l’avenir de notre planete en question

« Vu du ciel » : une émission basique de FR 3 pour une première prise de conscience écologique »

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Diffusée sur FR3 hier 2/09/2012, un dimanche après-midi, il y a déjà un certain progrès des chaînes TV pour faire partager au grand public un message important : celui de l’impact de notre consommation de pays riches sur les pays producteurs fournisseurs généralement pauvres.

Dès le début, on nous rappelle que tout ce que nous consommons provient de la nature, que presque tous nos achats ont un impact sur une nature que notre surconsommation bouleverse, que nous consommons de plus en plus et gaspillons beaucoup trop.

Pour commencer à illustrer ce que quelques « éclairés » savent déjà, le réalisateur de l’émission va prendre l’exemple du coltane, ce minerai indispensable au fonctionnement de nos portables dont un nouveau modèle sort tous les 4 jours dans le monde.

Le Japon produit 15 % des richesses mondiales. Dans ce pays, on dépense pour la publicité plus de 400 milliards d’euros afin de nous pousser à consommer toujours davantage. Résultat : ce pays a dépassé
désormais les USA en nombre de télévisions, réfrigérateurs etc…

Pour faire tourner cette hyperconsommation, 700 000 brevets sont déposés dans le monde annuellement.

Le coltane en République Démocratique du Congo :

Dans ce pays sévit une guerre civile qui a déjà fait 15 millions de morts. Pour financer cette guerre et acheter des armes, les rebelles gèrent un minerai : le coltane, indispensable au fonctionnement de nos portables. Ici même les enfants travaillent pour son exploitation au lieu d’aller à l’école. Pour survivre, ils tamisent la rivière pour récupérer le précieux minerai. La RDC fournit 70 % des réserves mondiales et est 2 à 3 fois plus rentable que l’or (valeur : 50 000 €/kg)
Des mineurs tentent de l’extraire de mines non sécurisées à plus de 50 m sous terre mettant quotidiennement leur vie en danger pour gagner moins de 3 €/jour. Le minerai permet aux rebelles de se fournir en armes.. Il est broyé, concassé, séché et écrasé. Acheté 50 € le kg au départ de l’atelier, il est revendu 1 000 fois plus cher, soit 50 000 € sur les marchés financiers.

Pour le récupérer, les rebelles ses sont installés dans un parc national, condamnant du même coup gorilles et chimpanzés qui l’occupaient et qui sont désormais en voie d’extinction, car ils sont tués par les braconniers et chasseurs.

Aujourd’hui, 2 personnes sur 3 disposent dans le monde d’un portable.
Nous sommes donc pratiquement tous responsables de cette exploitation.

L’exemple du thon rouge, fruit de la surpêche

Le thon rouge est aujourd’hui gravement menacé par la pêche industrielle. En en consommant, nous précipitons sa disparition.

A près de 8 milliards d’humains dans le monde, nous consommons toujours trop, raison pour laquelle 2 % des pêcheurs réalisent aujourd’hui plus de la moitié des prises. C’est ainsi que les réserves en pélagiques s’épuisent, la consommation augmentant constamment. Il est urgent de comprendre que pour que les petits pêcheurs continuent à vivre, il est aujourd’hui indispensable de préserver l’espèce, de lui laisser le temps de se reproduire et de se développer.

L’exemple des jeans

On en produit aujourd’hui 90 millions/an en France pour nos besoins.
On évalue à 65 000 kms, le parcours effectué de sa production à sa vente dans nos rayons ce qui génère par son transport l’utilisation de beaucoup d’énergie et de production de gaz à effet de serre.

Pour en fabriquer un, on utilise 18 composants en provenance de 12 pays.

Le processus commence par la production intensive de coton. Celle-ci
a été multipliée par 4 en 20 ans à grand renfort de pesticides. Alors que le coton est principalement produit en Afrique, on évalue à 25 000 litres d’eau, le besoin de ce liquide pour produire un jean.

C’est le plus souvent au Pakistan, en Italie ou en Tunisie, qu’il est filé puis teint pour un salaire ne dépassant pas 150 €/mois dans ce dernier pays.

La mode est de surcroit au jeans délavé : pour le rendre « tendance », on le vieillit artificiellement et on le déchire. Pour se faire, il faut du chlore et du permanganate de potassium. Ces produits sont bien entendu nocifs pour les ouvriers et l’environnement car ils polluent par leurs rejets cours d’eau et nappes phréatiques, générant de surcroit une importante mortalité des poissons. Pou produire un jeans, il faut un litre de pesticide et 25 litres de pétrole.

