d’oxygène !
3. Reprise de confiance en soi, en ses compétencesDans notre société, seule la notion d’emploi est valorisée. Être hors du circuit économique, c’est être exclu, se sentir abandonné, rejeté, inutile, ferment de toutes les problématiques : délinquance, alcoolisme… Le S.E.L. va pouvoir montrer que j’existe, que je vaux quelque chose, que je peux me rendre utile car on a besoin de moi. Dès lors, y adhérer peut permettre à chaque exclu de se sentir revalorisé, de retrouver une image positive de lui-même par la mise en valeur de potentialités personnelles, par la remise en application de savoirs personnels oubliés. Ainsi, avec le S.E.L., il peut y avoir reprise de confiance en soi, prise de conscience que l’on a des compétences et réapprentissage de la vie sociale. Qui n’a pas constaté que l’inactivité engendrait une tendance au repli et un affaiblissement des relations sociales ?
4. Le S.E.L. est aussi source de convivialité et d’amitié
Pas d’échanges sans rencontre, ceux-ci se renouvelant constamment. C’est le principe du S.E.L. qui ne se limite pas à la parution d’un bulletin d’annonces mais organise régulièrement des sorties conviviales et amicales, faites de troc, de repas en commun, de soirées guitare et de randonnées. Toutes ces activités étant partagées entre familles ou personnes de toute race et de tout niveau social. Ainsi, rencontrer l’autre, c’est créer le lien qui permettra l’échange. Beaucoup d’adhérents en situation d’isolement apprécient cet esprit d’ouverture, le TROC devenant presque un un alibi pour se rencontrer: acquisition de services, biens et savoirs, réseau d’entraide de proximité, réapprentissage de la vie collective et convivialité, voilà quelques caractéristiques essentielles des S.E.L.S… Pourtant, “L’ESPRIT S.E.L.” va beaucoup plus loin en permettant la ré-émergence de valeurs essentielles, trop souvent oubliées aujourd’hui :
5. La richesse de la différence
En effet, un S.E.L. rassemble des gens, non à partir d’une profession ou d’un statut…mais autour d’un état d’esprit basé sur l’amitié, la confiance, l’échange, la solidarité. Il n’y a que rarement dans notre société ce type de structures capable de regrouper à égalité un chef d’entreprise, un éremiste, un fonctionnaire, un retraité, un commerçant et un étudiant… Ce sont des catégories sociales qui d’ordinaire ne font que se croiser. Dans un S.E.L., aucune relation hiérarchique n’est possible. Nul n’est en position d’exiger un travail et d’être en position durable de faire faire compte tenu du caractère occasionnel et multilatéral, de l’échange. Il ne peut donc y avoir de relation de supériorité ou de dépendance.
6. Permettre à des gens qui ont des valeurs approchées de se rencontrer
Tisser des liens, participer à l’ébauche d’une société plus humaine et plus fraternelle. Quel idéal !
7. Dans un S.E.L. on se responsabilise dans une dynamique de relation de confiance
S’il y a un minimum de contrôle pour éviter toute dérive : statuts, charte, contrôle des échanges par le Trésorier en grains de sel, chacun reste libre d’offrir ce qu’il veut et auto-contrôle ses échanges. La confiance entre membres est naturelle et spontanée ce qui change des relations sociales habituelles.
8. Le S.E.L. développe aussi la réciprocité de l’échange comme moyen de promouvoir une démocratie locale
En effet, les personnes peu portées sur l’échange finissent parla force des choses, par se séparer du groupe en ne renouvelant pas leur cotisation. De plus, nos échanges sont de plus en plus “comptabilisés” en termes de temps plus que de nature. Il n’y a pas de “tâches nobles” : cours de physique, de yoga… ou de tâches ingrates : petit jardinage ou bricolage ponctuel etc… Toutes sont évaluées en temps et de valeur identique. A chaque bien, savoir ou service offert, l’adhérent est tenu par une obligation de retour, de réciprocité vis à vis du groupe. La triple obligation de donner, recevoir et rendre crée des liens entre les membres du groupe, cette réciprocité organisée tendant à densifier les rapports sociaux.
9. Le S.E.L. tend à préserver liberté et égalité en matière d’échanges
Les monopoles et concentrations actuels tendent à supprimer ces valeurs essentielles. C’est le plus fort qui mange ou tue le plus faible. Les activités d’échanges des S.E.L. reposent sur la transparence des règles et l’apprentissage du débat contradictoire et démocratique. Les services peu qualifiés sont réévalués et il y a liberté des “prix”. Dans un S.E.L., la “monnaie” est essentiellement une valeur d’échange, une façon de les réguler et non de capitaliser des richesses.
10. La richesse valorisée dans un S.E.L. est la disponibilité
Plus que la compétence, la disponibilité est essentielle puisque nous ne sommes pas dans une logique de rentabilité par laquelle serait recherchée une réduction du temps de production. Chez nous, les exclus du système dominent et se trouvent enrichis par un système qui favorise la disponibilité. Ce temps mis à profit pour échanger permet un enrichissement en “monnaie de sel” et contribue à solvabiliser une demande qui autrement n’aurait pu l’être.
11. Dans un S.E.L. on se réapproprie la notion de plaisir et de partage
Car on y fait ce qui nous plaît. Ainsi, on ne demande jamais à quelqu’un ce qu’il sait faire, mais ce qu’il aime faire et de dresser l’inventaire des services et savoirs qu’il veut offrir – ce ne sont donc pas les compétences professionnelles mais bien les hobbies et les passions que l’on encourage à partager.
12. La chaleur de l’accueil d’une nouvelle famille
Enfin, dans une société qui tend à distendre les relations familiales, ce type de structure permet aux personnes nouvellement arrivées dans une région déterminée de ne plus être considérés comme des “étrangers” mais de trouver dès leur arrivée : amitié, confiance, convivialité, ce qui ne peut constituer qu’une facilitation essentielle pour leur intégration et celle de leur famille. Les différences de statuts, couleur de peau, niveau social s’estompant immédiatement, les nouveaux venus trouvent dans le S.E.L. la chaleur de l’accueil d’une nouvelle famille.
Nous avons désormais grâce aux S.E.L.S l’excellente occasion de vivre nos rêves et nos espoirs. Ne la laissons pas échapper, adhérons en confiance à REUNiSEL gardons notre enthousiasme intact, parlons-en autour de nous et vivons nos valeurs ensemble !
Patrice LOUAISEL
INFOS au 0262 58 02 50
NB Pour toute info sur RéuniSEL cliquer sur www.reunisel.com
A noter qu’une réunion est prévue : Samedi 25 à 17H au « Tennis Club Dyonisien »
pour le démarrage d’une section NORD
Une sortie conviviale est prévue sur le SUD à Grande Anse le Samedi 3 Mars (rando./repas-partage et baignade)
Connaissez-vous « Ti Chouchou » : le magazine qui « adoucit la vie » ?
Vous êtes de plus en plus nombreux à partager l’envie de construire un monde
plus en accord avec l’environnement. Par conséquent il nous semble intéressant de
mettre à votre disposition un magazine qui pourrait recueillir des informations allant
dans ce sens.
« Ti Chouchou » est un magazine alternatif, bio, écolo, équitable « made in Réunion » ET TOTALEMENT GRATUIT….
Car si l’éveil individuel est nécessaire au changement de nos pratiques quotidiennes,
nous avons l’intime conviction que tous ensemble, dans un esprit de partage, et de
générosité, nous avancerons d’autant plus sur le chemin de la sagesse et du respect
de la nature
Contact : magazinetichouchou@gmail.com ou 0692 18 56 52
Histoires d’Amour de l’isle Bourbon
HISTOIRES d’AMOUR à l’ISLE BOURBON
avec Enis ROCKEL
1e Histoire : Jean Mousso et Marie Caze
Sur la grande ile voisine de Madagascar, et en particulier dans le comptoir de Fort Dauphin sévissent de nombreuses épidémies. 2 groupes de mutins-qui gênaient le gouverneur avaient déjà été envoyés à Bourbon – alors déserte – entre 1646 et 1654, et après y être restés trois années sont revenus en excellente forme…
En 1663, Louis Payen, un colon affable et pondéré, décide d’y partir pour tenter sa chance avec un ami Paul Cauzan et sa femme Anne ainsi qu’ une dizaine de domestiques (dont 2 petites filles Marie Caze (10 ans) et Marguerite Caze (8 ans).
Un des malgaches, Jean Mousso s’éprend de Marie Caze, s’enfuyant avec elle.
C’était le premier « marron » de Bourbon. Leur union se traduira bien vite par la naissance de la première enfant de Bourbon Anne Mousso en Août 1668
(qui se mariera d’abord à Noël Tessier (34 ans de plus) puis au portugais Domingo Ferrera (20 ans de moins))
En 1665, Etienne REGNAULT, 1er gouverneur de Bourbon part de Brest. Les affectations des futurs colons sont notées dans des enveloppes cachetées qu’on ne pourra ouvrir que sitôt le Cap de Bonne Espérance passé. Seul Etienne Régnault connaissait son affectation bourbonnaise afin d’y emmener les matériaux de base indispensables à la création de la colonie.
2e Histoire : Antoine BOUCHER et Marie TOUCHARD (fille d’Athanase)
Antoine Boucher- d’un racisme congénital (sa mère se prénommait Blanche)- s’éprend de Marie Touchard, une franco-malgache… A l’époque on ne se fréquentait pas entre races différentes-
Il garda donc son amour secret car il pensait que cela nuirait à sa réputation.
4 jours avant son départ en France pour y occuper l’emploi de gardien de l’ile de Groix, Marie accouche d’un petit bébé. Quand il revient en 1718, pour mourir en 1725- Marie est déjà remariée (les femmes étaient rares et vite convoitées à peine nubiles).
On apprendra toutefois qu’Antoine avait laissé un morceau de terre en héritage à Marie et avait laissé une certaine somme d’argent pour qu’un précepteur prenne en charge l’éducation de l’enfant.
3e histoire d’amour : Brigitte BELLON et Alexis LAURET
Brigitte Bellon (17 ans) est mariée à Pierre Folio (un ex-pirate repenti) beaucoup plus âgé mais la mauvaise entente règne dans le couple. Un jour, il disparait de la plage de St Paul. Brigitte est aussitôt accusée de l’avoir tué. Faute de preuves, on lui donne quand même une sanction, l’interdiction de mariage, tant que l’affaire ne serait pas élucidée.
Pourtant quelque temps après, elle fréquente Alexis Lauret.
A cette époque, on recherche des colons mariés pour peupler l’ile Rodrigues, ile peu prisée de nos bourbonnais.
Ils simulent d’être candidats, alors on les marie d’urgence pour leur permettre de partir…car les candidats ne sont pas très nombreux.
Quand le bateau appareille, 2 personnes manquent à l’appel : ce sont nos 2 tourtereaux. On les recherchera mais en vain…
A la mort du gouverneur en 1725, ils refont surface à St Pierre …
Il reste un vestige de leur idylle : la « pierre de l’Amiral » sur laquelle Alexis allait roucouler… (grosse pierre scellée à l’entrée de l’actuelle préfecture au Barachois.
4e histoire d’amour : Leconte de Lisle et Elixène
Le futur poète part à Paris, à peine âgé de 4 ans. Pourtant, la famille parle beaucoup de Bourbon et il est imprégné de réunionité. En 1832, âgé de 14 ans, il revient au « domaine des Oliviers » à St Gilles les Hauts. (Il est interne au Lycée de Saint-Denis et ne vient à l’Olivier qu’en fin de semaine et durant les vacances)
Il va y tomber éperdument amoureux de sa cousine Elixène de Lanux à laquelle il n’a jamais directement déclaré sa flamme. Il réussit son bac et repart en France à 17 ans.
Elixène va alors épouser Pierre Baillif avant de mourir 9 mois après, au moment d’accoucher.
5e histoire d’amour : Françoise Chatelain (grand-mère des réunionnais) et le lieutenant Jacques Lelièvre de Sauval.
Françoise connait un jeune militaire, envoyé par la marine dans l’Océan Indien.
Comme on manque de femmes à Bourbon pour y retenir les colons, on décide
de prendre 16 jeunes filles à La Salpétrière, dont Françoise Chatelain…Lors de l’escale à Fort Dauphin elle rencontre son amoureux.. Ils demandent à se marier… Une révolte éclate …ils réussissent à en échapper en s’embarquant sur « le Blanc Pignon » à destination de Bourbon.
Malheureusement, Jacques va être bientôt assassiné lors d’une descente d’esclaves marrons (nov 1678), de même que l’époux suivant, Michel Esparon. Son 3e époux décédera de maladie avant qu’elle ne rencontre le fameux Augustin Panon, menuisier et ex-charpentier de marine. Ils se marient le 17 juillet 1694 et ils ont 5 enfants. Elle accouche du dernier, Marie, le 15 août 1706, alors qu’elle âgée de 52 ans !
6e histoire d’amour :Françoise et Jean-Baptiste
18 ans après la nomination d’Athanase Touchard comme gouverneur de Bourbon arrive un colon Elie Lebreton, dont le fils Jean Baptiste se fait enrôler comme « chasseur de noirs » pour poursuivre les fugitifs dans leurs retranchements montagneux.
Du côté du tour des roches habite une très belle jeune fille, Françoise, que remarque bien naturellement Jean Baptiste. Il tente d’attirer son attention, mais dès qu’elle le voit s’approcher du « barreau », la nénène de Françoise la ramène bien vite à l’intérieur de la maison, en la réprimandant. Ils finissent pourtant par pouvoir discuter de chaque côté de la clôture « en misouk ».(en cachette)
Pour être plus tranquilles, ils décident d’un rendez vous régulier dans une pépinière de jeunes tamariniers. En témoignage de leur amour, ils nouent 2 branches de l’un des arbrisseaux.
Le curé de la paroisse, le père Jean Abot, est le seul à connaitre cet amour impossible, car, ils appartiennent à 2 niveaux sociaux qui ne se mélangent pas.
Un jour Jean Baptiste ne vient pas au RDV… Le soir elle pleure à chaudes larmes. Dans la nuit, on frappe à la porte. C’st le curé qui lui annonce que Jean Baptiste a été tué lors d’une battue à la recherche de Cimendef dans la Rivière des Galets. » Désespérée, elle s’enfuit de la maison. Tôt le matin elle s’en va vers le Bernica et y découvre le corps de son amoureux-mort. Elle soulève le linceul et embrasse son visage révélant ainsi son amour à toutes les personnes présentes.
Elle va ensuite se rendre au rocher du Bernica d’où elle va tomber dans le précipice. Suicide ?
Le curé demande à son supérieur l’autorisation de bénir les deux corps ensemble, mais celui-ci refuse en raison du suicide supposé de Françoise.
La nuit suivante Alphonse, un esclave paralytique arrive, interpelle le père témoignant que Françoise a en fait, eu un malaise. Mais son témoignage ne tient pas car il s’agit d’un esclave…Le témoignage put toutefois être accrédité par un autre, celui des époux Devaux, et ils purent être bénis ensemble.
Durant l’oraison funèbre, personne ne se rendit compte qu’ils étaient de classes sociales si différentes. Le père en profita alors pour dire qu’ils devraient tous les jours procéder comme ça.
Bien longtemps après cet épisode amoureux, les 2 tamariniers jumeaux furent le lieu de RDV incontournable de nombreux amoureux de cette ile.
Enis ROCKEL
compte rendu Patrice Louaisel
L’Association RéuniSEL en première ligne…
L’Association RéuniSEL en première ligne…
Nous avons approché il y a quelque temps cette nouvelle association
qui recherche un monde avec d’autres valeurs et où « l’argent-roi »
ne soit pas le seul critère d’existence et d’évaluation de l’homme.
Une association qui prône un certain état d’esprit de partage et une vraie solidarité en son sein.
Le S.E.L (système d’échange local) a donc pour but d’échanger objets, services et savoirs sans utiliser d’argent mais un simple « compte
symbolique en grains de sel » où 1heure (soit 60 minutes) de jardin
apporte à celui qui le fera 60 grains de sel à son crédit. La dynamique est multilatérale, ce qui signifie qu’on est pas obligé de rendre un service à celui qui vous en a offert un…mais à n’importe quel membre de l’association.
RéuniSEL organise donc pour créer le lien amical 2 journées conviviales :
1) la première dimanche 25 Mars prochain du côté du parc de Bois Madame à STE MARIE pour les personnes intéressées habitant
entre LA POSSESSION et STE ROSE (donc sur la zone NORD-EST)
Il y aura randonnée, jeux (scrabble, pétanque etc…) repas-partage
et réunion d’information avec tour de table, info des offres/demandes
et adhésion possible.
2) la deuxième ouvrira la section RéuniSEL sur l’Ouest ( de St Paul à St Leu) et se déroulera sur Fleurimont le dimanche 1er AVRIL.
Il y aura une animation de jeux lontan le matin, des métiers d’Art
valorisés …et bien sur repas-partage puis réunion/info/adhésion
Pour toute information sur l’association, se rendre sur le site :
www.reunisel.com puis téléphoner au 0262 58 02 50
NB Les adhérents du SUD peuvent aussi rejoindre les membres de cette zone (coordonnées sur le site internet en rubrique Adhésions)
Patrice LOUAISEL
Nouveau livre : « 38 chefs d’entreprise témoignent » ..de Mr Ho Haï Quang
Né au Vietnam, Quang émigre en France à l’âge de 8 ans. Il vit actuellement à l’Ile de La Réunion (France).
Docteur d’Etat en économie, il a été Maître de Conférences à l’université de Reims et de La Réunion. Il est actuellement chercheur associé au CERESUR.
Mr Ho Haï Quang , Maitre de Conférences en Economie à l’Université de la Réunion dédicacera son livre « 38 chefs d’entreprises de La Réunion témoignent »
Samedi 24 mars, de 15 h à 17 h, à la librairie GÉRARD
5 ter rue de la Compagnie
Saint Denis
Mr Quang est par ailleurs l’auteur d’un autre ouvrage, plus ancien.
Pour en savoir plus…
Site web : http://ho-hai-quang.com
Stéphanie THAZAR, une artiste réunionnaise de qualité
Stéphanie THAZAR est une artiste réunionnaise aux origines multiples (Europe,Afrique et Inde) Auteur, compositeur, interprête de ses chansons, sa gamme est très large allant des musiques traditionnelles au registre r’n'b, pop ou soul.
En 2010, Elle sort son premier album et reçoit « le prix Sacem 2010″ du « meilleur espoir »
Elle prend vite du poids, se produisant dans les grandes salles de l’ile et fera même la première partie de Christophe MAE. En Avril 2011, elle est découverte par les métropolitains en étant invitée lors de l’émission « Thalassa » avant de faire une grande tournée dans toute l’Inde en Novembre 2011 avec 5 concerts au « festival India Musik Week », relayée par l’ensemble des médias indiens.
Elle sort alors un album inspiré d’influences pop avec des titres non seulement en créole mais aussi en 3 langues : français, anglais et espagnol.
Son 2e album « You say » réunit des artistes de renom et des duos exceptionnels. Il sortira
le 7 Avril 2012 prochain.
En prélude à la sortie de cet album, Stéphanie THAZAR se produira en concert Samedi 31 Mars à partir de 20h au Théâtre Canter de Saint-Denis.
Puis ce sera une tournée en Afrique du Sud !
Bonne réussite à cette excellente artiste qui honore notre île !
Patrice LOUAISEL
Billetterie : 0892 70 79 74 (0.31€/Min.)
http://www.monticket.re
Pour en savoir plus… www.stephaniethazar.com
Contact
Tel : 0262 489506
Email : theatre-canter@crous-reunion.fr
15 avenue René Cassin Campus Universitaire du Moufia 97490 Sainte-Clotilde
livre : « famiy maron ou la famille esclave à Bourbon » de Gilles Gerard
J’ai le plaisir de vous inviter à une présentation de mon livre: « Famiy maron ou La famille esclave à Bourbon », -publié par les Editions L’Harmattan- lors d’une conférence de presse, le mercredi 4 avril 2012, à 14 heures, à l’Office du Tourisme de Saint-Leu, Bâtiment Espace Laleu, 1 rue le Barrelier, près de la Mairie.
Cet ouvrage est issu d’une thèse en histoire soutenue en mai 2011 à l’Université de La Réunion, sous la direction de Mr Sudel Fuma.
Il démontre l’existence de structures familiales durant toute la période de l’esclavage à Bourbon (île de La Réunion) et propose une analyse sur la fonction de ces familles basée sur la résistance à l’esclavage. En opposition à l’idéologie esclavagiste qui niait la parenté chez les esclaves, ces derniers, Malgaches ou Africains dans un premier temps puis progressivement Créoles grâce aux nombreuses naissances, ont créé des structures familiales méprisées ou ignorées par les maîtres. L’abolition de l’esclavage en 1848 permettra l’apparition au grand jour de ces milliers de familles maron, socle de la société créole d’aujourd’hui. Elles sont l’expression de leur humanité bafouée.
L’AUTEUR
Anthropologue (Le choix du conjoint en société créole, 1994) et historien (La famille esclave à Bourbon, 2011), Gilles GÉRARD s’attache depuis plus de vingt ans à appréhender et expliquer la société réunionnaise par l’étude des familles créoles sur les plans culturel et historique
Une table exceptionnelle de diversité à prix très raisonnable…
Dimanche dernier, nous sommes allés « chez Dan’s », à la Plaine des Cafres, une table d’hôtes recommandée par un ami….et nous n’avons pas été déçus : un accueil chaleureux, des tables décorées avec goût, une petite musique de fond et surtout une diversité de plats COPIEUX comme je n’en n’ai jamais vu.
Nous avions commandé une raclette collective et ce qui nous a été apporté malgré un solide appétit n’a pu être consommé qu’à moitié…tant il y avait à manger : 5 sortes de fromages en plus du fromage traditionnel, de la charcuterie à volonté et bien-sûr tous les à-côtés.
En plus de la raclette, nous avons eu droit à une délicieuse macédoine de légumes dans un demi-ananas et 2 tartes maison (pour 7 personnes) sans oublier l’apéro, 2 bouteilles de vin et le rhum arrangé…
Comme nous fêtions un départ en retraite, nous avons été autorisés à apporter notre champagne…
Et tout celà au doux tarif de 20€/personne.(et non 17€ car il s’agissait de spécialités)
Heureusement que nous avions prévus » 2 personnes qui ne boivent pas » pour le retour…
Afin de vous montrer la diversité des plats qu’il est possible de commander, nos leur avons demandé de nous envoyer leur carte :
ENTREES (midi)
- quiche lorraine
- quiche au saumon et au poireau
- gratin de saint jacques et fruits de mer
- salade niçoise
- salade verte au foie de volaille tiède
- rôti de porc froid
- rôti de dindonneau froid
- tourte aux grenouilles
- salade à l’ananas
- salade verte aux fruits de mer
- salade de riz à la pomme et aux crevettes
- cassolette de saint jacques aux crevettes et asperges verte
ENTREES (soir)
- idem midi +
- soupe verte œuf poché
- soupe de potiron
- soupe de légumes
- soupe de cèpes aux asperges verte
- soupe de poisson
- soupe au pistou
- Soupe à l’oignon gratinée
– soupe de chouchou
PLATS
* cassoulet
- lapin sauce chasseur
- lapin aux olives
- lapin aux pruneaux
- lapin sauce gingembre combava
- civet de coq au vin blanc
- civet de coq au vin rouge
- civet de cerf
- poule au riz sauce au curry
* pot au feu
- blanquette de veau
- blanquette de saumon aux graines de moutarde
- jambalaya
* paëlla
* couscous
- beackaoeffe traditionnel
- beackaoeffe de canard au citron confit et fenouil
- beackaoeffe de poisson et coquillage
* choucroute
- canard à la vanille
* bouillabaisse
- fondue bourguignonne
- fondue savoyarde
- fondue chinoise
* pierrade
* raclette
- carry suivant demande (porc, bœuf, coq, poisson….)
- langue de bœuf sauce échalotte
- filet mignon de porc sauce madère
- tête de veau sauce dan’s
- gigot d’agneau aux herbes sauce vigneronne
- caille farcie sur canapé
- tofailles
_ ailes de raie sauce capres
- jambon à l’ananas
– Camarons à la poudre de noisette sur coulis de brocolis aux agrumes
Tous nos plats sont accompagnés de légumes de circonstances ou riz ou pâtes et grains
DESSERTS
- tarte aux fruits frais
- clafoutis tiède aux fruits frais
- gateau banane ou mangue ou poire ou ananas ou (suivant fruits frais)
- salade de fruits frais
- poire belle hélène
- pomme au four
– poire au vin
Toutes vos suggestions sont les bienvenues.
Le tarif du repas complet est à 17 euros comprend entrée, plat principal, dessert et boisson
Le tarif du repas complet est à 20 euros comprend entrée, plat principal de spécialité *, dessert et boisson
CHEZ DAN’S
Tables et chambres d’hôtes
Meublé de tourisme
Location de voiture
40 A , route notre dame de la paix
La petite ferme
97418 LA PLAINE DES CAFRES
Tél : 02 62 59 14 84
Gsm :06 92 26 50 22
E.mail : chez.dan.s@wanadoo.fr
Site internet : www.chezdans.fr
Nous ne pouvons que vous recommander cette table d’exception …
Patrice LOUAISEL
NB Vous aussi avez une « table d’exception » avec un « excellent rapport qualité-prix »
ne manquez pas de nous contacter pour faire partie de cette rubrique…
au 0262 58 02 50
« Cash Investigation », une émission de France 2 en tout point remarquable
« CASH INVESTIGATION » : UNE EMISSION TV EN TOUT POINT REMARQUABLE
Elise Lucet, journaliste à France 2
Vendredi 4 Mai au soir : Après m’être couché tôt pour raisons de programme TV de piètre qualité, je me réveille frais et dispos à…0H 20 … juste à l’heure où débute une émission qui va se révéler tout à fait remarquable sur FRANCE 2. Il s’agit de » Cash Investigation » et celle-ci va durer près de 2H.
J’appréciais déjà » Complément d’Enquête », une émission intéressante mais celle-ci ose aller jusqu’au bout de ses investigations même si incontestablement elle doit considérablement
déranger… Combien de temps durera t’elle ? Combien de temps parviendra t’elle encore à déranger les plus grands lobbies de notre temps ?
L’émission commence par une enquête approfondie : « le grand cirque du marketing vert » qui insiste sur le ciblage du « vert » en matière publicitaire dans la plupart des grandes marques d’aujourd’hui.
Des emballages aux bouchons, tout est vert pour tenter de séduire le consommateur …mais plus grave, la plupart des « certifications » sont bidons après enquête approfondie et l’expérience démontre qu’elles ont une indéniable répercussion sur les ventes. Des bouteilles d’eau avec 20 % d’emballage soit disant « bio-dégradable » (en fait seulement 10% sur un emballage qui mettra plusieurs siècles à disparaitre polluant pendant tout ce temps-là l’environnement terrestre et maritîme.), jusqu’à la « banque verte » qui pour montrer son engagement écologique signalée dans ses pubs, finance des projets en fait terriblement polluants la classant parmi « les derniers de la classe » en termes d’énergie propre après une fine analyse des « Amis de la Terre ».
Au cours de l’émission, l’équipe de « Cash Investigation » s’est arrêtée sur le cas du Crédit Agricole. Régulièrement surnommée « la banque verte », cette entreprise française se réclame du « Green Banking » dans une campagne publicitaire mondiale incarnée par Sean Connery depuis fin 2009. Pourtant, « Cash Investigation » révèle que la banque continue d’investir massivement dans les énergies fossiles. Outre une plate-forme pétrolière au Groenland, la banque participerait aux financements d’usines ayant recourt au sable bitumineux et au charbon.
Dans sa communication, le Crédit Agricole se réclame pourtant du soutien de la prestigieuse organisation non gouvernementale au Panda : WWF, avec qui elle a conclu un partenariat en 2010 rapportant 400.000 euros par an à l’ONG. Un paradoxe qui a logiquement alerté la rédaction du magazine, qui a alors demandé des explications au patron de WWF. Mise devant ses contradictions, la direction de l’ONG a décidé d’interrompre brutalement l’interview menée par Elise Lucet.
WWF a porté plainte devant le juge des référés pour obtenir la communication de l’émission et l’interdiction de la diffusion de l’interview. Finalement, la Justice a donné raison à France 2.
Mis devant leurs contradictions, les responsables de ces grands groupes font en général ceux qui ne sont pas au courant et promettent une enquête qui 6 mois après n’a toujours pas commencé. Un site gabonais exploité par Aréva, (un des champions du nucléaire et de l’exploitation de mines d’uranium) garde par exemple, après plusieurs décennies d’ exploitation un taux de radio-activité considérable (relevé par compteur geiger) dans les villages avoisinants générant de multiples atteintes de santé (comme des infections pulmonaires à répétition…) selon l’association humanitaire « Médecins du Monde » chez les enfants habitant dans les villages avoisinants de ces lieux pollués.
2e enquête sur l’industrie du tabac : Un biologiste de talent est embauché par une des premiers tabagistes américains pour soi-disant fabriquer une cigarette plus « écologique » :
Scrupuleusement honnête, celui-ci dénonce le caractère addictif de la nicotine, se fait licencier puis menacer personnellement s’il parle, jusqu’à ses propres enfants. Aujourd’hui, il ne se déplace qu’armé en permanence, ne touche que 10 % de ses émoluments antérieurs mais s’acharne toujours à faire des conférences dans les collèges sur les dangers de dépendance induits par la nicotine.
2 exemples parmi tant d’autres du pouvoir des lobbies industriels, de l’inefficacité des organismes de contrôle …mais en toute certitude, malgré l’heure tardive, une émission de grande qualité à ne surtout pas rater…
A Vendredi prochain sur France 2…
Patrice LOUAISEL
l’ISFEC-OI lance la 1e année de fac en PSYCHOLOGIE à la REUNION
Depuis le temps qu’on en rêvait… Enfin une science humaine à la Réunion ! Il était temps quand on observe l’inhumanité et le marasme économique actuel que l’on mette enfin un peu d’âme dans notre petite île surtout avec la richesse identitaire qui la compose. Les étudiants ne manqueront pas de matière !
L’ISFEC-OI (Institut Supérieur de Formation de l’Enseignement Catholique de l’Océan Indien) ouvre donc en Septembre 2012 la 1e année de Psychologie sur notre ile. Pour la 2e année ce sera pour 2013.
Vous avez jusqu’au 23 AOUT prochain pour vous inscrire…
« Rendez-vous en terre inconnue » : une émission d’exception
“Rendez vous en terre inconnue” : une émission d’exception
Quel bonheur de se fondre enfin dans une émission toute d’authenticité, de simplicité, de valeurs humaines et de tendresse, comme celle-ci.
Le principe : un acteur français qui oublie sa notoriété pour épouser 3 semaines durant la vie d’une communauté isolée du monde, dans son quotidien, son humanité et sa simplicité.
