« La vie en vert » à Madagascar : Emission « Investigations » sur France O

« La vie en vert » à Madagascar : Emission « Investigations » sur France O

Le bonheur est dans la forêt. Olivier Behra est arrivé à Madagascar il y a vingt ans et a décidé d’y créer sa propre ONG, qui a pour but de sauver ce qu’il reste de la forêt malgache. – Un documentaire français réalisé par Bertrand Aguirre en 2013. Olivier Behra est arrivé à Madagascar il y a vingt ans et a décidé d’y créer sa propre ONG,

Madagascar a perdu presque toute sa forêt. Elle ne représente plus que 7 % de la surface totale de l’île. : 200 à 300 000 ha partent chaque année en fumée à cause de la culture sur brûlis ( objectif d’avoir des terres agricoles) et les terres subissent les conséquences de l’érosion ..

A 200kms à l’Ouest de Tana, Olivier a cherché à changer les choses en créant une réserve pour la culture de plantes intéressantes au plan médicinal et aromatique (il y en aurait plus de 10 000). Il a aussi installé une distillerie et des labos.

Là bas en grande partie grâce à lui, la communauté villageoise à appris à vivre grâce aux plantes, arrêtant de brûler la forêt pour y planter entre autres du manioc. 88 femmes travaillent sur l’exploitation, avec un règlement de 2€/100kgs. Production par exemple de gingembre papillon (anti-stress) vendue à une société d’aromathérapie (400€/litre) Les paysans ont dès lors 2 revenus : celui de la culture des plantes mais aussi celui de la distillation.

Olivier a aussi initié un programme de reboisement : 450 000 arbres viennent ainsi d’être replantés. Il recherche aussi des substitutions à l’utilisation du bois, notamment pour le chauffage.

En face, il exige des sociétés d’aromathérapie française l’engagement de financer

des programmes qui donnent du travail aux populations locales.

Au labo, le médecin traditionnel malgache a déjà identifié plus de 160 plants. Dans le cadre de l’ONG, il assure un programme scolaire avec travaux pratiques de terrain aux enfants de la communauté. Le programme se complète par un centre de santé et une salle d’accouchement
(sage-femme +infirmière)

Sur l’ile de Nosi Bé, il participe à l’implantation d’Ylang Ylang. Celui-ci n’est productif qu’au bout de 4 ans. Ses fleurs sont utilisées en cosmétiques et pour la qualité des cheveux. Les habitants qui travaillent pour lui gagnent même 250€/mois soit le double du salaire moyen.

On en fait bien-sûr de l’huile essentielle, celle-ci étant analysée et filtrée.

Depuis 20 ans, 80 % des enfants atteints de leucémie infantile sont traités par la pervenche de Madagascar…

Quand il monte sur la France, il rejoint le beaux quartiers de Paris où il rencontre les « nez » des grands parfumeurs, cherchant à impliquer ceux-ci dans le financement d’actions de terrain à Mada. Il leur fait comprendre que ces territoires constituent leur réserve naturelle et tente

d’accéder à un contrat d’engagement financier. A Grasse, il recherche des sociétés susceptibles de s’engager sur des volumes importants pour assurer la pérénité des exploitations. Les « nez » passent alors l’huile essentielle au crible sachant que pour les nouvelles essences, seul 1 projet sur 10 aboutit. Ainsi, il faut plus de 5 ans pour qu’une nouvelle huile soit certifiée.

Dans l’Hexagone, le marché représente 1 milliard d’euros. La démarche d’Olivier est de rendre compatible économie et environnement. Les français sont les 2e consommateurs européens après les Allemands. On trouve d’ailleurs de plus en plus de ce type de produits en pharmacie.

En 1an 1/2, ils ont développé 10 projets dans le monde où grâce à des projets simples et efficaces, ils replacent les populations au centre des projets, chacun y trouvant son compte

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