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Vous avez dit « Union Européenne » ?

Vous avez dit « Union Européenne » ?

Notre Europe libérale est malade, endettée jusqu’au cou et incapable d’offrir du travail à ses ressortissants puisque le nombre de chômeurs ne cesse de grimper…

En effet sous prétexte de s’ouvrir au monde, les hommes politiques européens n’ont toujours pas compris qu’il devenait indispensable de protéger ce qu’elle est capable de produire. Les coûts de fabrication en Chine ou en Inde-en raison de la main d’oeuvre essentiellement-étant bien moindres dans ces pays émergents, aucune entreprise européenne quelque en soit la branche ne pourra résister à terme à cette concurrence internationale. D’où fermetures d’usines, licenciements et délocalisations en cascade… Et ce n’est pas fini !

Seule solution : taxer les produits d’importation-que l’on peut fabriquer en Europe-afin qu’ils ne puissent être moins chers à l’achat que les produits fabriqués en Europe. Non seulement cela rapportera de l’argent aux pays européens mais cela maintiendra notre économie et donc l’emploi. La liberté des échanges tant préconisée par nos économistes libéraux n’en sera pas vraiment affectée puisqu’il y a tant de choses que l’Europe n’arrive pas à produire et qui pourront continuer à circuler librement.

A la Réunion, on  » marche sur la tête »: Je viens de commander en Belgique-

pays européen- 2 compléments alimentaires indispensables pour réduire mon taux d’acide urique et soigner mon insuffisance rénale. Ces produits n’existent pas en France… Le prix : 64€. A ce prix déjà élevé, j’ai du rajouter 30€ de frais d’exportation et 19€ de droits de douane sans parler des frais de transport inclus dans le prix d’achat. Cela revient à doubler le tarif de base.

A quoi sert donc l’Europe économique et libérale que l’on nous a imposée-alors que nous avions voté contre- si elle ne protège pas ses productions et donc ses entreprises et ses emplois si elle n’unifie pas les tarifs payés dans la Communauté Européenne afin de protéger les entreprises européennes des assauts d’une mondialisation effrénée où même notre santé est remise en question avec des produits dangereux (notamment alimentaires et jouets de Noël par ex), non conformes à la réglementation européenne, fabriqués de surcroit dans des conditions non éthiques (par des enfants dans des conditions proches de l’esclavage)

Malgré une propagande intensive pour nous pousser à aller voter d’une part, en faveur d’une Europe qui continue à détruire nos emplois d’autre part, je choisirai pour ma part une liste qui s’inscrira délibérément en opposition à l’Europe qu’on nous propose aujourd’hui.

A l’heure où les britanniques s’interrogent sur leur maintien dans l’Europe, je m’interroge aussi : Brexit ou maintien dans l’union .?.. Que faire en effet d’une Europe qui n’est même pas capable d’accueillir et de se répartir les réfugiés de guerre ou alimentaires, de pister les terroristes, d’empêcher l’entrée massive des armes sur son sol, de protéger ses frontières en les taxant des importations massives de produits extérieurs qui ruinent nos économies et nos emplois etc… Stoppons ce libéralisme effreiné qui ruine nos économies alors que nous ne pourrons jamais être concurentiels des pays du tiers monde qui payent leurs salariés 10 fois moins qu’en Europe.

Patrice Louaisel

Ex-Président de Terre des Hommes et Frères des Hommes Réunion

Manger plus sainement …

Le journal New York Times a annoncé le dimanche 8 novembre 2015 qu’un « séisme » se produit dans les habitudes alimentaires des gens [1].

Les ventes de soda ont diminué de 25 % par personne depuis 1998, principalement remplacées par de l’eau.

Les ventes de jus d’orange se sont écroulées de 45 % sur la même période. Longtemps présenté comme une composante essentielle d’un petit-déjeuner sain, les gens ont maintenant compris que le jus d’orange est une bombe à sucre qui n’a rien de diététique.

Les ventes de céréales du petit-déjeuner, riches en sucre également, ont baissé de 25 % depuis 2000, remplacées par le yaourt et le müesli.

Les repas surgelés ont baissé de 12 % entre 2007 et 2013. Le chiffre d’affaires moyen des restaurants McDonald’s est parti dans une spirale à la baisse depuis trois ans.

Ces chiffres concernent les consommateurs américains. Mais on sait que la tendance est la même des deux côtés de l’Atlantique.

L’industrie agro-alimentaire tremble et va être obligée de se réformer si elle ne veut pas disparaître
Selon une enquête récente, 42 % des jeunes consommateurs entre 20 et 37 ans ont perdu confiance dans les grandes firmes agro-alimentaires, contre seulement 18 % dans le reste de la population.

Les produits industriels, emballés, longue conservation, sont devenus synonymes pour beaucoup de malbouffe, sucres ajoutés, graisses cuites de mauvaise qualité, additifs en tout genre.

Il était temps !