La toute dernière émission vient d’être diffusée sur “France 2″ à 3h 20 du matin (heure Réunion). Ayant été profondément touché par la précédente qui se situait en Bolivie, à Uyuni en plein désert de sel, j’avais exceptionnellement mis mon réveil à sonner tant je ne voulais pas rater la suivante. Et, je ne fus pas déçu…
La scène se place en Mongolie. Un éleveur mongol a planté depuis longtemps ses yourtes en pleine steppe aride et montagneuse. Il y vit, seul avec sa femme et ses enfants à 20 kms de son plus proche voisin. Pour vivre, il élève des chevaux- (son père lui a offert un étalon pour féconder ses juments-) qu’il vend à “la ville” car ici, on se déplace à cheval. Il élève aussi des moutons qui lui permettent de se nourrir et de se vêtir grâce à leur laine et des brebis dont les poils sont à la source du fameux kashmir si apprécié.
La rencontre entre l’acteur et cet homme rude, élevé à la dure, comme il élève ses enfants,-”pour en faire des hommes”- est profonde, et authentique. Il y a un vrai partage et l’acteur accompagne et assiste son hôte dans tous ses actes quotidiens durant 3 semaines : il apprend à monter à cheval et à s’en occuper, à immobiliser les moutons pour les tondre, à se rendre au point d’eau le plus proche pour s’approvisionner et nourrir ses bêtes.
La relation devient intimiste -grâce à un traducteur- quand la confiance s’établit et que cet homme rude d’apparence se confie et raconte sa vie, ses espoirs et ses rêves, ses inquiétudes aussi.
Sa vie ? Heureuse alors qu’il est totalement isolé en pleine steppe et dure car il faut bosser dur au quotidien pour faire vivre sa petite famille.
Ses rêves ? Que ses fils continuent comme lui à vivre de la même façon avec ses chevaux et ses moutons
Ses craintes ? Qu’ils se laissent attirer par les mirages de la ville où tout n’est que misère,(car il n’y a bien sûr pas de travail) peur des agressions et individualisme … Même si ses plus proches voisins sont à 20 kms, il y a là une vraie solidarité basée sur la confiance et même l’occasion de festoyer avec eux en mesurant ses forces à travers des épreuves hippiques par exemple.
Une belle leçon de vie, avec une belle rencontre faite de simplicité, de complicité et de tendresse.
Quand nos médias locaux comprendront-ils que nous aimerions retrouver enfin la vraie vie où tout ne devrait être qu’harmonie, simplicité, tendresse en relation permanente avec une nature si belle et qui nous apporte tant à travers des émissions diffusées à des heures où nous puissions les regarder ?.
En tout cas, bravo au réalisateur qui nous propose enfin une émission, authentique, profonde, émouvante, pleine de chaleur humaine et porteuse de réflexion
Patrice LOUAISEL
« Rendez vous en terre inconnue » : une émission captivante de France 2
RENDEZ VOUS EN TERRE INCONNUE EN MONGOLIE
Principe de l’émission : 2 acteurs vont partager l’intimité quotidienne d’une famille appartenant à une ethnie isolée du monde et en découvre les valeurs
L’émission diffusée le 30/08/2012 se passe au nord de la Mongolie, auprès d’une famille d’éleveurs nomades de la Taïga.
De la communauté des Tsadanes-éleveurs de rennes- il ne reste plus que 240 individus. Ils vivent au milieu d’une steppe qui recouvre les 3/4 de la Mongolie avec une des plus faibles densités de populations du monde.
Virginie EFIRA et l’acteur Frédéric LOPEZ rejoignent le campement de yourtes à dos de rennes. Ils sont accueillis par une famille d’éleveurs de rennes dont les enfants vivent au village en internat. Seul reste le petit dernier avec parents et grands parents.
Dehors, il fait -20° l’Eté et -50° l’hiver.
Ils vivent surtout de chasse : ours et chevreuils notamment.
Ils se nourrissent de renne- en abattant les plus âgés- ce qui leur procurera de la nourriture pour 3 à 4 mois. Ils boivent du thé salé et boivent l’eau fournie par la neige et la glace omniprésentes. Les rennes sont nourris de lichen. Avant d’avoir des bois, ils ont des poches de sang sur lesquels les bois vont grandir. Ceux-ci tombent naturellement tous les ans puis repoussent.
Ils ont aussi quelques chevaux
Ils se réchauffent au feu de bois et font régulièrement des offrandes au ciel, aux esprits, au feu, aux personnes présentes
Après quelques discussions et échanges de sourires et de civilités, on apprend que le couple s’est rencontré il y a 17 ans au bal du village
Ils effectuent une transhumance environ 5 fois l’an à dos de rennes-animal mieux adapté à la neige profonde-.Tous les soirs ils délimitent le campement, ôtent la neige sur l’espace réservé, coupent des branches pour faire une structure de tente et la recouvre de la yourte.
Ils craignent les loups qui affamés pourraient durant la nuit se saisir d’un renne dont les pieds sont attachés pour qu’ils ne s’éloignent pas.
On fait des offrandes au feu sacré, celui-ci étant lié aux esprits des ancêtres. On doit d’ailleurs toujours l’honorer avant de manger.
On doit obligatoirement entrer par la porte droite de la yourte et en sortir par la porte gauche pour ne pas les fâcher les esprits.
Pour regrouper les rennes quelque peu éparpillés, on fait un grand feu ce qui aurait le pouvoir de les faire revenir et se regrouper.
Après la transhumance, ils vont rester 4 mois au nouveau campement. Au Printemps, ce sera alors la naissance des rennes.
Cette famille a eu 7 enfants dont 6 vont à l’école où ils résident dans la même chambre en internat. Les parents sont ravis d’aller les voir afin de passer d’agréables moments en famille. Le petit village a été construit par les autorités communistes. Les enfants ont des cours le matin, font leurs devoirs l’après-midi et jouent ensuite dans la neige
(luge et glissades sur le lac gelé)
L’argent des éleveurs vient surtout de la chasse et du gibier. Les populations les considéraient comme des primitifs. Aujourd’hui les autorités les encouragent à rester dans la taïga.
De temps en temps, ils vont se recueillir devant un grand arbre sacré
qu’ils couvrent de petits drapeaux multicolores comme les tibétains. Ils rencontrnt alors un chamane. Pour eux, les esprits habitent les montagnes de la taïga et ils leur demandent de les protéger et de les maintenir en bonne santé. Le chamane est un médecin et un protecteur. Il sait communiquer avec les esprits de la nature
Malheureusement leur équilibre est fragile. Un jour des gens ont trouvé de l’or et sont venus fouiller avec leurs grosses machines. Ils se sont courageusement opposés à cette invasion en se rassemblant et en les empêchant de travailler. Ils ont alors abandonné… Jusqu’à quand ?
Les chercheurs d’or leur ont proposé de l’argent qu’ils ont refusé car ces gens détruisent la nature et sans pâturages, plus de rennes et donc plus de tsadanes.. « L’or laisse des traces noires…Dans leurs yeux, il n’ y avait que de l’avidité »nous confie notre hôte. Nous espérons que nos enfants préserveront cette nature comme elle est aujourd’hui…
Le bonheur ? Un bon feu avec toute la petite famille autour, tout simplement. et l’espoir que leurs enfants devenus adultes choisissent la même forme de vie même si celle-ci au quotidien est épuisante.
« Le bonheur de l’homme est dans l’immensité de la taïga. Ici, j’ai tout et je suis heureux »
l’avenir de notre planete en question
« Vu du ciel » : une émission basique de FR 3 pour une première prise de conscience écologique »
Diffusée sur FR3 hier 2/09/2012, un dimanche après-midi, il y a déjà un certain progrès des chaînes TV pour faire partager au grand public un message important : celui de l’impact de notre consommation de pays riches sur les pays producteurs fournisseurs généralement pauvres.
Dès le début, on nous rappelle que tout ce que nous consommons provient de la nature, que presque tous nos achats ont un impact sur une nature que notre surconsommation bouleverse, que nous consommons de plus en plus et gaspillons beaucoup trop.
Pour commencer à illustrer ce que quelques « éclairés » savent déjà, le réalisateur de l’émission va prendre l’exemple du coltane, ce minerai indispensable au fonctionnement de nos portables dont un nouveau modèle sort tous les 4 jours dans le monde.
Le Japon produit 15 % des richesses mondiales. Dans ce pays, on dépense pour la publicité plus de 400 milliards d’euros afin de nous pousser à consommer toujours davantage. Résultat : ce pays a dépassé
désormais les USA en nombre de télévisions, réfrigérateurs etc…
Pour faire tourner cette hyperconsommation, 700 000 brevets sont déposés dans le monde annuellement.
Le coltane en République Démocratique du Congo :
Dans ce pays sévit une guerre civile qui a déjà fait 15 millions de morts. Pour financer cette guerre et acheter des armes, les rebelles gèrent un minerai : le coltane, indispensable au fonctionnement de nos portables. Ici même les enfants travaillent pour son exploitation au lieu d’aller à l’école. Pour survivre, ils tamisent la rivière pour récupérer le précieux minerai. La RDC fournit 70 % des réserves mondiales et est 2 à 3 fois plus rentable que l’or (valeur : 50 000 €/kg)
Des mineurs tentent de l’extraire de mines non sécurisées à plus de 50 m sous terre mettant quotidiennement leur vie en danger pour gagner moins de 3 €/jour. Le minerai permet aux rebelles de se fournir en armes.. Il est broyé, concassé, séché et écrasé. Acheté 50 € le kg au départ de l’atelier, il est revendu 1 000 fois plus cher, soit 50 000 € sur les marchés financiers.
Pour le récupérer, les rebelles ses sont installés dans un parc national, condamnant du même coup gorilles et chimpanzés qui l’occupaient et qui sont désormais en voie d’extinction, car ils sont tués par les braconniers et chasseurs.
Aujourd’hui, 2 personnes sur 3 disposent dans le monde d’un portable.
Nous sommes donc pratiquement tous responsables de cette exploitation.
L’exemple du thon rouge, fruit de la surpêche
Le thon rouge est aujourd’hui gravement menacé par la pêche industrielle. En en consommant, nous précipitons sa disparition.
A près de 8 milliards d’humains dans le monde, nous consommons toujours trop, raison pour laquelle 2 % des pêcheurs réalisent aujourd’hui plus de la moitié des prises. C’est ainsi que les réserves en pélagiques s’épuisent, la consommation augmentant constamment. Il est urgent de comprendre que pour que les petits pêcheurs continuent à vivre, il est aujourd’hui indispensable de préserver l’espèce, de lui laisser le temps de se reproduire et de se développer.
L’exemple des jeans
On en produit aujourd’hui 90 millions/an en France pour nos besoins.
On évalue à 65 000 kms, le parcours effectué de sa production à sa vente dans nos rayons ce qui génère par son transport l’utilisation de beaucoup d’énergie et de production de gaz à effet de serre.
Pour en fabriquer un, on utilise 18 composants en provenance de 12 pays.
Le processus commence par la production intensive de coton. Celle-ci
a été multipliée par 4 en 20 ans à grand renfort de pesticides. Alors que le coton est principalement produit en Afrique, on évalue à 25 000 litres d’eau, le besoin de ce liquide pour produire un jean.
C’est le plus souvent au Pakistan, en Italie ou en Tunisie, qu’il est filé puis teint pour un salaire ne dépassant pas 150 €/mois dans ce dernier pays.
La mode est de surcroit au jeans délavé : pour le rendre « tendance », on le vieillit artificiellement et on le déchire. Pour se faire, il faut du chlore et du permanganate de potassium. Ces produits sont bien entendu nocifs pour les ouvriers et l’environnement car ils polluent par leurs rejets cours d’eau et nappes phréatiques, générant de surcroit une importante mortalité des poissons. Pou produire un jeans, il faut un litre de pesticide et 25 litres de pétrole.
Pour ceux qui ne pourraient pas se passer de cet uniforme, conseillons leur d’utiliser de préférence du coton biologique et d’aller dans les friperies…
La production intensive de viande
Il est noté que plus un pays devient riche, plus il produit et consomme de viande. Aujourd’hui dans les élevages généralement intensifs, les vaches sont parquées dans des box minuscules, ne voient généralement pas le jour, piétinent leurs excréments, prennent ainsi rapidement du poids et tombent tout naturellement malades.
Pour éviter des pertes massives, on rajoute à leurs aliments et en grande quantité des antibiotiques qu’en bout de chaine, nous consommons sans même le savoir.
Pour les nourrir, on produit intensivement du soja. Afin de le cultiver, on détruit progressivement le poumon de la planète : la forêt amazonienne, en particulier, le Brésil étant le 2e producteur mondial
de soja. Aujourd’hui la demande mondiale de soja explose.
Les Américains et Européens en particulier doivent comprendre d’urgence qu’ils ne peuvent continuer à détruire la forêt amazonienne.
C’est ainsi que les exploitants continuent à raser cette forêt après avoir racheté leur terre pour une bouchée de pains aux misérables petits paysans locaux, sans même fournir de travail aux populations de la région, l’agriculture intensive étant très mécanisée. Là encore, on utilise d’immenses quantités d’eau, d’engrais chimiques et de pesticides. L’an dernier 26 000 km2 ont été dévastés soit I/3 de la superficie du Portugal.
Si on évalue la population mondiale à 9 milliards d’habitants en 2050,
on constate que le Japon est le plus grand importateur de produits alimentaires au monde. Là bas, on consomme tout le temps, jour et nuit, et on jette 3 fois plus que ce qui est produit dans le pays. Le gaspillage est énorme. Pour constituer un seul plateau repas par exemple, les aliments qui le composent ont fait 3 fois le tour de la terre. 135 000 sacs sont jetés-car rapidement périmés.
De façon générale, 1/4 de la nourriture produite dans le monde est jetée sans avoir été consommée. Parallèlement, ne serait ce qu’au Japon, la grande pauvreté touche 12 % de la population. (En France, nous en sommes à 8 millions ). Quelques supermarchés affirment avoir tenté de négocier avec les autorités sanitaires pour avoir le droit de faire profiter les plus pauvres de ces aliments en voie de péremption sans succès. Les enseignes de supermarchés préfèrent donner cette alimentation au bétail ou en faire de l’engrais.
Le marché aux fleurs de Tokyo
Sous nos latitudes, on adore se procurer des fleurs en plein hiver. Pour satisfaire cette consommation, 3 pays notamment : Kenya, Ethiopie et Colombie sont réquisitionnés.
D’où une hyper-concentration de serres. La rose par exemple rapporte plus de 400 millions d’euros/an.
Près d’ un grand centre de production kenyan, le niveau d’eau du lac voisin diminue constamment, sans compter que les eaux usées, utilisées pour les produire, sont rejetées dans celui-ci. Populations locales, troupeaux, oiseaux et tilapias boivent de l’eau contaminée par les engrais et pesticides. Les exploitations tentent par des barrières érigées sur ce lac de masquer les pompes d’évacuation…
Bien entendu, des employés les arrosent de pesticides à très hautes doses ingérant du même coup le produit. Les médecins locaux constatent tout naturellement des problèmes respiratoires, de vue et une baisse significative des défenses immunitaires pour ceux chargés de ce travail.
Une mer de déchets plastiques dans le Pacifique
Dans le Pacifique, il y a aujourd’hui autant de déchets plastiques que de plancton. Les côtes d’Hawaï- un petit paradis pourtant- sont recouvertes des débris de notre civilisation.. Depuis 1980, la production de plastique dépasse celle de l’acier. On en produit 250 millions de tonnes/an, or celui-ci n’est pas biodégradable.
C’est ainsi que des millions de tonnes de plastique flottent sur l’océan et plus les particules sont petites, plus elles piègent les pesticides. De nombreux poissons les ingèrent… Les sacs plastiques se logent dans les systèmes respiratoires des dauphins à moins que ceux-ci ne les avalent.
Les bébés albatros, les confondent avec des crevettes : 200 000 en sont morts l’an dernier, le ventre plein de plastique.
Les déchets informatiques
La Chine récupère un bon nombre d’ordinateurs usagers en provenance notamment des USA et d’Europe à des fins de recyclage. Or, la durée de vie d’un ordinateur est passée en 10 ans de 6 à 2 ans.
On en trie les composants pour tenter de les récupérer. La récupération de l’étain et même de l’or contenu dans les cartes électroniques ne manque pas de provoquer des vapeurs toxiques pour les ouvriers. Pour récupérer ces métaux précieux on utilise en effet des matériaux corrosifs.
Depuis l’arrivée de ces déchets électroniques, les médecins ont constaté une augmentation significative de maladies respiratoires telles que la tuberculose et de certaines formes de cancers ( foie, estomac, larynx notamment).
Si les pays consommateurs recyclaient eux-mêmes leurs déchets, celà couterait 10 fois plus cher…
Pourtant le commerce des déchets électroniques est illégal, mais les USA et le Japon n’ont pas ratifié l’interdiction de celui-ci. Quant à la Chine, la loi n’est pas appliquée.
4 000 tonnes de déchets sont jetés toutes les heures sur notre planète.
C’est aux pays occidentaux de gérer leurs propres déchets.
On constate par tout ces exemples que les conséquences de nos habitudes de consommation sont devenues planétaires. Il est plus que temps de réfléchir sur nos valeurs et de nous réinventer une autre façon de vivre ensemble. aimer, c’est créer, ce n’est pas consommer.
En coupant le lien avec notre environnement, nous menaçons notre survie. Il nous faut aujourd’hui imaginer une autre façon de consommer …
Aurions nous déjà oublié que tous les animaux dont nous constituons-parait-il- l’échelon supérieur ne prélèvent eux dans cette nature que ce dont ils ont strictement besoin ?
Après « Cash Investigation », « l’émission « Vu du ciel » de Yann Arthus Bertrand risque, elle aussi, de disparaitre… Des lobbies économiques que ce type d’information dérangeraient commercialement auraient ils fait pression
sur la chaîne pour interompre ce type d’émission. Dénonçons sans compter ce type de comportement qui ne fait pas honneur à notre humanité.
« Henri Paulin PANON DESBASSAYNS : autopsie d’un gros blanc réunionnais du XVIIIe siècle »
L’intervenant : Claude Wanquet est professeur émérite d’histoire à l’Université de la Réunion. Il a été Président de « l’Association Historique Internationale de l’Océan Indien » jusqu’en 2009. Il a écrit de nombreux ouvrages et articles sur l’histoire des Mascareignes et de l’océan indien occidental au XVIIIe siècle et pendant la révolution française.
Il est l’invité en ce samedi 22 Septembre de l’Association réunionnaise : « Les Amis de l’Histoire » pour une sortie-conférence.
Livre : « L’islam à l’ile de la Réunion » par Marie France Mourregot aux Editions « L’harmattan »
Après des études de langue arabe et de civilisation islamique à l’INALCO et à la Sorbonne, Marie France MOURREGOT a consacré ses recherches sur la communauté sunnite, d’origine indienne (Gujrat) de l’ile de la Réunion. Docteur en anthropologie sociale et historique à l’EHESS de Paris, elle est associée à un groupe de recherche sur les minorités musulmanes en diaspora
M.F M commence très logiquement son ouvrage en retraçant les circonstances et l’histoire de l’émigration indo-musulmane.
Elle en développe les péripéties, les différentes étapes, les temps forts de la communauté, son rapport avec les femmes et les jeunes, l’évolution du costume et des traditions
Dans un deuxième temps, elle nous parle de son intégration dans la société plurielle réunionnaise, mais aussi des différences-familiales- et similitudes- peurs et croyances- avec celle-ci.
En 2 e partie de l’ouvrage, elle aborde de façon précise l’organisation de l’activité économique et commerciale des Gudjeratis et la façon dont ils ont passé les périodes critiques des 2 guerres mondiales du XXe siècle. Mais pas seulement :
D’une économie basée sur les tissus de l’Inde, les « zarabes » de l’ile ont su remarquablement ré-orienter leur activité du sur-mesure au prêt à porter mais aussi se diversifier et se spécialiser : quincaillerie, gros électro ménager, matériaux de construction, automobile, nouvelles technologies …
En 3e partie de cet ouvrage de tout de même 524 pages-dont on ne se lasse à aucun moment car très agréable et facile à lire,
MFM développe leur appartenance religieuse principalement sunnite de type hanafite, le courant le plus modéré de l’Islam, les pratiques collectives des indo-musulmans (Ramadam, hadj et qourbani) mais aussi familiales (naissance, circoncision, mariage, enterrement)
Elle fait aussi un état des lieux des institutions ( mosquées, médersas… cimetières), des spécificités locales (appel à la prière, voile, abattage rituel …) et des institutions de défense…
Très ouverte, sans être partisane ou hostile, son regard de « chercheur » neutre et objectif aborde tous les aspects de cette population de façon objective et dépassionnée nous offrant d’incontestables pistes de réflexion et d’analyse d’une communauté certainement très attachante même si le contexte international actuel n’en permet pas vraiment l’ouverture qu’on aimerait ressentir. (peur légitime des clichés, du qu’en dira t’on et du « regard » des autres communautés par exemple ; peur d’être assimilés aux intégristes . …)
Cet ouvrage de grande qualité ne peut manquer d’être dans toutes les bibliothèques des indo-musulmans lettrés de la diaspora réunionnaise et des chercheurs en quête d’en savoir plus sur cette communauté plutôt discrète de l’ile.
C’est un ouvrage à lire absolument pour mieux comprendre nos amis de cette communauté.
« L’islam à l’ile de la Réunion » par Marie France MOURREGOT aux Editions l’Harmattan
Patrice LOUAISEL
L’immigration chinoise à la Réunion au XIXe siècle
L’immigration chinoise à la Réunion au XIXe siècle
Si l’on retrouve la trace de quelques femmes chinoises au milieu du XVIIIe siècle, il faudra attendre 1843, juste avant l’abolition de l’esclavage de 1848, pour que le gouverneur de l’ile Bourbon signe un arrêté permettant « l’introduction de 1000 laboureurs chinois. »
C’est ainsi qu’arrivèrent en 1844 de Malaisie et de Pulo Pinang, les premiers travailleurs chinois. Le 1er engagé chinois arriva donc sur le bateau « l’Auguste et Marie » le 28/01/1844 en provenance de Singapour.
Peu de temps après, le « Suffren » débarqua 54 chinois en provenance de Pulo Pinang. Ce fut ensuite le tour du « Sarcelle » le 7/07avec 69 engagés, du « Palladin », le 16/08 avec 216 engagés, et du « Nouveau tropique » le 5/10 avec 178 engagés.
On peut penser que comme avec les autres candidats à l’immigration, on ait quelque peu abusé de ces pauvres gens en leur promettant monts et merveilles à leur arrivée ici, de gagner des fortunes et de travailler
dans le domaine de leur choix …car très vite cette immigration posa problème.
Alors que les premiers engagés sont qualifiés de zélés au travail, faisant preuve de bonne conduite et de sérieux-ce qui est tout à fait dans la dynamique du « confucianisme », il apparait que dès 1846 on suspend l’immigration… En effet, les colons font état alors de multiples incidents, de personnes peu assidues au travail, lui préférant le jeu, faisant preuve d’insubordination et quelque peu revendicateurs.
En fait s’ils ont bien signés le livret d’engagement mentionnant l’activité pour laquelle ils ont été recrutés-à savoir laboureurs-, il semble que beaucoup d’entre eux étaient analphabètes et ne savaient donc pas lire… D’où l’impression d’avoir été abusés en arrivant à la Réunion.
De plus, les colons ayant pris la mauvaise habitude de faire travailler
leurs esclaves au delà des heures légales, faisaient de même avec leurs engagés ce que ceux-ci n’appréciaient guère allant s’en plaindre aux autorités …C’était pour les colons un « crime de lèse-majesté ».
Malgré tout, la première boutique chinoise, ouverte à la Possession, a lieu en 1858 par Chen Zhang
En 1862, comme on a besoin d’énormément de main d’oeuvre, l’immigration redevient libre et on voit apparaitre en 1864, la première femme chinoise.
L’alimentation des engagés est quantifiée : la ration quotidienne est de 3 litres d’eau/jour, d’un kilo de riz, de 125 g de poisson séché et de 15g de sel. Le colon doit en outre fournir un hamac de 2m de long et de 50cm de large à chacun de ses engagés.
Alors que l’immigration chinoise s’était plutôt fait sur le nord de l’ile avec majoritairement des cantonnais, le premier « hakka » en provenance de Meixian et engagé sur St Pierre est signalé en 1885.
C’est aussi vers cetté époque qu’a lieu l’enterrement de Hong Hing,
avec la plus vieille tombe chinoise recensée.
En 1896 a lieu le transfert du temple Chane de la rue du Grand Chemin (actuelle rue maréchale Leclerc) au bas de la rue Ste Anne.
En 1901, 812 engagés arrivent en provenance de Fuzhou.
Et à nouveau des révoltes signalées en 1902 avec de nombreux retours en Chine en 1906 …
Le SEL « Système d’Echange local » de la Réunion fait son premier bilan …
Le SEL de la REUNION fait son 1er bilan
RAPPORT MORAL du PRESIDENT
Bien Cher(e)s Amie)s de Réunisel, Bonjour,
C’est avec joie et bien sur un peu d’appréhension que j’ai la responsabilité d’ouvrir cette 1e A.G de l’association depuis sa création en Février dernier. En raison d’une tentative dès 1996
sous le nom de TROCSEL, prématurément interrompue en 2003 par mon successeur faute de bonnes volontés pour l’accompagner, Nous avons développé le concept de “contribution solidaire” afin que les tâches soient réparties entre un certain nombre d’acteurs et soient du même coup plus légères. La plupart d’entre nous, ne nous reconnaissons pas dans l’individualisme et la quasi absence de relations vraies, l’hyperconsommation et l’incessante recherche d’un profit maximum, fruit de la mondialisation actuelle basée uniquement sur l’argent.
Notre système se veut parallèle, proposé à des gens conscients que la mondialisation et même l’Europe-uniquement axées sur l’économique et le profit- vont tout droit dans le mur. Il y a dans le nom “Réunisel”, l’idée de “réunir” ceux qui cherchent une société autre, porteuse d’humanisme et de vraies valeurs telles que l’amitié, le partage et la solidarité dans un contexte d’honnêteté et de respect mutuel. C’est dans cette dynamique que nous nous devons de coopter autour de nous de nouveaux membres porteurs et à la recherche de cette éthique, afin que dans chaque ville de l’ile, des échanges toujours plus nombreux puissent avoir lieu..
Réunisel se refusant à l’immobilisme, nous avons créé un “groupe de réflexion” où sont les bienvenus, ceux d’entre vous qui souhaitent participer à des discussions de fond-via le forum du site sur des sujets importants en lien avec notre action et notre devenir. Les synthèses de ces réflexions communes sont ensuite proposées au C.A pour leur mise en application. Lire la suite de cette entrée »
Pour une société plus humaine et plus solidaire où on ne parle plus d’argent et de profit : le S.E.L « Système d’Echange local » !
Depuis toujours les sociétés se sont organisées autour d’échanges divers, la forme la plus simple étant le TROC : tu repeins ma cuisine, je répare ta voiture…
L’introduction de la monnaie, plus facile d’emploi, plus anonyme aussi détrôna vite ce moyen d’échange. Pourtant le système monétaire, s’il a un côté pratique, a aussi ses défauts. En effet, si la monnaie a été inventée pour favoriser les échanges, elle les empêche aussi souvent. Dans cette période de crise économique, nombreuses sont les personnes qui par manque d’argent, ne peuvent plus échanger.
C’est plus particulièrement le cas des chômeurs, éremistes, étudiants, ou retraités. De plus, ce système a été peu à peu détourné de sa vocation initiale puisqu’il sert de moins en moins aux échanges. En effet, selon les chiffres publiés par la Banque Mondiale, seulement 5 % de la monnaie existante dans le monde est utilisée pour des échanges réels… Les 95 % restant étant utilisés uniquement à des fins spéculatives.
Inventés sous leur forme actuelle, dans les années 80 par le canadien Michael LINTON, les L.E.T.S (Local Exchange Trading System), S.E.L.S en français se sont développés dans de nombreux pays, alimentés par la crise économique qui sévit et s’amplifie partout. La France s’y est mise en 1994, la Réunion en 1996. En 5 ans, plus de 400 S.E.L.S se sont crées sur l’ensemble du territoire français. Leur création part d’une constatation évidente : il n’y a pas forcément besoin d’argent pour échanger.
Ensuite, le principe est simple, le S.E.L. met en relation demandeurs et offreurs d’objets, de services ou de connaissances grâce à des annonces diffusées par un bulletin interne. Quand une annonce intéresse quelqu’un, il s’arrange avec l’offreur ou le demandeur, sur la valeur (en grains de sel pour nous) du service ou du bien échangé puis chacun remplit un coupon d’échange qui permettra au “Trésorier en grains de sel” d’augmenter ou de diminuer du montant de l’échange “le compte” de l’offreur ou du demandeur. Lire la suite de cette entrée »
le C.R.E.S.O.I nous informe …
CRESOI – « Centre d’histoire de l’Université de La Réunion ». Centre de Recherches sur les sociétés de l’océan Indien.CIHOI – Comission Internationale des historiens de l’océan Indien.
A tous les internautes… pour cette fin d’année 2012.
Avant de se lancer dans les fêtes, un petit détour sur le site.
Le CRESOI, Centre d’histoire de l’Université de La Réunion et le Comité International des historiens de l’océan Indien vous invitent à consulter le site www.cresoi.fr et les pages consacrées à l’histoire de l’océan Indien.
Pour cette dernière lettres aux abonnés de 2012 :
Après le succès de la 4ème semaine de l’Histoire organisée avec l’Association historique Internationale de l’océan Indien, se prépare le rendez vous de novembre 2013. Au programme : l’Histoire de St Denis dans ses aspects politiques, culturels… un colloque sur Histoire et Environnement dans l’océan Indien, la journée d’études sur l’histoire de l’esclavage.
Lectures sur l’histoire de La Réunion ; les dernières publications (livres et revues). Voir les pages CRESOI/CIHOI.
Dans le cadre des concours CAPES-Agregation, parmi nombre d’ouvrages un « mini-pavé » destiné aux candidats sur la question « Les sociétés coloniales à l’âge des empires, 1850-1960 » chez l’éditeur Atlande, collection « Clefs concours-Histoire contemporaine ».
Bilan de l’année qui vient de s’écouler à travers les analyses et commentaires (historiens et journalistes) à travers l’ouvrage l’Année politique 2012 à La Réunion… dans toutes les librairies.
A lire l’imposant numéro de la Revue d’histoire de l’outre-mer. Pour son centenaire, la revue édite de très nombreux articles sur l’histoire coloniale.
La rubrique Actualités avec les dernières informations (actes de colloques, journées d’études, projets de recherche, …).
Et d’autres informations sur le site www.cresoi.fr.
Historiquement vôtre. Bonnes fêtes et rendez-vous en 2013.