Pour ceux qui ne pourraient pas se passer de cet uniforme, conseillons leur d’utiliser de préférence du coton biologique et d’aller dans les friperies…

La production intensive de viande

Il est noté que plus un pays devient riche, plus il produit et consomme de viande. Aujourd’hui dans les élevages généralement intensifs, les vaches sont parquées dans des box minuscules, ne voient généralement pas le jour, piétinent leurs excréments, prennent ainsi rapidement du poids et tombent tout naturellement malades.

Pour éviter des pertes massives, on rajoute à leurs aliments et en grande quantité des antibiotiques qu’en bout de chaine, nous consommons sans même le savoir.

Pour les nourrir, on produit intensivement du soja. Afin de le cultiver, on détruit progressivement le poumon de la planète : la forêt amazonienne, en particulier, le Brésil étant le 2e producteur mondial
de soja. Aujourd’hui la demande mondiale de soja explose.

Les Américains et Européens en particulier doivent comprendre d’urgence qu’ils ne peuvent continuer à détruire la forêt amazonienne.
C’est ainsi que les exploitants continuent à raser cette forêt après avoir racheté leur terre pour une bouchée de pains aux misérables petits paysans locaux, sans même fournir de travail aux populations de la région, l’agriculture intensive étant très mécanisée. Là encore, on utilise d’immenses quantités d’eau, d’engrais chimiques et de pesticides. L’an dernier 26 000 km2 ont été dévastés soit I/3 de la superficie du Portugal.

Si on évalue la population mondiale à 9 milliards d’habitants en 2050,
on constate que le Japon est le plus grand importateur de produits alimentaires au monde. Là bas, on consomme tout le temps, jour et nuit, et on jette 3 fois plus que ce qui est produit dans le pays. Le gaspillage est énorme. Pour constituer un seul plateau repas par exemple, les aliments qui le composent ont fait 3 fois le tour de la terre. 135 000 sacs sont jetés-car rapidement périmés.

De façon générale, 1/4 de la nourriture produite dans le monde est jetée sans avoir été consommée. Parallèlement, ne serait ce qu’au Japon, la grande pauvreté touche 12 % de la population. (En France, nous en sommes à 8 millions ). Quelques supermarchés affirment avoir tenté de négocier avec les autorités sanitaires pour avoir le droit de faire profiter les plus pauvres de ces aliments en voie de péremption sans succès. Les enseignes de supermarchés préfèrent donner cette alimentation au bétail ou en faire de l’engrais.

Le marché aux fleurs de Tokyo

Sous nos latitudes, on adore se procurer des fleurs en plein hiver. Pour satisfaire cette consommation, 3 pays notamment : Kenya, Ethiopie et Colombie sont réquisitionnés.

D’où une hyper-concentration de serres. La rose par exemple rapporte plus de 400 millions d’euros/an.

Près d’ un grand centre de production kenyan, le niveau d’eau du lac voisin diminue constamment, sans compter que les eaux usées, utilisées pour les produire, sont rejetées dans celui-ci. Populations locales, troupeaux, oiseaux et tilapias boivent de l’eau contaminée par les engrais et pesticides. Les exploitations tentent par des barrières érigées sur ce lac de masquer les pompes d’évacuation…

Bien entendu, des employés les arrosent de pesticides à très hautes doses ingérant du même coup le produit. Les médecins locaux constatent tout naturellement des problèmes respiratoires, de vue et une baisse significative des défenses immunitaires pour ceux chargés de ce travail.

Une mer de déchets plastiques dans le Pacifique

Dans le Pacifique, il y a aujourd’hui autant de déchets plastiques que de plancton. Les côtes d’Hawaï- un petit paradis pourtant- sont recouvertes des débris de notre civilisation.. Depuis 1980, la production de plastique dépasse celle de l’acier. On en produit 250 millions de tonnes/an, or celui-ci n’est pas biodégradable.

C’est ainsi que des millions de tonnes de plastique flottent sur l’océan et plus les particules sont petites, plus elles piègent les pesticides. De nombreux poissons les ingèrent… Les sacs plastiques se logent dans les systèmes respiratoires des dauphins à moins que ceux-ci ne les avalent.

Les bébés albatros, les confondent avec des crevettes : 200 000 en sont morts l’an dernier, le ventre plein de plastique.

Les déchets informatiques

La Chine récupère un bon nombre d’ordinateurs usagers en provenance notamment des USA et d’Europe à des fins de recyclage. Or, la durée de vie d’un ordinateur est passée en 10 ans de 6 à 2 ans.