Le résultat est que les grandes firmes agro-alimentaires sont obligées de réformer leurs pratiques pour survivre :

« Le seul espoir de survie des grandes firmes agro-alimentaires historiques est de faire des changements audacieux dans les produits qui sont leur cœur de marché. Elles vont devoir réduire fortement leur teneur en sucre ; vendre des produits locaux et bios ; intégrer dans leurs produits plus de légumes, fruits et aliments sains ; créer de nouveaux produits frais. », selon l’article du New York Times.

Déjà, le résultat de ce changement de mentalité des consommateurs a des conséquences visibles dans les supermarchés. Ils sont obligés d’agrandir leurs rayons de produits frais, dont les ventes ont augmenté de 30 % depuis 2009. La consommation de légumes et fruits crus a augmenté de 10 % ces cinq dernières années. (la suite ci-dessous)

Aliments bio vendus sans emballage plastique
Le 4 novembre 2015 a ouvert à Paris le premier magasin où 100 % des produits sont biologiques et vendus en vrac, donc sans emballage [2].

Il s’agit du magasin Biocoop 21, 14 rue du Château d’Eau dans le Xe arrondissement de Paris.

On y trouve 250 références dont bien sûr les fruits et légumes frais, les légumes secs comme les haricots rouges, lentilles, quinoa, mais aussi du miel, yaourt, huile vierge, thé, café (à moudre sur place), vin ou même liquide vaisselle.

Les consommateurs sont invités à venir avec leur propres bocaux, sacs et paniers. L’avantage du vrac est que cela permet de prendre uniquement la quantité souhaitée pour ainsi éviter la surconsommation. Les produits sont visibles. Ils ne sont pas représentés par une photo alléchante mais trompeuse sur l’emballage. Cela évite les achats d’impulsion savamment favorisés par les experts en « packaging ». Le vrac permet de réduire les déchets. Enfin, les produits coûtent en moyenne 15 à 20 % moins cher, à qualité égale.

Hausse des surfaces agricoles bio
La hausse de la demande en produits bio entraîne une hausse des surfaces agricoles qui y sont consacrées : +101 % en France entre 2007 et 2014, avec une tendance à la hausse qui se maintient.

Source : Chiffres de la bio en France en 2014
Et le phénomène se traduit même dans les statistiques de santé : aux Etats-Unis, la hausse de l’obésité et du diabète qui paraissait inexorable s’est arrêtée.

La quantité de calories consommées quotidiennement par les enfants a baissé de 9 % depuis 2003 [3]. Le taux d’obésité parmi eux a reculé de 43 % en dix ans [4].

Nous avons gagné une bataille, pas la guerre
Il serait toutefois prématuré de crier victoire. Nous avons gagné une bataille, pas la guerre.

Personnellement, je reste effrayé à la vue de ce que les gens mettent sur le tapis roulant, à la caisse, les rares fois où je me rends dans un supermarché.

Tandis que je sors œufs bio, ail, chou, poireaux, olives, sardines, féta, vinaigre de cidre, salade, pommes, amandes et chocolat noir, je vois autour de moi des caddies remplis de sacs multicolores de biscuits apéritifs, de bonbons, de yaourts aux fruits, de canettes en tout genre, de frites et pizzas surgelées et de pâtes à tartiner.

Sans doute les gens consomment-ils plus de produits frais et bio qu’il y a dix ans. Mais nous revenons de loin, de très loin.

Chaque fois j’ai envie de les inviter à partager un repas avec moi. Pour qu’ils se rendent compte, de leurs propres yeux, qu’il est tellement agréable de manger des produits simples et entiers. Que ce n’est pas plus cher, tout aussi rapide, tellement moins écœurant et meilleur pour la santé.

Mais trop d’idées reçues sur la nourriture continuent à polluer les esprits. D’ailleurs, même parmi les personnes qui cherchent à bien faire, le résultat est souvent mitigé, pour ne pas dire plus.

Les décennies de matraquage ont laissé des traces
Les décennies de matraquage publicitaire ont laissé des traces. Je citais ci-dessus les personnes qui croient mieux manger parce qu’elles prennent du yaourt et du muesli à la place de leurs Frosties, Smacks, Miel Pops ou Choco Pops.

C’est un pas dans la bonne direction, mais un petit pas.

Dans le muesli et le yaourt il y a encore trop de glucides, pas assez de protéines, pas assez de bonnes graisses ni de vitamines et oligo-éléments.

C’est pareil pour les snacks : on croit bien faire parce qu’on abandonne les Mars et les Snickers au profit de barres de céréales bio.

Malheureusement, les barres de céréales, tout bio qu’elles soient, restent encore des bombes à sucre. Elles se composent de céréales grillées, soufflées, souvent liées ensemble par du sirop : leur « index glycémique » est maximum.

Le « bon » snack, c’est la poignée de noix, noisettes, amandes, la pomme, ou quelques olives, ou même le demi-avocat avec un peu de jus de citron, voire l’œuf dur !

Mais s’il vous-plait, pas de barre de céréales sucrées !