Le CRESOI, Le CIHOI.
Le restaurant « ORIMAI » (St Gilles les Hauts) reprend ses délicieux menus réunionnais de qualité …
ORIMAI 42 rue Joseph Hubert – St Gilles les hauts
(Face Centre de convalescence) Tél/Fax : 0262 26 98 50
Lundi
07/01/2013 • Poulet ananas 5.50€ • Ti-jak boucané 5.50€ • Cari poisson 6.00€ • Daube citrouille 5.00 €
Mardi08/01/2013 • Poulet péi pois vert 6.50 €
• Riz cantonnais poulet 5.00€ • Rôti porc 5.50€ • Civet zourite 6.00€ • Shop suey légumes 5.00€
Mercredii
09/01/2013 • Rôti poulet 5.50€ • Rougail salé gros piments 5.50€ • Vindaye poisson 6.00€ • Ratatouille légumes 5.00€
Jeudi
10/01/2013 • Poulet au curry 5.50€ • Sauté porc au soja 5.50€ • Shop suey poisson 6.00€ • Sauté brède 5.00€
Vendredi
11/01/2013 • Civet canard 6.50€ • Côtes de porc grillées et salade composée 6.50€ • Poisson grillé 6.50€
• Rougail morue 6.00€ • Légumes poêlés 5.00€
Quiches, Gratins, Salades et Desserts variés toute la semaine.
Orimaï vous propose ses services traiteur, nous contacter au 0262 26 98 50
OUVERTURE d’ »EVEIL et SENS » DANS LE SUD DE L’ILE
OUVERTURE d’ »EVEIL et SENS » DANS LE SUD DE L’ILE
Eveil et Sens, propose de nouvelles prestations pour l’équilibre et le bien-être. Située au Sud de l’île, l’activité a pour ambition d’accompagner l’humain vers sa plénitude avec des arts et techniques répondant à un besoin fondamental, celui de donner du sens à son état d’être.
Le Sens est retrouvé en apprenant à mieux se connaitre. Et cela passe par l’écoute du corps physique. Ceci ouvre des portes à la conscience de Soi, ce qui donne des repères initiant des processus positifs pour l’esprit, et par conséquent pour le corps.
Eveil et Sens, c’est aussi l’occasion de s’offrir un instant essentiel de relaxation, de s’apaiser face à une épreuve, ou alléger des tensions. Massages de bien-être pour adultes et enfants, Shutaïdo, art collectif ou individuel du rééquilibrage énergétique par le mouvement, Kofutu, soin spirituel et physique par imposition des mains.
Plus d’informations sur www.eveiletsens.re
Contact : Christine CHANE-KANE – Tél : 06-93-91-47-81 ou 02-62-68-63-51
Mail : contact@eveiletsens.re2)
se recommander de Patrice LOUAISEL
Ecologie : La folie du GAZ DE SCHISTE
La folie du GAZ de SCHISTE
Forts de leur avance dans la découverte et l’exploitation du gaz de schiste, les USA sont partis à la reconquête de leur indépendance énergétique. Certains pays, comme lui semblent bénis des dieux : la Chine, la Russie, l’Amérique latine et…les Etats Unis.
Industriels et gouvernants se frottent déjà les mains sur ces poches d’hydrocarbures enfouies dans les roches quitte à passer sous silence les méfaits écologiques de la fracturation hydraulique, procédé indispensable pour extraire cette ressource.
En menaçant de faire chuter les prix du gaz sur le marché européen le gaz de schiste bouleverse entre autres la stratégie du géant russe de l’énergie GAZPROM (société qui récupère les 2/3 de ses ventes à l’exportation). Norvégiens et Français (Total) commencent déjà à se désengager
de ce gaz de l’Artique russe qui coute très cher à l’extraction. (soit 150 $ les 1000 m3)
Grâce à l’utilisation immodérée de la fracture hydraulique, les USA sont passés d’un déficit à un excédent en gaz. Si on y ajoute la production de pétrole, l’exploitation des sables bitumineux du Canada et le pétrole mexicain, l’Amérique du Nord pourrait être autosuffisante au plan énergétique dans quelques dizaines d’années. Les USA disposeraient en effet de 24 000 milliards de mêtres cubes de gaz dans ses sous-sols, ainsi 20 000 puits ont-ils déjà été forés.
Il en découle que les USA risquent fort de se désintéresser de la sécurisation des approvisionnements pétroliers transitant par le détroit d’Ormuz … à moins qu’une flambée soudaine des prix du brut n’intervienne auquel cas ils auraient intérêt à maintenir leur présence dans la région ?
L’Asie du Sud Est avait massivement investi dans le charbon : l’Indonésie par exemple en a exporté 332 millions de tonnes cette année…. pourtant l’Inde et la Chine (objectif de 6 milliards de m3 en 2015 et de 100 milliards en 2020), comme les USA commencent à forer partout dans le monde.
Le saccage de l’environnementLes conséquences écologiques à court terme risquent d’être catastrophiques , la fracturation hydraulique étant utilisée sur 90 % des puits de gaz et de pétrole terrestre.
- Augmentation de l’activité sismique déjà constaté au Mexique
- Forte pollution des eaux
Comment se déroule la fracturation hydraulique ?
On commence à forer un puits vertical de plusieurs centaines de mètres de profondeur avant que la foreuse ne bifurque à 90° pour continuer à l’horizontale jusqu’à ce qu’elle ait atteint le schiste. où le gaz se trouve piégé.
On procède alors à la fracturation de la roche par injection d’eau, de sable et de solvants chimiques sous très haute pression afin de créer une poche dans laquelle le gaz peut se répandre avant de remonter à la surface. Avec le gaz remontent l’eau et le sable, chargés de méthane et de solvants dont 17 sont toxiques.
Ce fluide est souvent réinjecté dans des puits asséchés, pénétrant ensuite dans les nappes d’eau souterraines. Celui-ci pourrait alors peser sur les failles géologiques dont la mécanique naturelle est modifiée par les produits chimiques.
L’exploitation à grande échelle du gaz de schiste est donc d’un grand danger sur l’Environnement. Une grande mobilisation citoyenne sera indispensable pour promouvoir une transition énergétique fondée sur les énergies renouvelables et l’économie verte.
L’algue bleu vert du lac Klamath : nourriture puissante pour le corps et l’esprit
L’algue bleu vert du lac Klamath.
Nourriture puissante pour le corps & l’esprit.
L’algue bleu vert du lac Klamath L’Algue Bleu Vert, Aphanizomenon Flos Aquae, appelée plus simplement KLAMATH ou AFA croit à l’état sauvage dans un lac de l’Oregon à l’ouest des Etats Unis dans la chaine volcanique des Cascades.
Première forme de vie sur terre, né il y a 3 milliards d’années de l’alliance de l’eau, du feu, de l’air et de la terre, ce micro organisme s’incarne et invente la photosynthèse. Cela lui permet de transformer l’énergie du soleil en énergie biochimique, sublime alchimie de la vie. L’AFA appartient à la grande famille des cyanobactéries (algues bleues-vertes) parmi lesquelles nous connaissons déjà la Spiruline et la Chlorelle aux propriétés intéressantes. En 1976, Daryl Kollman devient l’un des premiers aux Etats Unis à cultiver la Spiruline et la Chlorelle mais le fait de les faire pousser dans des bassins artificiels ainsi que la membrane cellulaire de la Chlorelle constituée de cellulose difficilement assimilable par l’organisme, ne le satisfait pas pleinement. Sa découverte des algues du Lac Klamath allait résoudre les deux problèmes d’un seul coup car l’AFA pousse naturellement dans une trappe à nutriments des plus riches au monde et sa membrane cellulaire, composée d’une substance presque identique au glycogène, la rend assimilable à 95%.
Le Lac Klamath, un écosystème unique au monde.
Situé à 1.400 mètres d’altitude inséré entre la chaîne des Monts Cascades, du Parc National Crater Lake et de la Forêt Nationale Winema ,entouré par les Monts Shasta et Masama, le Lac Klamath constitue une réserve naturelle protégée des pluies acides et de toute pollution industrielle Il daterait de plusieurs millions d’années et aurait survécu à plusieurs ères glaciaires. Alimenté par plus de 17 cours d’eau naturels, d’une beauté et d’une pureté surprenantes, le Lac Klamath contient une grande richesse de nutriments provenant d’une épaisse couche de cendres volcaniques dispersées pendant l’éruption des volcans environnants. Cette nourriture abondante extrêmement riche en minéraux expliquerait la croissance annuelle phénoménale de l’AFA (on parle de 7.000 tonnes à chaque floraison). Les algues sont récoltées et séchées selon un procédé exclusif permettant de préserver au maximum l’ensemble de ses qualités nutritionnelles – tout spécialement les enzymes – tout en préservant l’intégrité de l’écologie du Lac. Le Ph du Lac Klamath quasiment neutre (6,9 à 7,4) lui permet de croître dans des conditions idéales et d’obtenir un niveau de concentration, pureté et qualité exceptionnels. Avec une faible profondeur et une concentration importante de rayons solaires, le lac réunit toutes les conditions pour assurer la photosynthèse.
L’Algue Klamath, l’Aliment Vivant le plus complet et le plus nutritif de la Planète.
L’AFA est un phytoplancton utilisé en alimentation humaine depuis l’antiquité. Elle est constituée à 95% d’eau douce et se charge pendant sa croissance comme un condensateur de tous les éléments indispensables à la vie. Son principal atout viendrait de sa teneur en protéines (75%). Il s’agit d’une protéine végétale exceptionnelle et complète de faible poids moléculaire donc facilement assimilable grâce à sa structure synergique parfaite agissant comme un remarquable catalyseur : tous les nutriments sont présents en parfaite proportion et leurs qualités individuelles sont amplifiées par celles des autres.
Aliment complet elle contient Plus de 135 Micronutriments ;
Une grande richesse en Vitamines : A, B, C, E, F, J et celles du groupe B (B1, B2, B3, B5, B6, B8, B9 y compris la B12) ;
Des Sels minéraux : Calcium, Magnésium, Phosphore, Potassium, Sodium ;
Des oligoéléments : Bore, Chlore, Chrome, Cobalt, Cuivre, Etain, Fer, Flor, Germanium, Manganèse, Molybdène, Nickel, Sélénium, Silice, Titane, Vanadium, Zinc ;
Tous les Acides aminés essentiels dont l’acide glutamique source d’énergie pour le cerveau ;
Une grande concentration en Acides gras essentiels ( Omega 3 et Omega 6) fortifiant les veines et artères, permettant la fluidité et la perméabilité des membranes et les échanges intercellulaires ;
Le taux le plus élevé de Chlorophylle de tous les aliments (trois fois plus que la luzerne).
Sa grande ressemblance avec l’hémoglobine lui a valu le surnom de « sang végétal » ;
Des Nucléoprotéides, structures de base de l’ADN et ARN ;
De nombreux Peptides dont les neuropeptides qui fortifient et réparent les cellules nerveuses ;
Un spectre impressionnant d’Hormones végétales (ménopause) ;
Des Pigments oxygénants et anti oxydants proches des pigments biliaires humains dont la Phycocianine (pigment bleu stupéfiant par sa beauté et ses effets biologiques) aux propriétés anti-inflammatoires déjà mises en évidence chez le rat ;
Du Beta carotène (provitamine A) dix fois plus que les carottes ;
de la Lutéine,
de la Zéaxantine,
du Lycopène et
de l’Aphanine un corticoïde unique à cette espèce ;
Des Polysaccharides qui jouent un rôle capital dans la fixation et l’élimination de nombreux agents contaminants comme les pesticides et métaux lourds et luttent contre les virus et rétrovirus ;
De l’Acide gamma-linolénique que l’on ne trouve que dans le lait maternel et indispensable pour la régulation de l’organisme ;
Des Enzymes et Coenzymes catalyseurs du métabolisme ;
La Superoxyde Dismutase (SOD) neutralise les effets des radicaux libres qui attaquent les membranes cellulaires ;
La Silicone, très utile pour l’hydratation de la peau favorise la synthèse du collagène.
photo de Christian DRAPEAU, neurophysiologiste
Un Alicament de premier choix
La Klamath intéresse au plus haut point les chercheurs et scientifiques car elle semblerait avoir une action sur la détoxination, la prévention des maladies et la régénération de l’organisme.
1. Action de détoxination L’AFA a la capacité de chelater (fixer)les éléments toxiques des tissus (métaux lourds, radioactifs, pesticides) et de les éliminer grâce à la présence d’un polysaccharide contenu dans sa membrane cellulaire.
2. Action sur l’énergie physique et le système nerveux. Elle comble les carences de l’organisme, améliore la qualité des phanères (peau, cheveux, ongles), redonne de la vitalité en cas de fatigue chronique, convalescence, dégénérescence maculaire. Elle traverse la barrière méningée, nourrit le cerveau, dynamise la fonction d’oxygénation cérébrale et va permettre une nette amélioration de l’activité mentale et intellectuelle, (mémoire, concentration), de l’humeur (dépression), de la qualité du sommeil et des troubles infantiles (dyslexie, hyperactivité, stress scolaire).
3. Action sur le système immunitaire et le métabolisme_ L’AFA stimule les défenses immunitaires en augmentant la production de lymphocytes T et B. Elle provoque une mobilisation presque immédiate des globules blancs ce qui permet à l’organisme de répondre instantanément à une attaque infectieuse. Elle restaure l’ensemble des métabolismes en stimulant certaines glandes essentielles : foie, surrénales, pancréas. Elle facilite la digestion, permet une meilleure assimilation des sucres, régule l’activité de l’insuline (diabète), rétablit l’équilibre acido-basique, rééquilibre l’appétit (surpoids, obésité) et lutte contre les allergies.
4. Action anti-inflammatoire, anti-oxydante et anti-vieillissement La Phycocianine, pigment bleu de l’algue, est deux fois plus puissante que les plus puissants des anti-inflammatoires actuellement connus. Elle inhibe la cyclooxygenose 2 (COX 2), un enzyme très impliqué dans le processus inflammatoire (action reconnue dans le traitement de l’arthrite, entretien des articulations, la fibromyalgie, le psoriasis, etc.).
5. Action sur la régénération cellulaire grâce aux cellules souches de la moelle osseuse. Il vient récemment d’être démontré que l’AFA contenait 2 composés actifs, l’un stimulant le relâchement des cellules souches de la moelle osseuse et l’autre (un polysaccharide) leur migration vers les organes. Elles auraient la possibilité de régénérer les tissus lésés (traumatismes crâniens, fractures, infarctus, dégénérescence maculaire, etc.) et de se transformer en cellules cardiaques, hépatiques, musculaires, cérébrales, de la peau et des tissus. Des travaux sont en cours pour étudier l’effet de l’AFA dans le traitement des maladies dégénératives (parkinson, Alzheimer) ainsi que des déficiences cardiaques ou hépatiques avec une dose journalière de 5 g d’AFA ou 3g de StemEnhance™ (concentré de l’AFA).
A qui la recommander- Comment la consommer ?
Nourriture exceptionnelle pour les femmes enceintes, allaitantes, les enfants, adolescents et personnes âgées. Recommandée pour les sportifs et personnes actives. Se présente sous forme de poudre, gélules et liquide 1 gr par jour pour les personnes en bonne santé Jusqu’à 5 gr par jour (en cas de problème de santé).
N.B. L’AFA (autorisé en France depuis 2009) n’est pas un médicament et ne se substitue pas à un suivi médical ou à une alimentation équilibrée.
Pour la commander joindre :
Patrice LOUAISEL
patrice.louaisel@orange.fr
Publication d’un ouvrage sur Madame DESBASSAYNS par Alexis Miranville
Dans le cadre de la publication du deuxième titre de la Collection patrimoniale / Histoire, le musée historique de Villèle vous convie à la présentation et séance de dédicace de l’ouvrage d’Alexis Miranville : Madame Desbassayns, Le mythe, la légende et l’histoire; le samedi 9 février 2013 à 10h30 dans la Chapelle Pointue.
Jean BARBIER
Musée de Villèle
Domaine Panon-Desbassayns
97435 St-Gilles-les-Hauts
Tél. : 0262 55 64 10
Fax : 0262 55 51 91
Mel : musee.villele@cg974.fr
Cartons d’O, une société de recyclage de cartons qui fait l’évènement !
<a target= »_blank » href= »http://www.hostingpics.net » title= »Hebergeur d’image »><img src= »http://img15.hostingpics.net/pics/366955fondindex21.jpg » border= »0″ alt= »Hebergeur d’image » /></a>
Cette société s’occupe de recyclage, une démarche suffisamment rare et écologique pour qu’on en parle… Il s’agit là des cartons d’emballage qui seraient normalement destinés à la benne. En effet,de plus en plus de produits arrivent à la réunion sur palette en carton, destinées à la benne !
Avec ces cartons de récupération, ils fabriquent artisanalement des meubles et objets aux formes les plus diverses…à un prix défiant toute concurrence
en mariant le carton avec divers matériaux tels que le métal, le verre ou le bois ou encore des matériaux composites.
Cartons d’O s’est installé dans le grand Sud à petite Ile . Ils vous invitent à les retrouver le Samedi 13 avril de 14h à 18heures. Acette occasion , ils
vous présenteront unepartie de leur nouvelle collection avant le salon de la maison, mais aussi le destockage de certains meubles et une rencontre avec quelques artisans triés sur le volet.
Virginie souhaite également se séparer de sa collection de bijoux anciens et rétro (19eme-mi 20eme siècle).
Et c’est surtout l’occasion de discuter autour d’un thé , café ou jus de fruit.
Si vous etes disponibles , merci de leur répondre avant le 7 avril.
Virginie et Serge
Tel 0693 40 09 04 et 0692 93 67 94
http://www.cartonsdo.com/
Comment échanger objets, services et savoirs sans utiliser d’argent ?
L’Association REUNISEL permet d’échanger objets, services et connaissances sans dépenser un centime dès lors qu’on est prêt de son côté à apporter le meilleur de soi-même aux autres membres de l’association. Ainsi, à logueur d’année, leurs 110 membres et leur famille (en moins d’un an d’existence) se rendent une multitude de services (bricolage, garde d’enfants, etc…) et se font bénéficier de leurs savoirs (anglais, aquarelle etc..) sans utiliser d’argent, ce qui en cette période de crise permet de régler les petits soucis du quotidien et de se faire plaisir à volonté !
Afin de permettre à ses membres de mieux se connaitre et aux sympathisants de les découvrir, la zone NORD de Réunisel organise samedi 6 Avril prochain une journée conviviale à ST FRANCOIS avec le programme suivant :
DEROULEMENT DE LA JOURNEE :
balade débute à 8h30,
A 10h30 place aux échanges jusqu’à 11h30. TROC
A 11h30 tour de table pour se présenter et prendre connaissance des
Offres et Demandes de chacun.
12H 3O-14H:REPAS-PARTAGE : Chacun amène quelque chose à partager avec
le groupe. Merci de me signaler ce que vous pensez amener, afin de planifier au mieux.
14h: 4 ateliers ( dont 3 en GS) sont actés. Il s’agit des ateliers suivants:
” comment et pourquoi faire des graines germées ? ” sous la houlette
de Françoise ou de Jean Mi.
” initiation au bridge” avec Pierre C
” Atelier P.B.A “ où chacun pourra apprendre à rechercher son bien-être en stimulant les points d’acupressure (Liliane M)
“Jeux de société” (Pensez à amener vos propres jeux de société ! ) (ex scrabble)
INFOS au 02362 58 02 50
découvrez le C.R.A.P.A : collectif réunionnais d’assistance et de protection des animaux
CRAPA : COLLECTIF REUNIONNAIS D’ASSISTANCE ET DE PROTECTION DES ANIMAUX
B.P. 41 97427 L’ETANG SALE LES HAUTS
Vous vivez à la Réunion
Et vous en avez plus qu’assez de :
- Croiser tous les jours des chiens et des chats squelettiques, malades, galeux, en quête de
nourriture,
- Voir tous les jours des chiens et des chats écrasés sur les routes,
- Voir et entendre des actes de cruauté commis à la Réunion envers des animaux,
- Etc…
Et vous souhaitez :
- Etre entendu et que les choses bougent,
- Que vos impôts servent à une stérilisation massive des chiens et des chats plutôt qu’à une
euthanasie massive (environ 12 000 chiens et chats euthanasiés chaque année),
- Participer de manière simple et directe à l’amélioration de la condition des animaux
domestiques sur notre île,
ALORS ADHEREZ AU CRAPA : Collectif Réunionnais d’Assistance et de Protection des Animaux
Ses actions et ses buts:
- Agir auprès de nos politiques pour obtenir la stérilisation massive et tout au long de l’année de tous les chats et les chiens ainsi que leur identification,
- Agir auprès de nos politiques pour obtenir la création d’un ou plusieurs dispensaires,
- Agir auprès de nos politiques pour que soient mises en oeuvre auprès de la population des campagnes de sensibilisation et d’information :
. les chiens et les chats sont des êtres vivants, sensibles, qui ont besoin d’être nourris, qui ont besoin de soins,
. les femelles doivent être stérilisées,
. les maîtres ont des devoirs envers leurs animaux, ils en sont responsables,
. rappeler que les auteurs d’actes de maltraitance sont punis,
. etc
- Agir auprès de nos politiques pour obtenir l’interdiction de vente d’animaux par le biais des
petites annonces (à titre expérimental au vu de la situation sanitaire sur l’île),
- Participer activement aux réunions et tables rondes, ayant pour objet la condition animale à la
Réunion, organisées par toutes les instances et les associations concernées,
- Veiller à l’application et au respect de la loi par les différents intervenants du domaine
animalier,
- Soutenir toutes actions tendant à la protection animale à la Réunion.
Son fonctionnement : en mode associatif.
Tous les adhérents « actifs » seront conviés aux assemblées générales et participeront à l’activité du collectif.
Possibilité également d’être adhérent «sympathisant», c’est-à-dire adhérer sans participer réellement à la vie du collectif mais en étant tenu au courant de ses actions et des résultats.
Montant de l’adhésion par année calendaire (du 1er janvier au 31 décembre) : 10 euros.
Son « impact » : Plus les adhérents seront nombreux, plus le collectif, uniquement composé de personnes vivant à la Réunion, aura de poids, sera entendu et obtiendra des résultats tangibles.
Un mail : crapa@orange.fr Une adresse : B.P. 41 – 97427 L’Etang Salé les Hauts
Formation professionnelle : Connaissance du milieu marin tropical
Formation professionnelle : Connaissance du milieu marin tropical
« Les récifs coralliens et leur biodiversité, les tortues, oiseaux marins, cétacés et poissons de la Réunion »
Eléments de contexte :
Le développement du tourisme et des activités nautiques en mer s’accompagne d’un intérêt grandissant pour la biodiversité marine. Les professionnels de la mer (croisières, clubs de plongées, pêcheurs, loueurs de matériel navigants …) sont les premiers à être confrontés à la demande d’explications et à l’envie de connaissances du grand public. Les associations Globice et Vie Océane, le laboratoire d’Ecologie Marine de l’Université
de la Réunion, les structures muséales que sont Kélonia et l’Aquarium de la Réunion ainsi que la Réserve Naturelle Nationale Marine de la Réunion (RNNMR) bénéficient de personnes qualifiées qui développent depuis de nombreuses années des programmes de recherche dans leurs domaines de compétences respectifs ; elles participent à la
sensibilisation du grand public à travers leurs centres d’interprétation mais également grâce à des interventions scolaires, des manifestations publiques, des conférences…
La formation :
Ces structures ont décidé de monter conjointement une formation à destination de l’ensemble des acteurs du milieu marin et des services publics :
- professionnels de la mer et du tourisme.
- acteurs de la conservation et de la protection du milieu marins,
- agents techniques des services publics (administrations, collectivités, établissements publics…)
- etc.
5 thèmes seront abordés sous forme modulaire :
- Connaissance des récifs coralliens (VO- GIP RNNMR)
- Les espèces de poissons les plus communes à la réunion : poissons
coralliens, pélagiques avec un point plus particulier sur les requins
(Aquarium de la Réunion)
- Les tortues marines de la Réunion (Kélonia)
- Les cétacés (Globice)
- Les oiseaux marins de la Réunion (Matthieu Lecorre, directeur du laboratoire
ECOMAR)
Association GLOBICE Réunion: 0692 65 14 71 : globice@globice.org site : www.globice.org
: 30 chemin Parc Cabris Grand Bois 97410 Saint Pierre
Les stagiaires peuvent choisir parmi les 5 modules pour élaborer à leur convenance leur parcours de formation qui se déroulera sur plusieurs jours. C’est l’association Globice, agréée prestataire de formation professionnelle en mars 2010, qui portera ce projet. Lire la suite de cette entrée »
Publications DVD vidéo éditées par l’Association Réunionnaise Communication et Culture 24 publications 217 communications sur la langue créole
Mise à jour : Juin 2013
culturearcc@gmail.com
Tel : 06 16 34 31 65
ARCC chez Henri Morau
50, rue Pixérécourt 75020 Paris
Diffuseur : CVS – ARCC
Les Dossiers de l’ARCC : Volume 24 – vidéo
Eclairage Pluridisciplinaire sur l’Aménagement des Langues Créoles,
langues en situation de contact inégalitaire
Quatre DVD : 96, 105, 89 et 96 minutes
Les langues créoles sont toujours en contact inégalitaire avec des langues aménagées depuis longtemps. L’une des causes de l’inégalité dans ce contact de langues – mais chacun sait que ce n’est pas la seule, loin s’en faut ! – est justement le manque d’aménagement des créoles.
Or « Rien n’est facile en matière d’aménagement des langues et les sociétés créoles présentent à cet égard une situation particulièrement complexe. Peut-être même seraient-elles plus rétives que d’autres à la standardisation linguistique du fait de la présence dans leur intimité d’une langue standard qui est aussi une langue mère. » (Lambert Félix Prudent, Onzième Colloque International des Etudes Créoles).
Le colloque « Eclairages pluridisciplinaires pour l’aménagement des langues créoles, langues en situation de contact inégalitaire » avait pour but de répondre à la question suivante : Comment aménager les langues créoles dans ce contact inégalitaire, Lire la suite de cette entrée »
Danger : Mainmise sur les terres agricoles à Madagascar et dans les pays en voie de développement
Danger : mainmise sur les terres agricoles
Samedi 15 juin 2013, le problème de l’accaparement des terres s’est invité au coeur d’un débat organisé par Frères des Hommes à Ivry-Sur-Seine. Comment enrayer ce phénomène croissant ? A l’instar du Collectif pour la défense des terres malgaches-TANY des mouvements se mobilisent au Nord comme au Sud pour changer la situation.
Le Collectif « Tany », qui s’insurge face au phénomène croissant de transactions foncières à Madagascar, élève la voix : “A Madagascar, de 2005 à 2009, 3 millions d’hectares de terres ont été rachetés aussi bien par des poids lourds de l’agro-industrie que des gouvernements étrangers”, explique Samuel Jocelyn, vice président du Collectif Tany.
L’accaparement des terres s’est accentué : la raréfaction de la terre et de ses richesses en font un bien convoité en tant que tel. Le théâtre de l’opération : les pays en développement avec comme acteur principal des transnationales ou des gouvernements. Le scénario : l’acquisition de grandes étendues de terres agricoles dans des conditions opaques. La règle est simple, acheter ou louer massivement à prix dérisoire des parcelles de terrain exploitables pour une rentabilité maximale.
La ruée vers… la terre
A Madagascar, le cas du groupe sud-coréen Daewoo, opérant dans l’agroalimentaire, est un exemple frappant. Afin de renforcer la sécurité alimentaire de la Corée du Sud, la compagnie loue, en 2008, près d’1,3 millions d’hectares de terres malgaches pour cultiver maïs et palmiers à huile. Seul “hic” : Daewoo scelle le contrat sous forme de bail (très) longue durée – 99 ans – sans compensation financière envers les paysans qui cultivent et habitent cette terre. Non seulement l’intégralité de la récolte est destinée à la Corée du Sud, mais Daewoo emploie des travailleurs sud-africains plutôt que malgaches.
Les populations rurales, souvent majoritaires au sein des pays en développement, sont expulsées des terres qu’elles habitent et cultivent. A Madagascar, comme dans nombre de pays africains, 80% de la population est rurale et la plupart ne possède pas d’acte de propriété foncière. C’est le droit coutumier qui prévaut : la terre se transmet de génération en génération ou par alliances matrimoniales.
En 2012, les chiffres sont aussi alarmants qu’accablants, 428 millions de paysans africains [1] dépourvus de leur terre sont aux prises avec une précarité extrême. Aussi, la souveraineté alimentaire de ces pays est menacée puisque les denrées cultivées localement sont destinées à l’exportation.
Dans un monde où les terres sont de moins en moins disponibles et fertiles – érosion, désertification – et les matières premières rares (comme le pétrole), les denrées agricoles deviennent porteuses d’enjeux géopolitiques. D’autant que l’accroissement démographique se pose en obstacle à la sécurité alimentaire et énergétique des pays du Sud. La ruée vers la terre se matérialise aujourd’hui par la spéculation financière et la flambée des prix alimentaires – à l’instar de la crise de 2007-2008.
Se mobiliser
La solution pour lutter contre l’accaparement des terres ? Se mobiliser aussi bien au Nord qu’au Sud. Au Nord, le recueil et la diffusion d’informations, le soutien direct aux paysans des pays du Sud, la sensibilisation des citoyens, sont autant de procédés mis en œuvre par des organisations comme le Collectif Tany et Frères des Hommes. Dans quel but ? Celui de dénoncer efficacement et inciter le politique à rétablir justice.
Au Sud, une politique agricole nationale doit être conduite dans les pays concernés par l’accaparement des terres. Le phénomène pourra être endigué grâce à une redistribution équitable des ressources, le soutien à l’accès au crédit, mais également grâce à l’élaboration d’une législation claire encadrant les achats et locations foncières.
Ces mobilisations solidaires au Nord comme au Sud portent leurs fruits. En 2009, Daewoo est finalement contraint à suspendre son projet. Affaire à suivre…
Cet article est paru dans « Résonances », mensuel d’informations citoyennes réalisé par des jeunes militants : retrouvez ici les autres articles de ce numéro ou recevez Résonances chaque mois en vous abonnant. Pour des informations quotidiennes, venez découvrir notre page Facebook !
Exposition de peinture d’Alain Batz : « Regard d’artiste sur le patrimoine, entre réalité et imaginaire »
Nous sommes heureux d’accueillir prochainement l’exposition de Alain BALTZ « Regard d’artiste sur le patrimoine, entre réalité et imaginaire »
du 10 septembre au 13 octobre 2013, à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine.
L’artiste proposera également des ateliers d’initiation à l’aquarelle.
Toutes les informations sur notre site www.cbnm.org
Essayez vous à cette pratique, une belle expérience en perspective.