On en trie les composants pour tenter de les récupérer. La récupération de l’étain et même de l’or contenu dans les cartes électroniques ne manque pas de provoquer des vapeurs toxiques pour les ouvriers. Pour récupérer ces métaux précieux on utilise en effet des matériaux corrosifs.

Depuis l’arrivée de ces déchets électroniques, les médecins ont constaté une augmentation significative de maladies respiratoires telles que la tuberculose et de certaines formes de cancers ( foie, estomac, larynx notamment).

Si les pays consommateurs recyclaient eux-mêmes leurs déchets, celà couterait 10 fois plus cher…

Pourtant le commerce des déchets électroniques est illégal, mais les USA et le Japon n’ont pas ratifié l’interdiction de celui-ci. Quant à la Chine, la loi n’est pas appliquée.

4 000 tonnes de déchets sont jetés toutes les heures sur notre planète.
C’est aux pays occidentaux de gérer leurs propres déchets.

On constate par tout ces exemples que les conséquences de nos habitudes de consommation sont devenues planétaires. Il est plus que temps de réfléchir sur nos valeurs et de nous réinventer une autre façon de vivre ensemble. aimer, c’est créer, ce n’est pas consommer.

En coupant le lien avec notre environnement, nous menaçons notre survie. Il nous faut aujourd’hui imaginer une autre façon de consommer …

Aurions nous déjà oublié que tous les animaux dont nous constituons-parait-il- l’échelon supérieur ne prélèvent eux dans cette nature que ce dont ils ont strictement besoin ?

Après « Cash Investigation », « l’émission « Vu du ciel » de Yann Arthus Bertrand risque, elle aussi, de disparaitre… Des lobbies économiques que ce type d’information dérangeraient commercialement auraient ils fait pression
sur la chaîne pour interompre ce type d’émission. Dénonçons sans compter ce type de comportement qui ne fait pas honneur à notre humanité.

« Rendez vous en terre inconnue » : une émission captivante de France 2

RENDEZ VOUS EN TERRE INCONNUE EN MONGOLIE

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Principe de l’émission : 2 acteurs vont partager l’intimité quotidienne d’une famille appartenant à une ethnie isolée du monde et en découvre les valeurs

L’émission diffusée le 30/08/2012 se passe au nord de la Mongolie, auprès d’une famille d’éleveurs nomades de la Taïga.

De la communauté des Tsadanes-éleveurs de rennes- il ne reste plus que 240 individus. Ils vivent au milieu d’une steppe qui recouvre les 3/4 de la Mongolie avec une des plus faibles densités de populations du monde.

Virginie EFIRA et l’acteur Frédéric LOPEZ rejoignent le campement de yourtes à dos de rennes. Ils sont accueillis par une famille d’éleveurs de rennes dont les enfants vivent au village en internat. Seul reste le petit dernier avec parents et grands parents.
Dehors, il fait -20° l’Eté et -50° l’hiver.

Ils vivent surtout de chasse : ours et chevreuils notamment.

Ils se nourrissent de renne- en abattant les plus âgés- ce qui leur procurera de la nourriture pour 3 à 4 mois. Ils boivent du thé salé et boivent l’eau fournie par la neige et la glace omniprésentes. Les rennes sont nourris de lichen. Avant d’avoir des bois, ils ont des poches de sang sur lesquels les bois vont grandir. Ceux-ci tombent naturellement tous les ans puis repoussent.

Ils ont aussi quelques chevaux

Ils se réchauffent au feu de bois et font régulièrement des offrandes au ciel, aux esprits, au feu, aux personnes présentes

Après quelques discussions et échanges de sourires et de civilités, on apprend que le couple s’est rencontré il y a 17 ans au bal du village

Ils effectuent une transhumance environ 5 fois l’an à dos de rennes-animal mieux adapté à la neige profonde-.Tous les soirs ils délimitent le campement, ôtent la neige sur l’espace réservé, coupent des branches pour faire une structure de tente et la recouvre de la yourte.
Ils craignent les loups qui affamés pourraient durant la nuit se saisir d’un renne dont les pieds sont attachés pour qu’ils ne s’éloignent pas.

On fait des offrandes au feu sacré, celui-ci étant lié aux esprits des ancêtres. On doit d’ailleurs toujours l’honorer avant de manger.

On doit obligatoirement entrer par la porte droite de la yourte et en sortir par la porte gauche pour ne pas les fâcher les esprits.

Pour regrouper les rennes quelque peu éparpillés, on fait un grand feu ce qui aurait le pouvoir de les faire revenir et se regrouper.