Combien de temps faudra-t-il encore pour faire passer ces idées toutes simples chez la majorité des consommateurs ?

Dix ans ? Vingt ans ? Nos lettres d’information sont si peu diffusées… elles ne sont lues que par une toute petite élite, les gens les plus cultivés, les plus engagés, je dirais presque ceux qui en ont le moins besoin !

Comment aider les autres ? Je n’ai pas de solution miracle. Santé Nature Innovation est gratuit, je ne sais que faire de plus. Faut-il envisager de payer les gens pour qu’ils nous lisent ? Je pousse volontairement le trait. Dans ce cas, encore faudrait-il que le gouvernement nous subventionne, mais ça ne risque pas d’arriver.

Alors que faire ?


Le meilleur moyen d’accélérer les choses serait que, déjà, chacun de vous en parle un peu autour de lui, suggère à ses amis de s’inscrire gratuitement aussi.

Car ne vous y trompez pas : en faisant cela, vous aidez les autres, vous nous aidez, mais vous vous aidez aussi vous-même.

Cela ne se voit pas encore de façon claire ; mais à force de progresser, de changer nos habitudes alimentaires, nous allons obliger collectivement des pans entiers de l’industrie agro-alimentaire à se réformer.

Le mouvement a déjà commencé. Collectivement, notre contribution au bien public, à l’avenir même des générations futures, peut être immense et salvateur.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis
lettre gratuite sur demande « santé Nature Innovation »

NOUS SOMMES UNIS

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À l’heure où nous écrivons ces lignes, nous sommes encore sous le choc des attentats terribles du 13 novembre et leurs conséquences, qui ont coûté la vie à au moins 129 personnes et en ont blessé des centaines d’autres. Notre compassion et notre soutien vont aux victimes, à leurs familles et à leurs proches.

Les idéologues qui ont commandité les attentats de Paris l’ont clairement écrit : l’objectif des attaques est de créer un climat de terreur, et par cette terreur, de fragiliser notre société en nous divisant, et en favorisant la montée des extrémismes et des communautarismes.

Le risque pour notre société est de se mettre à douter d’elle-même, de ses valeurs, mais aussi de ses différentes composantes, de celles et ceux qui seraient « différents », de par leur culture, leur origine, leur religion… Notre défi est aujourd’hui d’éviter de tomber dans le piège de la division et de s’y enliser.

Comment, malgré la violence, continuer à se battre pour un monde plus juste, en luttant contre les inégalités et en promouvant le vivre ensemble ?

Aujourd’hui, les organisations partenaires avec lesquelles nous travaillons dans le monde entier témoignent de leur solidarité au travers de messages que nous vous proposons de découvrir. Nous sommes d’autant plus touchés que ces organisations sont elles-mêmes très souvent victimes de cette violence. En tant qu’association de solidarité internationale, nous avons la chance d’être témoins chaque jour de leur force, de leur énergie toujours renouvelée, et de leur résilience. C’est ensemble que nous devons chercher et construire des réponses.

Nous allons continuer à travailler avec elles pour mettre en avant des actions qui donnent de l’espoir et qui font sens. Avec elles, nous allons continuer à interpeller les autorités pour construire un monde plus juste, respectueux des droits humains et du droit international.

Contrairement aux terroristes ou aux partisans du repli sur soi, nous croyons que notre monde a un avenir. Il mérite que nous nous battions pour lui, que nous cessions de le détruire et que nous construisions un réel vivre ensemble. Aussi je vous invite à dire avec nous « nous sommes unis » et à signer, si vous le souhaitez, l’appel à la fraternité #NousSommesUnis.

Guy AURENCHE
Président du CCFD-Terre Solidaire

Accord transatlantique visant à créer le plus vaste marché du monde sans en référer aux consommateurs.

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Article du Blog militant par Anne Bach, membre du groupe local Peuples Solidaires – Paris XV

Ils s’appellent ACS, AECG, AGCS, APE, CETA, GMT, PTP, TAFTA, TiSA, TPP… autant d’accords de libre-échange actuellement signés ou en cours de négociation entre de nombreux Etats, dans le dos des élu-e-s et des citoyen-ne-s. Les uns après les autres, ces accords contournent les institutions démocratiques pour mieux proclamer le « droit supérieur » des investisseurs.

En 2013, le Conseil de l’Union européenne – qui rassemble les chefs d’Etat et de gouvernement – a mandaté la Commission européenne pour ouvrir des négociations avec les États-Unis en vue d’aboutir à un accord transatlantique visant à créer le plus vaste marché du monde.

Ce projet s’incarne en un accord de libre-échange nommé TAFTA (en anglais, Trans Atlantic Free Trade Agreement). Il vise à libéraliser encore davantage les échanges commerciaux entre les Etats-Unis et l’Union européenne en démantelant les droits de douane et en s’attaquant aux normes et régulations publiques.