Océan Indien
Mascarin
Monique PATERNOSTER
Assistante du directeur – Chargée de mission CPIE
Conservatoire Botanique National de Mascarin
Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement
2, rue du Père Georges, Les Colimaçons
97436 Saint-Leu, La Réunion, FRANCE
Reprise de la « chorale de Quartier français » ce Mercredi à 18H 45 sur St André
Nous connaissons bien maintenant cette chorale, ancienne d’une trentaine d’années et qui réunit sous la houlette de son chef de choeur Jade BONNE, une quarantaine de choristes, résidant pour la plupart sur le Nord ou l’Est de l’île.
Elle s’entraîne tous les mercredis soir sur Quartier Français autour de belles chansons de variétés françaises et créoles principalement mais s’élargit aussi au gospel et aux chants de Noël.
Son originalité est de se produire en concert dans des églises au profit d’oeuvres de solidarité. Ainsi chante-t’on ici dans un but bien précis et louable ; celui d’aider des causes en difficulté et dans la détresse.
La chorale cherche en permanence des personnes aimant le chant pour rejoindre ses « pupitres » de soprano, d’alti (femmes) de ténor et de basses (principalement hommes). Elle recherche aussi des églises
où se produire sur toute l’île.
Pour tout renseignement et inscription-gratuite et sans cotisation-, joindre le chef de choeur Jadé Bonne au 0692 67 15 63
Interview de Caroline de Compostel, médium et magnétiseuse
Interview de Caroline de Compostel
Propos recueillis par Marjolaine Watelle
Caroline, vous êtes médium et magnétiseuse, expliquez-nous votre parcours.
C’est vers de l’âge de cinq ans que tout a commencé. Des présences se manifestèrent par des contacts et des apparitions répétitives en rêve, un lien privilégié de dialogue s’est installé entre nous, petit à petit, en particu-lier par la pensée. A vingt-cinq ans, j’ai appris que je portais une pathologie grave. De 1999 à 2002, une expérience particulière m’a guidée jusqu’à un temple bouddhiste où j’ai suivi un enseignement. En 2002, je suis subitement passée en phase terminale ce qui m’a conduite jusqu’au Brésil auprès de grands médiums guérisseurs. Suite à cela, j’ai vécu une NDE. Pour la médecine, j’allais mourir, j’étais irrécupérable. J’ai alors connu une guérison spontanée et miraculeuse. Suite à ça, mes dons se sont renforcés et ont augmenté. Le vrai sens de ma vocation venait de m’être révélé. Mon maître spirituel, Atisha, s’est dévoilé et depuis m’accompagne, m’instruit et me guide. Il m’a entre autre dit : « Être témoin (des autres et de moi-même) de la souffrance humaine pour y faire naître la véritable compassion ». Avec mon bâton de pèlerin – de Compostel… (Rires !!!!!) j’ai cheminé de la France au Canada, puis au Brésil, à l’Ile Maurice et enfin à la Réunion pour travailler à ma mission d’aider, de guider et d’instruire de mes expériences et enseignements reçus des entités.
Cela vous a donc mené à créer un cycle de formations, dîtes-nous en plus…
Atisha m’a amenée à devenir un canal pour transmettre des enseignements très novateurs, et m’a demandé de tout consigner par écrit sous forme d’atelier. Par ailleurs, il m’a envoyé des connaissances en transmission directe tel que j’ai pu retrouver dans des livres d’Allan Kardec, la Kabbale, l’Hindouisme, le Bouddhisme et la médecine spirituelle avec une grande emphase de compréhension trinitaire de la manifestation des consciences humaines.
Atisha, met en avant l’apprentissage des mécanismes, fonctionnalités, connaissances et correspondances entre l’éther et la matière de façon didactique, et simplifiée. Il insiste sur une mise en activation des potentiels spirituels et des réalisations humaines de tout Etre en cheminement. Il redonne des bases de compréhensions essentielles des lois de manifestations entre l’Astral et la matière vivante (ce que j’appelle les Karmas horizon-taux) et aussi de lois de correspondances incarnées vis à vis du Karma astral (ce que j’appelle les Karmas verticaux) – ce qui permet d’appréhender avec plus de justesse et de lucidité les interrelations des causalités – conséquences des activités humaines horizontales, et de les transmuter, quelque soit le champ d’application par lequel on les aborde.
Que pouvez-vous nous dire sur la situation actuelle de la planète ?
La planète actuellement subit une très grande mutation qui touche chaque chose, élément et population. Nous sommes au seuil d’une grande mutation et de changements de paradigmes. L’être humain est en pleine méta-morphose. À notre époque, la possibilité de croissance et d’augmentation spirituelle n’a jamais été aussi accessible, tout ou presque est révélé ouvertement. Jamais autant qu’aujourd’hui la nécessité du discernement en la conscience humaine a été nécessaire. Mes guides n’ont eu cesse de répéter : « Le Mal prend l’apparence du Bien pour causer plus de destructions ». Dans une époque où la spiritualité est devenue aussi un « fast-food », où la manipulation est très présente, le discernement se doit d’être travaillé et les illusions défaites et transpercées afin d’éviter les écueils et perdition où tombent de trop nombreux cheminants. Plus qu’avant, le conflit, les guerres, les menaces sont apparentes. Il est de la responsabilité de chaque être en conscience d’oeuvrer dans sa capacité à soutenir ces changements. Lire la suite de cette entrée »
NOUVEAU MAGAZINE MENSUEL T.V ” Tout peut changer” sur FRANCE 3 avec Laurent BAZIN ( Lundi 7/10) Aujourd’hui, le gaspillage alimentaire ..
NOUVEAU MAGAZINE MENSUEL T.V ” Tout peut changer” sur FRANCE 3 avec Laurent BAZIN ( Lundi 7/10) Aujourd’hui, le gaspillage alimentaire ..
11 octobre 2013 by patrice
On estime que le tiers de ce qui est produit dans le monde est gaspillé… En France 18 millions de tonnes de nourriture, soit 400 €/pers/an
Le producteur, le distributeur, le consommateur gaspillent. Pourquoi ?
Les bonnes raisons du gaspillage”
Pour des raisons sanitaires et sécuritaires, il y a sur les produits des dates de péremption. Au rayon charcuterie de certains magasins, on enlève 3 jours avant pour donner une “image fraîcheur” à l’enseigne. On estime à 750 000 tonnes/an de marchandises jetées par les supermarchés français. Quelques rares d’entre eux proposent des “soldes” rassemblées au même endroit du magasin et vendues beaucoup moins chers que les clients les moins fortunés s’arrachent.
Depuis 1985 figure sur les produits frais une DLC (date limite de Consommation). Il est important de ne pas trop attendre pour les consommer car les germes se développent d’où maux de ventre et intoxications
En 2004, l’Union Européenne décide que le producteur devient responsable de la qualité de son produit. Ce n’est donc plus la loi mais le producteur qui décide de la DLC. Le personnel de fabrication est alors équipé (charlottes, masques, blouses…) et on fait appel le plus souvent à un laboratoire spécialisé pour valider la décision du service “contrôle qualité” de l’entreprise.
Par prudence, on jette-notamment les produits frais- dès la DLC…
A noter que de façon inexplicable, il y a 3 à 4 mois d’écart de DLC entre la Métropole et les DOM/TOM. Le plus souvent sur les yaourts la DLC est de 36 jours en Métropole et de 55 jours dans les DOM. Les progrès techniques (fabrication/conservation) ont permis de repousser les DLC de 60 jours. En fait, une DLC à 30 jours permet de vendre plus,, de consommer plus, de gaspiller plus…
Les grandes surfaces mais surtout l’Union Européenne-depuis 1962- sont en grande partie responsables de ce gaspillage : normes rigides de taille, de poids, de volume : les produits doivent être comparables en poids, volume, couleur… Les non-conformes sont rejetés… Lire la suite de cette entrée »
Atelier « expression de soi par le Théâtre » au Tampon sur 1 week-end/mois
Vous avez toujours voulu faire du théâtre mais le public vous effraie ? Vous aimeriez exprimer des tas de choses mais vous ne savez pas comment ?
La FNCTA vous propose tout au long de l’année des stages de théâtre indépendants les uns des autres, en toute convivialité, au Tampon.
L’expression dramatique est un outil de développement personnel puissant, permettant à chacun de révéler sa propre créativité sans pour autant se confronter au public.
Par le biais d’ exercices issus de la technique de formation du comédien (commedia dell’arte, jeu de clown, méthode Stanislawski notamment) axés sur la gestualité, les mots, le corps, la voix, chacun sera amené à prendre conscience de sa propre dimension créative et à libérer son émotion pour mettre en jeu sa voix intérieure
La démarche de travail comporte 3 temps :
- un temps d’exercices basés sur l’écoute, la concentration,
l’ imaginaire, l’exploration vocale et corporelle, les émotions, …
- un temps de jeu en improvisation
- un temps de retour sur sa propre démarche de création
les stages du théâtre R au Tampon 12ème vous offrent un parcours d’exploration artistique privilégiant l’écoute de soi et de l’autre.
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Les stages seront animés par Olivier Martin, comédien et metteur en scène à la Réunion.
Apres avoir travaillé avec différentes compagnies théâtrales (Lille, Rennes, Paris, Montréal ….), Olivier Martin s’est installé à la Réunion en 2002 où il poursuit sa carrière de metteur en scène et d’auteur.
Son parcours : « Varsovie 42 » de O. Martin (sélection nationale au Festhéa de Tours – 2008), « Les aventures aventureuses de Don Quichotte de la Mancha » de O.Martin (1er Prix au festival de théâtre de St Pierre – 2009), « Le mal de mère » de P-O Scotto (prix festival theatre de St Pierre, selection Komidi de St Joseph et sélection nationale au Festhéa de Tours – 2009), « Femm y command pas z’homs ! » de O.Martin, avec les résidents du foyer Albert Barbot de St Pierre (Prix Kalikoker de St Pierre 2010), « Les étonnantes rencontres de Mme Patapin et de Mme Pichevin » (Prix Kalikozelle 2010 et sélection au festival « Côté cour, Côté Loire» à Cheverny 2011) , “From the wild west” de O.Martin (Prix Kalikodarzen 2010, sélection nationale FNCTA de Narbonne – 2011, sélection au festival de Grasse 2012), « Sarah » de E.E. Schmitt (sélection Komidi de St Joseph – 2013))
Olivier Martin a été formé en théâtre.
- à la méthode Stanislawski avec la « cie du monde perdu » de Lille,
- au clown-théâtre avec la cie Bataclown de Toulouse,
- au jeu de Commedia dell’arte avec Carlo Boso à l’école internationale des arts du spectacle,
- au théâtre de rue avec la cie Générik Vapeur de Marseille,
- au jeu d’improvisation avec la Ligue d’Improvisation de Montréal.
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Fréquence : 1 Week-end par mois
(Les Week-end sont indépendants les uns des autres)
Horaires : Samedi de 14h00 à 17h30
Dimanche de 10h à 17h30
Pique-nique sur place
Coût du stage par personne : 60 euros par Week-end
Lieu : Théâtre R au Tampon 12 km
Dates : 9-10/11, 14-15/12, 11-12/01, 8-9/02, 8-9/03, 12-13/04, 10-11/05
Nombre de places limitées à 8
Contact et inscription :
sabbatta@zeop.re
0692 65 50 39
Votre inscription ne sera actée qu’à la réception d’un chèque de 60 euros avec précision de date, tél et e-mail à l’ordre de :
FNCTA 4 impasse Collardeau 97430 le Tampon
Louis PAYEN, 1er commandant de la colonie de Bourbon
Compte-rendu de la conférence d’Alexis Miranville
(8 novembre 2013 au lycée Louis Payen de Saint-Paul)
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LOUIS PAYEN
PREMIER COMMANDANT DE LA COLONIE DE BOURBON
À La Réunion, ce que l’on savait jusqu’ici de Louis Payen tient en peu de mots. Originaire de Vitry-le-François (dans la Marne), et présent depuis 1656 à Fort-Dauphin (Madagascar), il débarque dans la baie de Saint-Paul en novembre 1663 en compagnie d’un autre Français et de dix Malgaches (dont trois femmes). À la suite de dissensions dans le groupe, les Malgaches s’enfuient dans les Hauts.
En 1665, à l’arrivée à Bourbon des vingt premiers colons français conduits par Étienne Regnault, Payen regagne Madagascar puis repart définitivement pour la France. Dans la Manche, il est capturé et emprisonné par les Anglais. De retour à Vitry-le-François, il termine sa vie en ermite. Quant aux Malgaches venus avec lui, ils ont rejoint les colons Français de Regnault. C’est avec eux qu’a commencé le peuplement définitif de La Réunion.
Alexis Miranville tient à préciser que sa conférence n’a pas la prétention de faire toute la lumière sur le personnage de Louis Payen, d’autant plus que les documents le concernant directement ne sont pas très nombreux. Il s’agit simplement ici, à partir d’écrits anciens peu exploités à ce jour, d’apporter un éclairage nouveau sur les raisons qui l’ont poussé à venir habiter Bourbon et sur le rôle qu’il a joué au début du peuplement et de la colonisation de cette île.
La fondation de la colonie du Fort-Dauphin en 1642
À cette époque de la marine à voile, lorsque les navires venant de l’Europe entreprenaient de longs voyages, ils devaient tenir compte de la direction des vents qui, dans la région sud de l’océan Indien, soufflent généralement du sud-est vers le nord-ouest. Ainsi, après avoir contourné le cap de Bonne Espérance, pour aller à Madagascar, ils ne devaient pas s’engager dans le canal du Mozambique, d’ailleurs réputé dangereux à cause de ses courants. Ils abordaient donc la Grande Île par le Sud-Est et c’est naturellement dans cette région que les Français ont fondé l’établissement de Fort-Dauphin, en 1642. Jacques de Pronis a été le premier gouverneur de cette petite colonie. L’air n’y est pas toujours très sain pour les Européens, surtout lors des fortes chaleurs de l’été (de novembre à mars) et les fièvres ont fait mourir beaucoup de Français. Mais la région est riche en riz, en troupeaux, en immenses prairies, et proche de la forêt pour le bois de charpente et de construction. Surtout, elle comporte une rade très commode pour le mouillage et bien abritée des mauvais vents, sauf en cas d’ouragans.
Cette colonie avait été ainsi dénommée en hommage au futur roi Louis XIV, tout juste âgé de 4 ans en 1642, et parce qu’elle était protégée par une forteresse, en fait une simple enceinte palissadée, d’ailleurs plusieurs fois attaquée et détruite par les Malgaches. Lire la suite de cette entrée »
Le scandale du prix des médicaments en France-après enquête- Emission « Pièces à conviction » de France 3
Le scandale du prix des médicaments en France
Très intéressant reportage que celui réalisé par France 3 dans sa nouvelle émission : « Pièces à conviction » avec comme question : « Pourquoi les médicaments sont ils plus chers en France que dans les pays voisins, aggravant dès lors le trou déjà béant du déficit de la sécurité sociale ? »
Le trou de la sécurité sociale est évalué à 158 milliards d’euros. La France est le plus gros consommateur de médicaments d’Europe.
Prenons l’exemple du PLAVIX : un des médicaments les plus vendus, fabriqué par SANOFI, qui est un anti-coagulant ayant pour mission de fluidifier le sang. : la même boite-pour un mois- coûte 37€ en France, 18 € en Italie. C’est le médicament qui coûte le plus cher à la CGSS.
Principale solution pour faire reculer le déficit de la CGSS : faire baisser le prix des médicaments. Pourquoi ne pas prendre exemple sur nos voisins ? 1, 5 milliard d’euros d’économies pourrait alors être rapidement réalisé.
Serge RADER est un ancien pharmacien. Il a comparé médicament par médicament les prix pratiqués en France et en Italie et estime qu’on pourrait économiser 10 milliards en 3 ans.
Claudio Jommi (Italien) dans son enquête remarque que dans 72 % des cas les prix des médicaments italiens sont inférieurs à ceux des français. Depuis 2006, l’Italie s’est attachée à réduire ses dépenses de santé. Ainsi, ont-ils forcé les laboratoires à baisser leurs prix, parvenant ainsi à maîtriser leurs dépenses de santé. Lire la suite de cette entrée »
15 000 chiens et chats euthanasiés chaque année à la Réunion
LE SAVIEZ-VOUS ?
Avec plus de 12000 chiens et chats euthanasiés chaque année depuis 10 ans dans les 5 fourrières intercommunales pour un coût moyen de 100€ par animal (source DSV), la Réunion détient de record de France du nombre d’euthanasies de confort par habitant. Soit plus de 12 millions d’euros de dépense publique en pure perte.
A tous les AMIS DES ANIMAUX
Le calendrier 2014 édité par DROIT DE CITE et son ARCHE DE NOE avec ses 14 pages illustrées de nouvelles aquarelles de Martine Monchablon EST A R R I V E !
Et avec lui la toute nouvelle collection de cartes de voeux assorties.
En choisissant votre calendrier 2014 et vos cartes de voeux parmi nos créations disponibles hors commerce uniquement, vous aidez notre association à combattre le fléau de l’errance par la seule réponse digne : la prévention, et vous contribuez directement au fonctionnement de l’ARCHE DE NOE, le refuge qu’elle a créé il y a 19 ans à Sainte-Anne et qui, malgré l’absence totale de subventions, a pu continuer sa route grâce à des donateurs fidèles .
Vous trouverez ci-joint toutes les infos : visuels du calendrier et des cartes, bon de commande à nous retourner dès à présent pour être livrés avant les fêtes. Grâce à vous nous pourrons continuer à agir au quotidien contre l’errance à la Réunion.
Afin de limiter les frais de port et d’emballage, pensez à grouper vos commandes.
Nous pouvons aussi nous charger de l’envoi en métropole. Nous consulter pour plus de détails.
Offre réservée aux particuliers. Pour les entreprises, demandez notre documentation clients professionnels.
Du fond du coeur, merci d’avance de votre solidarité.
Astrid PUISSANT
Présidente
DROIT DE CITE ARCHE DE NOE
0262 51 38 60
0692 36 28 09
LA SPA se mobilise …
POUR LA CHIENNE MOUCHKA, CONTRE LES EUTHANASIES, LA SPA DE L’ÎLE DE LA RÉUNION SE MOBILISE
La SPA de l’île de La Réunion lance aujourd’hui une campagne de presse pour aider la chienne Mouchka, et dénoncer l’euthanasie de 15 000 animaux chaque année sur l’île. Le but : obtenir enfin l’autorisation d’ouverture de places supplémentaires dans ses 2 refuges.
La Réunion : 300 000 animaux errants en grand danger, 15 000 euthanasiés chaque année.
La SPA de l’île de La Réunion n’est plus à présenter. Son action sur l’île est indispensable, cruciale devrions-nous dire ! Elle permet le fonctionnement d’un dispensaire vétérinaire devenu incontournable pour les personnes démunies qui ne peuvent pas faire face aux dépenses vétérinaires quand leurs animaux sont blessés ou malades.
Et dans ses deux refuges, elle accueille et rend adoptables plusieurs centaines d’animaux.
Pour pouvoir sauver davantage de chiens, la SPA de l’île de la Réunion lance une pétition
Mais voilà, la SPA de l’île de La Réunion ne peut accueillir que 54 chiens. Pas un de plus. La raison ? Une décision administrative la contraint à limiter son action alors que 15 000 animaux sont euthanasiés chaque année !
Pourtant le cours de quelques vies de plus pourrait-être changé par une simple décision administrative.
Une autorisation qui dépend du Préfet et des Services Vétérinaires (DDPP) de La Réunion.
Autoriser l’accueil de 150 animaux contre 54 actuellement : une décision attendue et qui ne coûterait rien à l’administration.
La première étape est donc de lancer une pétition pour obtenir cette autorisation. Merci à tous de la signer.
Une action médiatique pour soutenir la pétition de la SPA de l’île de la Réunion
Mais la SPA de l’île de La Réunion ne s’arrête pas là. Elle a décidé également de lancer une campagne de communication à la TV. Des chaines de télévision ont accepté gratuitement de diffuser un spot de 30 secondes mettant en lumière Mouchka, une chienne laissée pour compte, un cas parmi tant d’autres de détresse animale pris en charge par l’association.
Le Groupe TF1 s’est mobilisé en offrant de l’espace sur la chaîne USHUAIA TV notamment. Une aubaine pour la SPA de l’île de La Réunion qui entend ainsi faire le plein de signatures et obtenir l’autorisation tant espérée pour ouvrir des places supplémentaires dans ses refuges.
Grâce aussi à l’action de Ludivine, graphiste bénévole, une newsletter pourra être envoyée à 100 000 personnes pour marteler le message relayé en parallèle par le site Rescue.
Nous vous invitons à regarder le spot concernant Mouchka, à le diffuser au maximum ainsi que la pétition. Tous ensemble, nous devons obtenir pour la SPA de l’île de La Réunion cette autorisation qui sauvera des vies supplémentaires d’animaux.
Actuanimaux est un site solidaire et participatif qui vit grâce à la publicité et aux dons. Pour en savoir plus, pour aider au mieux les animaux, un article vous dit tout sur le fonctionnement de notre site. N’oubliez pas les fiches de nos autres protégés : ils attendent eux aussi vos clics et vos dons avec impatience !
Source :Actuanimaux
CONTRIBUTEUR NICOLAS – EQUIPE ACTUANIMAUX
Nicolas – Equipe Actuanimaux
« Droit de cité » et le Centre Pénitentiaire du port créent « le lien félin » pour plus de responsabilisation et de socialisation…des détenus
Initié en 2013 conjointement par la Direction du Centre Pénitentiaire du Port et par l’Association DROIT DE CITE, le LIEN FELIN est un programme associant pour la première fois des détenus, le personnel pénitentiaire concerné par l’action, le vétérinaire en charge des actes et notre association pour la gestion globale, logistique et financière.
« Le lien félin » au service des détenus et …des chats
Le LIEN FELIN comporte deux volets :
Un 1er volet s’articulant autour des détenus : il permet aux détenus qui s’y engagent, d’adopter, dans un cadre codifié, un ou plusieurs chats socialisés issus de la population de chats errants vivant sur le site du Centre de Détention à Responsabilités, une unité spécifique du Centre de Détention du Port.
Cette action constitue, grâce au concours bienveillant de chatons et de chats socialisés permettant de tisser des liens :
- un facteur d’équilibre et de responsabilisation des détenus qui ont adopté un chat
- un facteur de socialisation lorsqu’elle contribue à tisser des liens entre détenus ayant le même centre d’intérêt, et à établir une relation suivie avec l’équipe vétérinaire associative
- Un facteur d’éducation à la tolérance pour les détenus rejetant la cohabitation avec les chats afin d’éviter les actes de maltraitance.
Dans son second volet, le programme prévoit parallèlement une gestion raisonnée d’une population de chats stérilisés en bon état sanitaire dans un but de lutte écologique contre les rongeurs.
Ce programme a, depuis sa mise en oeuvre cette année, démontré sa faisabilité et sa fiabilité. Mais il n’a de sens que dans la durée. Vous pouvez, vous aussi, contribuer à sa réussite, et à sa poursuite en 2014 en effectuant un don à l’aide du bulletin de soutien ci-contre. Merci infiniment de votre confiance.
Association crée en 1994
Depuis sa création en 1994 à Sainte-Anne, DROIT DE CITE a orienté son action vers une gestion raisonnée de l’errance animale, prenant le contre-pied des programmes d’euthanasie de masse sur fonds publics, inutiles, coûteux, et qui en 10 ans ont démontré leur inefficacité.
Elle privilégie des solutions efficaces et moins coûteuses, qui s’articulent autour de quatre axes :
- La prévention à la source par la responsabilisation et la sensibilisation du public
- La prévention par le contrôle des naissances financé en partie grâce à la réorientation vers la stérilisation des fonds publics importants engagés pour l’euthanasie de masse
- Un meilleur encadrement de la reproduction et de la vente d’animaux
- La prévention par le soutien aux refuges comme alternative aux fourrières pour les animaux non désirés.
Dans ce contexte est né, en 1996, l’ARCHE DE NOE, le seul refuge de la côte Est de l’Ile. Un refuge qui constitue, pour le département, une réponse attendue au manque cruel de structures d’accueils pour les chiens et les chats sans maître. L’ARCHE DE NOE dispose de 50 places refuge sur les 140 places du département mais à la différence des trois autres structures de l’Ile ne perçoit pas de deniers publics. Elle gère également à ses frais une cinquantaine de chiens en familles d’accueil temporaire et autant de chats.
« Le Lien Félin », une action mise en oeuvre au Centre Pénitentiaire du PORT (Ile de la
Réunion) en 2013 s’inscrit elle-aussi dans le cadre d’une gestion raisonnée de l’errance tout en intégrant des objectifs et des actions spécifiques à l’intention des détenus concernés. Autant d’actions qui n’ont de sens, que dans la durée
.
L’association en chiffres
Création de l’association : 1994 – Création du refuge : 1996 – Adhérents : 300 (+ ou -)
Présidente : Astrid PUISSANT – Régime Loi 1901 – Budget annuel : 120 000 €
Ressources : Adhésions, dons, adoptions, actions diverses, calendriers et cartes de voeux ainsi qu’une contribution significative (30 %) de la Présidente pour permettre à l’association de boucler son budget. Personnel : 3 agents de chenil en CDI.
Parrainer « LE LIEN FELIN » – Nous contacter :
Association DROIT DE CITE
Action «Le Lien Félin »
70 RN2 – Saint François – 97437 SAINTE ANNE
Tél. 0262 51 38 60 – Port. 0692 36 28 09
Hommage à Henri MADORE, dernier chanteur de rues
De son vrai nom Henri Madouré, Henri Madoré est un chanteur réunionnais né le 11 avril 1928 à Saint-Denis et mort le 31 décembre 1988 à Saint-Denis.
Surnommé « Ti-Doré », il débute sa carrière de chanteur de rue en 1948 en interprétant ses premières compositions. Au début des années 1950, il se produit dans les fêtes, mariages, bals, entr’actes de cinéma et se fait connaître dans toute l’île : il sera très populaire à Saint-Pierre.
Le 15 mars 1955, il enregistre son premier disque avec les chansons Marmaille la bit’ et La mandoze. Chanteur marginal, doué pour l’improvisation, l’insolence et la provocation, Henri Madoré exercera son art hors des circuits officiels, préférant chanter aux terrasses de cafés contre quelques verres de rhum. Ses chansons ont influencé Michel Admette.
Hommage à Madoré avec Tropicadéro.
Ne manquez pas sur TELE KREOL
Mardi 17 décembre 2013 à 20h (redif. jeudi 19 déc à 22h):
« MADORE, dernier chanteur de rue »
1h 10 mn. A la fin des années 90 Jean-Luc Trulès et la troupe Tropicadéro, ont voulu rendre hommage au chanteur des rues Henri Madoré : chacun connait Mon lalphabet, Kakolak, Né dan fantézi ou Bred mourong. Dans un décor kas kassé scènes de vie, chansons de Madoré et d’Edith Piaf se succèdent sur le plateau de l’Espace Jeumon.
Avec Jean-Luc Trulès, Arnaud Dormeuil, Nicole Dambreville, Jean Amémoutou.
Présentation Rachel Pothin.
Livre : « En Lémurie ou Guerre et mythe dans l’Océan Indien » par Michel Thouillot
Un continent englouti quelque part dans l’immense océan Indien, dont il ne resterait que les Mascareignes et Madagascar, un hypothétique berceau de l’humanité, le creuset édénique de toutes races, de toutes langues, de toutes civilisations… La mythique Lémurie naît dans la seconde moitié du XIXe siècle en Europe chez le zoologiste Philip Sclater, reprise par le naturaliste Ernst Haeckel.
À La Réunion, Jules Hermann (1845-1924), scientifique autodidacte, homme politique et écrivain, lui consacrera sa vie et ira jusqu’à révéler des signes indubitables de son passé immémorial, au moment même où la France, sur les injonctions du député François de Mahy, s’empare par la force de Madagascar, nouveau paradis colonial…
Dans une écriture polyphonique, En Lémurie croise les points de vue des partisans du mythe et ceux de ses victimes collatérales parmi les colonisés. Michel Thouillot, professeur agrégé et docteur ès lettres à la retraite, vit
actuellement à La Réunion. Il est l’auteur d’articles et d’études critiques sur l’oeuvre de Claude Simon (Les Guerres de Claude Simon, Presses Universitaires de Rennes, 1988). Il a publié Henry de Balzac, enfant de l’amour (L’Harmattan, juin 2011). En Lémurie est son deuxième roman consacré à l’océan Indien.
A noter que cet ouvrage n’est pour l’instant disponible que par internet.
En couverture : Charly Lesquelin, Jules Hermann, 2013, Saint-Pierre de La Réunion,
collection privée.
ISBN : 978-2-343-02094-5
22,50 €
Une épicerie sociale et solidaire a vu le jour au Tampon
Bonjour,
UNE ÉPICERIE SOCIALE ET SOLIDAIRE a vu le jour au Tampon.
Elle s’appelle FAM (Fondation André Malet)
Sise au 123, rue ALVERDY, 97430 TAMPON.
Une épicerie sociale et solidaire apporte une aide, principalement alimentaire, à un public en difficulté économique, fragilisé ou exclu. Dans un espace aménagé, en libre-service accompagné, elle met à disposition de leurs usagers des produits variés et de qualité, moyennant une faible participation financière.
L’épicerie sociale et solidaire est le support privilégié à la réinsertion sociale autonome et durable de ce public, au travers d’ateliers d’accompagnement innovants.
Je compte sur vous pour en être membre : cotisation annuelle de 30 €.
Adressez votre chèque à l’ordre de FAM à l’adresse ci-dessus.
Vos cotisations ou dons sont défiscalisables.
Je compte également sur vous pour donner un coup de main.
Contactez-moi au 0693.13.44.09
Bientôt sur Facebook et sur les médias locaux pour plus d’infos.
Infographie : 2014 : « L’année de l’agriculture familiale »
Infographie :
« L’année de l’agriculture familiale »
Au travers de cette infographie, nous vous invitons à découvrir en images les principaux défis auxquels l’agriculture familiale doit faire face.
Cette infographie est parue dans Résonances, mensuel d’informations citoyennes réalisé par des jeunes militants : retrouvez ici les autres articles de ce numéro ou recevez Résonances chaque mois en vous abonnant. Pour des informations quotidiennes, venez découvrir notre page Facebook !
« La vie en vert » à Madagascar : Emission « Investigations » sur France O
« La vie en vert » à Madagascar : Emission « Investigations » sur France O
Le bonheur est dans la forêt. Olivier Behra est arrivé à Madagascar il y a vingt ans et a décidé d’y créer sa propre ONG, qui a pour but de sauver ce qu’il reste de la forêt malgache. – Un documentaire français réalisé par Bertrand Aguirre en 2013. Olivier Behra est arrivé à Madagascar il y a vingt ans et a décidé d’y créer sa propre ONG,
Madagascar a perdu presque toute sa forêt. Elle ne représente plus que 7 % de la surface totale de l’île. : 200 à 300 000 ha partent chaque année en fumée à cause de la culture sur brûlis ( objectif d’avoir des terres agricoles) et les terres subissent les conséquences de l’érosion ..