Après la transhumance, ils vont rester 4 mois au nouveau campement. Au Printemps, ce sera alors la naissance des rennes.

Cette famille a eu 7 enfants dont 6 vont à l’école où ils résident dans la même chambre en internat. Les parents sont ravis d’aller les voir afin de passer d’agréables moments en famille. Le petit village a été construit par les autorités communistes. Les enfants ont des cours le matin, font leurs devoirs l’après-midi et jouent ensuite dans la neige
(luge et glissades sur le lac gelé)

L’argent des éleveurs vient surtout de la chasse et du gibier. Les populations les considéraient comme des primitifs. Aujourd’hui les autorités les encouragent à rester dans la taïga.

De temps en temps, ils vont se recueillir devant un grand arbre sacré
qu’ils couvrent de petits drapeaux multicolores comme les tibétains. Ils rencontrnt alors un chamane. Pour eux, les esprits habitent les montagnes de la taïga et ils leur demandent de les protéger et de les maintenir en bonne santé. Le chamane est un médecin et un protecteur. Il sait communiquer avec les esprits de la nature

Malheureusement leur équilibre est fragile. Un jour des gens ont trouvé de l’or et sont venus fouiller avec leurs grosses machines. Ils se sont courageusement opposés à cette invasion en se rassemblant et en les empêchant de travailler. Ils ont alors abandonné… Jusqu’à quand ?
Les chercheurs d’or leur ont proposé de l’argent qu’ils ont refusé car ces gens détruisent la nature et sans pâturages, plus de rennes et donc plus de tsadanes.. « L’or laisse des traces noires…Dans leurs yeux, il n’ y avait que de l’avidité »nous confie notre hôte. Nous espérons que nos enfants préserveront cette nature comme elle est aujourd’hui…

Le bonheur ? Un bon feu avec toute la petite famille autour, tout simplement. et l’espoir que leurs enfants devenus adultes choisissent la même forme de vie même si celle-ci au quotidien est épuisante.
« Le bonheur de l’homme est dans l’immensité de la taïga. Ici, j’ai tout et je suis heureux »

« Rendez-vous en terre inconnue » : une émission d’exception

“Rendez vous en terre inconnue” : une émission d’exception

Quel bonheur de se fondre enfin dans une émission toute d’authenticité, de simplicité, de valeurs humaines et de tendresse, comme celle-ci.

Le principe : un acteur français qui oublie sa notoriété pour épouser 3 semaines durant la vie d’une communauté isolée du monde, dans son quotidien, son humanité et sa simplicité.

La toute dernière émission vient d’être diffusée sur “France 2″ à 3h 20 du matin (heure Réunion). Ayant été profondément touché par la précédente qui se situait en Bolivie, à Uyuni en plein désert de sel, j’avais exceptionnellement mis mon réveil à sonner tant je ne voulais pas rater la suivante. Et, je ne fus pas déçu…

La scène se place en Mongolie. Un éleveur mongol a planté depuis longtemps ses yourtes en pleine steppe aride et montagneuse. Il y vit, seul avec sa femme et ses enfants à 20 kms de son plus proche voisin. Pour vivre, il élève des chevaux- (son père lui a offert un étalon pour féconder ses juments-) qu’il vend à “la ville” car ici, on se déplace à cheval. Il élève aussi des moutons qui lui permettent de se nourrir et de se vêtir grâce à leur laine et des brebis dont les poils sont à la source du fameux kashmir si apprécié.

La rencontre entre l’acteur et cet homme rude, élevé à la dure, comme il élève ses enfants,-”pour en faire des hommes”- est profonde, et authentique. Il y a un vrai partage et l’acteur accompagne et assiste son hôte dans tous ses actes quotidiens durant 3 semaines : il apprend à monter à cheval et à s’en occuper, à immobiliser les moutons pour les tondre, à se rendre au point d’eau le plus proche pour s’approvisionner et nourrir ses bêtes.

La relation devient intimiste -grâce à un traducteur- quand la confiance s’établit et que cet homme rude d’apparence se confie et raconte sa vie, ses espoirs et ses rêves, ses inquiétudes aussi.

Sa vie ? Heureuse alors qu’il est totalement isolé en pleine steppe et dure car il faut bosser dur au quotidien pour faire vivre sa petite famille.