Peuples Solidaires – ActionAid France s’érige en force contre ce traité anti-démocratique. Plusieurs groupes locaux se sont organisés pour dénoncer cette initiative.

Les principales menaces :

Une atteinte aux principes démocratiques, aux choix de société, et indirectement aux libertés publiques.
La libéralisation des investissements et le règlement des différends investisseur-État par une « justice » privée.
La disparition de nombreuses normes actuelles, notamment sur la protection de l’alimentation et de la santé.
La remise en question de nos modèles agricoles, de nos choix énergétiques et de nos préférences culturelles ; déjà Monsanto, le leader mondial des pesticides, a déclaré que TAFTA serait une opportunité…
La suppression de certains droits de douane sur les produits agricoles et alimentaires.
La sécurité alimentaire et la protection des consommateurs.
C’est maintenant qu’il faut agir !

Face à l’ampleur de la mobilisation contre le TAFTA, l’Union européenne est tentée d’accélérer le processus de négociation pour prendre les opposants de vitesse.
Nous avons réussi à faire échec à de précédents projets comme ceux de l’Organisation Mondiale du Commerce ou le projet d’accord sur les investissements. Nous pouvons donc avoir confiance dans notre capacité à faire échec au TAFTA, mais cela ne se fera pas sans une forte mobilisation !
Des actions importantes ont déjà eu lieu contre le TAFTA, le 11 octobre, le 18 avril… et d’autres sont à venir.
Comment se mobiliser ?

Vous pouvez :

en savoir plus sur la campagne STOP TAFTA : www.collectifstoptafta.org
signer la pétition européenne déjà signée par plus de 2 millions de personnes :https://www.collectifstoptafta.org/agir/article/signez-l-ice-auto-organisee
participer à des actions locales, rejoindre l’un des 128 collectifs locaux STOP TAFTA : https://www.collectifstoptafta.org/le-collectif/collectifs-locaux
Vous pouvez aussi prendre contact avec vos élu-e-s locaux pour leur faire part de votre inquiétude et les tenir informé-e-s de ces négociations. Presque toutes les régions, de nombreux conseils généraux et quelques 300 villes et communes se sont déjà déclarées « hors TAFTA ».

Seule une forte mobilisation citoyenne et une action importante auprès des élu-e-s, au niveau français et européen, pourraient faire échouer ces projets d’accords.

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Vaccins : ce que les parents devraient savoir…

Vaccins, ce que tout parent doit savoir

En 2013, l’Union européenne a autorisé la mise sur le marché d’un nouveau vaccin « 6-en-1 » pour les nourrissons. Ce vaccin, appelé Hexyon et produit par le laboratoire Sanofi, regroupe les vaccins contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B, la poliomyélite et contre certaines infections comme la méningite.

Cette « innovation » est généralement présentée par les médias comme « une vraie avancée en matière de vaccination, à l’heure où les autorités sanitaires tentent par différents moyens (…) de redonner confiance aux Français en cette méthode préventive » (lu sur le site Informations Hospitalières).

En ce qui me concerne, je ne suis pas rassuré. Je m’explique. Le fait de mélanger ensemble un grand nombre de vaccins est une méthode connue des laboratoires pharmaceutiques pour compliquer la preuve d’effets indésirables. Car plus il y a de vaccins dans l’injection, plus il devient difficile de prouver qu’un effet indésirable précis est lié à l’un des vaccins. Il faut un nombre de cas déclarés d’effets secondaires négatifs beaucoup plus important pour obtenir un niveau de preuve statistiquement fiable.

Or, cette tactique se développe justement au moment où le grand public réalise que les effets indésirables des vaccins sont tout sauf négligeables.

Des effets secondaires inquiétants
Un nombre alarmant d’études scientifiques met actuellement en lumière les dangers des vaccins.

Il ne s’agit plus de mises en garde émanant de mouvements associatifs marginaux ou à tendances sectaires. Non, c’est maintenant la communauté médicale internationale elle-même qui exprime ses doutes, voire ses inquiétudes.

Le British Medical Journal, une revue mondialement connue et respectée pour sa rigueur scientifique, a publié le 30 janvier 2013 une étude démontrant que le vaccin contre la grippe H1N1 Pandermix avait causé des milliers de cas de narcolepsie chez les enfants, une maladie grave et incurable, sans que cette catastrophe ne soit compensée par des vies sauvées par ailleurs par ce vaccin. (1) Une association, quoique plus faible, a aussi été établie entre le vaccin contre la grippe et la maladie de Guillain-Barré (paralysie). (2)

Le Gardasil, vaccin contre le papillomavirus et le cancer cervical, est aujourd’hui au centre d’un scandale qui n’en finit pas. Selon le décompte effectué par l’association Sanevax, ce vaccin est relié à 29 003 effets adverses graves et au moins à 130 décès. (3)

Le vaccin contre l’hépatite B, lui aussi, est fortement critiqué. Il est accusé de tuer les cellules du foie, alors qu’il est précisément supposé protéger contre une maladie du foie. (4) D’autre part, le 21 novembre 2012, le Conseil d’Etat français a reconnu que l’aluminium dans le vaccin hépatite B avait été la cause d’une terrible maladie invalidante, la myofasciite à macrophages, dont souffre depuis 1996 un employé de la Ville de Paris, permettant à cette personne d’être indemnisée. (5) Des milliers de personnes, qui n’ont pas eu l’idée de porter plainte, pourraient être dans le même cas.