A 200kms à l’Ouest de Tana, Olivier a cherché à changer les choses en créant une réserve pour la culture de plantes intéressantes au plan médicinal et aromatique (il y en aurait plus de 10 000). Il a aussi installé une distillerie et des labos.
Là bas en grande partie grâce à lui, la communauté villageoise à appris à vivre grâce aux plantes, arrêtant de brûler la forêt pour y planter entre autres du manioc. 88 femmes travaillent sur l’exploitation, avec un règlement de 2€/100kgs. Production par exemple de gingembre papillon (anti-stress) vendue à une société d’aromathérapie (400€/litre) Les paysans ont dès lors 2 revenus : celui de la culture des plantes mais aussi celui de la distillation.
Olivier a aussi initié un programme de reboisement : 450 000 arbres viennent ainsi d’être replantés. Il recherche aussi des substitutions à l’utilisation du bois, notamment pour le chauffage.
En face, il exige des sociétés d’aromathérapie française l’engagement de financer
des programmes qui donnent du travail aux populations locales.
Au labo, le médecin traditionnel malgache a déjà identifié plus de 160 plants. Dans le cadre de l’ONG, il assure un programme scolaire avec travaux pratiques de terrain aux enfants de la communauté. Le programme se complète par un centre de santé et une salle d’accouchement
(sage-femme +infirmière)
Sur l’ile de Nosi Bé, il participe à l’implantation d’Ylang Ylang. Celui-ci n’est productif qu’au bout de 4 ans. Ses fleurs sont utilisées en cosmétiques et pour la qualité des cheveux. Les habitants qui travaillent pour lui gagnent même 250€/mois soit le double du salaire moyen.
On en fait bien-sûr de l’huile essentielle, celle-ci étant analysée et filtrée.
Depuis 20 ans, 80 % des enfants atteints de leucémie infantile sont traités par la pervenche de Madagascar…
Quand il monte sur la France, il rejoint le beaux quartiers de Paris où il rencontre les « nez » des grands parfumeurs, cherchant à impliquer ceux-ci dans le financement d’actions de terrain à Mada. Il leur fait comprendre que ces territoires constituent leur réserve naturelle et tente
d’accéder à un contrat d’engagement financier. A Grasse, il recherche des sociétés susceptibles de s’engager sur des volumes importants pour assurer la pérénité des exploitations. Les « nez » passent alors l’huile essentielle au crible sachant que pour les nouvelles essences, seul 1 projet sur 10 aboutit. Ainsi, il faut plus de 5 ans pour qu’une nouvelle huile soit certifiée.
Dans l’Hexagone, le marché représente 1 milliard d’euros. La démarche d’Olivier est de rendre compatible économie et environnement. Les français sont les 2e consommateurs européens après les Allemands. On trouve d’ailleurs de plus en plus de ce type de produits en pharmacie.
En 1an 1/2, ils ont développé 10 projets dans le monde où grâce à des projets simples et efficaces, ils replacent les populations au centre des projets, chacun y trouvant son compte
Du poisson pas si bon … reportage de France 5
En raison de la surpêche dûe aux filets dérivants, le poisson se fait rare dans nos océans. …
Une place de plus en plus importante est donc accordée au poisson d’élevage .. , Nourris aux farines de poisson, et confinés en très grand nombre sur de petites surfaces, ils sont victimes d’épidémies et les éleveurs pour éviter cela introduisent quantité d’antibiotiques dans leur alimentation …que bien entendu, nous ingérons…nous rendant de moins en moins réceptifs aux antibiotiques en cas de besoin.
Une fraude de plus en plus importante sur les étals
Une fraude de plus en plus importante se fait jour sur les étals des poissonniers. Du poisson est marqué « sauvage » alors qu’en réalité il est « d’élevage ». A la dissection en laboratoire, il comporte une quantité importante de gras, tout en ressemblant extérieurement comme une goutte d’eau au poisson sauvage. Les poissonniers « bottent en touche » accusant Rungis qui se défend en disant qu’ils ne risquent pas de tromper leurs clients étant « très contrôlés ». Qui trompe le consommateur ?
Du poisson pané qu’adorent nos petite têtes blondes…
Il est un secret pour personne que nos enfants plus ils sont petits adorent ce poisson sans arêtes apparentes. En fait, il est fabriqué en usine à partir de la peau et des parties ingrates du poisson, auquel on rajoute de la farine et des miettes de pain pour en faire une pâte pas très ragoutante, calibrée comme il se doit pour se transformer en bâtonnets. la part de poisson
proprement dite ne représente plus in fine que 40 % du poids final. Et ces bâtonnets font un tabac parmi nos enfants !
Même les coquilles Saint Jacques …
Nous sommes nombreux à adorer les coquilles St Jacques. Or, il faut savoir que depuis quelques années la plus grande partie des « coquilles St Jacques » vendues et étiquetées comme telles dans nos hypermarchés-avec tromperie manifeste quant à l’emballage- sont en fait des pétoncles venus du Pérou, ou du Chili entre autres. Ce produit beaucoup moins savoureux est pourtant vendu sous l’appellation « coquilles st Jacques » sans que personne ne s’en doute.
Tous les moyens sont bons pour faire de l’argent … Vous trouverez maintenant 2 types de coquilles St Jacques, les « coquilles mouillées » que l’on laisse tremper pendant des heures pour les gonfler d’eau ( gorgées d’environ 30 % d’eau au final). Bien-sûr, elles ont perdues toute la saveur des « coquilles sèches » pourtant vendues à prix d’or comme ces dernières. Plus volumineuses que ces dernières, elles séduisent tout naturellement le consommateur puisqu’elles sont plus grosses mais ce trafic ne se voit pas au rayon « surgelés »
Comment les distinguer ? En fonction de leur provenance, les « vraies » coquilles St Jacques viennent de Normandie/Bretagne, d’Ecosse, d’Irlande et d’Angleterre alors que les autres viennent d’Amérique (du Nord et du Sud : Pérou, Chili) et même de Chine.
« DEMAY LO KER » AVEC LE POETE JEAN-CLAUDE CARPANIN MARIMOUTOU
DEMAY LO KER AVEC LE POETE JEAN-CLAUDE CARPANIN MARIMOUTOU
Vous êtes invité à la soirée littéraire démay lo kèr qui aura lieu à la médiathèque François Mitterrand, le vendredi 14 mars, à partir de 18 h ; le débat, qui animé par Anne-Gaëlle Hoarau et Jean-François Sam long, sera suivi d’un cocktail.
Né en 1956 à La Réunion, Carpanin Marimoutou appartient à cette génération d’écrivains qui seront « happés » par l’Histoire, fait partie de ces poètes qui seront pris dans la tourmente des luttes de libération qui dans les années 60-70 secouent la scène politique internationale. De retour dans l’île en 1978, après près de six années passées en France, le poète, alors étudiant militant eu sein de l’OCMLR une organisation indépendantiste, se retrouve face à une société opprimée et déshumanisée, un monde soumis à la culture de l’Autre et économiquement sous-développé… (Marie-Josée Matiti-Picard)
Squat de kiosques d’agrément : il est urgent d’intervenir …
Squat de kiosques : il est urgent d’intervenir …
Pour l’I.R.T et les responsables de grosses structures hôtelières, un seul objectif : faire venir des touristes « hauts de gamme » à la Réunion et donc construire des hôtels 4 à 5 étoiles pour les accueillir… Depuis des décennies, un argent fou est consacré à écumer tous les salons allemands et suisses pour tenter de les faire venir : Or, rien n’est prêt pour les accueillir : hormis à la réception des grands hôtels, aucune connaissance des langues, aucun bureau de change dans les zones touristiques et refus systématique des devises hors euros etc, etc…
A se demander si la construction de ces grands hôtels n’est pas en fait qu’un alibi pour toucher
les subventions consacrées au développement touristique avant de transformer comme à St Gilles et ailleurs ces structures en meublés de tourisme …
Tout l’argent consacré au développement touristique ne profite donc que trop peu au développement des petites structures… Et bien-sûr aucun effort n’est fait pour développer campings et caravanings pour ceux-touristes et locaux- qui n’ont pas les moyens de s’offrir des hébergements de luxe et sont la grande majorité de nos visiteurs et des locaux.
On a d’abord tenté de fermer les dernières structures existantes-laissées volontairement à l’abandon pour le justifier- comme par exemple le camping de l’Etang Salé, avant de constater qu’i y avait de plus en plus de camping sauvage en bord de mer avec les désagréments que l’on connait. D’où réaménagement récent du camping de La Saline.
Or, on connait l’engouement des réunionnais pour les sorties pique-nique… l’ONF a d’ailleurs fait des efforts colossaux pour aménager depuis quelques années ses sites bien
équipés et fort agréables. Le problème est qu’aujourd’hui, ils deviennent impraticables.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que faute de campings installés dans les demi-hauts, les kiosques
normalement prévus pour les pique-niqueurs et les randonneurs sont de plus en plus squattés
durant toutes les vacances et dorénavant des week-ends complets par des groupes installant
leurs tentes, faisant des feux, rentrant leurs véhicules sur les aires gazonnées, cassant les bois environnant pour se faire du feu, et se servant de la nature pour leurs déjections. … Et tout cela de façon totalement illégale puisqu’à ma connaissance, les kiosques construits pour l’agrément des pique-niqueurs ne sont pas prévus pour en faire des terrains de camping sauvage.
Il suffirait pourtant que des agents agrémentés de la police et/ou de l’ONF fassent respecter la loi-par exemple à Takamaka et en forêt de l’Etang Salé- en faisant une petite ronde le vendredi, le samedi en fin d’après midi ou pendant les vacances pour avertir, et si récidive verbaliser les contrevenants.
Nous remercions donc les maires d’oeuvrer pour des terrains de camping aménagés à mi-hauteur et de veiller à ce que nos magnifiques kiosques ne soient pas squattés illégalement
au détriment de tous.
Un groupe de pique niqueurs
Préparer la mise en œuvre d’ateliers philosophiques dans le cadre de l’enseignement péri-scolaire
À l’approche des élections municipales des 23 et 30 mars prochains, notre association culturelle, le « Cercle Philosophique Réunionnais », souhaite informer les candidats à ce scrutin mais aussi l’ensemble des citoyens qu’elle a rencontré le 11 juillet 2013 Monsieur le Recteur de l’Académie de La Réunion pour évoquer avec lui la possibilité de faire avancer l’enseignement de la philosophie dans les écoles primaires du pays, comme le préconise l’UNESCO. Monsieur Thierry Terret nous a informé que la réforme de l’Éducation nationale lancée par le ministre Vincent Peillon pourrait être une opportunité à ce sujet, en particulier dans le cadre de l’enseignement péri-scolaire.
Suite à cet entretien très positif avec Monsieur le Recteur, nous avons eu deux rencontres également très constructives à ce sujet — le 18 septembre 2013 et le 30 janvier 2014 — avec des responsables du Rectorat en charge du projet. Ils nous ont conseillé de prendre contact avec l’ensemble des maires de La Réunion et de leur faire part de nos propositions.
Cela pourrait donc se faire dans les prochains mois, dans le cadre d’échanges avec les différentes municipalités sur les mesures à prendre pour animer des ateliers philosophiques dans le cadre de l’action péri-éducative menée par les communes à partir de la prochaine année scolaire, dont la rentrée est prévue le 22 août 2014. En effet, il est indispensable de montrer aux enfants qu’il est à la fois important et possible de réfléchir par soi-même et avec les autres pour cultiver « l’amour de la sagesse » (la philosophie), construire leur avenir de façon libre et responsable, se poser des questions sur le sens qu’ils veulent donner à leur vie et à notre vivre ensemble…
D’où cette information, ces suggestions et propositions avant les élections à venir, afin que ce projet puisse être réalisé au plus vite et au mieux, pour faire vivre toujours davantage la philosophie à La Réunion. N’est-ce pas une question de bon sens ?
Jean Viracaoundin,
Président du Cercle Philosophique Réunionnais
Madagascar : l’alimentation toujours inquiétante
Madagascar : l’alimentation toujours inquiétante
76% de la population malgache présente une carence alimentaire tandis que seuls 6% des actifs au pays bénéficient d’une couverture sociale, selon les résultats d’une enquête sur le suivi des indicateurs de l’OMD.
Les indicateurs restent encore très faibles pour le cas de Madagascar au regard de l’ampleur des défis assignés dans le cadre des Objectifs du Millénaire, comme le démontrent les résultats d’une enquête nationale mesurant les progrès réalisés par le pays entre 2012 et 2013.
Dans le domaine de la nutrition, « plus de quatre Malagasy sur cinq consomment des aliments de faible qualité », indique ce rapport relayé par orange.mg. Sur le plan quantitatif, il a été établi que la carence alimentaire touche 76% de la population locale.
Pour ce qui est de la couverture sociale- caisses de retraite, les congés payés et le remboursement des frais médicaux- le taux d’affiliation ne dépasse même pas les 6% de la population active à Madagascar.
Les résultats de cette enquête menée auprès de 19 000 ménages malgaches confrontent les dirigeants actuels aux lourds défis qui restent à réaliser avant la date buttoir de 2015, imposée par les Nations Unies.
Alors que l’échéance approche à grand pas, le pays doit encore faire d’innombrables efforts par rapport aux 8 objectifs à atteindre dont : Réduire l’extrême pauvreté et la faim- assurer l’éducation primaire pour tous- promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes- réduire la mortalité infantile- améliorer la santé maternelle- combattre le VIH/Sida, le paludisme et d’autres maladies- préserver l’environnement et enfin, mettre en place un partenariat mondial pour le développement.
Sources : l’info.re
« Le crépuscule des anges » : roman de Cyrille Amiel
Olga est une tueuse. Elle abat tous les hommes qui tentent de la séduire, sauf un : Jean. Celui avec qui elle partage son goût du sang et de la mort. Leur soif de mort attire le couple à La Réunion où la première invasion extraterrestre de l’humanité à lieu. L’armée Française mène une lutte acharnée contre les anges de la mort, qui, tous les soirs à 19 heures, viennent semer le chaos. Aux quatre coins de l’île, les morts se lèvent pour affronter les vivants. Pour combattre ce qui s’avère la fin du monde, Olga et Jean vont croiser le destin d’un musicien et de sa groupie, de trois policiers et des commandos des opérations spéciales, qui, comme eux, se trouvent confrontés à une loge maçonnique millénariste.
Mon avis : La critique est déjà un art difficile et lorsque l’on s’apprête à faire la chronique de son propre ouvrage cela revient à faire appel à la part schizophrène que l’on a en soi.
J’ai écrit ce texte, il y a quatre ans environ. Quatre ans, c’est le temps qui a été nécessaire non seulement pour l’écrire et le corriger, mais aussi pour chercher puis trouver un éditeur et enfin pour recevoir l’objet/livre.
Lorsque je l’ai reçu, j’étais déjà sur d’autres projets d’écriture. Je l’avais oublié. La première chose que j’ai faite, c’est de m’en saisir en lecteur et de me plonger dedans comme si je le découvrais pour la première fois.
J’ai eu l’impression de retrouver un vieil ami perdu de vue depuis longtemps. J’ai été pris d’une grande émotion, partagé entre le dépaysement et la familiarité.
Alors, oui, j’aime ce livre. J’en suis l’auteur et j’ai voulu retrouver tout ce qui me fait rêver dans la littérature SF. Comme tous les romans du genre, c’est ma porte sur l’imaginaire. Car c’est bien ce que nous cherchons tous. Nous, lecteurs silencieux, perdus dans les dédales des rayons des librairies et des bibliothèques.
J’aime ce livre car lorsque j’ai vu sa couverture, son titre, son numéro ISBN et après l’avoir parcouru, j’ai senti l’influence de toutes mes lectures passées. Je ne prétends pas, bien sûr, être l’héritier du talent des Barjavel, Vance, Bradbury ou Clarke. Mais comme tous les lecteurs, je ne suis pas sorti indemne de ces lectures. Comme vous, j’ai gardé en moi l’empreinte de ces aventures extraordinaires, de ces voyages aux confins de la galaxie.
Car un roman ce n’est pas un objet comme les autres, c’est un véhicule… Oui, j’aime ce livre car il m’ouvre les portes d’une autre vie.
Alors, en route et tendez bien l’oreille lorsque vous l’aurez entre les mains. Vous percevrez le flot impétueux de l’aventure se précipiter à votre rencontre.
Cyrille Amiel
L’huile essentielle de menthe poivrée est un des joyaux de l’aromathérapie
L’huile essentielle de menthe poivrée est un des joyaux de l’aromathérapie
Je vous en parle avec d’autant plus d’assurance que la menthe poivrée est utilisée depuis des millénaires en médecine, ce qui en fait une des plantes dont les effets sont les mieux connus. Elle a fait l’objet de nombreuses études cliniques et scientifiques (1) (2) pour ses propriétés incroyables.
Vous la trouverez principalement dans le commerce sous son nom latin, mentha piperita, bien utile pour être sûr que nous parlons bien de la même espèce de menthe poivrée.
Et vous allez voir qu’en posséder un flacon dans l’étagère de votre salle-de-bain se justifie d’autant plus que son action ne se limite pas aux maux de tête.
Découvrez le monde merveilleux de l’aromathérapie
L’aromathérapie est l’utilisation médicale des extraits aromatiques de plantes (essences et huiles essentielles). C’est donc une branche de la médecine par les plantes, que les spécialistes appellent la phytothérapie.
Cette discipline est, évidemment, vieille comme le monde, les plantes et leurs arômes ayant été de tous temps indispensables à la santé de l’homme. Mais d’immenses progrès ont été faits au 20e siècle.
En effet, ce n’est que depuis une centaine d’années que des scientifiques ont commencé à concentrer leurs recherches sur les arômes exclusivement. Le mouvement aurait commencé, comme beaucoup de grandes découvertes, par un accident : en 1910, le chimiste René-Maurice Gattefossé, qui faisait des recherches en parfumerie, se brûla grièvement les mains, lors d’une explosion de laboratoire.
Sa blessure s’infecta et il fut rapidement atteint de gangrène gazeuse, un mal qui, à cette époque, ne pardonnait pas.
Dans un geste désespéré, René-Maurice retira ses bandages et appliqua sur ses plaies de l’huile essentielle de lavande, dont il se servait pour ses parfums et qu’il soupçonnait être puissamment antiseptique et cicatrisante. On raconte que les résultats furent stupéfiants. René-Maurice Gattefossé, en tout cas, en réchappa. Dès lors, il orienta ses recherches sur les propriétés des huiles essentielles.
C’est lui qui, en 1935, inventa le terme d’aromathérapie. A noter que la France fut le berceau de l’autre grand maître de l’aromathérapie, Jean Valnet.
Grâce aux techniques modernes de distillation, l’aromathérapie peut aujourd’hui recourir à des arômes de plantes extrêmement concentrés, ce qu’on appelle les « huiles essentielles », et dont tout le monde parle autour de vous…
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L’IRT remporte un Travel d’Or
La Réunion qui gagne, on ne peut que s’en réjouir. La Réunion qui gagne pour ses paysages, ses hôtels, ses gîtes, ses habitants… A traces le site internet de l’IRT. Les Travel d’Or (trophées des sites préférés des internautes) ont pour vocation, depuis 2009, de récompenser les entreprises du secteur du tourisme qui font la différence sur le web.
L’IRT remporte un Travel d’Or
« Les oscars, les Césars,…Le cinéma nous fait rêver et récompense ses héros, ses techniciens, ses spécialistes….et le fait connaitre au monde… En vérité, cette magie du grand écran est une somme de talents juxtaposés, imbriqués, associés et transcendés. Les Travel d’Or™ sont les récompenses du petit écran (ordinateur) et mini écran (téléphone mobile) qui, à leur tour, saluent la compétence, la créativité et l’expertise des professionnels du voyage. Et nous le ferons savoir, pour le plus grand bien des professionnels du Tourisme et des internautes…»
Frédéric Vanhoutte,
Président d’Eventiz et créateur des Travel d’Or
Les Travel d’Or (trophées des sites préférés des internautes) ont pour vocation, depuis 2009, de récompenser les entreprises du secteur du tourisme qui font la différence sur le web.
La cérémonie de remise des trophées de la 6ème édition s’est tenue hier soir, à la salle Wagram à Paris.
Sélectionnée parmi plus de 300 sites internet cette année, l’Ile de La Réunion Tourisme s’est vue décerner le premier prix dans la catégorie « Offices de Tourisme » en tant qu’acteur majeur du WEB.
Déjà lauréate en 2012, l’IRT avait obtenu le prix spécial « innovation » du jury pour son application « Visites 360 ». L’IRT a été retenue cette année encore parmi les 5 finalistes de cette catégorie pour sa toute nouvelle application gratuite « Reunion Island ». Des acteurs nationaux du tourisme et des technologies, tels que Jacques Antoine GRANJON, fondateur de vente-privée.com, mais aussi Christian MANTEI, directeur d’Atout France et bien d’autres de renom, composaient ce jury prestigieux. Ces professionnels du voyage ont ainsi salué les compétences de l’île de La Réunion Tourisme en matière de créativité.
Selon Frédéric Vanhoutte, l’île de La Réunion est « la destination la plus geek en usage de communication ».
En complément du vote du jury, ce sont plus de 143 000 internautes qui ont voté, soit + 16 % par rapport au nombre de votants en 2013.
L’île de La Réunion Tourisme remercie les internautes et le jury pour l’engouement dont ils ont fait preuve et qui a permis au site officiel de la destination d’être retenue sur des critères
de choix et de clarté.
Retrouvez-nous sur www.reunion.fr et téléchargez gratuitement nos applications.
La lettre « Santé Nature Innovation »
La lettre Santé Nature Innovation
Madame, Monsieur,
Voici votre premier exemplaire. Vous recevrez désormais régulièrement cette lettre et nous espérons qu’elle vous plaira.
Avec plus de 400 000 abonnés, nous travaillons à faire de Santé Nature Innovation la lettre francophone de référence en termes de rigueur et d’information sur la prévention et les traitements naturels.
Mais le moment est venu de laisser la parole à Jean-Marc Dupuis, le rédacteur qui vous a préparé la lettre de ce jour ci-dessous.
Bonne lecture !
L’équipe de Santé Nature Innovation
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Les alternatives à l’incarcération : où en sommes-nous ?
Les alternatives à l’incarcération : où en sommes-nous ?
Constat : Il y a 70% de récidivistes parmi les « sortants de prison » et environ 50% chez ceux passés par une peine alternative… Les prisons sont aujourd’hui saturées avec une fréquentation du double au triple des cellules…
En 2009, la ministre de la justice Rachida Dati propose des peines alternatives. En 2012, Christiane TAUBIRA récidive en proposant un aménagement des peines en raison « du surpeuplement carcéral »
La mise en oeuvre s’avère toutefois plus compliquée que prévu. Ces alternatives selon la loi ne sont permises que pour des peines inférieures à 2 ans de prison ferme.
Par manque de personnel pour les mettre en place et assurer les contrôles indispensables, il y a plus de 6 mois d’attente …mais aussi et surtout la peur des victimes qu’il y ait des dysfonctionnements puisque leur agresseur est en liberté.
Ainsi, en France, il n’y a pas moins aujourd’hui de 90 000 personnes en attente d’application desdites peines.
Quelles sont elles ? : les bracelets électroniques, la semi-liberté, le TIG (travail d’intérêt général » sans salaire )
Au delà de la mise en place individualisée desdites peines, l’exécution pose aussi problème. Il faut en effet l’accord non seulement de l’employeur mais aussi des salariés pour accepter un condamné parmi eux. Dans les faits, seules acceptent et encore avec réticence des petites structures souvent associatives qui ont peu d’heures à proposer… De plus les fraudes sont fréquentes (fausses entreprises, fausses adresses, (souvent adresses de sociétés de domiciliation, faux contrats de travail pour les TIG)
Les bracelets électroniques ont été conçus pour ne pas exclure le condamné de la société environnante.. qui peut ainsi vaquer à ses occupations notamment professionnelles sur des horaires et des circuits prédéterminés. En France, plus de 10 000 condamnés le portent (doublement en 5 ans). Ils reviennent aussi beaucoup moins chers à l’Etat : soit 12€/jour (83€/jour pour un prisonnier)
Le système est lourd à maîtriser et contrôler puisqu’il manque cruellement de conseillers pénitentiaires pour s’assurer du suivi et contrôler le bon
fonctionnement des alarmes régulièrement. Du coup, de nouveaux délits voient le jour (cambriolages, trafic de stupéfiants…). Chaque conseiller pénitentiaire canadien a 30 condamnés à surveiller alors qu’en France chacun d’entre eux en a environ 150…)
Suivons donc attentivement la piste de la réforme Taubira prévue pour le 14 Avril pour voir si des moyens supplémentaires-notamment en personnel- seront accordés pour développer les peines de substitution…dans de meilleures conditions.
Patrice Louaisel
Le développement durable : une vision partagée du présent et du futur
Le développement durable : une vision partagée du présent et du futur
Comme chaque année, le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie vous donne rendez-vous pour la Semaine du développement durable du 1er au 7 avril ! « Consommer autrement », telle est la thématique mise à l’honneur pour cette 12e édition. Cette Semaine du développement durable se donne pour objectif de sensibiliser le grand public aux enjeux du développement durable, d’apporter des solutions concrètes pour agir et d’inciter à l’adoption de comportements responsables.
« Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs »
Dérèglement climatique, pollutions persistantes, surexploitation des ressources naturelles, biodiversité en danger, inégalités croissantes entre les populations… Face à ce sombre bilan de l’état de notre planète, quelles orientations choisir, quelles solutions ? Appliquer les principes du développement durable. Mais ce terme que l’on entend un peu partout, d’où vient-il et que signifie-t-il ?
En 1987, Mme Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre norvégien, préside la rédaction du rapport « Notre avenir à tous », dit rapport Brundtland, sous l’égide des Nations-Unies. Ce texte pose la définition du principe du développement durable. Utilisé comme base au Sommet de la Terre de 1992, ce rapport a popularisé la notion et celle des trois piliers (économie/écologie/social) sur lequel elle repose : un développement peut être considéré comme durable s’il est économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable.
Ce qui est souhaitable collectivement et à long terme :
- Le pilier économique : il s’agit de développer la croissance et l’efficacité économique pour favoriser la création de richesses à travers des modes de production et de consommation durables, sans préjudice ni pour l’environnement ni pour les individus. Dans cette optique, les démarches raisonnées sont privilégiées, tout autant que les solutions alternatives plus respectueuses des ressources et des milieux naturels ; il s’agit également de faire évoluer les relations économiques internationales en favorisant un commerce équitable et éthique ; et enfin d’intégrer les coûts environnementaux et sociaux dans le prix des biens et des services.
- L’équité sociale : il s’agit de satisfaire les besoins humains essentiels (santé, logement, alimentation et éducation) en réduisant les inégalités entre les individus et dans le respect de leurs cultures.
- La qualité environnementale : il s’agit de préserver, améliorer et valoriser l’environnement et les ressources naturelles à long terme, en maintenant les grands équilibres écologiques et en limitant les impacts environnementaux.
Pour incarner cette dynamique, le développement durable repose sur certains principes directeurs :
- La solidarité entre les pays, entre les peuples, entre les générations et entre les membres d’une société.
- La participation et la bonne gouvernance pour impliquer tous les acteurs (citoyens, entreprises, collectivités…), afin d’assurer la réussite de projets durables dans l’intérêt général.
- La responsabilité de chacun, citoyen, industriel ou agriculteur.
Et au quotidien, dans notre vie ? Le développement durable n’est pas une grande notion qui doit nous paraître irréalisable. On peut commencer par de tout petits gestes, orienter nos choix quotidiens, et ainsi apporter sa pierre à l’édifice. Si nos amis, nos proches, nos voisins, nos collègues, s’y mettent aussi, comme dit le proverbe, « plusieurs peu font beaucoup ». Alors, on se lance ?
Semaine du développement durable 2014 : passons à l’action !
Du 1er au 7 avril 2014, la Semaine du développement durable 2014 nous invite à nous interroger, à changer nos habitudes, à consommer moins mais mieux, dans le respect de notre santé et de la nature.
Au-delà de cette thématique annuelle « Consommer autrement », cette manifestation met à l’honneur tous les champs du développement durable : biodiversité, climat, déchets, eau, emplois verts/formations, énergie, habitat, loisirs, mer/littoral, RSE (responsabilité sociétale des entreprises), sports, tourisme, transports, urbanisme, jardinage…
Retrouvez les événements près de chez vous sur le site : http://www.semainedudeveloppementdurable.gouv.fr
TICHOUCHOUMAG.FR
Le geste le plus important pour votre santé
Chère lectrice, cher lecteur,
Pendant les cinquante ans qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, la médecine académique a vécu dans le mythe qu’elle allait inventer, tôt ou tard, un médicament pour chaque maladie.
Pour vivre le plus longtemps sans maladies, il suffisait d’attendre que des chercheurs découvrent les médicaments efficaces. Soigner son alimentation, son hygiène et son mode de vie était considéré comme dépassé.
La stratégie a fonctionné au début : la médecine a inventé des vaccins et des antibiotiques contre la plupart des maladies infectieuses, qui ont paru efficaces parce que ces maladies ont fortement régressé.
Les chercheurs, dans les années 70, se sont laissé emporter par leur enthousiasme et ont promis aux populations qu’elles auraient bientôt des vaccins ou des médicaments qui permettraient aussi de guérir le cancer, les maladies cardiaques, l’arthrose, le diabète, l’obésité, la maladie d’Alzheimer et de Parkinson, la sclérose en plaques, les dépressions, les allergies… pourvu qu’on leur accorde les budgets nécessaires.
La suite, vous la connaissez : non seulement les promesses n’ont jamais été réalisées ; non seulement la plupart de ces maladies ont progressé, faisant de plus en plus de victimes comparativement à la population ; mais les tentatives de les soigner avec des médicaments chimiques a abouti à des scandales en séries, avec des dizaines de milliers de morts à la clé :
la pilule miracle contre l’arthrose, le Vioxx, aurait fait 40 000 morts [1] ;
les pilules miracle contre les maladies cardiaques, les statines, auraient fait 1 200 morts rien qu’en France [2] ;
la pilule miracle contre le diabète, le Médiator, aurait fait 1 800 morts [3].
Somnifères, antidépresseurs et tranquillisants se sont révélés porteurs de dangers excédant largement leurs effets bénéfiques [4]. Pour les maladies dégénératives (Alzheimer, Parkinson, sclérose latérale amyotrophique), la médecine n’a fait aucun progrès. En un demi-siècle et malgré des dépenses colossales, elle n’a strictement trouvé aucun traitement, pas même pour ralentir ces maladies.