Ses rêves ? Que ses fils continuent comme lui à vivre de la même façon avec ses chevaux et ses moutons

Ses craintes ? Qu’ils se laissent attirer par les mirages de la ville où tout n’est que misère,(car il n’y a bien sûr pas de travail) peur des agressions et individualisme … Même si ses plus proches voisins sont à 20 kms, il y a là une vraie solidarité basée sur la confiance et même l’occasion de festoyer avec eux en mesurant ses forces à travers des épreuves hippiques par exemple.

Une belle leçon de vie, avec une belle rencontre faite de simplicité, de complicité et de tendresse.

Quand nos médias locaux comprendront-ils que nous aimerions retrouver enfin la vraie vie où tout ne devrait être qu’harmonie, simplicité, tendresse en relation permanente avec une nature si belle et qui nous apporte tant à travers des émissions diffusées à des heures où nous puissions les regarder ?.

En tout cas, bravo au réalisateur qui nous propose enfin une émission, authentique, profonde, émouvante, pleine de chaleur humaine et porteuse de réflexion

Patrice LOUAISEL

l’ISFEC-OI lance la 1e année de fac en PSYCHOLOGIE à la REUNION

Depuis le temps qu’on en rêvait… Enfin une science humaine à la Réunion ! Il était temps quand on observe l’inhumanité et le marasme économique actuel que l’on mette enfin un peu d’âme dans notre petite île surtout avec la richesse identitaire qui la compose. Les étudiants ne manqueront pas de matière !

L’ISFEC-OI (Institut Supérieur de Formation de l’Enseignement Catholique de l’Océan Indien) ouvre donc en Septembre 2012 la 1e année de Psychologie sur notre ile. Pour la 2e année ce sera pour 2013.

Vous avez jusqu’au 23 AOUT prochain pour vous inscrire…

« Cash Investigation », une émission de France 2 en tout point remarquable

« CASH INVESTIGATION » : UNE EMISSION TV EN TOUT POINT REMARQUABLE

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Elise Lucet, journaliste à France 2

Vendredi 4 Mai au soir : Après m’être couché tôt pour raisons de programme TV de piètre qualité, je me réveille frais et dispos à…0H 20 … juste à l’heure où débute une émission qui va se révéler tout à fait remarquable sur FRANCE 2. Il s’agit de  » Cash Investigation » et celle-ci va durer près de 2H.

J’appréciais déjà  » Complément d’Enquête », une émission intéressante mais celle-ci ose aller jusqu’au bout de ses investigations même si incontestablement elle doit considérablement
déranger… Combien de temps durera t’elle ? Combien de temps parviendra t’elle encore à déranger les plus grands lobbies de notre temps ?

L’émission commence par une enquête approfondie : « le grand cirque du marketing vert » qui insiste sur le ciblage du « vert » en matière publicitaire dans la plupart des grandes marques d’aujourd’hui.

Des emballages aux bouchons, tout est vert pour tenter de séduire le consommateur …mais plus grave, la plupart des « certifications » sont bidons après enquête approfondie et l’expérience démontre qu’elles ont une indéniable répercussion sur les ventes. Des bouteilles d’eau avec 20 % d’emballage soit disant « bio-dégradable » (en fait seulement 10% sur un emballage qui mettra plusieurs siècles à disparaitre polluant pendant tout ce temps-là l’environnement terrestre et maritîme.), jusqu’à la « banque verte » qui pour montrer son engagement écologique signalée dans ses pubs, finance des projets en fait terriblement polluants la classant parmi « les derniers de la classe » en termes d’énergie propre après une fine analyse des « Amis de la Terre ».

Au cours de l’émission, l’équipe de « Cash Investigation » s’est arrêtée sur le cas du Crédit Agricole. Régulièrement surnommée « la banque verte », cette entreprise française se réclame du « Green Banking » dans une campagne publicitaire mondiale incarnée par Sean Connery depuis fin 2009. Pourtant, « Cash Investigation » révèle que la banque continue d’investir massivement dans les énergies fossiles. Outre une plate-forme pétrolière au Groenland, la banque participerait aux financements d’usines ayant recourt au sable bitumineux et au charbon.

Dans sa communication, le Crédit Agricole se réclame pourtant du soutien de la prestigieuse organisation non gouvernementale au Panda : WWF, avec qui elle a conclu un partenariat en 2010 rapportant 400.000 euros par an à l’ONG. Un paradoxe qui a logiquement alerté la rédaction du magazine, qui a alors demandé des explications au patron de WWF. Mise devant ses contradictions, la direction de l’ONG a décidé d’interrompre brutalement l’interview menée par Elise Lucet.

WWF a porté plainte devant le juge des référés pour obtenir la communication de l’émission et l’interdiction de la diffusion de l’interview. Finalement, la Justice a donné raison à France 2.

