Archives d’un auteur

« L’octuple sentier » du bouddhisme

Le Bouddha a élaboré de son vivant 2 conceptions fondamentales : « les 4 nobles vérités » et « l’octuple sentier ». Tentons de décrypter ce 2e grand enseignement du Bouddha

tableau du Révérend PECQUEUX
« AMITHABA » 2005 collect part-Rev Pecqueux Barboni

1) La SENSATION JUSTE

Il faut savoir reconnaître les origines et conséquences des sensations : »c’est brûlant, c’est le fer à repasser… je vais avoir une brûlure… »

2)La PERCEPTION JUSTE

C’est la capacité à organiser une sensation correcte correspondant à la réalité : ex : on sonne…je fonce à la porte…or, c’est le réveil matin…

hostingpics.net » alt= »tableau du réverend Pecqueux » title= »tableau du Révérend Pecqueux » />
« NAGARJUNA »1996 (détail) coll part – Rèv Pecqueux-Barboni

3) la PAROLE JUSTE

Il s’agit d’une expression convenable devant traduire parfaitement la réalité.Il ne faut jamais blesser quelqu’un, ni insultes, ni écarts de langage, ni mensonges, ni compliments, ni critiques.

4) l’ACTION JUSTE

Il s’agit d’une action convenable effectuée au moment opportun : action honnête et désinterèssée, faite à bon escient,de secours et de charité.

Upload images
« Les treize lunes de Maître DOGEN » 2000 (détail)coll part- Rev Pecqueux-Barboni

5) les MOYENS D’EXISTER JUSTES

Ils doivent être acquis honnêtement …et orientés sur des métiers
honnêtes (de préférence infirmière à souteneur…)

6) l’EFFORT JUSTE

Il s’agit de fournir l’effort adapté à l’action : inutile d’effectuer des entraînements intensifs si l’on veut juste faire de petites promenades …

Upload images
« Le Vieux Caire »1993 coll part-Rèv Pecqueux-Barboni

7) la CONCENTRATION JUSTE

Il s’agit d’un état de conscience qui convient à l’existence. Il ne faut jamais réfléchir quand on médite mais faire le vide intérieur.
On doit apprendre à réfléchir avec précision.
Il y a un moment pour chaque chose : ne pas somnoler quand on vous parle…

8) la MEDITATION JUSTE

Méditer comme il faut avec constance et persévérance

selon l’enseignement du révérend bouddhiste PECQUEUX-BARBONI. Reproduction de ses tableaux avec son accord par le peintre

SHIVA

issu du site http://indeenfrance.com/reunion.php avec leur aimable autorisation

Le cérémonial du mariage tamoul

Une vieille légende hindoue raconte qu’il y eut un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais, ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma, le maître des dieux, décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver. Le problème fut donc de lui trouver une cachette.

Lorsque les dieux mineurs furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci : « Enterrons la divinité de l’homme dans la terre » Mais Brahma répondit  » Non celà ne suffit pas car l’homme creusera et la trouvera. » Alors les dieux répliquèrent :  » Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans »

Mais Brahma répondit à nouveau : « Non, car tôt ou tard, l’homme explorera les profondeurs de tous les océans et il est certain qu’un jour, il la trouvera et la remontera à la surface. »

Les dieux mineurs en conclurent :  » Nous ne savons pas où le cacher car il ne semble pas exister sur terre ou dans la mer d’endroit que l’homme ne puisse atteindre un jour »

Alors Brahma dit : « Voilà ce que nous ferons de la divinité de l’homme : nous la cacherons au plus profond de lui-même car c’est le seul endroit où il ne pensera pas à le chercher »

Depuis ce temps-là, conclut la légende, l’homme a fait le tour de la terre,il a exploré, escaladé, plongé et creusé, à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui. »

Nombreux sont aujourd’hui les courants initiatiques qui conseillent au profane : « Visita interiora terrae rectificando
invenies occultum lapidem » : Va à l’intérieur de la terre et en rectifiant, tu trouveras la pierre philosophale, la pierre cachée des Sages »[/color]

DEROULEMENT DE LA CEREMONIE DE MARIAGE

Hostingpics » alt= »le mariage tamoul » title= »le mariage tamoul » />

1)Varissa : l’offrande de plateaux

Entrée du garçon puis de la fille.

Précédées de tambours et de musique, 5, 7 ou 9 dames(ayant leur mari vivant)apportent sur le lieu de la cérémonie chacune un plateau: un plateau de cocos, un plateau de bétel et de pâkkou, un plateau de sucre, un plateau avec un collier de fleurs, un veshti,
une chemise et un châle pour le garçon, un plateau avec un sari et un corsage,un collier de fleurs, pâkkou et safran,un plateau de gâteaux, un plateau avec le tâli (alliance), mindji (bague) et metti, un plateau avec âlam (eau safranée avec de la chaux) et une lampe à huile allumée symbolisant Kâmakshi Amman.

2) Prières à Vinayagar (Ganesha)

Hostingpics » alt= »prières à Ganesh » title= »prières à Ganesh » />

Afin de détruire le mal qui est en nous et faire plaisir à l’être suprême et de bien effectuer les actions qui doivent être faites, nous faisons une prière, pour commencer au Dieu qui élimine les obstacles et accorde réussite et succès. Avant d’entreprendre quelque chose, les hindous ont l’habitude d’invoquer ses grâces et sa bénédiction.

3) Adtai Vajanga : Bénédiction des habits neufs

Les parents du garçon et de la fille ainsi que les invités bénissent les habits des nouveaux mariés ( sari, corsage, veshti, chemise et châle). Le prêtre les bénit et les remet à l’oncle maternel du garçon et de la fille.

4) prière à Varuna

Cette cérémonie consiste à préparer l’eau sacrée dont l’ablution purifie-comme les 4 autres éléments- et sanctifie les lieux et les objets utilisés pendant le mariage.

5) Arassanikaal Abishegam:plantation de l’arbre Arassou

5 dames (dont les maris sont vivants) vêtues de sari, font l’Arassanikaal Abishegam, l’onction d’un fagot composé de 3 plantes (canne à sucre, Kalyanamourounga et pipal, avec du lait et du yaourt, l’enduisent de pâte de safran et de koumkouman, lui mettent des guirlandes, lui attachent le veshti et l’invoquent en
brûlant des bâtons d’encens et du camphre. Cette cérémonie est faite dans le but d’obtenir la douceur de vivre,la longévité et la fécondité.
Arassou symbolise le côté sacré du mariage, le bambou son côté indestructible, la canne à sucre sa douceur.

6) Shiva, Parvati Puja : adoration du Seigneur Shiva et de la déesse Parvati

On installe 2 koumbons (représentation symbolique des dieux avec vase, coco et vétyver). Avc 9 citrons à côté des koumbons, le prêtre fait la prière en récitant des mantras (prières sacrées)

7) Kangana Pûja : consécration des bracelets

Pûja pour le kanganam attaché par le prêtre au poignet gauche du garçon qui garde dans ses mains une noix de coco, du riz, du bétel-pâkkou et du safran.Le kanganam sera attaché au poignet droit de la fille par le garçon.
Ce cordon sacré (trempé dans de l’eau safranée) symbolise l’union indéfectible du mariage.