Les vaccins peuvent en effet contenir diverses substances notoirement toxiques, même à faibles doses, comme le formaldéhyde (cancérigène), le mercure (neurotoxique), l’aluminium (neurotoxique) ou le phénoxyéthanol. Les jeunes enfants sont particulièrement vulnérables à ces substances, qui peuvent affecter de façon dramatique leurs fonctions nerveuses et immunitaires. Lire la suite de cette entrée »

Avortement : Hier l’Espagne, aujourd’hui le Portugal, et demain ?

Avortement : Hier l’Espagne, aujourd’hui le Portugal, et demain ?

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU VENDREDI 24 JUILLET 2015

Le 21 juillet, le Parlement portugais a voté une loi restreignant l’accès des femmes à l’avortement, marquant ainsi un recul sur le terrain de la libre disposition de son corps. Nous condamnons le vote de cette loi inique, qui non seulement marque un retour en arrière, mais est aussi dangereuse pour la vie de milliers de femmes portugaises.

Alors que les Portugaises pouvaient depuis 2007 avorter librement et gratuitement, elles devront dorénavant payer tous les actes médicaux liés à l’interruption de grossesse, et se soumettre à des entretiens préalables qui visent ni plus ni moins à les empêcher d’avorter (en détaillant les allocations auxquelles elles pourraient prétendre en cas de naissance).

A l’instar de l’Espagne en 2014, le Portugal est passé d’une législation progressiste à une législation réactionnaire, qui cède sous le poids des conservatismes et considère les femmes comme des êtres inférieurs, qui ne sauraient prendre une décision de manière libre et éclairée. Nous le rappelons, encore et toujours : une femme qui veut avorter sait ce qu’elle fait. Tenter de l’empêcher de le faire est une violence.

Les avortements clandestins tuent 47000 femmes par an dans le monde. Sur 46 millions d’avortements réalisés chaque année, 20 millions le sont dans des conditions illégales et dangereuses. La conséquence c’est que toutes les 9 minutes, une femme meurt des suites d’un avortement clandestin (chiffres de l’OMS). Le Portugal, avec sa nouvelle législation ne va faire qu’alourdir le bilan ! Restreindre le droit d’avorter, c’est donc pousser les femmes dans la clandestinité. Les plus riches iront avorter dans des pays où c’est autorisé. Les autres devront s’en remettre aux méthodes à risque, dont on connaît trop bien les conséquences sanitaires désastreuses.

Nous nous inquiétons des nombreuses menaces qui pèsent sur l’avortement en Europe. C’est la Pologne qui a adopté en 1993 une législation drastique en la matière, et qui n’autorise l’avortement qu’en cas de viol ou de risques vitaux pour la femme. C’est l’Espagne qui a récemment restreint l’accès à l’avortement pour les mineures, après avoir échoué dans leur tentative de le restreindre pour toutes les femmes. C’est l’Irlande qui, malgré de très timides tentatives d’évolutions législatives en la matière, continue de l’interdire, condamnant ainsi des femmes littéralement à mort. C’est l’Italie, dénoncée en 2012 par le Conseil de l’Europe, où en moyenne 70% des médecins (voire 90 à 95% selon les régions) sont objecteurs de conscience/évoquent l’objection de conscience pour ne pas pratiquer d’avortement. C’est la Hongrie, dont l’actuel gouvernement finance des campagnes anti-avortement. C’est Malte, qui l’interdit en toutes circonstances. Les Européennes sont inégales en la matière. Allons-nous tolérer cette situation encore longtemps ? L’Union européenne va-t-elle continuer de faire la sourde oreille sur ce sujet ?

Le 17 janvier dernier, alors que nous célébrions les 40 ans de la loi autorisant l’avortement en France, nous avons pris l’engagement de nous battre pour que l’avortement soit légalisé à l’échelle de l’UE, que toutes les femmes soient libérées du poids d’une grossesse non désirée, partout. Le droit des femmes à disposer de leur corps ne doit plus être l’angle mort des politiques européennes.

