« Le crépuscule des anges » : roman de Cyrille Amiel

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Olga est une tueuse. Elle abat tous les hommes qui tentent de la séduire, sauf un : Jean. Celui avec qui elle partage son goût du sang et de la mort. Leur soif de mort attire le couple à La Réunion où la première invasion extraterrestre de l’humanité à lieu. L’armée Française mène une lutte acharnée contre les anges de la mort, qui, tous les soirs à 19 heures, viennent semer le chaos. Aux quatre coins de l’île, les morts se lèvent pour affronter les vivants. Pour combattre ce qui s’avère la fin du monde, Olga et Jean vont croiser le destin d’un musicien et de sa groupie, de trois policiers et des commandos des opérations spéciales, qui, comme eux, se trouvent confrontés à une loge maçonnique millénariste.

Mon avis : La critique est déjà un art difficile et lorsque l’on s’apprête à faire la chronique de son propre ouvrage cela revient à faire appel à la part schizophrène que l’on a en soi.

J’ai écrit ce texte, il y a quatre ans environ. Quatre ans, c’est le temps qui a été nécessaire non seulement pour l’écrire et le corriger, mais aussi pour chercher puis trouver un éditeur et enfin pour recevoir l’objet/livre.

Lorsque je l’ai reçu, j’étais déjà sur d’autres projets d’écriture. Je l’avais oublié. La première chose que j’ai faite, c’est de m’en saisir en lecteur et de me plonger dedans comme si je le découvrais pour la première fois.

J’ai eu l’impression de retrouver un vieil ami perdu de vue depuis longtemps. J’ai été pris d’une grande émotion, partagé entre le dépaysement et la familiarité.

Alors, oui, j’aime ce livre. J’en suis l’auteur et j’ai voulu retrouver tout ce qui me fait rêver dans la littérature SF. Comme tous les romans du genre, c’est ma porte sur l’imaginaire. Car c’est bien ce que nous cherchons tous. Nous, lecteurs silencieux, perdus dans les dédales des rayons des librairies et des bibliothèques.

J’aime ce livre car lorsque j’ai vu sa couverture, son titre, son numéro ISBN et après l’avoir parcouru, j’ai senti l’influence de toutes mes lectures passées. Je ne prétends pas, bien sûr, être l’héritier du talent des Barjavel, Vance, Bradbury ou Clarke. Mais comme tous les lecteurs, je ne suis pas sorti indemne de ces lectures. Comme vous, j’ai gardé en moi l’empreinte de ces aventures extraordinaires, de ces voyages aux confins de la galaxie.

Car un roman ce n’est pas un objet comme les autres, c’est un véhicule… Oui, j’aime ce livre car il m’ouvre les portes d’une autre vie.

Alors, en route et tendez bien l’oreille lorsque vous l’aurez entre les mains. Vous percevrez le flot impétueux de l’aventure se précipiter à votre rencontre.

Cyrille Amiel

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