8)  Pâdâ Pûja : Adoration des pieds des parents

Hostingpics » alt= »adoration des pieds des parents » title= »adoration des pieds des parents » />

Le père et la mère du garçon, habillés traditionnellement se tiennent debout dans un grand plateau et reçoivent le Pâdâ Pûja
de la part du garçon avec du lait, du miel, du yaourt,qui en enduit les pieds de ses parents ainsi que de pâte de safran. Il les marque avec du koumkouman, du riz safrané (akshata), de la pâte de santal (chandanam) et des pétales de fleurs. Le garçon brûle ensuite du camphre devant les pieds de ses parents et fait une prière du fond de son coeur,il les remercie pour tout ce qu’ils ont fait pour lui « je vais me marier, je me prosterne à vos pieds et je vous prie de me bénir pour que je mène une vie heureuse auprès de ma future femme ». La fille fera la même chose avec ses parents.

9) Kanikadânam et Homa : don de la main de la fille

Le prêtre célèbre le Homa ou Yagam (rite de purification par le feu)et devant celui-ci les parents du garçon et ceux de la fille tenant un plateau rempli de fruits (cocos,bananes,bétel-pâkkou, fleurs et de dakshina (monnaie) procèdent au Kanikadânam : offrande de la main de la fille au garçon.

10) Tâli Pûja : bénédiction du Tâli par l’assemblée

On pose le tâli sur une noix de coco dans un plateau rempli de riz safrané. Le prêtre prononce une prière ainsi que le garçon et la fille.L’officiant présente le tâli à tous les invités et obtient leur bénédiction.Il leur demande de prendre un peu d’akshata (riz safranée) mélangé aux pétales de fleurs pour qu’ils les jettent sur les nouveaux mariés au moment où le garçon attache le tâli au cou de la fille. Puis le prêtre continue la cérémonie en brûlant du camphre.Il reçoit aussi la bénédiction des parents du garçon et de la fille et appelle la soeur du garçon pour qu’elle vienne se tenir debout derrière le garçon et la fille avec une lampe allumée appelée Kâmâkshyamman Vilakkou

11) Tâli Kattoudal : pose du tâli

Le prêtre donne le tâli au garçon qui l’attache au cou de la fille en faisant 3 noeuds et en mettant sur celui-ci du safran,du chandanam et du koumkouman. C’est à ce moment là que les invités
et les parents aspergent sur les mariés en guise de bénédiction
l’akshatai: le riz safrané mélangé à des pétales de fleurs.

12) PATTAM : attache des bandelettes

Les nouveaux mariés font le tour du Yâgam et viennent s’asseoir. La mère de la fille attache le pattam (bandelettes en or ou en argent)sur le front du garçon et la mère du garçon fait de même avec la fille.D’autres parents peuvent aussi fixer le pattam sur le front des mariés;On fait encore une fois le tour du yâgam et les mariés échangent leur place et à partir de ce moment là, la femme se met toujours à gauche de son mari. L’assemblée en commençant par les plus âgés, déverse le séchaï (le riz) devant les nouveaux mariés, en guise de bénédiction. Ensuite les parents donnent du lait et des bananes aux enfants.

13) MARLEI MARTROUDAL : échange de colliers de fleurs et MOUDTIPODTOUDAL attache du sari et du châle

L’officiant fait un tout petit ballot de riz au coin du sari et du veshti et les relie en faisant un noeud. La fille retire son collier de fleurs et le met au cou de son mari qui en fera autant avec le sien.Cet échange se fait 3 fois.

14) PORY PODTOUDAL : offre du pory à Dieu

Les époux font 3 fois le tour du feu. A chaque tour, l’épouse offre du pory (riz grillé)avec l’aide de son époux et de son frère au Dieu en le priant de leur accorder une très longue vie

15) SECHAI : aspersion de riz béni

On asperge les nouveaux mariés de riz béni en leur souhaitant la prospérité.

16) PATTAM KATTOUDAL :o n offre les cadeaux

L’oncle maternel de l’époux lui offre son cadeau de mariage (pattam). L’oncle maternel de l’épouse fait de même. Les autres parents et amis offrent à leur tour leurs cadeaux

17) METTI : pose des bagues aux orteils


Hostingpics » alt= »pose du metti » title= »pose du metti » />

Les nouveaux mariés, précédés de la soeur du garçon tenant une lampe allumée, font encore une fois le tour du yâgam, et le garçon après avoir enduit les pieds de la femme avec de la pâte de santal
et un pottou,met des bagues aux orteils de celle-ci dont le pied est posé sur un « Ammi »(roche servant à écraser les condiments)
Par ce symbole, la mariée doit être inébranlable dans le bonheur comme dans le malheur avec son époux.

18) DEVA PUJA : prière commune aux divinités

Les nouveaux mariés se rendent au temple et assistent ensemble à leur première cérémonie après leur mariage.Puis ils prennent place dans le « Manavellele »(sorte de balancelle) et reçoivent voeux et cadeaux

19) KAPPOU CALAIDAL : on détache le cordon sacré

On détache le kappou arsanikal : le cordon sacré attaché aux poignets des mariés. On fait encore une fois le tour du feu et le prêtre présente à la fille l’étoile Aroundadi pour qu’elle se comporte comme elle dans sa vie conjugale.

20)  ALLAM SOTTROUDAL : protection et lumière

On met dans un plateau de l’eau safranée et du camphre allumée et on le tourne 3 fois devant les époux. Le safran symbolise la protection et le camphre allumé : la lumière.

21)  PALOUM PAJAMOUM :partage de l’Amour

L’époux donne des fruits et du lait à son épouse et réciproquement. Celà signifie le partage de l’Amour. A la fin, on détache le noeud des Moundanei.

22) VAJTOU : remerciements

Remerciements des nouveaux mariés aux parents et invités.

SHIVA
article issu du site http://indeenfrance.com/reunion.php

PHOTOS : Philippe Pratx – webmaster@indereunion.net / ph.pratx@laposte.net
Indes réunionnaises – Le portail des cultures indiennes de la Réunion, de l’Inde et de la diaspora – www.indereunion.net
LETTRES DE SHANDILI : le double recueil est en vente sur Indes réunionnaises, mais aussi : FNAC, Chapitre, Amazon… Plus de détails sur www.indereunion.net/special/shandili.htm

La Cérémonie hindoue du CAVADEE

 

LA CEREMONIE HINDOUE DU CAVADEE

Upload images
le « Cavadee » cette arche fleurie

« httHostingpics » alt= »procession des pénitentes » title= »procession des pénitentes » />

 Hostingpics » alt= »une femme portant le cavadee » title= »une femme portant le cavadee » />

 
        Cette magnifique cérémonie hindoue régulièrement pratiquée
à la Réunion 4 fois/an au moment de la pleine lune, célèbre en fait la victoire du bien sur le mal grâce au 2e fils de <b>SHIVA</b>, le Dieu de la jeunesse et de la beauté : <b>MOUROUGA</b>.Après 10 jours de purification par les 4 éléments nécessaires à la vie : l’eau, la terre, l’air et le feu, les pénitents vont procéder à une procession allant d’un point d’eau mobile (rivière ou mer)-où ils vont procéder à des ablutions- jusqu’au temple dans lequel ils vont entrer à genoux en déposant leur cavadee : sorte d’arche fleurie de 5 à 20 kgs qu’ils auront porté sur 2 à 5 kms sur le macadam brûlant du chaud soleil réunionnais.