Quant au cancer, la déroute est totale : leur nombre a tout simplement explosé au cours de ces trente dernières années: + 107,6 % pour les hommes et + 111,4 % pour les femmes en France [5] !! Ainsi les « progrès » dont on se gausse sont-ils avant tout le fait de l’augmentation des diagnostics, grâce au dépistage massif. Mais la mortalité, elle, ne diminue absolument pas : entre 1980 et 2012, le nombre de décès par cancer a augmenté de 11 % chez l’homme et de 20,3 % chez la femme, correspondant grosso modo à l’augmentation de la population.
Face à cette Bérézina, l’ambiance dans les milieux médicaux universitaires est à la résignation, voire au cynisme. Puisqu’on ne peut de toute façon pas soigner les gens, puisqu’il n’y a plus eu depuis des années la moindre innovation intéressante dans le domaine des médicaments [6], reste à gérer les flux : diminuer la longueur des séjours à l’hôpital pour éviter la pénurie des lits ; limiter les remboursements de soins et de médicaments pour éviter la faillite du système ; développer les centres de soins palliatifs voire encourager l’euthanasie des malades et des personnes âgées au nom, bien entendu, du « progrès social ».
Les sociétés pharmaceutiques, elles, en sont réduites à intriguer pour faire autoriser par les autorités sanitaires des indications de plus en plus larges pour leurs médicaments, ou alors à réintroduire les mêmes molécules, sous de nouveaux noms, afin de renouveler la validité des brevets pour échapper à la concurrence des génériques.
Ces mesures pathétiques seraient excusables si elles étaient inévitables, s’il n’existait aucune autre solution.
Or, la réalité est tout autre.
Depuis les années 60 s’est développée aux États-Unis, sous l’impulsion du double Prix Nobel Linus Pauling, une autre approche de la santé : la médecine orthomoléculaire.
L’approche de la médecine orthomoléculaire est radicalement différente de celle de la médecine académique dominante. Elle ne place pas ses espoirs de guérison et de longévité dans d’hypothétiques médicaments qui viendraient guérir les maladies au fur et à mesure qu’elles apparaissent ; au contraire, elle aide les personnes en bonne santé à le rester ; elle prévient et guérit les maladies en apportant à l’organisme les quantités adaptées de nutriments et d’organites dont il a besoin pour fonctionner de manière optimale. Ces quantités varient d’un individu à l’autre, selon l’âge, le mode de vie et l’état de santé de chacun.
Cette médecine a connu un succès fulgurant aux États-Unis, où des dizaines de millions de personnes la pratiquent pour améliorer leurs performances sportives, prévenir les maladies et ralentir le vieillissement. Des centres de recherche, des associations, de nombreuses publications se sont créées pour développer et promouvoir cette approche.
Manger équilibré ne suffit pas
En France, les autorités sanitaires entretiennent activement le mythe selon lequel il suffirait de manger un peu de tout pour échapper à tout risque de déficit. « Manger, bouger, et cinq fruits et légumes par jour » tient lieu d’alpha et d’oméga de la nutrition.
Il s’agit purement et simplement d’un mensonge institutionnel. En réalité, même en mangeant équilibré à chaque repas – selon les consignes du Plan National Nutrition Santé (PNNS) –, il est impossible d’atteindre les taux optimaux de plusieurs nutriments essentiels, dont par exemple la vitamine D, la vitamine C et la vitamine B1, B6 et la vitamine E [7]. Cela tient aux besoins très élevés qu’entraîne le mode de vie moderne, à la pauvreté nutritionnelle des aliments disponibles dans le commerce, et à l’évolution des habitudes alimentaires, par exemple la faible consommation d’abats riches en nutriments rares (glandes et organes internes des animaux comme le foie, les reins, le cœur, le thymus).
Le résultat est qu’une proportion importante de la population n’atteint pas le niveau de santé qui serait possible avec des taux optimaux, y compris parmi les personnes mangeant équilibré et bio, et y compris parmi celles qui se complémentent en prenant quotidiennement des suppléments nutritionnels !
L’étude NutriNet publiée en 2013 a révélé que 51,3 % des femmes non complémentées et 38,8 % des femmes complémentées manquent de magnésium. L’insuffisance est de 60,4 % pour les hommes non complémentés et de 46,5 % si complémentés.
On est donc très loin du compte, et d’après l’étude NutriNet, la situation est similaire pour la vitamine E, la vitamine C, le zinc, le calcium, plusieurs vitamines B et le fer chez les femmes.
Ces résultats inquiétants confirment ce qu’avaient déjà révélé de grandes études réalisées précédemment :
80 % des adultes sont en déficit de vitamine D [8] ;
40 à 90 % des personnes sont en dessous des 2/3 des Apports Nutritionnels Conseillés en zinc [9];
20 % de la population a des signes biologiques de déficit de vitamine B1 [10];
16 % de la population a des signes de carence en vitamine B6 [11] ;
20 % des hommes ont des taux bas de vitamine C [12] ;
23 % des femmes ont des réserves de fer insuffisantes [13].
Ces déficits nutritionnels entraînent très largement dans la population un risque plus élevé de maladies, une plus faible résistance aux infections, un système immunitaire moins vigoureux, une moindre énergie, une moindre résistance au stress, une moindre longévité, et par conséquent des dépenses de santé augmentées.
La question est donc : pourquoi les autorités sanitaires s’en préoccupent-elles si peu ??
Que font les autorités sanitaires ?
Les autorités de santé en France se contentent depuis plusieurs décennies d’essayer de persuader les populations qu’il suffit de manger équilibré. Elles consacrent d’importants budgets de recherche et de communication à la lutte contre l’alimentation trop grasse, trop sucrée, trop salée, mais ne font strictement rien pour informer les populations sur l’intérêt d’une complémentation alimentaire, pourtant incontournable.
Au contraire, la législation ne cesse de se durcir contre les fabricants de compléments, souvent réduits à la faillite, à l’exil, ou à une semi-clandestinité. Ainsi, les restrictions sont-elles toujours plus dures, et la répression de plus en plus féroce, contre la possibilité même pour les fabricants de communiquer sur les effets de leurs produits.
La législation actuelle en vigueur dans toute l’Europe est que seules sont autorisées les « allégations thérapeutiques » qui ont été définies et rédigées par la Commission européenne elle-même. Les fabricants n’ont plus la moindre marge de manœuvre pour faire connaître à leurs clients les vertus de tel ou tel nutriment, sauf à déposer un dossier de demande d’allégation auprès de l’autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA), qui les refuse dans 95 % des cas…
L’objectif est extrêmement clair : imposer à terme les mêmes restrictions aux compléments alimentaires qu’aux médicaments, et réserver leur distribution aux pharmaciens, avec des conséquences énormes en terme de prix et de diminution de l’offre. Exactement comme si les personnes souhaitant faire un régime étaient obligées d’acheter toute leur nourriture en pharmacie.
De leur côté, les médias, c’est bien simple, ne relayent jamais à grande échelle les multiples études faisant état de l’intérêt pour la santé des compléments alimentaires. En revanche, toute publication scientifique qui soupçonne un danger lié aux compléments alimentaires bénéficie d’une hystérie médiatique sur le thème « on vous l’avait bien dit », y compris et surtout lorsqu’elle est sont biaisées et dépourvues de toute rigueur [14].
Cette hostilité de principe aux compléments alimentaires a des conséquences sanitaires graves dans la population. Mais elles n’inquiètent pas les nutritionnistes officiels. Pour eux, une complémentation ne se justifie que sous contrôle médical, et uniquement lorsque sont clairement apparues des « manifestations cliniques » de carences, autrement dit le stade ultime (avant la mort) de la dénutrition : scorbut dans le cas de la vitamine C, béri-béri dans le cas de la vitamine B1, ostéomalacie ou rachitisme dans le cas de la vitamine D.
Cette approche extrémiste est malheureusement très répandue, pour ne pas dire généralisée, parmi les pontes de la nutrition, à commencer par le Pr Serge Hercberg qui dirige depuis 14 ans le PNNS.
Des multi-compléments bien dosés en vitamines et minéraux et des apports protéiques suffisants pourraient pourtant participer de façon cruciale à l’accroissement de la longévité en bonne santé, tout en réduisant les dépenses de santé. La prise d’un complément de multivitamines de qualité a en effet un coût vraiment très réduit par rapport aux dépenses de médicaments, sans parler des dépenses énormes qu’entraînent l’hospitalisation, le placement en institution, la convalescence et l’accompagnement des personnes âgées physiquement diminuées présentant une carence en un ou plusieurs nutriments et une perte de masse musculaire.
Quels compléments alimentaires prendre ?
Si certains nutriments sont en déficit chez la plupart des individus, hommes ou femmes, jeunes ou vieux, malades ou en bonne santé, la quantité exacte à inclure dans une stratégie efficace de supplémentation dépend de la situation, du mode de vie et des particularités de chacun.
Dans la mesure où la plupart des citoyens ne peuvent compter sur aucun professionnel de santé pour les conseiller précisément et durablement, c’est à chacun de se prendre en main et de s’informer pour améliorer sa situation.
La réponse ne peut jamais tenir en deux lignes et les progrès étant constants, à la fois dans la compréhension des mécanismes physiologiques, jusqu’au niveau cellulaire, mais également dans la disponibilité des produits sur le marché, toujours plus pointus et souvent complexes, il s’agit d’une démarche dans laquelle il faut accepter d’entrer et d’investir un minimum de temps.
Les compléments alimentaires se divisent en plusieurs catégories :
les vitamines, minéraux, oligo-éléments et acides aminés : vitamines et minéraux sont en général présentés sous forme de complexes de multivitamines, dont la qualité peut être extraordinairement variable. A noter que les produits vendus en supermarché en France sont notoirement sous-dosés. Les acides aminés sont les briques constitutives des protéines. Les oligo-éléments, comme le chrome, le zinc et le sélénium, présents en toute petite quantité dans le corps humain jouent un rôle clé dans de nombreux systèmes enzymatiques ;
Les corps gras : vendus sous forme de capsules ou « softgels », ce sont le plus souvent des huiles de poisson riches en acides gras oméga-3. Leurs effets (et leur prix) varient selon leur teneur en DHA et EPA. Mais de nombreux autres corps gras présentent des intérêts nutritionnels, comme la phosphatidylsérine ou la phosphatidylcholine, ainsi que les oméga-7, oméga-9 et oméga-3 d’origine végétale. Le choix de bonnes huiles de cuisine (colza, noix, olive, lin mélangée à d’autres huiles, graisses animales et huile de coco et de palmiste) et la consommation régulière (au moins deux fois par semaine) de poissons gras permet de limiter, sans pour autant éliminer, le besoin en compléments ;
les produits proches des produits alimentaires : extraits de fruits riches en antioxydants, épices, algues comme la spiruline ou la chlorella, racine de ginseng ou gingembre, poudres réalisées à partir de légumes ou de céréales germées, ils se présentent sous toutes les formes (gélules, comprimés, poudres, boissons) et permettent d’apporter dans l’alimentation des nutriments qu’il serait trop compliqué ou trop cher d’intégrer dans la cuisine ;
plantes médicinales : plantes entières ou extraits de plantes, champignons, huiles essentielles, teintures-mères, tisanes, il existe une diversité énorme, qui ne fait que croître grâce aux recherches internationales sur les plantes. À noter que de nombreuses plantes ne sont efficaces que lorsqu’elles sont consommées sous forme d’extrait suffisamment concentré, comme c’est le cas de la curcumine (extraite du curcuma, aux effets anti-cancer) ou du ginkgo biloba, protecteur vasculaire et cérébral (50 g de feuilles sont nécessaires pour obtenir 1 g de produit actif) ;
levures, probiotiques, complexes enzymatiques, hormones (DHEA, mélatonine, testostérone, phyto-œstrogènes, ocytocine) viennent compléter l’arsenal communément utilisé. Toutefois, de nombreux produits plus techniques encore, et difficilement classables dans les catégories ci-dessus, viennent apporter des bénéfices précis dans le cadre de certaines maladies ou des stratégies anti-âge.
À noter que contrairement aux médicaments, dont les effets secondaires indésirables se multiplient et s’aggravent lorsqu’on les prend simultanément, les nutriments essentiels produisent des effets plus favorables lorsqu’on les diversifie.
Ainsi, prendre uniquement un complément de multivitamines, de la vitamine D, de la vitamine C, des oméga-3 et des probiotiques représente-t-il seulement la première strate d’une stratégie efficace de supplémentation, dont les effets seront fortement renforcés par la prise d’autres nutriments ciblés, à commencer bien sûr par ceux pour lesquels le déficit est le plus fort.
De plus, et contrairement à ce qu’affirment les autorités sanitaires, les compléments alimentaires sont surtout intéressants pour les personnes qui ont une vie saine. Car c’est chez elles qu’ils permettront d’atteindre les taux optimum permettant de prévenir les maladies et augmenter la longévité. Mal manger, fumer, et vivre inactif et stressé produit des effets délétères que la prise de compléments alimentaires ne pourra en aucun cas compenser.
Comment élaborer votre stratégie propre
Pour démarrer, il est capital de se défaire d’un certain nombre d’idées reçues particulièrement dangereuses, répandues par les autorités sanitaires et les grands médias, sur les compléments alimentaires.
Je recommande pour cela la remarquable synthèse qui a été faite par le site Gestion Santé, que vous pourrez trouver en vous rendant ici.
Je signale également que nous avons lancé il y a deux mois une lettre d’information spéciale sur les produits de nutrithérapie, appelée « Néo-Nutrition ». L’inscription à Néo-Nutrition est gratuite, et fonctionne sur des modalités analogues à Santé Nature Innovation : vous n’avez aucune obligation, vous pouvez vous désinscrire en un clic quand vous le souhaitez, l’inscription est gratuite et il n’y a pas de durée limitée.
Attention, notez bien que chaque numéro de Néo-Nutrition fait le point sur un produit que vous pouvez acheter dans le commerce ou sur Internet. Mais ce ne sont pas nos produits et nous ne pouvons pas nous engager sur leur disponibilité, les délais de livraison, ni sur leur efficacité sur votre organisme, même si nous nous efforçons bien sûr de réunir à chaque fois le maximum d’informations objectives à leur sujet
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis
Sources :
[1] Vioxx : Le médoc qui a fait 40 000 morts aux Etats-Unis… et aucun en France ?
[2] Medscape.fr
[3] Le Mediator aurait fait jusqu’à 1 800 morts
[4] Somnifères, antidépresseurs, tranquillisants : les vrais dangers
[5] Un état des lieux du cancer en France
[6] La revue médicale indépendante Prescrire a renoncé en 2014, pour la sixième année consécutive, à décerner son prix de la « Pilule d’or », faute de candidat sérieux. Voir « Le bilan annuel des médicaments à écarter » (février 2014)
[7] Idée reçue n°4 « Une alimentation variée et équilibrée couvre tous nos besoins »
[8] Le déficit en vitamine D touche fortement les Français
[9] Hercberg S, Preziosi P, Galan P, Deheeger M, Dupin H. [Dietary intake in a representative sample of the population of Val-de Marne: II.Supply of macronutrients]. Rev Epidemiol Sante Publique. 1991;39(3):233-44
[10] de Carvalho MJ, Guilland JC, Moreau D, Boggio V, Fuchs F. Vitamin status of healthy subjects in Burgundy (France). Ann Nutr Metab. 1996;40(1):24-51.
[11] de Carvalho MJ, Guilland JC, Moreau D, Boggio V, Fuchs F. Vitamin status of healthy subjects in Burgundy (France).Ann Nutr Metab. 1996;40(1):24-51.
[12] Hercberg S, Preziosi P, Galan P, Deheeger M, Papoz L, Dupin H. [Dietary intake of a representative sample of the population of Val-de-Marne; III. Mineral and vitamin intake]. Rev Epidemiol Sante Publique. 1991;39(3):245-61.
[13] Hercberg S. Communiqué de la coordination nationale SU.VI.MAX. Paris, 6 novembre 1998.
[14] Ces compléments alimentaires qui ne servent à rien – Les mises au point de Gestion Santé
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La Lettre Santé Nature Innovation est un service d’information gratuit de Santé Nature Innovation (SNI Editions). Pour toute question, merci d’adresser un message à contact@santenatureinnovation.com
L’esclavage des enfants en Côte d’Ivoire pour l’Industrie chocolatière
Excellente émission que celle proposée par « Investigations » sur France O intitulée « Afrique Terre convoitée ». Après un reportage effectué dans plusieurs pays d’Afrique, montrant la conquête économique des Chinois sur ceux-ci, c’est en Côte d’Ivoire : 1er producteur de Cacao au monde que les journalistes d’ »Investigations » ont enquêté. Depuis déjà plus de 10 ans, le travail d’enfants de 6 à 10 ans est déjà dénoncé par les organisations humanitaires et les journalistes.
Face à cette situation, « Investigations » a enquêté dans les exploitations productrices de cacao pour voir si la situation avait évolué. Malheureusement, presque rien n’a encore été fait : De jeunes enfants continuent à être exploités à casser les cosses de cacao, à transporter de lourdes charges, se blessant souvent gravement avec leurs machettes… On en « importe » même du pays voisin le Burkina Faso, ce qui s’apparente fort à des enlèvements…
Après avoir refusé les interviews des journalistes, les firmes concernées ont progressivement dû les recevoir et se rendre à l’évidence, confrontés aux vidéos prises sur le terrain. Ils ont bien-sûr joué l’étonnement et l’indignation promettant de s’attacher au problème….
Pourtant, c’est bien pour eux et leurs profits que ces enfants travaillent : Mis en cause depuis de nombreuses années, les industries chocolatières avaient pourtant promis de faire des actions humanitaires au profit de ces enfants afin qu’ils puissent aller à l’école : Plus de 10 ans après, les enquêteurs ont pu leur démontrer, vidéo en main, que soit les écoles promises n’avaient pas été construites, soit qu’elles n’étaient pas terminées ou délabrées …et qu’il n’y avait donc eu aucun suivi des projets humanitaires promis. Quant à ces jeunes enfants, ils continuent à travailler en esclaves, les petits producteurs n’ayant toujours pas assez de rentrées financières pour faire vivre correctement leurs familles.
Jusqu’à quand, accepterons-nous cet état de fait sans protester et sanctionner les coupables, à savoir les industries chocolatières ?. C’es pourtant le pouvoir de nos gouvernants et de nous-mêmes simples consommateurs de ces produits non éthiques
A propos de l’Europe libérale actuelle …
Vous avez dit « Europe » ?
Notre Europe libérale est malade, endettée jusqu’au cou et incapable d’offrir du travail à ses ressortissants puisque le nombre de chômeurs ne cesse de grimper…
En effet sous prétexte de s’ouvrir au monde, les hommes politiques européens n’ont toujours pas compris qu’il devenait indispensable de protéger ce qu’elle est capable de produire. Les coûts de fabrication en Chine ou en Inde-en raison de la main d’oeuvre essentiellement-étant bien moindres dans ces pays émergents, aucune entreprise européenne quelque en soit la branche ne pourra résister à terme à cette concurrence internationale. D’où fermetures d’usines et licenciements en cascade… Et ce n’est pas fini !
Seule solution : taxer les produits d’importation-que l’on peut fabriquer en Europe-afin qu’ils ne puissent être moins chers à l’achat que les produits fabriqués en Europe. Non seulement cela rapportera de l’argent aux pays européens mais cela maintiendra notre économie et donc l’emploi. La liberté des échanges tant préconisée par nos économistes libéraux n’en sera pas vraiment affectée puisqu’il y a tant de choses que l’Europe n’arrive pas à produire et qui pourront continuer à circuler librement.
A la Réunion, on » marche sur la tête »: Je viens de commander en Belgique-
pays européen- 2 compléments alimentaires indispensables pour réduire mon taux d’acide urique et soigner mon insuffisance rénale. Ces produits n’existent pas en France… Le prix : 64€. A ce prix déjà élevé, j’ai du rajouter 30€ de frais d’exportation et 19€ de droits de douane sans parler des frais de transport inclus dans le prix d’achat. Cela revient à doubler le tarif de base.
A quoi sert donc l’Europe économique et libérale que l’on nous a imposée-alors que nous avions voté contre- si elle ne protège pas ses productions et donc ses entreprises et ses emplois si elle n’unifie pas les tarifs payés dans la Communauté Européenne afin de protéger les entreprises européennes des assauts d’une mondialisation effrénée où même notre santé est remise en question avec des produits dangereux (notamment alimentaires et jouets de Noël par ex), non conformes à la réglementation européenne, fabriqués de surcroit dans des conditions non éthiques ( bien souvent par des enfants dans des conditions proches de l’esclavage)
Malgré une propagande intensive pour nous pousser à aller voter d’une part, en faveur d’une Europe qui continue à détruire nos emplois d’autre part, je choisirai pour ma part une liste qui s’inscrira délibérément en opposition à l’Europe qu’on nous propose aujourd’hui.
Patrice Louaisel
Ex-Président de Terre des Hommes et Frères des Hommes Réunion
Petite Histoire du quartier du « Bas de la Rivière St Denis » avec Mr David Huet, historien et Ecrivain pour « les Amis de l’Histoire »
« Histoire du bas de la Rivière St Denis » avec Mr David Huet et Mr Patrice Dijoux
Une ville divisée en quartiers …
Pendant longtemps la ville de St Denis fut divisée en quartiers par ses habitants. Au cours des années 1930, il ne faisait pas bon lorsqu’on était un « étranger » de l’un ou de l’autre de ces lieux bien circonscrits de s’y aventurer. Sauf être prêts à affronter les « gabiers » qui se considéraient comme les défenseurs de ces portions de territoires. Une espèce de chasse gardée où la simple déambulation prenait des allures de provocation, surtout lorsque d’escortes jeunes filles s’y trouvaient. Il n’était alors pas rare que semblable témérité se payât ar de bonnes raclées, bien dissuasives.
Ces quartiers périphériques avaient pour noms : Lataniers, Camp Ozoux, Butor et pour ce qui nous intéresse ici, le Bas de la rivière avec une zone sensible, celle de la « petite ile ».
Tout comme aujourd’hui, cet espace était délimité par les remparts de la partie haute de l’agglomération principale, qui longe l’actuelle rue lucien Gasparin, le boulevard Lacaussade d’une part, la mer, le Cap Bernard et le lieu dit « La Colline » d’autre part.
Dans le même temps le centre de St Denis s’étendait entre la rue Dauphine, le Barachois et le Pont du Butor. Les zones de Chateau Morange, de la Providence, du verger Duparc et de Champ Fleuri étaient bien distinctes du reste et faisaient figure de « banlieue »
A St Denis, le quartier du Bas de la Rivière est l’un des plus anciens et a connu de par ses origines plusieurs sortes d’activités tant artisanales qu’industrielles. Pendant très longtemps, elle rassembla nombres de bâtiments, fabriques ou ateliers dont les vestiges subsistent de nos jours
Le premier jardin public de la ville
C’est au bas de la Rivière, à l’emplacement de l’actuel collège Reydellet que se trouvait le premier jardin public de la ville. A l’origine, le terrain appartenait à la Compagnie des Indes. Puis, il devint propriété du roi en 1764, avant d’être concédé sous l’occupation anglaise à un certain Telfair, lequel obtint aussi une portion de terrain située entre le canal des moulins et la rue de la boulangerie. Avide de biens, il acquit aussi, le 12 Juillet 1812, la partie située entre ce canal et le rempart. L’endroit était pauvre et souvent, en période de pluies, le canal débordait et inondait les alentours. La prise d’eau l’alimentant se trouvait à la hauteur du quai Est et de la route Digue., là où il y a aujourd’hui un petit restaurant. Cette prise d’eau a été supprimée, il n’ y a pas longtemps, et lors du cyclone Jenny elle a déversé un volume important dans la rue de la République actuelle. L’ancienne digue, elle, n’a pas résisté aux coups de boutoir que plus tard la furie des eaux du cyclone Hyacinthe lui a assénés. Elle fut rompue et dût être reconstruite. Mais le petit étang qui à l’époque existait en amont a depuis définitivement disparu pour laisser la place à un mince filet d’eau, dans lequel il serait vain d’essayer d’aller pêcher, les « mombrins » comme les marmailles le faisaient autrefois.
L’escalier » ti quat sous »
Concernant ce même Telfair, propriétaire, on l’a déjà vu, de la plus grande partie des terrains situés sur ce secteur il faut croire qu’il était un homme qui recherchait le profit à tout prix. C’est ainsi qu’il aurait l’idée de faire payer le passage sur son terrain à toute personne désireuse d’utiliser l »escalier qui se trouve en face de l’actuelle rue Pasteur, permettant d’accéder au haut de la ville. La redevance qu’il exigea » p’tit quat sous » car à l’époque, on comptait en petits et gros sous. Celà peut paraître dérisoire aujourd’hui, aussi, il est bon de rappeler que le petit sou qui valait cinq centimes et le gros sou, dix centimes, représentait déjà un sacrifice pour beaucoup de ceux dont la journée de travail n’était rémunérée qu’à un franc.
Celà dura jusqu’en 1928, année où le gouvernement français, déniant à un sujet britannique le droit de disposer de terres à la Réunion, mis en demeure de déguerpir, l’ayant-droit de Telfair, lequel n’était autre que Gilbert Demolières, qui plus tard sera maire de Saint Denis. Cependant une transaction interviendra le 13 Mai 1830 et les deux terrains resteront propriétés de Démolières.
Au pied de ce même escalier « Ti quat sous » se trouvait la « boulangerie du roi » laquelle utilisait du blé préparé par ce qui était alors appelé « les étuves » et occupait l’emplacement qui deviendra en 1886 le grand bazar avant d’être actuellement une vitrine de notre artisanat local.
Enfin, sur une placette restaurée il n’y a pas si longtemps se dressait déjà la charmante petite fontaine appelée « fontaine Tortue » laquelle a donné son nom à ce petit bout de quartier, ainsi qu’à une rue voisine. Une fontaine qui offre la particularité d’ouvrir son bâti et sa vasque façonnés dans du métal.
Pendant toute cette période de nombreuses fabriques vont fleurir le long du canal des moulins.
Il y aura notamment des tanneries qui longtemps, et surtout pendant toute la durée de la guerre 1939-1945 fourniront aux cordonniers de toute la Réunion le couir indispensable pour la confection des chaussures.
Le quartier du Bas de la Rivière est composé de deux parties situés de part et d’autre du lit de cette même rivière. Pendant longtemps, en période de pluie le franchissement de ce cours d’eau sera un handicap qui va contrarier les riverains. En effet, le premier pont qui permettait de passer d’une rive à l’autre était en bois et reposait sur des fûts de canon de récupération. Sa solidité laissait beaucoup à désirer et il s’effondra plusieurs fois lors de crues importantes. Aussi, la construction d’un autre ouvrage beaucoup plus solide fut décidée. Ce nouveau pont, subsiste encore de nos jours sous sa forme originelle. Il fut inauguré en 1913 par le gouverneur Garbit dont il porte le nom. Rénové récemment, c’est un des plus anciens du genre restant en service à la Réunion. A ce propos, il est assez regrettable que la petite plaque en cuivre qui rappelle cet évènement soit très peu visible là où elle se trouve placée.
Au bas de la Rivière, il y aura aussi en une période plus proche de nous, là où l’établissement SOREG s’est installé, une fabrique de chocolat. Le fondateur de cette petite entreprise était un certain Frédéric Adam de Villiers lequel était aussi un passionné de l’aviation naissante. Il fût surnommé « fou fou » en raison de sa témérité qui l’amena plus d’une fois à atterrir brutalement et un peu partout alors qu’il pilotait un des appareils de sa fabrication, si petit qu’on l’avait appelé « le pou du ciel ». Puis cette fabrique devint propriété de Mr Paul Chatel. Il convient de dire que ce chocolat qui avait pour nom ‘Chocolat le Meilleur » a longtemps fait le délice des petits et des grands. Une entreprise qui employait une dizaine de personnes mais qui dût cesser son activité » face à la concurrence du chocolat importé après la guerre. Près de ce même endroit, sont encore visibles actuellement des restes de machines et de générateurs d’une très ancienne usine, Eux aussi témoignent de ce passé.
Maintenant que l’on est arrivé dans les années 1900, il faut également rendre hommage aux hommes qui ont voulu que Saint Denis sorte du fénoir, ceux-là qui ont pensé à éclairer la ville autrement qu’avec de l’huile de coco, puis du pétrole alimentant les réverbères supportés par les fameux « poteaux fanals »
C’est en 1921 qu’une première usine de fourniture d’électricité, celle de Monsieur Baron, verra le jour au Bas de la Rivière, à peu près au même endroit où de nos jours se trouvent des installations de l’EDF. Certes, le courant produit était quelque peu faiblard et à l’origine peu de particuliers se feront raccorder. Puis au fur et à mesure et après que le nouveau propriétaire, Monsieur Rambaud « en aura augmenté les capacités les abonnés à l’électricité seront de plus en plus nombreux. En 1933 cette usine améliorée produire trois fois plus d’électricité qu’à ses débuts.
La première piscine de la Réunion
Et puisque nous sommes dans le secteur, restons-y pour ajouter que ce même Monsieur Rambaud est aussi à l’origine de la construction de la première et pendant longtemps seule piscine de la Réunion. Là où se trouvent les cours de tennis du B.O.T.C-piscine inaugurée en 1932 par son créateur et en présence de Mgr Mondon et du gouverneur Repiquet.
Une piscine que seule fréquentait la « gentry » car bien évidemment elle était payante et il fallait des tenues de bain adéquates pour y être admis. Aussi le petit peuple ne s’en approchait que pour se rincer l’oeil devant le spectacle des charmantes naïades qui s’y jetaient. Montés sur les murs ou perchés dans les branches des badamiers voisins, leurs sifflements d’admiration, n’étaient absolument pas feints. Puis, eux se dirigeaient vers l’eau limpide du « Bassin la Vierge » tout proche pour à leur tour goûter à la fraîcheur d’une baignade dans une eau non tarifée. Bassin la Vierge ainsi appelée à cause de la petite statue de la Vierge Marie protégée par une petite niche qui le surplombe. Bassin où certains jours se réunissait tout un groupe de laveuses de profession qui venaient frotter là les ballots de linge sale qui leur étaient confiés par leurs « pratiques ».
Le premier stade de football
Mais il y avait aussi autre chose qui se passait en cet endroit : le sport roi de cette époque, le football. En effet, là se trouvait aussi le « Stade Roland Garros ». Le seul qui pendant longtemps servit de terrain de rencontre pour les équipes locales tant dyonisiennes que des autres quartiers lorsqu’elle avaient la chance d’arriver en finale. « La coupe » comme on l’appelait se disputait alors toujours au stade Roland Garros. Et il y en eût d’épiques. Pourtant là également, bon nombre de spectateurs n’avaient pas à débourser un seul sou pour y assister.