Mis devant leurs contradictions, les responsables de ces grands groupes font en général ceux qui ne sont pas au courant et promettent une enquête qui 6 mois après n’a toujours pas commencé. Un site gabonais exploité par Aréva, (un des champions du nucléaire et de l’exploitation de mines d’uranium) garde par exemple, après plusieurs décennies d’ exploitation un taux de radio-activité considérable (relevé par compteur geiger) dans les villages avoisinants générant de multiples atteintes de santé (comme des infections pulmonaires à répétition…) selon l’association humanitaire « Médecins du Monde » chez les enfants habitant dans les villages avoisinants de ces lieux pollués.

2e enquête sur l’industrie du tabac : Un biologiste de talent est embauché par une des premiers tabagistes américains pour soi-disant fabriquer une cigarette plus « écologique » :
Scrupuleusement honnête, celui-ci dénonce le caractère addictif de la nicotine, se fait licencier puis menacer personnellement s’il parle, jusqu’à ses propres enfants. Aujourd’hui, il ne se déplace qu’armé en permanence, ne touche que 10 % de ses émoluments antérieurs mais s’acharne toujours à faire des conférences dans les collèges sur les dangers de dépendance induits par la nicotine.

2 exemples parmi tant d’autres du pouvoir des lobbies industriels, de l’inefficacité des organismes de contrôle …mais en toute certitude, malgré l’heure tardive, une émission de grande qualité à ne surtout pas rater…

A Vendredi prochain sur France 2…

Patrice LOUAISEL

Une table exceptionnelle de diversité à prix très raisonnable…

Dimanche dernier, nous sommes allés « chez Dan’s », à la Plaine des Cafres, une table d’hôtes recommandée par un ami….et nous n’avons pas été déçus : un accueil chaleureux, des tables décorées avec goût, une petite musique de fond et surtout une diversité de plats COPIEUX comme je n’en n’ai jamais vu.

Nous avions commandé une raclette collective et ce qui nous a été apporté malgré un solide appétit n’a pu être consommé qu’à moitié…tant il y avait à manger : 5 sortes de fromages en plus du fromage traditionnel, de la charcuterie à volonté et bien-sûr tous les à-côtés.

En plus de la raclette, nous avons eu droit à une délicieuse macédoine de légumes dans un demi-ananas et 2 tartes maison (pour 7 personnes) sans oublier l’apéro, 2 bouteilles de vin et le rhum arrangé…

Comme nous fêtions un départ en retraite, nous avons été autorisés à apporter notre champagne…

Et tout celà au doux tarif de 20€/personne.(et non 17€ car il s’agissait de spécialités)

Heureusement que nous avions prévus  » 2 personnes qui ne boivent pas » pour le retour…

Afin de vous montrer la diversité des plats qu’il est possible de commander, nos leur avons demandé de nous envoyer leur carte :

ENTREES (midi)
- quiche lorraine
- quiche au saumon et au poireau
- gratin de saint jacques et fruits de mer
- salade niçoise
- salade verte au foie de volaille tiède
- rôti de porc froid
- rôti de dindonneau froid
- tourte aux grenouilles
- salade à l’ananas
- salade verte aux fruits de mer
- salade de riz à la pomme et aux crevettes
- cassolette de saint jacques aux crevettes et asperges verte

ENTREES (soir)
- idem midi +
- soupe verte œuf poché
- soupe de potiron
- soupe de légumes
- soupe de cèpes aux asperges verte
- soupe de poisson
- soupe au pistou
- Soupe à l’oignon gratinée
– soupe de chouchou

PLATS
* cassoulet
- lapin sauce chasseur
- lapin aux olives
- lapin aux pruneaux
- lapin sauce gingembre combava
- civet de coq au vin blanc
- civet de coq au vin rouge
- civet de cerf
- poule au riz sauce au curry
* pot au feu
- blanquette de veau
- blanquette de saumon aux graines de moutarde
- jambalaya
* paëlla
* couscous
- beackaoeffe traditionnel
- beackaoeffe de canard au citron confit et fenouil
- beackaoeffe de poisson et coquillage
* choucroute
- canard à la vanille
* bouillabaisse
- fondue bourguignonne
- fondue savoyarde
- fondue chinoise
* pierrade
* raclette
- carry suivant demande (porc, bœuf, coq, poisson….)
- langue de bœuf sauce échalotte
- filet mignon de porc sauce madère
- tête de veau sauce dan’s
- gigot d’agneau aux herbes sauce vigneronne
- caille farcie sur canapé
- tofailles
_ ailes de raie sauce capres
- jambon à l’ananas
– Camarons à la poudre de noisette sur coulis de brocolis aux agrumes

Tous nos plats sont accompagnés de légumes de circonstances ou riz ou pâtes et grains

DESSERTS
- tarte aux fruits frais
- clafoutis tiède aux fruits frais
- gateau banane ou mangue ou poire ou ananas ou (suivant fruits frais)
- salade de fruits frais
- poire belle hélène
- pomme au four
– poire au vin

Toutes vos suggestions sont les bienvenues.