« http://www.hostingpics.net » title= »Hébergeur d’image »>Hostingpics » alt= »procession » title= »procession » />

        Tout au long du parcours, ils seront accompagnés de prêtres récitant des textes sacrés et de leur famille entonnant des chants sacrés et des mantras.

 CAVADEE

        Cette très belle cérémonie-à ne pas manquer- a principalement lieu à la pleine lune de fin-janvier/début février, en Avril, en Mai et en Septembre. Patrice LOUAISEL (voir : sorties culturelles ») saura vous en développer le symbolisme, les rituels et la philosophie <strong>

   SHIVA                                      
article issu du site http://indeenfrance.com/reunion.php SHIVA</b></strong>

Approche du TAOISME

                APPROCHE DU TAOISME

 

Le TAO est à l’origine de tout, sans plan ré-existant. Il engendre un océan dont chaque être est une vague. S’il ne peut être défini, il peut être vécu : c’est en fait une sagesse de vie.

 Upload images

Le Sage taoïste va chercher à réaliser l’harmonie avec lui, ici et maintenant. A la différence de la tradition occidentale qui place l’homme face à la Nature pour la combattre et souvent la dominer, la Sagesse taoïste place l’homme dans la Nature pour s’y déployer avec elle. Il n’ y a chez lui ni morale, ni éthique ni protocole, ni conformisme- ce qui le distingue du confucianisme-car il n’en a pas besoin puisqu’il vit en harmonie avec le tao dans le geste, la parole, la pensée et l’attitude. Tous les arts martiaux ainsi que les formes d’épanouissement du corps que sont le taï-chi-chuan ou le qi qong  se construiront d’ailleurs sur cette idée fondamentale. Le mouvement adéquat-le geste parfait- devient épanouissement et accomplissement.

 

Loin de la culpabilité et du dualisme chrétien, la pensée chinoise rassemble le corps et l’esprit dans une totale unité. Organique et harmonieuse où rien n’est  mal, sale ou laid. Le mal  vient de la souffrance et celle-ci de la peur : celle de perdre ou de manquer. Il faut éradiquer la peur car elle nous fait mal.

 

Comme les Upanishads hindous le résument à merveille dans la célèbre formule : « tu es cela » « tat vam asi » en sanskrit, car tout est Un et que nous faisons partie de cette unité. Toute dualité  est illusoire.. Les objets ou les êtres sont éphémères comme les vagues au milieu de l’océan. Ils n’ont aucune existence propre. L’univers est absolument continu dans l’espace et dans le temps, ce qui est confirmé par la physique quantique. Tout le reste n’est qu’illusion. Dans le temps, la naissance et la mort ne sont donc que des illusions. La vague ne naît ni ne meurt puisqu’elle n’existe pas par elle-même.

 

Pour le taoïste, seul le réel est : ce que je vois, je touche etc…n’est que l’apparence du réel. Tous cela n’est qu’apparence du réel.. Celui-ci est l’expression du Tao.

 

L’idée du Taï –Yi  est celle de l’unité essentielle de tout ce qui existe. L’univers est un organisme vivant dont chaque manifestation- dont vous et moi- n’est qu’un infime fragment.

Tout interagit avec tout et est interdépendant. En ce sens, il est cosmocentrique.

La médecine chinoise n’est pas analytique comme trop souvent en Occident mais holistique. Pour elle le corps est un tout intégré. Elle tentera de comprendre la cause profonde et globale du mal.

 

Fini l’anthropocentisme, l’homme doit reprendre sa vraie place dans un cadre cosmologique : : celle de rester un instrument parmi tous les autres de l’accomplissement cosmique. Pour l’homme taoïste, il n’ y a  aucune dualité, aucune différence entre lui et  la Nature dont il fait partie.

 

. dans le Bouddhisme et l’Hindouisme, il faut dépasser l’Ego de ses prétentions et illusions

 

La dynamique de tout ce qui existe est fondée sur les jeux de 2 tendances complémentaires : le yin est la vertu féminine qui unit, uniformise, pacifie.(la terre) Le yang est la vertu masculine qui sépare, individualise, différencie, organise et construit.(le ciel) C’est la doctrine du « livre des mutations » ou Yi-King. L’un ne peut fonctionner sans l’autre :manager ses énergies consiste à équilibrer les 2. Le but du taï chi chuan est de faire circuler ces énergies à travers le corps.

 

Le taï chi, symbolisé » par les 2 larmes exprime la loi des équilibres toujours mouvants des 2 énergies. Le cercle est le symbole du Tout, de l’Unité. Le blanc (en rouge)est yang, le noir est yin. L’union des 2 donne le tout. L’égalité des 2 larmes témoigne de l’équilibre nécessaire…

Partager le cercle en 2 serait opposer les 2 tendances, ce qui ne peut être.

 

Le taoïste est donc ternaire : il y a le yin, le yang et le Tao qui les englobe et les unit ici et maintenant. La cosmologie taoïste se construit sur le ciel, la terre et les hommes. Tous les êtres du monde sont faits de  cinq éléments qui façonnent la totalité de chaque chose et : de chaque être. : l’eau, le feu, la terre, le bois et le métal. Ceux-ci interagissent comme dans un cycle : l’eau éteint le feu, qui fait fondre le métal, qui coupe le bois, qui mange la terre qui boit l’eau etc…Le feu appartient au niveau supérieur,  la terre, le métal et le bois au niveau inférieur et l’eau  au niveau médian : l’homme.

 

Le wu weï ou « non-agir » :n’est ni passivité, ni fatalisme. Il est plutôt non-violence et constitue le fondement des arts martiaux chinois. Le principe : ne pas gaspiller son énergie. Tout être existe pour accomplir sa vocation au sein du tao. La liberté n’est pas « fais ce que tu veux » mais « fais ce que tu peux ».Faire bien, c’est vivre dans le non-agir, ici et maintenant et participer activement à l’écoulement cosmique de façon adéquate. Non-agir consiste à ne pas agir pour soi contre le monde. Il s’agit d’une pratique profonde du détachement et du non-attachement. Il n’ y a pas à agir pour soi puisque ce moi est factice ou irréel. Non-agir c’est ne pas agir pour soi. Le Saint taoïste est joyeux et n’a pas de souci. Il fait bien ce qu’il ya à faire ici et maintenant

 

Le Fu nous dit que tout retourne toujours à sa racine. Les vagues retournent à l’océan. « Tu es poussière et tu retourneras en poussière » nous dit la Bible. C’est l’ego qui tu l’homme puisqu’il lui fait croire en sa mort. Il faut retourner au réel après avoir dépassé illusions et apparences.