Il leur suffisait d’arriver à temps pour s’accrocher tout en haut de la falaise entourant le site assister aux matchs sans avoir à payer.
Pour les amoureux des vieilles pierres il est bon de signaler la maison qui fait le coin de la rue de la République et du Pont, une bâtisse construite en 1832, toute en pierres taillées. En cette même rue du Pont, un peu avant le magasin SOMECA on peut toujours voir un tronçon du fameux canal des moulins dont le débouché est aussi visible sur la rue des Moulins avant l’immeuble Fleurié.
Plus loin, sur le côté droit de la rue de la Boulangerie; d’autres vieilles constructions confirment, s’il en était besoin, que cet endroit fut bien le berceau des premières activités de la ville. L’une des pus connue, qui servit de magasin d’intendance militaire à l’armée lors de la dernière guerre, est occupé par des services annexes de la Banque de la Réunion.
Au bout de cette rue de la boulangerie et sur la fin de la rue des Moulins subsistent des restes de deux culées du pont de chemin de fer sur lequel le petit train franchissait la rivière. Témoins de ce temps, cachées sous les herbes, les deux autres se trouvent en face et de l’autre côté. Enfin pour terminer avec le petit train il convient d’ajouter qu’il se dirigeait en pente douce vers le tunnel en passant devant la caserne Lambert d’un côté et le vieux cimetière de l’autre. Cette caserne, la seule de la Réunion pendant très longtemps, fut construite en 1848. Vingt deux ans plus tard, elle sera baptisée du nom du général Lambert, héros de la bataille de Bazeilles, près de Sedan, en 1870. Bataille de Bazeilles qui est chaque année commémorée avec tout le faste militaire qu’elle mérite.
Puisque nous faisons de l’histoire, il faut aussi mentionner l’usine à engrais qui existait tout près du Cap Bernard. Une usine malodorante, certes ! Mais une installation qui fut bien utile pour transformer en produits agricoles une matière première qui était peu ragoûtante. Mais dans ce même périmètre il y avait aussi la distillerie du Cap Bernard où se fabriquait un rhum réputé, appelé « rhum soleil »
Pour poursuivre cette évocation du passé, remontons vers la plaine de la Redoute. En passant est à signaler le petit monument du souvenir qui se trouve place Verdun à la Petite Ile. A l’instar du monument au Morts érigé en haut de l’Avenue de la Victoire, ce mémorial renferme une parcelle de terre de France recueillie sur les champs de bataille de Douaumont lors des combats de Verdun durant la guerre 14/18.
La « Petite Ile » qui fut longtemps le fief des costauds et redoutés moringueurs dont les combats ont longtemps défrayé les conversations.
Une redoute au toit pyramidal
Surplombant cette place d la « Petite Ile », une forteresse carrée, une redoute au toit pyramidal est cachée dans les tamarins qui l’environnent. Construite en 1756 par Bouvet de Loziers elle était dotée à l’origine de pièces de canons et commandait tout un quartier allant du chemin pavé qui descendait de la montagne ainsi que l’accès à la ville de saint denis par le fond de la rivière. Ses fondations, en pierres de taille, ont à leur base une épaisseur de 2,50m et un mur d’enceinte haut de 5 mètres l’entoure.
C’est ce petit fort qui a donné son nom à la grande plaine qui s’étend jusqu’aux lacets de la route de la Montagne. Une redoute appelée aussi poudrière car la poudre pur les fusils et canons de la Caserne Lambert y fut entreposée. De même vers 1767, elle servit aussi de prison pour des militaires indisciplinés et beaucoup plus tard, en 1866, ce fut le tour de plusieurs lycéens en révolte contre un proviseur particulièrement sévère, Mr Drouhet, d’y être enfermés. Des lycéens qui tirèrent quelque gloire d’avoir passé quelques jours à l’intérieur de ce qui était alors un sinistre cachot.
L’invasion anglaise
Ce fortin connut son heure de gloire les 7 et 8 Juillet 1810, lorsque les troupes anglaises envahirent l’Ile Bourbon. C’est lui qui servit d’appui et de place forte aux 300 soldats réunionnais qui combattirent les Anglais, trois fois supérieurs en nombre. L’histoire de cette bataille est inscrite dans la pierre des deux mausolées qui aujourd’hui se font face sur le promontoire qui domine le quartier du Bas de la Rivière. Le premier fut élevé par les Anglais peu après la bataille et curieusement ne signale que le nom d’un officier tué au combat : John Graham Munro, 22 ans tout en rendant hommage aux autres sans en préciser le nombre. Ce premier mausolée a longtemps occupé le centre de la plaine de la Redoute. Lorsque en 1963, celle-ci prit le relais du stade Roland Garros en devenant stade officiellement homologué pour les rencontres de football, il fut enlevé pour être replacé un peu en contrebas de celui élevé à la mémoire des combattants réunionnais. Si l’on en croit certains historiens, ce mausolée aurait été construit beaucoup plus tard, en 1860, soit 50 années après les combats et ce sur l’initiative d’un des survivants qui s’appelait Delon. Ces mêmes sources précisent qu’il aurait fallu attendre pour qu’à l’instigation de l’historien Gilles Crestien une plaque de marbre rappelant le sacrifice de ces jeunes défenseurs de l’ile y soit apposée. Parmi eux, est à retenir le nom du jeune lieutenant Patu de Rosemont à peine âgé de 20 ans. En réalité, sur la plaque de marbre qui s’y trouve on peut lire : monument érigé en 1857 par Mr Hubert Delisle, gouverneur, Mr Edouard Manès, directeur de l’Intérieur et Mr Charles Desbassyns, président du Conseil Général. Ce mausolée est plus élancé que l’autre et domine le quartier. On y accède par une rampe en pente douce, coupée de plusieurs paliers qui, il est agréable de le souligner, est tenu constamment fleuri, ce qui en fait un charmant lieu de promenade et de méditation.
Mais cette plaine de la Redoute fut aussi et très longtemps le théâtre de courses de chevaux.
Une distraction que les dyonisiens vivaient chacun à sa manière. Il y avait ceux qui possédaient des chevaux et une réelle connaissance du sport hippique. Eux se tenaient sous les tribunes officielles couvertes qui se trouvaient exactement à l’emplacement de celles encore existantes. Mais il y avait aussi une autre catégorie qui campait sous les tamariniers des rampes de la Montagne toute proche et appréciaient surtout les courses de bourriques. Des malheureux animaux que l’on bâtonnait ferme lorsque très souvent ils ne voulaient pas courir. Des animaux qui s’échappaient parfois et qu’il fallait essayer de rattraper dans les fourrés épineux qui bordaient la piste de course, laquelle faisait alors tout le tour de La Redoute.
Ces jours de courses étaient les bienvenus pour toute une ribambelle de petits vendeurs de « pistaches », mangues carottes au piment, sucreries et bonbons de toutes sortes. Il faut signaler que certains vendaient aussi de l’eau. Une eau bien utile, car il n’existait aucune fontaine dans les environs et le piment des mangues mettaient les gosiers en feu.
Il faut maintenant parler de ce qui constitue le pôle le plus important du Bas de la Rivière : l’Eglise Notre Dame de la Délivrance.
En 1857, Mgr Maupoint, 2e évêque nommé à la Réunion rejoignait son siège épiscopal à Saint Denis. Il avait pris place sur un navire à voiles bien évidemment. Au cours de la traversée une affreuse tempête se leva et le bateau menaça de sombrer. Tous les passagers sont affolés, poussent des cris et hurlements déchirants. Le prélat se met en prières et de son coeur monte un appel au secours adressé à la Vierge Marie. Il lui demande d’intervenir pour que la vie de toutes ces personnes soit épargnée. Il promet de lui élever un sanctuaire si elle les délivre de la menace qui pèse sur eux.
La tempête se calme. Aussitôt débarqué Mgr Maupoint va tenir sa promesse. Le 8 Septembre 1858, Mr Florance, trésorier du conseil de fabrique, aujourd’hui on diriat de l’association paroissiale, fait l’acquisition de 2 terrains contigus appartenant aux époux Douyère et aux consorts Leroy. En ce même endroit où se trouve l’église actuelle, il fait construire ce uqi au début ne sera qu’une modeste chapelle, avec une seule allée centrale au bout de laquelle sera installée une statue de la Vierge.
33 ans plus tard en 1891, le père Berthomieu, curé de la paroisse décide d’agrandir cette chapelle et de la transformer en une grande et belle église. Les travaux commencèrent en 1893
et durèrent 5 ans.
Le 14 Avril 1898, Mgr Fabre consacrait ce qui est devenu depuis « l’Eglise de la Délivrance » Il convient de dire que la statue qui du haut de l’église veille sur tout le quartier est celle là même qui à l’origine se trouvait au fond de la nef de la chapelle primitive.
L’intérieur fut décoré par le Père Fulbert, un spécialiste de la peinture polychrome. Parmi les prêtres qui ont officié dans cette église, il est bon de rappeler celui qui est né à Saint Denis et deviendra par la suite vicaire général de Mgr Cléret de Langavant, Mgr Mondon. Lequel, bien que décédé à Paris est enterré sous le monument qui se trouve à gauche en dehors de l’église.
Est il besoin de rappeler que La Délivrance a sa fête le 24 Septembre ?
Autre point historique à rappeler : lorsque Galliéni séjourna à la Réunion, il occupa la maison qui se trouve juste à l’angle de la petite rue qui porte son nom et la place de l’église. Il était encore, alors, lieutenant d’infanterie de marine.
Le quartier du Bas de la Rivière aujourd’hui
L’histoire n’étant qu’un perpétuel recommencement aujourd’hui le quartier du Bas de la Rivière a renoué avec ses traditions. Des entreprises de transformation s’y sont de nouveau implantées. La plus ancienne fut la SOREG, société des eaux gazeuses de la Réunion, suivie de près par « les Brasseries de Bourbon » suffisamment connue avec sa bière « dodo » pour n »avoir pas besoin d’être présentée. Dans un autre registre, la SOAR, elle, fut longtemps le seul point d’approvisionnement en fourniture de soudage telle que l’oxygène et l’acétylène. Dans le domaine commercial, on y trouve aussi des établissements prestataires de services ayant pour nom, la SOMECA, la SIPR, Rank Xerox, la Caisse de Congés Payés des ouvriers du bâtiment ainsi que le siège central de l’organisme bancaire « l’Ecureuil » à l’architecture pour le moins curieuse.
Enfin, il convient d’ajouter que ce quartier est en pleine reconstruction et que son aspect moderne n’a plus rien à voir avec les « cours des miracles » que constituaient autrefois ses nombreux « calbanons » insalubres et d’une promiscuité insoutenable.
Une réhabilitation de l’Habitat qyui a commencé il y a bien longtemps avec la livraison des premiers logements de la SIDR
A la Petite Ile justement.
Sortie animée par Mr David Huet, historien, écrivain
Mise en vente sur le web de peintures d’Icônes par l’artiste peintre Yves Fontaine
IVE FONTAINE
Artiste Peintre
Mise en vente sur le web de la nouvelle série limitée de mes dernières
Dimensions : 40 cm x 28 cm épaisseur 4 cm
558 St Jean l’Evangéliste (Réservé)
559 Eléousa Vierge noire
560 Christos
561 Eléousa Vierge noire
562 Vierge aux sept souffrances 563 Vierge noire à la robe rouge
564 Vierge noire à la robe rouge
565 Vierge du signe
Technique : huile sur bois……. Prix : 1200 €
Livraison : gratuite à la Réunion
Envoi postal : 60 € en recommandé pour autres destinations
Icônes à découvrir en mon atelier sur rendez vous
Tel : 0262 55 71 98
Mail : yves-fontaine@wanadoo.fr
Site : www.artquid.com/a.peintre.ivus
Préservons le tuit tuit !
Cher tous,
Le « tuit-tuit », petit oiseau péï en voie de disparition, vit aujourd’hui uniquement dans les hauts de Saint-Denis à La Roche écrite.
Aujourd’hui, ils ne sont plus que 35 couples et ont besoin de votre soutien pour continuer à survivre.
A vous, amoureux de nos forêts qui aiment entendre le chant des oiseaux pendant vos ballades, vous pouvez aider ce « zoiseau » en difficulté avec une petite signature…
Mille mercis à vous.
Michèle Adolphe
A votre tour d’agir pour préserver nout tuit-tuit. Faites passer le message à vos voisins.
De : Les amis de la Roche Ecrite
Objet : Rejoignez-moi sur cette pétition!
Bonjour,
Je viens de signer cette pétition — pourquoi pas toi?
Le Préfet de La Réunion: Suspendre les travaux pendant la période de reproduction du Tuit-Tuit
A l’attention de: Le Préfet de La Réunion
Cette pétition est très importante et nécessite notre aide. Clique ici pour en savoir plus et signer (ou coller l’adresse dans la barre) :
http://www.avaaz.org/fr/petition/Le_Prefet_de_La_Reunion_Suspendre_les_travaux_pendant_la_periode_de_reproduction_du_TuitTuit/?mckOdib
Merci beaucoup,
Les amis de la Roche-écrite
Personnes âgées : un devenir en grand danger …
PERSONNES AGEES : un DEVENIR EN GRAND DANGER…
Nous savons tous que les finances de la France sont en grande difficulté sans doute parce que nous avons un système social à l’avant garde des pays européens. Il semble toutefois
que ce système social soit insuffisant et mal réparti entre les différentes branches de la sécurité sociale.
En effet, L’argent consacré par l’Etat et les Départements au financement des maisons de retraite publiques et de la dépendance est bien loin de suivre les besoins qu’il faudrait y consacrer compte tenu d’une espérance de vie en forte progression et d’une dépendance en constante augmentation.
Alors que le tarif moyen d’accès s’élève à 1800€ minimum à la charge du client-ce qui rend déjà l’accès à ces maisons de retraite inaccessible à 90 % d’entre nous- l’Etat, les départements et les communes se désengagent de plus en plus financièrement des dernières maisons de retraite publiques en activité.
C’est une aubaine pour le privé et en particulier les grands groupes qui s’empressent de les racheter en grand nombre. C’est que pour eux, il s’agit d’une affaire juteuse… Il y a « de l’argent à se faire » en rentabilisant au maximum ces structures d’avenir vu l’augmentation constante de l’espérance de vie, à la grande satisfaction des actionnaires.
Les conséquences en sont désastreuses pour les résidents :
augmentation de leur coût d’hébergement, réduction drastique du personnel et donc de la qualité des soins et de l’accompagnement, construction de préfabriqués pour réduire toujours plus les frais de fonctionnement, etc… Au point qu’aujourd’hui, le résident est presque
mieux accompagné -par un personnel soignant moins stressé par des contraintes de rentabilité- dans le public que dans le privé. Ce qui est tout de même un comble quand on sait que le coût d’accès aux structures privées peut s’élever jusqu’ à 6000€ mensuels.
Un accès aux maisons de retraite se limitant de plus en plus à des gens fortunés, une qualité d’accompagnement et de soins au quotidien en nette régression, voilà ce qui nous attend dans nos vieux jours… d’autant qu’on ne voit plus émerger de terre- à la Réunion comme ailleurs- des structures publiques d’accueil : tout est « confié » financièrement au privé : l’existant comme les objectifs de construction.
Et n’oublions jamais que ce qui est dépensé par la collectivité quand nous confions nos « vieux » à ces structures sera défalqué dans la mesure du possible sur l’héritage des enfants au décès de ceux-ci à la grande surprise des intéressés… D’où tout « l’intérêt » pour ceux-ci, surtout s’ils appartiennent à la classe moyenne de garder leurs « vieux » avec eux dans leur logement.
Alors, quelles solutions nous reste t’il ? L’hébergement en famille d’accueil, s’il est plus familial et donc plus convivial reste coûteux-même si celui-ci est moindre- autant pour la collectivité que pour l’intéressé …
D’où le maintien à domicile prôné par ceux qui nous dirigent. Si celui-ci est plébiscité par les personnes âgées elles-mêmes, il n’en est pas moins source de difficultés.
En effet, très rapidement, nos « vieux » ont besoin d’être accompagnés dans leurs besoins quotidiens : ménage, cuisine, vaisselle, courses … On fait alors appel à des « auxiliaires de vie », moins coûteuses que des structures en bonne et due forme. (Même si on sait mieux que quiconque à la Réunion, ce qu’il est advenu au personnel de l’ARAST…) Celles-ci font de leur mieux malgré un travail de plus stressant compte tenu de la pression « d’efficacité » et de « rentabilité » exercée par leurs employeurs qui les soumet souvent à un rythme trépidant qui ne peut que se traduire par une dégradation de la qualité de l’accompagnement au détriment des personnes âgées, encore une fois.
Au niveau de l’accompagnement affectif, rien est bien-sûr prévu et ne le sera jamais d’ailleurs, l’accompagnement institutionnel se limitant aux soins et aux besoins primaires. On oublie dès lors la grande solitude vécue de plus en plus douloureusement par nos Anciens au fur et à mesure de leur entrée dans la dépendance et de l’approche de leur fin de vie. Notre association » Respa-seul » est à ce niveau de plus en plus sollicitée par des personnes âgées en souffrance qui nous font régulièrement des « appels au secours » nous implorant au téléphone de leur « trouver » quelqu’un pour leur rendre une petite visite hebdomadaire ou leur proposer une petite sortie pour échapper aux 4 murs qui constituent leur quotidien avec la radio et la TV en continu comme seule alternative. La dépression, l’incapacité à dormir, et même les tentatives de suicide, comme le refuge dans l’alcool -notamment chez les hommes-en sont les conséquences inéluctables ce qui n’est pas à l’honneur de notre société, élus comme famille confondus.
Effectivement, et si on parlait un peu de la responsabilité des familles et donc des enfants de ces vieux … Certes le vieillissement constant (et donc la perte des capacités progressives de leurs capacités…), l’éloignement (dû à la nécessité fréquente de « sauter la mer » pour trouver du travail …), le caractère (qui va rarement en s’améliorant avec l’âge…), les exigences du vieux (qui vont en s’intensifiant avec les années…Ne dit-on pas qu’on retombe en enfance avec l’âge ?) n’encouragent pas à « le garder à la maison » d’autant que les logements sont de plus en plus coûteux et exigus. …
Les familles ne pourraient-elles pas pourtant-comme on le faisait par le passé- prévoir une petite pièce supplémentaire chez elles pour y héberger leurs parents ? Ceux-ci ne se sont -ils pas occupés voire sacrifiés pour eux toute leur jeunesse et souvent bien au delà ?
Ne méritent-ils pas à leur tour d’être « chouchoutés » ?
A défaut, les enfants ne peuvent-ils pas se relayer auprès de leur parent pour leur apporter soin, écoute et affection ?
Respa-seul constate tristement-alors que nous étions tous fiers à la Réunion de ne pas
avoir laissé nos parents seuls et abandonnés lors des grandes sècheresses récentes en Métropole- que de plus en plus les « vieux » sont délaissés, abandonnés à leur solitude.
L’association a même un mal fou à trouver des « bénévoles » sérieux et assidus pour une simple visite hebdomadaire à un « vieux » de leur ville …. ou pour leur apporter un éclair de joie grâce à un accompagnement en voiture lors d’une sortie « pique nique » pour leur permettre d’enfin communiquer avec leurs semblables.
Etat, Département, Communes et familles doivent donc se ressaisir rapidement si on ne veut pas que la situation se dégrade à vitesse grand V au plus grand désespoir de nos Anciens
Patrice Louaisel,
Président de l’association « Respa-seul »
Tel 0262 58 25 81
Quand le « dipavali » 2014 perd son sens religieux au profit du culturel
Le « Dipavali » est-on le sait- un grand moment de spiritualité en Inde et pour beaucoup de nos compatriotes tamouls de l’île de la Réunion. Aujourd’hui, « importé » sur l’ile, les communes veulent en faire un rendez vous prestigieux de la communauté indienne de l’ile où le faste remplace le sacré.
Sa signification profonde est la victoire des forces du Bien contre les forces du Mal. C’est la belle légende du retour du Dieu Rama avec sa Belle Sita ,après un combat mémorable contre le roi démoniaque de Lanka, Ravana -qui l’avait enlevé par la ruse-, dans la petite ville d’Ayodhia qui s’est illuminée à leur retour. Pendant l’absence de la reine, elle avait été plongée dans les ténèbres et grâce à son retour dans la ville , les âmes et les coeurs s’éclairaient à nouveau.
Pourquoi se priver de ce magnifique symbole ?
Aujourd’hui, j’ai lu « cette fête, débarrassée de sa dimension religieuse » ….En aurait-on honte ?
Pourtant, en Inde et durant cette fête, le Sacré est partout : dans les chants, lors de toutes les danses -où l’on commence par un hommage appuyé au Dieu Ganesh, ce Dieu qui lève les obstacles de notre vie et où tous les « mudras » gestes et attitudes des danseuses ont un sens précis et sacré…sur les chars de la procession, chaque tableau ou scène illustre habituellement les différents aspects de cette épopée du Ramayana. L’oublierait-on en cette Ere de ténèbres du kali-yuga ?
A St André d’abord, plus de conférences, perte progressive de tout respect les gens circulant avec poussettes et marmailles en mangeant des samoussas au milieu des chars du défilé. A St Pierre, désormais, où l’on se vante de faire du dipavali un « évènement culturel » et où la principale motivation est d’augmenter le nombre
de spectateurs même si ceux-ci ne comprennent rien à ce qu’ils voient. C’est le règne de l’audimat…désormais. A des fins politiciennes ?
16/10
A St Pierre, aujourd’hui, Jeudi 16/10 repas offerts aux plus pauvres par l’association Seva International le long des berges de la Rivière d’Abord..
l’association « Cardinal rouge » donnera samedi 18/10 à 17H 30 le coup d’envoi de cette fête. A 18H 30, ce sera le très prisé « Holi » (envoi de poudres de couleurs). Aux jardins de la plage, il y aura un spectacle de danse indienne. La musique sera à l’honneur au Belvédère et sur le parking Albany.
Dimanche 19/10, décoration des charrettes à la place des victoires. En face du casino, des ateliers : henné, Calligraphie indienne, kôlam, et Carrom. Une conférence de Jean Régis Ramsamy se tiendra à la mairie à 10H 30.
L’après-midi, un spectacle de musiques et de danses sera proposé en attendant le départ du défilé des chars : 5 chars et 3 charrettes devraient s’y trouver…
Economies obligent.
Le départ du défilé aura lieu à 19H au rond-point Francois Isautier pour une arrivée prévue au parking Gabriel Dejean. Après celui-ci, près du pont de la rivière D’abord, spectacle de musique et de danses « 100 ans de cinéma indien », création originale de l’Ecole de Musique et de Danse Pajaniappen. Il y aura près de 120 danseurs de 20 associations culturelles et la participation du Conservatoire Régional : danses classiques, modernes et folkloriques illustreront le thème choisi
Un feu d’artifice terminera cette journée vers les 22H 30
Mercredi 29, le Consulat de l’inde a invité la danseuse internationale : Kathak Prerana Deshpande au Centre Lucet Langenier.
Activités de la Communauté Chinoise sur l’Est de l’Ile : mandarin, danses chinoises, tai chi …
Nous vous informons de la reprise de nos activités hebdomadaires :
-mandarin:
reprise des cours pour le 1er groupe: ce jeudi 5 février à l’école des
Girofles de 17h à 18h30. Professeur : Mme Claire Xiao Jiao.
tarif : 35,00€ par mois pour 1 enfant – tarif dégressif :60,00 € par
mois pour 2 enfants de la même famille
Le 2e et 3e groupe fusionnent avec St André. Les cours auront lieu à
Bras Panon. La date, le jour et l’horaire seront précisés ultérieurement.
- danses traditionnelles chinoises :
reprise des cours vendredi 6 février. Professeur : Mme Verlisier Huang.
Je rappelle que ces cours sont gratuits.
-danses en ligne :
cours le lundi matin (9h30 – 10h30) : pour les débutants
cours lundi et mercredi soir (18h-20h) pour les autres.
tarif : 20 € par personne et par mois.
Professeur : Mme Marlène Rivenaire
-Tai chi :cours le jeudi soir à partir de 18h
tarif : 20 e par personne et par mois
Professeur : M. Maximin Chow-Wing
Dessins calligraphiques :
Nous n’avons pour l’instant que 5 inscrits. Il faudrait le double pour
qu’on puisse commencer. A suivre.
A l’occasion du nouvel an chinois, je vous rappelle les manifestations
de l’ABCC :
21 février am : danse du Lion dans la ville de St Benoît
21 février en soirée : dîner-dansant avec la participation de nos danseuses au Pavillon d’or à partir de 19h30. Il reste encore des
places. (voir fichier joint)
6 mars : au CRR en soirée, spectacle de la troupe artistique de Canton.
Réserver votre soirée, le spectacle est féérique ! Vous êtes invités !
A bientôt
Henri CHANE TEF
Contact :: henri.chanetef@wanadoo.fr
—
LA RECETTE SECRETE DU COCA COLA
LA RECETTE SECRETE DU COCA COLA
Excellente cette émission de nuit passée sur la très sérieuse chaine parlementaire LCP ou « Public Sénat ». Espérons qu’elle inspirera nos sénateurs …
En effet, cette émission s’est intéressée aux différents composants du Coca, cette boisson la plus bue au monde, celle préférée de nos marmailles et que l’on trouve en abondance sur toutes nos tables réunionnaises. Et bien sûr,
elle a cherché à découvrir ce que la firme cachait délibérément sur la nature de ses composants pour ne pas effaroucher le consommateur.
Ainsi des biologistes et chercheurs ont isolé ses différents composants. Et que trouve t’on ? Des extraits de feuilles de coca- çà on s’en doutait même si on sait que ce sont d’elles que l’on extrait la fameuse cocaïne… la drogue par excellence de l’accoutumance.
Ils ont aussi trouvé de l’acide, de l’ammoniac mais surtout une quantité de sucre hors norme : dans une simple canette, il y a l’équivalent de 12 sachets de sucre en poudre. Vous avez bien lu : 12 sachets. Si l’on prend la petite moyenne, soit une consommation-modérée- de 2 cannettes par jour, cela correspond à 24 sachets de sucre par jour.
Selon les spécialistes de la santé publique, 2 canettes par jour de Coca Cola font autant de dégâts pour le corps humain que 2 paquets de cigarettes/Jour
en réduisant l’espérance de vie de 20 à 30 ans… sans parler du diabète-exponentiel à la Réunion-et des risques associés pour la santé publique.
D’où le taux d’obésité en croissance constante des Américains, des Mexicains-notamment- et depuis quelques décennies des Réunionnais.
Combien de nos enfants ingurgitent aujourd’hui une moyenne de 2 cannettes /jour au lieu de boire tout simplement de l’eau ?
Les chercheurs ont aussi observé qu’une consommation excessive de sucre
provoquait la même accoutumance que la drogue pour celui qui s’y adonne
et qu’on ne peut dès lors plus s’en passer. Imaginez les dégâts pour la santé de nos enfants, et le trou abyssale de la sécurité sociale que ce fléau ne manquera pas d’entrainer.
Et il semblerait que le Coca péi soit encore plus sucré que le Coca de Métropole… Bonjour les dégâts !
Enfin « cerise sur le gâteau », il y a parmi les composants de cette boisson si populaire du E 150 : dénommé aussi « colorant caramel » Ce composant contient de l’ammoniac, des acides, des sulfites d’ammonium. Celui-ci soupçonné d’être cancérigène a entrainé des études plus approfondies
démontrant qu’il est cancérigène chez la souris et facteur de leucémies chez le rat… Il vient donc en 2014 d’être classé comme « cancérigène possible » par le très sérieux « Centre International de Recherche sur le Cancer »
CQFD
Patrice Louaisel
Le VITAROS, crème pour les troubles d’érection bientot en pharmacie
LA CRÈME QUI CONCURRENCE LE VIAGRA
Le Viagra serait-il en passe d’être détrôné ? Depuis le 1/06, les pharmacies en métropole commercialisent le Vitaros, une crème qui aurait les mêmes propriétés que la célèbre pilule bleue. À l’inverse du Viagra, le produit peut être remboursé dans certains cas. Il devrait être disponible à la Réunion dans les prochaines semaines.
Pour traiter les troubles de l’érection, les hommes avaient jusqu’ici le choix entre les comprimés, dont le célèbre Viagra, et les injections intracaverneuses. Désormais, ils disposent en plus d’une crème, le Vitaros, composée de la même molécule que celle utilisée dans les injections intracaverneuses, l’alprostadil.
D’après le laboratoire français Majorelle qui la commercialise, elle améliore la qualité de l’érection, entre les cinq et trente minutes suivant son application, et assure une érection durant environ une ou deux heures selon les patients. D’après un responsable du laboratoire, « le taux de réussite est de 70% ». C’est-à-dire autant que pour les autres produits traitant les troubles de l’érection.
Déjà en vente dans certains pays d’Europe, comme l’Angleterre, l’Allemagne, l’Italie ou la Belgique, le Vitaros est disponible depuis hier dans les pharmacies de métropole, mais uniquement sous ordonnance. Une boîte compte quatre unidoses et coûte en moyenne quarante euros (soit 10 euros l’unidose). Le médicament est remboursé, seulement pour les patients dont le traitement par injections intracaverneuses est déjà pris en charge (cancer de la prostate, paraplégiques, sclérose en plaques…).
1 homme sur 3 de plus de 40 ans touché
À la Réunion, il faudra attendre quelque temps avant que le médicament ne soit proposé aux patients. Les grossistes ne l’ont pas encore proposé aux pharmacies locales, dont certaines ignorent jusqu’à son existence !
« Nous n’avons reçu aucune proposition de grossistes pour ce produit, confirme le responsable de la Pharmacie de Boucan. Mais il suffirait que quelques pharmacies en fassent la demande pour qu’il soit commandé. Le temps de le faire venir par bateau, on ne devrait pas l’avoir avant un mois, un mois et demi au moins ».
À la Pharmacie Principale de Saint-Pierre, on pense que le médicament intéressera surtout les clients qui ont déjà recours aux injections intracaverneuses. « Pour les autres, je ne sais pas, avoue le responsable de l’officine. Le médicament n’a pas le même mode d’action ».
À Saint-Denis, Claude Cheung-Lung, le responsable de la pharmacie de Bellepierre, ne croit tout simplement pas au succès du Vitaros. La raison ? « Il est beaucoup trop cher ! », dit-il. « Le Viagra a été détrôné par son générique, le Sildenafil, qui coûte 5 à 6 fois moins cher. Proposer un autre produit au même prix que le Viagra ne va sûrement pas attirer les clients, sauf peut-être ceux qui ont des problèmes cardiaques : le Viagra gêne en effet l’action des médicaments prescrits en cas de crise cardiaque ».
D’après le pharmacien, le public intéressé par les traitements contre les troubles érectiles est nombreux : « Passé la soixantaine, un homme sur deux vient au moins une fois par mois à la pharmacie acheter un médicament, assure-t-il. La plupart du temps, les clients vont chercher leurs produits loin de leur domicile ou de leur quartier pour ne pas être reconnus, parce qu’ils ont honte. Et dès qu’on leur donne le médicament, ils le cachent vite dans leur sac ».