SIGNATAIRES

Féministes en Mouvements (Osez le féminisme !, FIT Une femme un toit, Adéquations, Réseau Rupture, Libres Mariannes, Ligue du droit international des femmes, Féminisme et géopolitique, Collectif Féministe Contre le Viol, SOS sexisme, Femmes pour le dire, femmes pour agir, Mémoire Traumatique et Victimologie, Mouvement français pour le Planning familial, Du côté des femmes, Femmes solidaires, Assemblée des femmes, Réussir l’Egalité Femmes-Hommes, Coordination pour le Lobby Européen des Femmes, Elu/es Contre les Violences faites aux Femmes, ANEF, l’Escale Solidarité Femmes)
Ligue de l’enseignement
Les Georgette Sand
Les effronté-e-s
FEMEN
La Maison des Femmes de Paris
L’UEC
Le MJS
L’UNEF

LA RECETTE SECRETE DU COCA COLA

LA RECETTE SECRETE DU COCA COLA

Excellente cette émission de nuit passée sur la très sérieuse chaine parlementaire LCP ou « Public Sénat ». Espérons qu’elle inspirera nos sénateurs …

En effet, cette émission s’est intéressée aux différents composants du Coca, cette boisson la plus bue au monde, celle préférée de nos marmailles et que l’on trouve en abondance sur toutes nos tables réunionnaises. Et bien sûr,
elle a cherché à découvrir ce que la firme cachait délibérément sur la nature de ses composants pour ne pas effaroucher le consommateur.

Ainsi des biologistes et chercheurs ont isolé ses différents composants. Et que trouve t’on ? Des extraits de feuilles de coca- çà on s’en doutait même si on sait que ce sont d’elles que l’on extrait la fameuse cocaïne… la drogue par excellence de l’accoutumance.

Ils ont aussi trouvé de l’acide, de l’ammoniac mais surtout une quantité de sucre hors norme : dans une simple canette, il y a l’équivalent de 12 sachets de sucre en poudre. Vous avez bien lu : 12 sachets. Si l’on prend la petite moyenne, soit une consommation-modérée- de 2 cannettes par jour, cela correspond à 24 sachets de sucre par jour.

Selon les spécialistes de la santé publique, 2 canettes par jour de Coca Cola font autant de dégâts pour le corps humain que 2 paquets de cigarettes/Jour
en réduisant l’espérance de vie de 20 à 30 ans… sans parler du diabète-exponentiel à la Réunion-et des risques associés pour la santé publique.

D’où le taux d’obésité en croissance constante des Américains, des Mexicains-notamment- et depuis quelques décennies des Réunionnais.
Combien de nos enfants ingurgitent aujourd’hui une moyenne de 2 cannettes /jour au lieu de boire tout simplement de l’eau ?

Les chercheurs ont aussi observé qu’une consommation excessive de sucre
provoquait la même accoutumance que la drogue pour celui qui s’y adonne
et qu’on ne peut dès lors plus s’en passer. Imaginez les dégâts pour la santé de nos enfants, et le trou abyssale de la sécurité sociale que ce fléau ne manquera pas d’entrainer.

Et il semblerait que le Coca péi soit encore plus sucré que le Coca de Métropole… Bonjour les dégâts !

Enfin « cerise sur le gâteau », il y a parmi les composants de cette boisson si populaire du E 150 : dénommé aussi « colorant caramel » Ce composant contient de l’ammoniac, des acides, des sulfites d’ammonium. Celui-ci soupçonné d’être cancérigène a entrainé des études plus approfondies
démontrant qu’il est cancérigène chez la souris et facteur de leucémies chez le rat… Il vient donc en 2014 d’être classé comme « cancérigène possible » par le très sérieux « Centre International de Recherche sur le Cancer »

CQFD

Patrice Louaisel

Personnes âgées : un devenir en grand danger …

PERSONNES AGEES : un DEVENIR EN GRAND DANGER…

Nous savons tous que les finances de la France sont en grande difficulté sans doute parce que nous avons un système social à l’avant garde des pays européens. Il semble toutefois

que ce système social soit insuffisant et mal réparti entre les différentes branches de la sécurité sociale.

En effet, L’argent consacré par l’Etat et les Départements au financement des maisons de retraite publiques et de la dépendance est bien loin de suivre les besoins qu’il faudrait y consacrer compte tenu d’une espérance de vie en forte progression et d’une dépendance en constante augmentation.

Alors que le tarif moyen d’accès s’élève à 1800€ minimum à la charge du client-ce qui rend déjà l’accès à ces maisons de retraite inaccessible à 90 % d’entre nous- l’Etat, les départements et les communes se désengagent de plus en plus financièrement des dernières maisons de retraite publiques en activité.

C’est une aubaine pour le privé et en particulier les grands groupes qui s’empressent de les racheter en grand nombre. C’est que pour eux, il s’agit d’une affaire juteuse… Il y a « de l’argent à se faire » en rentabilisant au maximum ces structures d’avenir vu l’augmentation constante de l’espérance de vie, à la grande satisfaction des actionnaires.

Les conséquences en sont désastreuses pour les résidents :

augmentation de leur coût d’hébergement, réduction drastique du personnel et donc de la qualité des soins et de l’accompagnement, construction de préfabriqués pour réduire toujours plus les frais de fonctionnement, etc… Au point qu’aujourd’hui, le résident est presque

mieux accompagné -par un personnel soignant moins stressé par des contraintes de rentabilité- dans le public que dans le privé. Ce qui est tout de même un comble quand on sait que le coût d’accès aux structures privées peut s’élever jusqu’ à 6000€ mensuels.