 

En conclusion, comme . dans le Bouddhisme et l’Hindouisme, il faut dépasser l’Ego de ses prétentions et illusions. Rien ne naît, rien n’est, rien ne meurt, tout devient, se transforme et ce tout est Un : c’est le tao.  Tout est impermanent : êtres, choses, œuvres…Rien ne persiste. Tout est perpétuel changement

 

Patrice LOUAISEL

Psychosociologue des religions et Guide-conférencier

L’arrivée des premières indiennes à la Réunion

L’arrivée des premières indiennes à la Réunion

Chacun sait que notre belle ile de la Réunion était vierge d’occupants avant 1663, quand Louis Payen fut le premier à s’y installer avec un compagnon et une dizaine de domestiques malgaches-dont 3 femmes- En 1665, ce sont 20 colons-hommes- qui s’installent sur l’île sous les ordres d’Etienne Regnault , premier gouverneur de Bourbon.

 

des hommes, toujours des hommes…

 

Toujours des hommes…bien sûr, il fallait des hommes forts, valeureux et courageux pour mettre cette île en valeur. Cependant très vite, on constata qu’il semblait difficile de développer une colonie sans femmes… les hommes repartaient par le premier bateau disponible et la population se réduisait..

 

où trouver des femmes ?

 marine.              

à « la Salpétrière » Paris. C’est alors qu’on eut l’idée d’aller chercher des femmes ailleurs puisque celles-ci ne venaient pas spontanément. On pensa alors à « la Salpérière » à Paris : ce site récupérait à l’époque orphelines, délinquantes et femmes de mauvaise vie. Celles-là,personne ne les réclamerait si on en expédiait à Bourbon.Elles feraient d’excellentes épouses pour nos colons et de toutesfaçons on ne leur demanderait pas leur avis… C’est de cette expédition que parvint Francoise CHATELAIN, la « grand mère des réunionnais » qui se maria 4 fois du lieutenant de marine Jacques Lelievre à Augustin Panon, charpentier de

 

 et Pourquoi pas à GOA, en Inde ?

 

De nombreux bateaux venant d’Europe faisaient escale à la Réunion avant de rejoindre l’Inde. Et si on essayait de ramener de ce pays, en particulier de la côte Malabar du côté de Goa, de jeunes indo-portugaises ? Ce fut fait en Novembre 1678, avec l’arrivée du « Rossignol » en provenance de Surate : ces 15 indo-portugaises trouveront très vite un mari à Bourbon.
Pour être tout à fait juste, quelques années auparavant, en Novembre 1672,le bateau « Jules »en provenance des Indes avait déjà déposé une quinzaine d’indiens noirs faits prisonniers de guerre au siège de San Thomé. Ils avaient été envoyés sur l’île par l’amiral Blanquet de La Haye, alors vice-roi des Indes. En 1686, il en survivra 12.
Sur les 35 femmes introduites à Bourbon, on relevait en 1678 :
8 francaises, 13 malgaches et 14 indiennes
C’est un certain Texeira da Motta, né de père portugais et de mère indienne qui ramena de l’Inde ces 14 filles de mères indiennes, elles aussi pour les unir à des colons francais.
En 1686, on dénombrait sur l’île :


- 12 familles de francais mariés à des portugaises des indes soit 58 personnes, enfants compris
- 1 famille de vénitien et de métisse franco-portugaise née dans l’île, soit 3 personnes
- 1 famille de portugais des Indes et de métisse franco-malgache née dans l’île, soit 2 personnes
-12 célibataires indiens
Soit une population de 61 indiens sur 216 habitants, environ 1/4 de la population.
Le premier esclave indien
Alors que les 14 femmes indiennes jouissaient de la liberté et que les 15 premiers indiens étaient considérés comme des déportés, on peut dire que le premier esclave indien importé nous est arrivé en 1687. Le « très révérend père Dominique de la Conception » , moine portugais vendit un jeune indien de 12 ans à Gaspard Cautret. Ce fut le premier esclave indien de Bourbon.

une figure emblématique : Emmanuel Texeira da Motta
Une des figures marquantes fut Emmanuel TEXEIRA qui arrivé lui aussi sur le » Rossignol » en 1678, obtint une concession à St Paul en1690 : toutes les terres de la possession, dela Ravine à Marquet jusqu’à Dos D’Ane lui appartenaient. Marié à une indienne, il quitta Bourbon en 1707 pour Pondichery sur le « Saint Louis » après qu’un complot de noirs contre sa famille ait été éventé. Il en revint avant 1709 alors que sa femme était Anne Nativel, dont il aura 16 enfants. Sur sa concession, il tenait une sorte d’auberge où s’arrètaient les gens qui débarquaient de St Denis en chaloupe et continuaient leur route à pied jusqu’à St Paul.. Il mourut en 1758, à l’age canonique de 92 ans.
Il disposait de grands troupeaux, élevés en liberté, et allait à la chasse au boeuf à cheval. Ne pouvant les approcher facilement, il les abattait au fusil. Avec une corde passée autour des reins de l’animal d’un côté et au pommeau de sa selle de l’autre, il tirait le boeuf mort jusqu’à chez lui. Avec le temps, le sentier emprunté par Emmanuel Techer fut dénommé » chemin boeuf mort »
Shiva
article issu du site http://indeenfrance.com/reunion.php
photos extraites de l’excellent ouvrage : » 21 jours d’histoire » de Daniel Vaxelaire aux Editions Azalées

Tags:

les « petits blancs des Hauts »

LES PETITS BLANCS DES HAUTS

Au XVIIIe et XIXe siècle, les familles blanches étaient souvent nombreuses. Si les aînés et cadets s’en sortaient plutôt bien, les plus jeunes soumis à la portion congrue devaient résignés monter dans les Hauts de l’île pour cultiver des terres souvent ingrates, d’où leur surnom de « petits blanc des hauts »

Après l’abolition de l’esclavage de 1848, on les accuse de paresse et de vagabondage. D’ailleurs, ils marchent souvent pieds nus comme les ex-esclaves et sont peu vêtus.

Que va t’on pouvoir faire d’eux ?

Ils sont bons chasseurs. Pourquoi ne pas les enrôler dans l’Armée ? mais la tentative échoue, on ne sait exactement pourquoi …

On aurait pu les envoyer à Madagascar où il y a tant de terres à cultiver… mais l’absence de formation, le climat et un certain manque d’ambition feront avorter le projet.

Alors, ils s’occupent de cueillette et de chasse…mais cela ne dure qu’un temps car le gibier se réduit et cela ne nourrit plus son homme, alors cela se termine bien souvent en rapines et en vols.

Et pourquoi pas un petit « carreau »de canne à sucre ?

Celle-ci en effet leur est barrée car ils manquent totalement de moyens financiers et humains. Cette activité restera aux aînés.