Le sujet est encore tabou. Pourtant, 1 homme sur 3 de plus de 40 ans est touché par des troubles de l’érection en France.
N.T.
- See more at: http://www.femmemag.re/sant%C3%A9/la-cr%C3%A8me-qui-concurrence-le-viagra#sthash.V1AymnlA.dpuf
article issu de « femme magazine«
Et si on parlait marché bio et marché associatif …avec l’A.R.E.C
Retour sur la semaine passée où, malgré la baisse de fréquentation due aux vacances (profitez-bien !), le marché a accueilli ses adeptes autour des stands des producteurs et de la bourse aux plantes.
Certains l’ont remarqué, le marché se fait de plus en plus beau pour vous accueillir avec l’installation de graviers devant l’entrée du container. Bientôt des feuilles de lataniers recouvriront la totalité du toit de la varangue pour vous protéger du soleil… et de la pluie!
Nouveauté de la semaine : Samedi après-midi, l’Arec part à la rencontre des adhérents et de toutes les personnes intéressées de l’Entre-Deux, autour d’un gouter partagé et d’un stand de fruits et légumes de nos producteurs, en vue de la mise en place d’un petit marché associatif et d’un espace socio-éducatif en partenariat avec l’association du Dojo Théâtre. La rencontre a lieu samedi de 14h à 17h chez Roland Germser (119 rue Payet – en face du stade) de l’association Dojo Théâtre. N’hésitez pas à venir et à en parler à vos connaissances de l’Entre-Deux !
N’ayez crainte le marché du samedi matin reste inchangé avec cette semaine la thématique Santé et Bien-Être.
D’ici là, le marché du mercredi après-midi vous attend avec ses fruits et légumes de saison autour d’un café.
A bientôt,
Alexandra.
Mercredi 15 juillet 14h-17h
• Marché + paniers
• jardinage
• 17h : yoga
Dans le panier Solidari’Terre de cette semaine
Grand : 500g de carottes, 500g de tomates, 500g de citrons, 500g de courgettes, 500g de mandarines, 500g de pommes de terre, 300g de betteraves, 100g de gingembre, 1 salade, 1 chou, 1 avocat, 1 sachet de roquette.
Petit : 300g de carottes, 300g de citrons, 500g de patates douces, 500g de mandarines, 300g de choux-fleur, 300g de bananes, 100g de gingembre, 1 avocat, 1 sachet de roquette.
Les Rencontres Solidari’Terre,
vous voulez en être ?
Samedi 18 juillet Petite-Ile 8h30-11h30
• Marché de producteurs
• Épicerie : Riz complet, farine, spiruline
• Miel
• Hydrolat de géranium
• Poulets bio sur place
Samedi 18 juillet Entre-Deux 14h-17h
• Stand de fruits et légumes
• Epicerie
• Gouter partagé
• Diverses animations par l’association du Dojo Théâtre
Et pour surfer sur le net…
Le collectif Alternatiba à St Pierre contre le réchauffement climatique : Alternatiba Péi
Sur la même thématique, un dossier sur l’agriculture et le climat : Reporterre
Des vidéos sur plein de sujets intéressants abordés lors d’un forum sur l’économie positive : Forum sur l’économie positive
www.asso-arec.fr
Avortement : Hier l’Espagne, aujourd’hui le Portugal, et demain ?
Avortement : Hier l’Espagne, aujourd’hui le Portugal, et demain ?
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU VENDREDI 24 JUILLET 2015
Le 21 juillet, le Parlement portugais a voté une loi restreignant l’accès des femmes à l’avortement, marquant ainsi un recul sur le terrain de la libre disposition de son corps. Nous condamnons le vote de cette loi inique, qui non seulement marque un retour en arrière, mais est aussi dangereuse pour la vie de milliers de femmes portugaises.
Alors que les Portugaises pouvaient depuis 2007 avorter librement et gratuitement, elles devront dorénavant payer tous les actes médicaux liés à l’interruption de grossesse, et se soumettre à des entretiens préalables qui visent ni plus ni moins à les empêcher d’avorter (en détaillant les allocations auxquelles elles pourraient prétendre en cas de naissance).
A l’instar de l’Espagne en 2014, le Portugal est passé d’une législation progressiste à une législation réactionnaire, qui cède sous le poids des conservatismes et considère les femmes comme des êtres inférieurs, qui ne sauraient prendre une décision de manière libre et éclairée. Nous le rappelons, encore et toujours : une femme qui veut avorter sait ce qu’elle fait. Tenter de l’empêcher de le faire est une violence.
Les avortements clandestins tuent 47000 femmes par an dans le monde. Sur 46 millions d’avortements réalisés chaque année, 20 millions le sont dans des conditions illégales et dangereuses. La conséquence c’est que toutes les 9 minutes, une femme meurt des suites d’un avortement clandestin (chiffres de l’OMS). Le Portugal, avec sa nouvelle législation ne va faire qu’alourdir le bilan ! Restreindre le droit d’avorter, c’est donc pousser les femmes dans la clandestinité. Les plus riches iront avorter dans des pays où c’est autorisé. Les autres devront s’en remettre aux méthodes à risque, dont on connaît trop bien les conséquences sanitaires désastreuses.
Nous nous inquiétons des nombreuses menaces qui pèsent sur l’avortement en Europe. C’est la Pologne qui a adopté en 1993 une législation drastique en la matière, et qui n’autorise l’avortement qu’en cas de viol ou de risques vitaux pour la femme. C’est l’Espagne qui a récemment restreint l’accès à l’avortement pour les mineures, après avoir échoué dans leur tentative de le restreindre pour toutes les femmes. C’est l’Irlande qui, malgré de très timides tentatives d’évolutions législatives en la matière, continue de l’interdire, condamnant ainsi des femmes littéralement à mort. C’est l’Italie, dénoncée en 2012 par le Conseil de l’Europe, où en moyenne 70% des médecins (voire 90 à 95% selon les régions) sont objecteurs de conscience/évoquent l’objection de conscience pour ne pas pratiquer d’avortement. C’est la Hongrie, dont l’actuel gouvernement finance des campagnes anti-avortement. C’est Malte, qui l’interdit en toutes circonstances. Les Européennes sont inégales en la matière. Allons-nous tolérer cette situation encore longtemps ? L’Union européenne va-t-elle continuer de faire la sourde oreille sur ce sujet ?
Le 17 janvier dernier, alors que nous célébrions les 40 ans de la loi autorisant l’avortement en France, nous avons pris l’engagement de nous battre pour que l’avortement soit légalisé à l’échelle de l’UE, que toutes les femmes soient libérées du poids d’une grossesse non désirée, partout. Le droit des femmes à disposer de leur corps ne doit plus être l’angle mort des politiques européennes.
SIGNATAIRES
Féministes en Mouvements (Osez le féminisme !, FIT Une femme un toit, Adéquations, Réseau Rupture, Libres Mariannes, Ligue du droit international des femmes, Féminisme et géopolitique, Collectif Féministe Contre le Viol, SOS sexisme, Femmes pour le dire, femmes pour agir, Mémoire Traumatique et Victimologie, Mouvement français pour le Planning familial, Du côté des femmes, Femmes solidaires, Assemblée des femmes, Réussir l’Egalité Femmes-Hommes, Coordination pour le Lobby Européen des Femmes, Elu/es Contre les Violences faites aux Femmes, ANEF, l’Escale Solidarité Femmes)
Ligue de l’enseignement
Les Georgette Sand
Les effronté-e-s
FEMEN
La Maison des Femmes de Paris
L’UEC
Le MJS
L’UNEF
Apprenez l’astrologie un samedi par mois gratuitement …avec un psychosociologue
Thème astral de François Hollande
Des séances gratuites « d’ »initiation à l’astrologie psychologique » se tiendront dès le samedi 17 Octobre prochain sur St André,
Elles auront lieu un samedi (et à défaut un dimanche) par mois, de à partir du samedi 17 Octobre 2015 et seront animées par un psychosociologue doté de plus de 40 ans d’expérience.
Un co-voiturage est possible au départ de toutes les grandes villes de l’île
Pa ailleurs, plusieurs passionnés d’astrologie ont décidé de se retrouver une à 2 fois par mois le samedi matin sur ST DENIS autour de thèmes astrologiques qu’ils vont pouvoir étudier ensemble en confrontant leurs interprétations. Ces dernières rencontres sont ouvertes à toutes les personnes sachant monter un thème et ayant quelques connaissances en interprétation.
Rappelons que cette Connaissance n’a rien à voir avec les horoscopes … Qu’elle est un outil incontestable en matière de connaissance de soi, d’orientation professionnelle et de relations affectives en particulier. Elle nous permet de mieux comprendre et d’aider les gens qui nous entourent au quotidien.
Raymond Abellio la considérait comme à la fois « un Art, une Science et une voie d’accès à la Sagesse »
On peut demander le diaporama powerpoint de présentation de l’astrologie à patrice.louaisel@orange.fr pour se faire une idée.
Pour tout renseignement et inscription, téléphoner au 0262 58 25 81
A propos de la spiruline
L’été austral est là… mais pas encore un temps favorable à la spiruline à Maïdo
En métropole, les producteurs de spiruline ne peuvent se livrer à leur culture que durant 5 à 6 mois selon leur zone d’implantation.
En effet, la spiruline, cette algue d’eau saumâtre, nécessite, pour se multiplier de façon rapide, une température idéale de bassins comprise entre 32° et 35°, sans dépasser 40°, ce qui la grillerait. Atteindre cette température idéale n’est possible que par l’action du soleil, action amplifiée par la bâche ou par le revêtement en polycarbonate de la serre. L’atteinte de cette température idéale liée à l’activité du soleil est aussi, bien sûr, fonction de la durée quotidienne d’ensoleillement. Cette durée d’ensoleillement diurne, en zone équatoriale, est pratiquement constante sur 12h, ce qui permet une température des bassins proche de l’idéal requis. Par contre en zone tropicale, durant 6 mois cette durée diminue et donc l’action solaire s’avère plus réduite entraînant une température diurne moins élevée. Au coeur de la saison hivernale, les températures nocturnes basses, surtout en altitude, 900m, réduisent très fortement la productivité de la spiruline, et donc sa rentabilité. En zone tempérée, cette baisse des températures et cette réduction des jours amènent les producteurs à cesser toute activité.
La productivité de la spiruline est aussi fortement liée à l’action du soleil dans le processus de photosynthèse dont elle est d’ailleurs à l’origine sur notre Terre. La couverture nuageuse quotidienne résultant de la configuration orographique d’une zone de culture a comme conséquence directe une forte réduction de l’action des radiations solaires et donc une réduction proportionnelle de la productivité de la spiruline. Ainsi trop peu d’heures d’ensoleillement quotidien entraîne une insuffisante chaleur pour les bassins mais aussi, et surtout une insuffisance de radiation pour la multiplication de la spiruline. Or, la multiplication de la spiruline et sa reconstitution après prélèvement sont totalement et directement liées à la température des bassins et à la durée et à l’intensité du rayonnement solaire.
Avec ce petit exposé, nos fidèles consommateurs comprendront les raisons de nos difficultés à assurer la fourniture de « Spiruline Bourbon » depuis mai. En effet, depuis mai 2013 et jusqu’à fin décembre, les températures diurnes et nocturnes à Maïdo Petite France, à 900m d’altitude, et l’insuffisante durée d’ensoleillement résultant des couvertures nuageuses importantes dès le début des matinées, ont très fortement réduit durant plus de 7 mois la reconstitution de la spiruline. Les mois d’hiver austral auront donc à la Réunion, pour les producteurs locaux, les mêmes conséquences qu’en métropole quant à la productivité de la spiruline locale.
C’est ce constat évident que l’ARDA, qui se targue d’être, avec une association d’amateurs peï, l’instigatrice d’une filière économique de producteurs, par ignorance, ou par calcul intéressé, s’est bien gardée de porter à la connaissance de celles et ceux qu’ils ont incités à produire de la spiruline pour en vivre décemment et pour répondre à une consommation locale qui ne demande qu’à se développer pour le bien-être des consommateurs réunionnais de spiruline locale. Dans un prochain article, nous reviendrons sur cette question importante des conditions spécifiques de la production de spiruline à la Réunion et en zone tropicale
Antoine FRANCO Président INNOVATIONS AGRICOLES BOURBON S.A.S.
Vaccins : ce que les parents devraient savoir…
Vaccins, ce que tout parent doit savoir
En 2013, l’Union européenne a autorisé la mise sur le marché d’un nouveau vaccin « 6-en-1 » pour les nourrissons. Ce vaccin, appelé Hexyon et produit par le laboratoire Sanofi, regroupe les vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B, la poliomyélite et contre certaines infections comme la méningite.
Cette « innovation » est généralement présentée par les médias comme « une vraie avancée en matière de vaccination, à l’heure où les autorités sanitaires tentent par différents moyens (…) de redonner confiance aux Français en cette méthode préventive » (lu sur le site Informations Hospitalières).
En ce qui me concerne, je ne suis pas rassuré. Je m’explique. Le fait de mélanger ensemble un grand nombre de vaccins est une méthode connue des laboratoires pharmaceutiques pour compliquer la preuve d’effets indésirables. Car plus il y a de vaccins dans l’injection, plus il devient difficile de prouver qu’un effet indésirable précis est lié à l’un des vaccins. Il faut un nombre de cas déclarés d’effets secondaires négatifs beaucoup plus important pour obtenir un niveau de preuve statistiquement fiable.
Or, cette tactique se développe justement au moment où le grand public réalise que les effets indésirables des vaccins sont tout sauf négligeables.
Des effets secondaires inquiétants
Un nombre alarmant d’études scientifiques met actuellement en lumière les dangers des vaccins.
Il ne s’agit plus de mises en garde émanant de mouvements associatifs marginaux ou à tendances sectaires. Non, c’est maintenant la communauté médicale internationale elle-même qui exprime ses doutes, voire ses inquiétudes.
Le British Medical Journal, une revue mondialement connue et respectée pour sa rigueur scientifique, a publié le 30 janvier 2013 une étude démontrant que le vaccin contre la grippe H1N1 Pandermix avait causé des milliers de cas de narcolepsie chez les enfants, une maladie grave et incurable, sans que cette catastrophe ne soit compensée par des vies sauvées par ailleurs par ce vaccin. (1) Une association, quoique plus faible, a aussi été établie entre le vaccin contre la grippe et la maladie de Guillain-Barré (paralysie). (2)
Le Gardasil, vaccin contre le papillomavirus et le cancer cervical, est aujourd’hui au centre d’un scandale qui n’en finit pas. Selon le décompte effectué par l’association Sanevax, ce vaccin est relié à 29 003 effets adverses graves et au moins à 130 décès. (3)
Le vaccin contre l’hépatite B, lui aussi, est fortement critiqué. Il est accusé de tuer les cellules du foie, alors qu’il est précisément supposé protéger contre une maladie du foie. (4) D’autre part, le 21 novembre 2012, le Conseil d’Etat français a reconnu que l’aluminium dans le vaccin hépatite B avait été la cause d’une terrible maladie invalidante, la myofasciite à macrophages, dont souffre depuis 1996 un employé de la Ville de Paris, permettant à cette personne d’être indemnisée. (5) Des milliers de personnes, qui n’ont pas eu l’idée de porter plainte, pourraient être dans le même cas.
Les vaccins peuvent en effet contenir diverses substances notoirement toxiques, même à faibles doses, comme le formaldéhyde (cancérigène), le mercure (neurotoxique), l’aluminium (neurotoxique) ou le phénoxyéthanol. Les jeunes enfants sont particulièrement vulnérables à ces substances, qui peuvent affecter de façon dramatique leurs fonctions nerveuses et immunitaires. Lire la suite de cette entrée »
Cannes de combat et croche, cause commune
Pendant deux jours, cannes en bois et prises au sol se sont entremêlées à l’occasion des tournois de l’Océan Indien de canne de combat et de croche, toutes deux disciplines de démonstration aux Jeux des Îles. Deux jours de combats et d’assauts disputés, ont permis aux combattants de ces deux disciplines, l’une endémique, l’autre indigène de La Réunion, de se découvrir et se redécouvrir. L’organisation conjointe de ces deux tournois par la Ligue de Croche et le Comité Régional de Canne de Combat et Bâton a offert au public, un beau spectacle lors des qualifications puis lors des finales organisées au Complexe Sportif Municipal du Port.
Sur le plan sportif, la compétition féminine de canne de combat a permis à Charlotte Payet de montrer qu’il fallait toujours compter sur elle malgré son départ en métropole pour ses études. Chez les hommes, Keren Descorsier, junior, a parfaitement maîtrisé son assaut face à David Leblé, vice-champion du monde 2012. Un vrai exploit et la confirmation des espoirs placés en Keren. Par équipe, la Réunion A l’a emporté devant l’équipe de Réunion B et l’équipe des Kréopolitains.
En croche, un homme a marqué la compétition : Wilfrid Sellaye, vainqueur chez les 71kg. Après la médaille de bronze en 1998 et celle d’argent en 2007 (en lutte olympique), il s’adjuge la médaille d’or cette année 2015 (en lutte traditionnelle) signant au passage la victoire le plus rapide du tournoi (en 33 secondes) et la plus grande domination technique (10-0 en 3′56 »).
Un seul regret pour les organisateurs : l’absence de la quasi totalité des tireurs invités de la grande ile et des Comores, bloqués à l’aéroport de Tananarive suite à l’annulation de leur vol
JIR du 14/08/2015
Accord transatlantique visant à créer le plus vaste marché du monde sans en référer aux consommateurs.
Article du Blog militant par Anne Bach, membre du groupe local Peuples Solidaires – Paris XV
Ils s’appellent ACS, AECG, AGCS, APE, CETA, GMT, PTP, TAFTA, TiSA, TPP… autant d’accords de libre-échange actuellement signés ou en cours de négociation entre de nombreux Etats, dans le dos des élu-e-s et des citoyen-ne-s. Les uns après les autres, ces accords contournent les institutions démocratiques pour mieux proclamer le « droit supérieur » des investisseurs.
En 2013, le Conseil de l’Union européenne – qui rassemble les chefs d’Etat et de gouvernement – a mandaté la Commission européenne pour ouvrir des négociations avec les États-Unis en vue d’aboutir à un accord transatlantique visant à créer le plus vaste marché du monde.
Ce projet s’incarne en un accord de libre-échange nommé TAFTA (en anglais, Trans Atlantic Free Trade Agreement). Il vise à libéraliser encore davantage les échanges commerciaux entre les Etats-Unis et l’Union européenne en démantelant les droits de douane et en s’attaquant aux normes et régulations publiques.
Peuples Solidaires – ActionAid France s’érige en force contre ce traité anti-démocratique. Plusieurs groupes locaux se sont organisés pour dénoncer cette initiative.
Les principales menaces :
Une atteinte aux principes démocratiques, aux choix de société, et indirectement aux libertés publiques.
La libéralisation des investissements et le règlement des différends investisseur-État par une « justice » privée.
La disparition de nombreuses normes actuelles, notamment sur la protection de l’alimentation et de la santé.
La remise en question de nos modèles agricoles, de nos choix énergétiques et de nos préférences culturelles ; déjà Monsanto, le leader mondial des pesticides, a déclaré que TAFTA serait une opportunité…
La suppression de certains droits de douane sur les produits agricoles et alimentaires.
La sécurité alimentaire et la protection des consommateurs.
C’est maintenant qu’il faut agir !
Face à l’ampleur de la mobilisation contre le TAFTA, l’Union européenne est tentée d’accélérer le processus de négociation pour prendre les opposants de vitesse.
Nous avons réussi à faire échec à de précédents projets comme ceux de l’Organisation Mondiale du Commerce ou le projet d’accord sur les investissements. Nous pouvons donc avoir confiance dans notre capacité à faire échec au TAFTA, mais cela ne se fera pas sans une forte mobilisation !
Des actions importantes ont déjà eu lieu contre le TAFTA, le 11 octobre, le 18 avril… et d’autres sont à venir.
Comment se mobiliser ?
Vous pouvez :
en savoir plus sur la campagne STOP TAFTA : www.collectifstoptafta.org
signer la pétition européenne déjà signée par plus de 2 millions de personnes :https://www.collectifstoptafta.org/agir/article/signez-l-ice-auto-organisee
participer à des actions locales, rejoindre l’un des 128 collectifs locaux STOP TAFTA : https://www.collectifstoptafta.org/le-collectif/collectifs-locaux
Vous pouvez aussi prendre contact avec vos élu-e-s locaux pour leur faire part de votre inquiétude et les tenir informé-e-s de ces négociations. Presque toutes les régions, de nombreux conseils généraux et quelques 300 villes et communes se sont déjà déclarées « hors TAFTA ».
Seule une forte mobilisation citoyenne et une action importante auprès des élu-e-s, au niveau français et européen, pourraient faire échouer ces projets d’accords.
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NOUS SOMMES UNIS
À l’heure où nous écrivons ces lignes, nous sommes encore sous le choc des attentats terribles du 13 novembre et leurs conséquences, qui ont coûté la vie à au moins 129 personnes et en ont blessé des centaines d’autres. Notre compassion et notre soutien vont aux victimes, à leurs familles et à leurs proches.
Les idéologues qui ont commandité les attentats de Paris l’ont clairement écrit : l’objectif des attaques est de créer un climat de terreur, et par cette terreur, de fragiliser notre société en nous divisant, et en favorisant la montée des extrémismes et des communautarismes.
Le risque pour notre société est de se mettre à douter d’elle-même, de ses valeurs, mais aussi de ses différentes composantes, de celles et ceux qui seraient « différents », de par leur culture, leur origine, leur religion… Notre défi est aujourd’hui d’éviter de tomber dans le piège de la division et de s’y enliser.
Comment, malgré la violence, continuer à se battre pour un monde plus juste, en luttant contre les inégalités et en promouvant le vivre ensemble ?
Aujourd’hui, les organisations partenaires avec lesquelles nous travaillons dans le monde entier témoignent de leur solidarité au travers de messages que nous vous proposons de découvrir. Nous sommes d’autant plus touchés que ces organisations sont elles-mêmes très souvent victimes de cette violence. En tant qu’association de solidarité internationale, nous avons la chance d’être témoins chaque jour de leur force, de leur énergie toujours renouvelée, et de leur résilience. C’est ensemble que nous devons chercher et construire des réponses.
Nous allons continuer à travailler avec elles pour mettre en avant des actions qui donnent de l’espoir et qui font sens. Avec elles, nous allons continuer à interpeller les autorités pour construire un monde plus juste, respectueux des droits humains et du droit international.
Contrairement aux terroristes ou aux partisans du repli sur soi, nous croyons que notre monde a un avenir. Il mérite que nous nous battions pour lui, que nous cessions de le détruire et que nous construisions un réel vivre ensemble. Aussi je vous invite à dire avec nous « nous sommes unis » et à signer, si vous le souhaitez, l’appel à la fraternité #NousSommesUnis.
Guy AURENCHE
Président du CCFD-Terre Solidaire
Manger plus sainement …
Le journal New York Times a annoncé le dimanche 8 novembre 2015 qu’un « séisme » se produit dans les habitudes alimentaires des gens [1].
Les ventes de soda ont diminué de 25 % par personne depuis 1998, principalement remplacées par de l’eau.
Les ventes de jus d’orange se sont écroulées de 45 % sur la même période. Longtemps présenté comme une composante essentielle d’un petit-déjeuner sain, les gens ont maintenant compris que le jus d’orange est une bombe à sucre qui n’a rien de diététique.
Les ventes de céréales du petit-déjeuner, riches en sucre également, ont baissé de 25 % depuis 2000, remplacées par le yaourt et le müesli.
Les repas surgelés ont baissé de 12 % entre 2007 et 2013. Le chiffre d’affaires moyen des restaurants McDonald’s est parti dans une spirale à la baisse depuis trois ans.
Ces chiffres concernent les consommateurs américains. Mais on sait que la tendance est la même des deux côtés de l’Atlantique.
L’industrie agro-alimentaire tremble et va être obligée de se réformer si elle ne veut pas disparaître
Selon une enquête récente, 42 % des jeunes consommateurs entre 20 et 37 ans ont perdu confiance dans les grandes firmes agro-alimentaires, contre seulement 18 % dans le reste de la population.
Les produits industriels, emballés, longue conservation, sont devenus synonymes pour beaucoup de malbouffe, sucres ajoutés, graisses cuites de mauvaise qualité, additifs en tout genre.
Il était temps !
Le résultat est que les grandes firmes agro-alimentaires sont obligées de réformer leurs pratiques pour survivre :
« Le seul espoir de survie des grandes firmes agro-alimentaires historiques est de faire des changements audacieux dans les produits qui sont leur cœur de marché. Elles vont devoir réduire fortement leur teneur en sucre ; vendre des produits locaux et bios ; intégrer dans leurs produits plus de légumes, fruits et aliments sains ; créer de nouveaux produits frais. », selon l’article du New York Times.
Déjà, le résultat de ce changement de mentalité des consommateurs a des conséquences visibles dans les supermarchés. Ils sont obligés d’agrandir leurs rayons de produits frais, dont les ventes ont augmenté de 30 % depuis 2009. La consommation de légumes et fruits crus a augmenté de 10 % ces cinq dernières années. (la suite ci-dessous)
Aliments bio vendus sans emballage plastique
Le 4 novembre 2015 a ouvert à Paris le premier magasin où 100 % des produits sont biologiques et vendus en vrac, donc sans emballage [2].
Il s’agit du magasin Biocoop 21, 14 rue du Château d’Eau dans le Xe arrondissement de Paris.
On y trouve 250 références dont bien sûr les fruits et légumes frais, les légumes secs comme les haricots rouges, lentilles, quinoa, mais aussi du miel, yaourt, huile vierge, thé, café (à moudre sur place), vin ou même liquide vaisselle.
Les consommateurs sont invités à venir avec leur propres bocaux, sacs et paniers. L’avantage du vrac est que cela permet de prendre uniquement la quantité souhaitée pour ainsi éviter la surconsommation. Les produits sont visibles. Ils ne sont pas représentés par une photo alléchante mais trompeuse sur l’emballage. Cela évite les achats d’impulsion savamment favorisés par les experts en « packaging ». Le vrac permet de réduire les déchets. Enfin, les produits coûtent en moyenne 15 à 20 % moins cher, à qualité égale.
Hausse des surfaces agricoles bio
La hausse de la demande en produits bio entraîne une hausse des surfaces agricoles qui y sont consacrées : +101 % en France entre 2007 et 2014, avec une tendance à la hausse qui se maintient.
Source : Chiffres de la bio en France en 2014
Et le phénomène se traduit même dans les statistiques de santé : aux Etats-Unis, la hausse de l’obésité et du diabète qui paraissait inexorable s’est arrêtée.
La quantité de calories consommées quotidiennement par les enfants a baissé de 9 % depuis 2003 [3]. Le taux d’obésité parmi eux a reculé de 43 % en dix ans [4].
Nous avons gagné une bataille, pas la guerre
Il serait toutefois prématuré de crier victoire. Nous avons gagné une bataille, pas la guerre.
Personnellement, je reste effrayé à la vue de ce que les gens mettent sur le tapis roulant, à la caisse, les rares fois où je me rends dans un supermarché.
Tandis que je sors œufs bio, ail, chou, poireaux, olives, sardines, féta, vinaigre de cidre, salade, pommes, amandes et chocolat noir, je vois autour de moi des caddies remplis de sacs multicolores de biscuits apéritifs, de bonbons, de yaourts aux fruits, de canettes en tout genre, de frites et pizzas surgelées et de pâtes à tartiner.
Sans doute les gens consomment-ils plus de produits frais et bio qu’il y a dix ans. Mais nous revenons de loin, de très loin.
Chaque fois j’ai envie de les inviter à partager un repas avec moi. Pour qu’ils se rendent compte, de leurs propres yeux, qu’il est tellement agréable de manger des produits simples et entiers. Que ce n’est pas plus cher, tout aussi rapide, tellement moins écœurant et meilleur pour la santé.
Mais trop d’idées reçues sur la nourriture continuent à polluer les esprits. D’ailleurs, même parmi les personnes qui cherchent à bien faire, le résultat est souvent mitigé, pour ne pas dire plus.
Les décennies de matraquage ont laissé des traces
Les décennies de matraquage publicitaire ont laissé des traces. Je citais ci-dessus les personnes qui croient mieux manger parce qu’elles prennent du yaourt et du muesli à la place de leurs Frosties, Smacks, Miel Pops ou Choco Pops.
C’est un pas dans la bonne direction, mais un petit pas.
Dans le muesli et le yaourt il y a encore trop de glucides, pas assez de protéines, pas assez de bonnes graisses ni de vitamines et oligo-éléments.
C’est pareil pour les snacks : on croit bien faire parce qu’on abandonne les Mars et les Snickers au profit de barres de céréales bio.
Malheureusement, les barres de céréales, tout bio qu’elles soient, restent encore des bombes à sucre. Elles se composent de céréales grillées, soufflées, souvent liées ensemble par du sirop : leur « index glycémique » est maximum.
Le « bon » snack, c’est la poignée de noix, noisettes, amandes, la pomme, ou quelques olives, ou même le demi-avocat avec un peu de jus de citron, voire l’œuf dur !
Mais s’il vous-plait, pas de barre de céréales sucrées !
Combien de temps faudra-t-il encore pour faire passer ces idées toutes simples chez la majorité des consommateurs ?
Dix ans ? Vingt ans ? Nos lettres d’information sont si peu diffusées… elles ne sont lues que par une toute petite élite, les gens les plus cultivés, les plus engagés, je dirais presque ceux qui en ont le moins besoin !
Comment aider les autres ? Je n’ai pas de solution miracle. Santé Nature Innovation est gratuit, je ne sais que faire de plus. Faut-il envisager de payer les gens pour qu’ils nous lisent ? Je pousse volontairement le trait. Dans ce cas, encore faudrait-il que le gouvernement nous subventionne, mais ça ne risque pas d’arriver.
Alors que faire ?
Le meilleur moyen d’accélérer les choses serait que, déjà, chacun de vous en parle un peu autour de lui, suggère à ses amis de s’inscrire gratuitement aussi.
Car ne vous y trompez pas : en faisant cela, vous aidez les autres, vous nous aidez, mais vous vous aidez aussi vous-même.
Cela ne se voit pas encore de façon claire ; mais à force de progresser, de changer nos habitudes alimentaires, nous allons obliger collectivement des pans entiers de l’industrie agro-alimentaire à se réformer.
Le mouvement a déjà commencé. Collectivement, notre contribution au bien public, à l’avenir même des générations futures, peut être immense et salvateur.
À votre santé !
Jean-Marc Dupuis
lettre gratuite sur demande « santé Nature Innovation »