Un accès aux maisons de retraite se limitant de plus en plus à des gens fortunés, une qualité d’accompagnement et de soins au quotidien en nette régression, voilà ce qui nous attend dans nos vieux jours… d’autant qu’on ne voit plus émerger de terre- à la Réunion comme ailleurs- des structures publiques d’accueil : tout est « confié » financièrement au privé : l’existant comme les objectifs de construction.

Et n’oublions jamais que ce qui est dépensé par la collectivité quand nous confions nos « vieux » à ces structures sera défalqué dans la mesure du possible sur l’héritage des enfants au décès de ceux-ci à la grande surprise des intéressés… D’où tout « l’intérêt » pour ceux-ci, surtout s’ils appartiennent à la classe moyenne de garder leurs « vieux » avec eux dans leur logement.

Alors, quelles solutions nous reste t’il ? L’hébergement en famille d’accueil, s’il est plus familial et donc plus convivial reste coûteux-même si celui-ci est moindre- autant pour la collectivité que pour l’intéressé …

D’où le maintien à domicile prôné par ceux qui nous dirigent. Si celui-ci est plébiscité par les personnes âgées elles-mêmes, il n’en est pas moins source de difficultés.

En effet, très rapidement, nos « vieux » ont besoin d’être accompagnés dans leurs besoins quotidiens : ménage, cuisine, vaisselle, courses … On fait alors appel à des « auxiliaires de vie », moins coûteuses que des structures en bonne et due forme. (Même si on sait mieux que quiconque à la Réunion, ce qu’il est advenu au personnel de l’ARAST…) Celles-ci font de leur mieux malgré un travail de plus stressant compte tenu de la pression « d’efficacité » et de « rentabilité » exercée par leurs employeurs qui les soumet souvent à un rythme trépidant qui ne peut que se traduire par une dégradation de la qualité de l’accompagnement au détriment des personnes âgées, encore une fois.

Au niveau de l’accompagnement affectif, rien est bien-sûr prévu et ne le sera jamais d’ailleurs, l’accompagnement institutionnel se limitant aux soins et aux besoins primaires. On oublie dès lors la grande solitude vécue de plus en plus douloureusement par nos Anciens au fur et à mesure de leur entrée dans la dépendance et de l’approche de leur fin de vie. Notre association  » Respa-seul » est à ce niveau de plus en plus sollicitée par des personnes âgées en souffrance qui nous font régulièrement des « appels au secours » nous implorant au téléphone de leur « trouver » quelqu’un pour leur rendre une petite visite hebdomadaire ou leur proposer une petite sortie pour échapper aux 4 murs qui constituent leur quotidien avec la radio et la TV en continu comme seule alternative. La dépression, l’incapacité à dormir, et même les tentatives de suicide, comme le refuge dans l’alcool -notamment chez les hommes-en sont les conséquences inéluctables ce qui n’est pas à l’honneur de notre société, élus comme famille confondus.

Effectivement, et si on parlait un peu de la responsabilité des familles et donc des enfants de ces vieux … Certes le vieillissement constant (et donc la perte des capacités progressives de leurs capacités…), l’éloignement (dû à la nécessité fréquente de « sauter la mer » pour trouver du travail …), le caractère (qui va rarement en s’améliorant avec l’âge…), les exigences du vieux (qui vont en s’intensifiant avec les années…Ne dit-on pas qu’on retombe en enfance avec l’âge ?) n’encouragent pas à « le garder à la maison » d’autant que les logements sont de plus en plus coûteux et exigus. …

Les familles ne pourraient-elles pas pourtant-comme on le faisait par le passé- prévoir une petite pièce supplémentaire chez elles pour y héberger leurs parents ? Ceux-ci ne se sont -ils pas occupés voire sacrifiés pour eux toute leur jeunesse et souvent bien au delà ?

Ne méritent-ils pas à leur tour d’être « chouchoutés » ?

A défaut, les enfants ne peuvent-ils pas se relayer auprès de leur parent pour leur apporter soin, écoute et affection ?

Respa-seul constate tristement-alors que nous étions tous fiers à la Réunion de ne pas

avoir laissé nos parents seuls et abandonnés lors des grandes sècheresses récentes en Métropole- que de plus en plus les « vieux » sont délaissés, abandonnés à leur solitude.

L’association a même un mal fou à trouver des « bénévoles » sérieux et assidus pour une simple visite hebdomadaire à un « vieux » de leur ville …. ou pour leur apporter un éclair de joie grâce à un accompagnement en voiture lors d’une sortie « pique nique » pour leur permettre d’enfin communiquer avec leurs semblables.

Etat, Département, Communes et familles doivent donc se ressaisir rapidement si on ne veut pas que la situation se dégrade à vitesse grand V au plus grand désespoir de nos Anciens

Patrice Louaisel,

Président de l’association « Respa-seul »

Tel 0262 58 25 81

A propos de l’Europe libérale actuelle …

Vous avez dit « Europe » ?