En 1830 les « francs-créoles »…

Ce fut en fait une tentative avortée de création d’une classe moyenne solidaire, mais qui prise entre 2 feux, génait tout le monde…

Durant la période pré-abolitionniste

Les Colons étaient très réservés face au Clergé jusque là : En effet, celui-ci prêchait des dimanches fériés- d’où perte de rentabilité pour leurs exploitations. Une instruction pouvait se révéler dangereuse car ils auraient gagné en statut et auraient pu exprimer diverses revendications.

Et à l’abolition de l’Esclavage

On va enfin accepter l’instruction des esclaves par le Clergé mais avec moralisation par celui-ci. (pour éviter l’insurrection…) mais aussi des « petits blancs » dont on craignait qu’ils s’allient avec les esclaves dans un réflexe de classe.

L’objectif : remettre des petits blancs oisifs au travail, or dans les Hauts, il gèle et il faut une constitution vigoureuse ce qui n’est que rarement le cas et puis dans leur esprit la terre, c’est l’esclavage et il n’ y a aucune promotion possible…

On s’est posé la question : pourquoi ne pas embaucher les petits blancs à la place des esclaves affranchis ? Mais faire le travail d’un esclave froissait leur sensibilité, de plus les « gros blancs » payaient mal et puis ils se révélaient moins soumis que les esclaves…

D’où paupérisation des petits propriétaires …

Leurs exploitations-trop petites n’étaient pas rentables. Le matériel non adapté à des terrains pentus, trop cher pour eux…

Monter à la Plaine des Palmistes ?

Si les Hauts étaient plus accessibles que les cirques, ils se révélaient peu sûrs : d’épaisses forêts pouvaient bien encore abriter des « esclaves marrons » et les terres fort érodées étaient peu fertiles

Le 1er aventurier à y monter fût un certain LETORT qui se fit attribuer en 1749 l’essentiel des terres ;

En 1798 fut construit un gîte : « Le bon accueil » vite fermé faute de voyageurs.

A la Plaine des Cafres ?

Eloignée de tout, trop gelée, personne ne s’y égarait d’autant qu’on craignait les derniers esclaves « marrons »

Le chemin de la Plaine devint une route faite en 13 ans de 1837 à 1850. Un poste militaire à Ste Agathe (930m d’altitude) fût confié en 1847au lieutenant TEXTOR. Celui-ci était autant protecteur des lieux, savant autodidacte qu’explorateur.

Puis on décida d’ouvrir des concessions tous les 500m, avec une zone pour l’élevage, une pour les cultures vivrières mais le bétail indiscipliné divaguait, le sol lessivé par les pluies, sans parler de la déforestation entraînée par la présence de 18 propriétaires…

Un peu plus tard, les colons finissent par s’installer n’importe où là où il a des terres arables et de l’eau et pourquoi pas de quoi survivre sans travailler (gibier, bois, rivière…) On brûles les forêts et les semis sur des terres trop lessivées.

En 1880 de confortables maisons remplacent les paillotes et les belles forêts ont disparu.
Commencent à arriver des rhumatisants aisés ou simplement des gens qui fuient les épidémies de paludisme côtier. Et puis c’est si bon un « changement d’air » l’été !

Alors les petits blancs vivotent à 8 ou 10 dans des paillotes où la promiscuité fait des ravages. La tôle va remplacer le bardeau. Quelques uns vont réussir dans le ver à soie ou le géranium

Et à Cilaos ?

Cilaos fût longtemps un haut lieu de marronnage. Le 1er occupant de « l’ilet à cordes » fut d’ailleurs un esclave qui a trahi ses frères –qui fomentaient une révolte en 1810- en les dénonçant à l’administration anglaise et bénéficia de ce site en récompense..(200 ha)
à vie.
En 1814 : un dénommé TECHER trouva des sources
un sentier fut tracé en 1845 permettant de rejoindre la petite ville en une journée (40 kms de montée)
Une route le remplaça en 1932 .
Le Dr Mac AULIFFE oeuvra pour les THERMES

De vierge en 1850, la ville comprenait alors 2000 habitants en 1880

PL

les DIVINITES DU TEMPLE

LES DIVINITES DU TEMPLE

Même si il n’ y a en fait qu’un seul DIEU-comme dans les principales religions- souvent appelé ISHVARA, la trimurti-trinité- hindoue présente les 3 facettes de ce DIEU. L’aspect créateur-du monde, de la terre et de l’homme- BRAHMA, l’aspect protecteur VISHNOU et l’aspect destructeur(du mal) SHIVA.

Ces 3 aspects de DIEU agissent sur le monde à travers leur énergie-féminine- leur shakti.

BRAHMA a pour shakti : la déesse des Arts : SARASVATI

Aspect divin de création du monde et de la vie, BRAHMA est représenté par 4 visages représentant les 4 Védas et les 4 points cardinaux. Il chevauche l’oie- qui représente le Savoir-

Upload images

Sa shakti SARASVATI est la déesse de la Connaissance, des Arts et de la musique. Elle porte dans ses bras la Vina, instrument de musique sacrée. Dans ses 2 autres mains, elle porte un livre -les Védas- et un rosaire.

VISHNOU a pour shakti-énergie féminine- la déesse de la prospérité : LAKSHMI

Souvent représenté allongé sur le serpent ANANTA (il faut maîtriser nos désirs et nos passions). Il a 4 bras-les 4 points cardinaux- porte une couronne sur la tête et un cordon sacré enroulé autour du torse. Il tient le plus souvent une massue- pour remettre de l’ordre sur la terre-un disque solaire -symbole du cycle de la vie et de la mort-, une conque -ses spirales symbolisent l’univers en expansion et la fleur de lotus- la pureté.
Vishnou sur l'aigle Garuda

LAKSHMI, sa shakti est la déesse de la fortune. Elle assure la prospérité de la famille. 2 de ses mains tiennent une fleur de lotus,

les 2 autres offrent prospérité et richesse.

SHIVA a pour énergie féminine la déesse qui tue le mal qui est en nous : KARLI

C’est un des Dieux les plus anciens de l’Inde.Il représente la fécondité et est souvent représenté par le lingam- une pierre érigée sur un socle,le yoni. Son aspect destructeur est montré sous la forme de RUDRA. Il est parfois aussi représenté en ascète, en danseur cosmique. Il a 3 yeux qui représente le soleil, la lune et le feu.Son 3e oeil est fermé.Il s’agit par notre perfectionnement spirituel de l’ouvrir afin de permettre à la kundalini, l’énergie spirituelle d’atteindre le chakra aux mille pétales,celui donnant l’accès à moksha-la libération.Il porte un trident- les 3 aspects de la « trimurti »- pour tuer le mal,- une hache pour triompher de l’ignorance et délivrer l’homme de ses problèmes terrestres.

hostingpics.net » alt= »le DIEU SHIVA qui tue le mal » ;

A La Réunion, Nous vénérons particulièrement SHIVA et son fils MOUROUGA-(que l’on célèbre lors de la cérémonie du CAVADEE) et son énergie féminine la déesse KARLI. Si MOUROUGA (aussi appelé SKANDA)

est le 2e fils de SHIVA, GANESH,le Dieu à tête d’éléphant est le 1er fils…et la femme de SHIVA est appelée PARVATI.