Le tarif du repas complet est à 17 euros comprend entrée, plat principal, dessert et boisson
Le tarif du repas complet est à 20 euros comprend entrée, plat principal de spécialité *, dessert et boisson

CHEZ DAN’S
Tables et chambres d’hôtes
Meublé de tourisme
Location de voiture
40 A , route notre dame de la paix
La petite ferme
97418 LA PLAINE DES CAFRES
Tél : 02 62 59 14 84
Gsm :06 92 26 50 22
E.mail : chez.dan.s@wanadoo.fr
Site internet : www.chezdans.fr

Nous ne pouvons que vous recommander cette table d’exception …

Patrice LOUAISEL

NB Vous aussi avez une « table d’exception » avec un « excellent rapport qualité-prix »
ne manquez pas de nous contacter pour faire partie de cette rubrique…
au 0262 58 02 50

livre : « famiy maron ou la famille esclave à Bourbon » de Gilles Gerard

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J’ai le plaisir de vous inviter à une présentation de mon livre: « Famiy maron ou La famille esclave à Bourbon », -publié par les Editions L’Harmattan- lors d’une conférence de presse, le mercredi 4 avril 2012, à 14 heures, à l’Office du Tourisme de Saint-Leu, Bâtiment Espace Laleu, 1 rue le Barrelier, près de la Mairie.

Cet ouvrage est issu d’une thèse en histoire soutenue en mai 2011 à l’Université de La Réunion, sous la direction de Mr Sudel Fuma.

Il démontre l’existence de structures familiales durant toute la période de l’esclavage à Bourbon (île de La Réunion) et propose une analyse sur la fonction de ces familles basée sur la résistance à l’esclavage. En opposition à l’idéologie esclavagiste qui niait la parenté chez les esclaves, ces derniers, Malgaches ou Africains dans un premier temps puis progressivement Créoles grâce aux nombreuses naissances, ont créé des structures familiales méprisées ou ignorées par les maîtres. L’abolition de l’esclavage en 1848 permettra l’apparition au grand jour de ces milliers de familles maron, socle de la société créole d’aujourd’hui. Elles sont l’expression de leur humanité bafouée.

L’AUTEUR

Anthropologue (Le choix du conjoint en société créole, 1994) et historien (La famille esclave à Bourbon, 2011), Gilles GÉRARD s’attache depuis plus de vingt ans à appréhender et expliquer la société réunionnaise par l’étude des familles créoles sur les plans culturel et historique

Stéphanie THAZAR, une artiste réunionnaise de qualité

Stéphanie THAZAR est une artiste réunionnaise aux origines multiples (Europe,Afrique et Inde) Auteur, compositeur, interprête de ses chansons, sa gamme est très large allant des musiques traditionnelles au registre r’n'b, pop ou soul.

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En 2010, Elle sort son premier album et reçoit « le prix Sacem 2010″ du « meilleur espoir »
Elle prend vite du poids, se produisant dans les grandes salles de l’ile et fera même la première partie de Christophe MAE. En Avril 2011, elle est découverte par les métropolitains en étant invitée lors de l’émission « Thalassa » avant de faire une grande tournée dans toute l’Inde en Novembre 2011 avec 5 concerts au « festival India Musik Week », relayée par l’ensemble des médias indiens.

Elle sort alors un album inspiré d’influences pop avec des titres non seulement en créole mais aussi en 3 langues : français, anglais et espagnol.

Son 2e album « You say » réunit des artistes de renom et des duos exceptionnels. Il sortira
le 7 Avril 2012 prochain.

En prélude à la sortie de cet album, Stéphanie THAZAR se produira en concert Samedi 31 Mars à partir de 20h au Théâtre Canter de Saint-Denis.

Puis ce sera une tournée en Afrique du Sud !

Bonne réussite à cette excellente artiste qui honore notre île !