Notre Europe libérale est malade, endettée jusqu’au cou et incapable d’offrir du travail à ses ressortissants puisque le nombre de chômeurs ne cesse de grimper…

En effet sous prétexte de s’ouvrir au monde, les hommes politiques européens n’ont toujours pas compris qu’il devenait indispensable de protéger ce qu’elle est capable de produire. Les coûts de fabrication en Chine ou en Inde-en raison de la main d’oeuvre essentiellement-étant bien moindres dans ces pays émergents, aucune entreprise européenne quelque en soit la branche ne pourra résister à terme à cette concurrence internationale. D’où fermetures d’usines et licenciements en cascade… Et ce n’est pas fini !

Seule solution : taxer les produits d’importation-que l’on peut fabriquer en Europe-afin qu’ils ne puissent être moins chers à l’achat que les produits fabriqués en Europe. Non seulement cela rapportera de l’argent aux pays européens mais cela maintiendra notre économie et donc l’emploi. La liberté des échanges tant préconisée par nos économistes libéraux n’en sera pas vraiment affectée puisqu’il y a tant de choses que l’Europe n’arrive pas à produire et qui pourront continuer à circuler librement.

A la Réunion, on  » marche sur la tête »: Je viens de commander en Belgique-

pays européen- 2 compléments alimentaires indispensables pour réduire mon taux d’acide urique et soigner mon insuffisance rénale. Ces produits n’existent pas en France… Le prix : 64€. A ce prix déjà élevé, j’ai du rajouter 30€ de frais d’exportation et 19€ de droits de douane sans parler des frais de transport inclus dans le prix d’achat. Cela revient à doubler le tarif de base.

A quoi sert donc l’Europe économique et libérale que l’on nous a imposée-alors que nous avions voté contre- si elle ne protège pas ses productions et donc ses entreprises et ses emplois si elle n’unifie pas les tarifs payés dans la Communauté Européenne afin de protéger les entreprises européennes des assauts d’une mondialisation effrénée où même notre santé est remise en question avec des produits dangereux (notamment alimentaires et jouets de Noël par ex), non conformes à la réglementation européenne, fabriqués de surcroit dans des conditions non éthiques ( bien souvent par des enfants dans des conditions proches de l’esclavage)

Malgré une propagande intensive pour nous pousser à aller voter d’une part, en faveur d’une Europe qui continue à détruire nos emplois d’autre part, je choisirai pour ma part une liste qui s’inscrira délibérément en opposition à l’Europe qu’on nous propose aujourd’hui.

Patrice Louaisel

Ex-Président de Terre des Hommes et Frères des Hommes Réunion

L’esclavage des enfants en Côte d’Ivoire pour l’Industrie chocolatière

Excellente émission que celle proposée par « Investigations » sur France O intitulée « Afrique Terre convoitée ». Après un reportage effectué dans plusieurs pays d’Afrique, montrant la conquête économique des Chinois sur ceux-ci, c’est en Côte d’Ivoire : 1er producteur de Cacao au monde que les journalistes d’ »Investigations » ont enquêté. Depuis déjà plus de 10 ans, le travail d’enfants de 6 à 10 ans est déjà dénoncé par les organisations humanitaires et les journalistes.

Face à cette situation, « Investigations » a enquêté dans les exploitations productrices de cacao pour voir si la situation avait évolué. Malheureusement, presque rien n’a encore été fait : De jeunes enfants continuent à être exploités à casser les cosses de cacao, à transporter de lourdes charges, se blessant souvent gravement avec leurs machettes… On en « importe » même du pays voisin le Burkina Faso, ce qui s’apparente fort à des enlèvements…

Après avoir refusé les interviews des journalistes, les firmes concernées ont progressivement dû les recevoir et se rendre à l’évidence, confrontés aux vidéos prises sur le terrain. Ils ont bien-sûr joué l’étonnement et l’indignation promettant de s’attacher au problème….

Pourtant, c’est bien pour eux et leurs profits que ces enfants travaillent : Mis en cause depuis de nombreuses années, les industries chocolatières avaient pourtant promis de faire des actions humanitaires au profit de ces enfants afin qu’ils puissent aller à l’école : Plus de 10 ans après, les enquêteurs ont pu leur démontrer, vidéo en main, que soit les écoles promises n’avaient pas été construites, soit qu’elles n’étaient pas terminées ou délabrées …et qu’il n’y avait donc eu aucun suivi des projets humanitaires promis. Quant à ces jeunes enfants, ils continuent à travailler en esclaves, les petits producteurs n’ayant toujours pas assez de rentrées financières pour faire vivre correctement leurs familles.

Jusqu’à quand, accepterons-nous cet état de fait sans protester et sanctionner les coupables, à savoir les industries chocolatières ?. C’es pourtant le pouvoir de nos gouvernants et de nous-mêmes simples consommateurs de ces produits non éthiques

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