Voyons ensemble rapidement les principales caractéristiques des divinités particulièrement vénérées sur l’île de la Réunion :

GANESH : C’est le DIEU de la Sagesse, de la Connaissance et de l’intelligence. On le représente avec une tête d’éléphant suite à un récit mythologique. C’est le 1er DIEU vénéré lorsqu’on entre dans le temple car il lève les obstacles de notre vie, en nous aidant à les résoudre.

Upload images

KA(R)LI : Souvent représentée en rouge, c’est la « shakti », l’énergie du Dieu SHIVA. Très stricte, elle est très vénérée sur l’île car elle aide beaucoup à résoudre les problèmes humains. On lui offre souvent des animaux-coqs ou cabris rouges lors des cérémonies (marches sur le feu ou fêtes karli) à l’occasion des « promès » faîtes. Elle peut être représentée sous différentes formes, surmontant un lion ou un tigre.

MARIAMEN : Cette divinité- originaire de l’Inde et vénérée la-bas pour protéger contre la variole- est particulièrement vénérée en MAI.(comme Marie chez les Catholiques) C’est une divinité qui protège contre la maladie et on lui fait des « promes » pour guérir ou en être protégé. Lors des « marches sur le feu », elle protège les marcheurs des brûlures. Elle n’aime pas le sang et on lui bande alors les yeux lors des sacrifices d’animaux effectués en cette occasion car elle est végétarienne. On la nourrit avec du kanndi. Le jour de sa fête on fait de « l’eau de riz » que l’on donne à boire à toute l’assistance. Dans une dynamique syncrétique, de nombreux réunionnais l’ont assimilé à Marie.

SOUBRAMANIEN « fils de « : Appelé aussi SKANDA et surtout MOUROUGA, c’est le fils cadet de SHIVA. C’est le Dieu, très fier, de la jeunesse et de la beauté. Il se pavane d’ailleurs sur un paon -le plus bel animal de la nature mais aussi symbole d’immortalité-. Il est célébré lors de la fête du CAVADEE.

Hostingpics » alt= »MOUROUGA, sur son paon » title= »MOUROUGA sur son paon » />

PANDYALE : Princesse divinisée pour avoir prouvé à son mari ARJUNA -un vieux moine ascète- qu’elle lui était restée fidèle,en marchant sur le feu. C’est elle qu’on célèbre en cette occasion. Une « promes » est généralement faîte à l’occasion de la marche sur le feu.

PETIAYE : Invoquée au temple familial le plus souvent, cette forme féminine favorise la procréation et protège les enfants de la maladie. Elle est particulièrement lors de la cérémonie « poule noire » effectuée le plus souvent dans la cour de l’habitation.Celle-ci est exclusivement

effectuée en famille,les offrandes n’étant consommées que de celle-ci.

MARDEVIRIN: Héros mythique du Tamil Nadu (qui s’est battu lors de la guerre de Dolvédé) dont sont venus nos engagés indiens- d’où leur nom de tamouls »-. Il est particulièrement vénéré à Maduraï mais aussi à la Réunion dans les chapelles familiales. Associé à KARLI qui lui confia une mission, il est doté d’une très grande force. On le considère comme le « gardien du temple ». Lui aussi

reçoit des offrandes animales

MINISPRIN : Il écarte et protège des dangers.Il est associé avec Mardevirin aux figures féminines de DIEU. C’est un penseur, souvent présent dans les chapelles familiales et placé près de Karli et de Mardévirin. Il aurait 7 frères mais en fait il s’agirait de la même personne dotée de 7 noms. Ce sont en fait des ancêtres de l’Inde qui à force de prier sont devenus des Sages et des Saints

Lors des prières et cérémonies, ces divinités sont baignées- avec 5 produits sacrés que sont le lait, le miel, le citron, le ghee,(ou de l’huile) la banane puis parfumées et habillées de la couleur qui leur correspond. Quand elles sont vénérées, on leur offre souvent un plateau d’offrandes composé d’une noix de coco, de 2 bananes, d’encens, d’une feuille de bétel et d’une noix d’arec plus quelques fruits de saison.

Le fidèle prie, offre un petit morceau de camphre -notre égo- ce qui symbolise aussi l’expulsion de nos impuretés avant d’aller prier, puis se prosterne en signe d’humilité et de soumission à DIEU.

Lors des grandes cérémonies – KARLI, MARIAMEN, PANDYALE (Marche sur le Feu)et CAVADEES en particulier- les statues mobiles de ces divinités sont sorties du temple et participent aux rituels. Sur le chemin du retour,(généralement de la mer ou de la rivière) Elles bénissent-via le pusari-(le prêtre) familles et maisons alors que la maîtresse de maison, en carême sort de chez elle en apportant un plateau aux divinités placées dans le char de procession. La maison est alors totalement éclairée, le sentier d’accès arrosé d’eau safranée, des fleurs d’oeillets d’Inde parsemant le sol devant le « barreau ». Le prêtre prend leur « plato » et après avoir cassé le coco qu’il contient, le présente aux divinités pour obtenir la bénédiction divine. Le rythme de battement de tambours dépend lui, de la divinité invoquée, intensifiant l’émotion.

Shiva
article issu du site http://indeenfrance.com/reunion

Photos issues de l’excellent ouvrage « Iconographie de l’Hindouisme »de Eva Rudy Jansen édité par Binkey kok Publications

Françoise CHATELAIN, grand-mère des Réunionnais

Francoise CHATELAIN, la grand mère des REUNIONNAIS

Une île déserte …

 

Il était une fois une île déserte ou presque. Il y avait bien quelques animaux endémiques -tortues par ex-ou rapportés par l’homme au hasard de ses escales : cabris, cochons sauvages pour remplir son garde-manger lors de ses transits à destination de l’Inde ou de l’Indonésie… mais pour l’essentiel que des marins de passage faisant escale ici pour se ré-approvisionner en eau potable, viande fraiche et pour reposer les hommes. Pensez donc 3 à 6 mois de mer, le scorbut, les pirates…et surtout pas de femmes.

Pour commencer…des prisonniers

On s’était bien débarrassé de quelques mutins qui s’étaient révoltés contre le gouverneur de Fort Dauphin (Madagascar). Imaginez vous : « Il avait eu le toupet d’utiliser l’argent de la colonie pour entretenir sa belle famille malgache et nous n’avions droit qu’à des miettes… « Ces hommes, on les avait déposé à « Quartier Français » près de ST ANDRE. Ils y ont vécu nus 3 ans-la Réunion une prison dorée ? -avant qu’on les récupère en pleine forme.. Et comme ça s’était bien passé on avait renouvellé ça du côté de l’étang saint paul avec un autre groupe « d’enquiquineurs ».