Patrice LOUAISEL

Billetterie : 0892 70 79 74 (0.31€/Min.)
http://www.monticket.re

Pour en savoir plus… www.stephaniethazar.com

Contact
Tel : 0262 489506
Email : theatre-canter@crous-reunion.fr
15 avenue René Cassin Campus Universitaire du Moufia 97490 Sainte-Clotilde

« Lettre ouverte » du « Cercle Philosophique Réunionnais »

« Lettre ouverte » du « Cercle Philosophique Réunionnais »
aux candidats à l’élection présidentielle

Objet : Changement de regard politique pour une métamorphose culturelle, économique et sociale

Mesdames et Messieurs, en Novembre dernier, le Cercle Philosophique Réunionnais a publié un ouvrage collectif intitulé « Manifeste pour une pensée créole réunionnaise ». Cet ouvrage explique à quel point il serait intéressant de valoriser les atouts de l’interculturalité réunionnaise, une identité non pas en repli sur soi mais en croissance ouverte sur le monde, pour bâtir un développement humain de notre île et servir de modèle à une société française qui change.

Dans un contexte de crise aggravée, la focalisation sur les difficultés économiques et sociales est à la fois inévitable et invalidante. Les hommes et les femmes s’enferment au sein de leurs difficultés et le rebondissement socio-économique se fait difficile.
C’est pourquoi nous vous appelons à une conversion du regard sur les potentialités de notre île, si vous êtes élu à la tête de l’État. Il pourrait s’agir de ne plus considérer les réalités de notre île seulement en termes de difficultés et de noeuds problématiques (30% de la population active au chômage, de grandes difficulté d’accès au logement…) mais aussi comme un ensemble de potentialités immenses; des potentialités liées à un environnement géographique et à un contexte humain singuliers.

Cela consisterait à tirer parti des atouts de La Réunion, par tout un ensemble d’engagements. Il s’agit d’abord de valoriser la spécificité de l’identité culturelle réunionnaise, notamment d’un point de vue médiatique à La Réunion même mais aussi dans toute la République française et dans l’Union européenne, en cultivant ses forces dans tous les domaines : pensée créole réunionnaise, langue créole réunionnaise, histoire du peuple réunionnais, enseignement de la philosophie dès le plus jeune âge, comme le recommande l’UNESCO à tous les États membres de cette instance internationale.

Nous souhaitons aussi attirer votre attention sur le modèle du système éducatif à La Réunion. Dans l’une de nos contributions au « Manifeste pour une pensée créole réunionnaise », nous interpellons les collectivités sur la nécessaire prise en compte des spécificités culturelles et identitaires de La Réunion dans nos programmes éducatifs. Le trop peu d’attention accordé aux spécificités langagières, historiques et culturelles qui fondent et font nos particularités identitaires, n’est pas seulement une volonté d’ignorer l’essentiel de la base sur laquelle nous construisons nos représentations de notre île, mais illustre, de manière plus globale, un problème d’ordre politique. Un problème politique car nos écoles ne sont pas capables de mener les élèves à la réussite de manière égale et solidaire, pour les préparer à construire ensemble l’avenir de
leur pays de façon libre et responsable.

Sachant qu’il n’y a pas de développement endogène véritable sans initiatives, sans richesse collective et sans stimulation de la créativité des populations…, nous souhaiterions qu’il soit tiré parti davantage de nos initiatives solidaires en matière sociale ou économique, de nos créations littéraires et scientifiques. Pourquoi ne pas expérimenter ainsi, et comme le propose l’ADELROI, nos modèles de gouvernance au profit de la France entière ?

En vous remerciant d’avance de prendre ces engagements, nous vous adressons nous salutations cordiales.

Aude-Emmanuelle Hoareau,
présidente du Cercle Philosophique Réunionnais
audemhoa@yahoo.fr

Nouveau livre : « 38 chefs d’entreprise témoignent » ..de Mr Ho Haï Quang

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Né au Vietnam, Quang émigre en France à l’âge de 8 ans. Il vit actuellement à l’Ile de La Réunion (France).

Docteur d’Etat en économie, il a été Maître de Conférences à l’université de Reims et de La Réunion. Il est actuellement chercheur associé au CERESUR.

Mr Ho Haï Quang , Maitre de Conférences en Economie à l’Université de la Réunion dédicacera son livre « 38 chefs d’entreprises de La Réunion témoignent »

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Samedi 24 mars, de 15 h à 17 h, à la librairie GÉRARD
5 ter rue de la Compagnie
Saint Denis

Mr Quang est par ailleurs l’auteur d’un autre ouvrage, plus ancien.

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Pour en savoir plus…
Site web : http://ho-hai-quang.com

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