Puis 2 aventuriers et leurs domestiques…

 

Quelques années après, 2 francais volontaires accompagnés d’une dizaine de domestiques malgaches…et déjà une histoire de femmes à peine l’ile occupée.

C’est qu’avec Louis PAYEN et son ami Pierre PAU, il y avait une douzaine de domestiques mais seulement 2 femmes pour tout ce petit monde. Et ces français qui avaient le toupet de s’approprier les femmes pour eux seuls… Ce n’était pas tenable : après avoir hésité à les tuer mais par peur de représailles, les domestiques ont préféré « partir marron » avec les femmes évidemment…

C’était quand même une île sympa. Certes elle avait servie de prison à une époque révolue mais c’était quand même un vrai petit paradis : pas d’animaux dangereux, le soleil et la mer toute l’année…que rêver de plus ?

On y installe alors la colonie…

Alors on se décide à y installer une colonie en 1665 avec un gouverneur, Etienne REGNAULT et un prêtre pour superviser les premiers colons. Mais là encore : erreur fatale : aucune femme dans le 1er contingent…alors les hommes s’ennuyaient et repartaient avec les bateaux en transit. Celà risquait de faire échouer cette colonisation pleine de promesses. Il fallait -et vite- arrêter l’hémorragie.

Vite, des femmes !

Faire venir des femmes ici : pensez donc plusieurs mois de bateau, les maladies…il aurait fallu être folle pour se lancer dans pareille aventure et aucune femme n’était tentée. Et puis qu’allions nous trouver dans cette île ? une meute de vieux matous affamés… Enfin une idée géniale : aller en chercher à l’hopital parisien de « La Salpétrière »: celles-là, orphelines, délinquantes ou prostituées n’auraient pas le choix et seraient bien obligées de venir. Ce seront de parfaites compagnes pour nos colons…

l’expédition de Françoise CHATELAIN…

C’est ainsi qu’une vingtaine de femmes-dont Françoise CHATELAIN – furent emmenées d’autorité à Nantes, contournèrent l’Afrique après y avoir fait de multiples escales avant de se retrouver face à la Réunion. Au hasard des escales de nombreux officiers avaient « négocié » les plus belles, d’autres étaient mortes de diverses maladies..tant et si bien qu’à Fort Dauphin-dernière escale avant la Réunion- il n’en restait plus que 2.

Catastrophe ! qu’allaient dire les colons ? Alors le capitaine pour éviter de se faire lyncher avait-il négocié avec les amoureux de ces 2 dernières son accord de les laisser se marier contre la venue indispensable des deux derniers couples à la Réunion.

Imaginez donc la tête des colons qui attendaient joyeusement une vingtaine de femmes libres quand ils virent les 2 dernières- mariées de surcroit. Heureusement que la grande différence d’âge pouvait laisser espérer des remariages avec nos pauvres colons célibataires. C’est ainsi qu’Augustin PANON, charpentier de marine, travailleur et cossu pu épouser quelques années après la très convoitée Françoise CHATELAIN, que l’on peut considérer comme la grand mère des réunionnais.

P.L

La REUNION, île de foi

LA REUNION : ILE DE FOI

Upload images

 

Un rappel historique s’impose :

quand on décide d’installer la « colonie » à Bourbon, le roi Louis XIV est aux commandes en France et la Sainte Eglise Catholique puissante. Pas question alors, de laisser les colons à la dérive : un prêtre évangélisateur aura mission de (re)mettre nos colons dans « le droit chemin » : celui de l’Eglise catholique, dès création d’une nouvelle commune. Si les débuts ont été difficiles, l’arrivée de l’esclavage a durci les exigences : baptisé sur le lieu de traite, et rebaptisé à son arrivée sur l’île, de peur que ce fût mal fait, la messe était obligatoire tous les dimanches avec amende au colon qui aurait « oublié » d’emmener ses esclaves dans le lieu sacré…l’esclave devait donc renier sa pratique quand il en avait une au profit du catholicisme. En 1848, dans les textes, la liberté de culte est autorisée. Dans la réalité, la pression est forte pour que les engagés africains, indiens et chinois choisissent le catholicisme… d’où quelques rares cérémonies et constructions de temples sommaires quand le colon est tolérant et veut garder ses travailleurs.C’est le règne du synchrétisme, où de nombreux tamouls sont obligés d’assimiler ST EXPEDIT à leur déesse Karli.

 

Enfin !  la « séparation de l’Eglise et de l’Etat »(1905) et la loi sur les associations(1901)

Au XXe siècle, avec la séparation de l’Eglise et de l’Etat, mosquées, temples chinois et tamouls poussent « comme des champignons » car chacun est enfin libre de sa pratique.
temple tamoul

Au XXe siècle de fortes pressions catholiques…

 

Pourtant les pressions catholiques restent fortes associant bien souvent les cérémonies tamoules à de la sorcellerie qu’il faut absolument fuir. Voilà que nos malbars pratiquent désormais la « double religion » : en fait parce que dans la bonne société créole il était de bon ton d’être catholique et d’aller à la messe.. mais on ne pouvait désormais nier parallèlement son attachement identitaire à la religion hindoue. Il n’est encore aujourd’hui pas rare que nos malbars aillent à la messe tout en pratiquant rituels et cérémonies tamoules.

J’en connais qui m’affirment très sérieusement : « ça lé le mêm bondie :krishna ça lé le Christ, Mariamen çà lé Marie » s’appuyant sur l’homonymie de noms.  C’est ce qu’on appelle le syncrétisme. Fréquent quand on nous a imposé une autre religions. Au fond, pourquoi pas, si cela permet à nos communautés de s’accepter dans leur différence à l’heure où toutes les religions affirment la prédominance d’un seul et même DIEU (sous différentes facettes pour les Chrétiens et malbars)

 

temple chinois

 

Choisissons parmi celles-ci, celle avec laquelle nous sommes le plus en phase mais surtout respectons- nous dans nos différences dans un Amour inconditionnel à l’heure où on dénombre plus de 25 pratiques cultuelles différentes sur ce caillou de seulement 200 km de circonférence. C’est notre objectif le plus précieux, à préserver absolument si l’on veut mériter de continuer à s’appeler « île de la REUNION. »

Patrice LOUAISEL « Les Amis de ‘l’Histoire »

Astrologie : Art, Science ou voie d’accès à la Sagesse ?

Upload images

CONFERENCE : l’Astrologie : Science, Art, ou voie d’accès à la Sagesse ?

Il n’y a pas si longtemps, le grand Albert EINSTEIN disait : « L’Astrologie est une science en soi illuminatrice. J’ai beaucoup appris grâce à elle et je lui dois beaucoup. Les connaissances géophysiques mettent en relief le pouvoir des étoiles et des planètes sur le destin terrestre. A son tour, en un certain sens, l’Astrologie le renforce. C’est pourquoi c’est une espèce d’élixir de vie pour l’humanité ».

Née dans la  grande civilisation sumérienne…

Née en Sumer, en Mésopotamie, 3000 ans avant J.C, l’astrologie n’était jamais dissociée de l’astronomie et des mathématiques, car il ne venait à l’idée de personne de dissocier l’observation de l’influence des astres. Pratiquée par les érudits des plus grandes civilisations : mésopotamienne, assyrienne, égyptienne, romaine, arabe etc… nombreux sont ceux qui la propagèrent : Sénèque, Hyparque, Platon, Dante, et plus tard, Képler, Emerson, Copernic, Galilée, et plus récemment encore le grand psychologue Jung, Teilhard de Chardin, Kant, Pasteur, Henri Miller, Raymond Abellio etc…

Etudiée dans toutes les grandes universités indiennes où il y a des « chaires d’astrologie »

Il est un fait que l’Astrologie est une connaissance de grand intérêt, à un point tel qu’il est surprenant que sur notre terre seule l’Inde l’étudie et l’enseigne au niveau de ses universités. Certes cet immense pays détient un savoir millénaire et une sagesse légendaire que peu de contrées égalent…et bon nombre de nos savants ont un esprit si étroit et si peur de sortir de la norme de leurs pairs, surtout en France où le cartésianisme triomphant a réussi à chasser cette connaissance de l’Académie des Sciences où elle régnait en maître….

La définition de Raymond  ABELLIO :

« à la fois un Art, une Science et une voie d’accès à la Sagesse « 

 

Raymond ABELLIO  la définissait comme « à la fois un Art, une Science et une voie d’accès à la Sagesse ».

une Science ?

Une Science, certes car basée sur la position des planètes donnée par les observatoires astronomiques, elle dresse comme une photo du ciel au moment du premier cri de l’enfant. L’influence des planètes sur le Vivant : végétaux, animaux et bien-sûr humains a été maintes fois constatée puis contrôlée scientifiquement et statistiquement par de nombreux chercheurs, tels Michel GAUQUELIN. Les preuves scientifiques etstatistiques sont aujourd’hui innombrables…

Comment aujourd’hui encore des gens qui se présentent comme scientifiques peuvent-ils encore condamner à priori  des disciplines qu’ils ignorent sans même avoir pris la peine de les étudier, entre autres l’astrologie,  une connaissance  pratiquée par les plus  grandes civilisations : Mésopotamie, pays arabes, Grèce, Rome ?  Peux t’on parler de ce que l’on ne connait pas ? Est ce celà l’esprit scintifique ? Non, le vrai chercheur se doit d’ étudier et  d’approfondir  ses recherches sans à-prioris

un Art ?

L’Astrologie est aussi un Art car basée sur le symbolisme, elle nécessite à la fois intuition, esprit d’analyse et de synthèse car une personnalité humaine est souvent d’une extrême complexité.

une voie d’accès à la Sagesse ?

C’est enfin une voie d’accès à la Sagesse car elle permet à partir d’un thème de naissance de faire le point de son patrimoine physiologique et psychologique dès la naissance et à partir de ce déterminisme génétique de donner à sa vie l’orientation et la dimension souhaitée. On compare d’ailleurs souvent l’Astrologie à un jeu de cartes dont on verrait les cartes : ses instincts, ses besoins, ses qualités et ses problématiques de base
à la naissance. C’est la partie déterministe de notre vie. Personne n’ignore aujourd’hui que nous naissons tous avec une certain conditionnement génétique. Avec ces cartes en mains, dont on peut connaître le contenu dès la naissance grâce à l’astrologie, les parents, les professeurs puis l’individu lui même pourront jouer la partie qu’ils désirent- c’est le libre arbitre de chacun- pour le meilleur ou pour le pire. C’est l’irremplaçable espace de liberté dont nous disposons tous. On peut gagner ou perdre et les choix pris dépendent largement aujourd’hui d’une certaine liberté individuelle surtout dans nos pays nantis. On est donc libre de conduire notre vie comme nous le désirons mais cette liberté dépend de 2 choses : la prise de conscience de ce que nous sommes réellement sans se voiler la face et de façon objective- l’approche de l’astrologue- Si l’on ne veut pas se regarder en face, tels que nous sommes comment pourrait-on amorcer une démarche d’évolution qu’elle qu’elle soit ? La prise de conscience certes, mais aussi le travail que l’on est prêt à faire pour se transformer positivement et la volonté dont on est capable de faire preuve dans ce cheminement long, ingrat et difficile qu’est celui de notre vie.

l’influence des astres sur le vivant

Après cette brève présentation de ce qu’est l’Astrologie, rappelons ce qui a pu être constaté quant à l’influence des astres et des planètes : Qui ne connaît pas l’influence des astres sur les marées mais aussi sur l’agriculture : nos paysans pourtant bien terriens et pragmatiques savent bien qu’il faut s’occuper des végétaux-semis, plantation, taille, récolte- dont on souhaite la croissance au dessus du sol en lune montante. Inversement, c’est quand la lune est descendante qu’il faut s’occuper de ceux dont la croissance se fait sous terre, carottes, pommes de terre, radis par exemple.

Les éleveurs expérimentés savent bien que les poussins nés en lune montante lors du 1er quartier, cassent plus facilement leurs coquilles, lèvent tout de suite la tête, se révélant voraces et pleins de vigueur. Quand aux vaches si elles vèlent en lune croissante les petits veaux seront moins vacillants que les autres sur leurs pattes .

Il semble qu’un grand nombre d’animaux marins soient rythmés selon la lunaison : chez nous, et les pêcheurs locaux le savent bien, les bichiques remontent systématiquement les cours d’eau au dernier quartier soit 5 jours avant et jusqu’à la nouvelle lune.

Quant au bois, il semble acquis qu’il ne faut jamais le couper en lune jeune si l’on ne veut pas qu’il se pique et devienne impropre à tout usage. Celui-ci doit toujours être coupé en lune descendante. A la Réunion , les exploitants coupent toujours le calumet à la pleine lune.

Quant à l’influence de la Lune sur les hommes, on sait aujourd’hui que celle-ci agit sur nos 80% d’élément liquide dont notre corps est constitué. Ainsi des chirurgiens ont constaté qu’il est plus difficile d’enrayer une hémorragie quand la lune va vers son plein. Sur 1000 cas de saignements post-opératoires excessifs, il y avait 82% d’entre eux en lune croissante contre 18% en lune décroissante. De nombreuses études ont aujourd’hui scientifiquement démontré que les homicides et agressions avec violence étaient beaucoup plus nombreux en pleine lune puis à la nouvelle lune donc aux changements de lune. De même, il semble y avoir corrélation entre l’activité solaire et la recrudescence de suicides (étude sur 25 000 cas), l’accroissement mondial des accidents de circulation, d’accidents du travail et même de troubles mentaux chez les personnes prédisposées-notamment les épileptiques.

l’influence des planètes sur l’homme prouvée par les statistiques

Nous avons parlé de l’influence des astres, solaire et lunaire, mais qu’en est-il des planètes ? Un chercheur psychologue-statisticien –contradicteur de l’astrologie au départ a dû se rendre à l’évidence : celles ci ont bien une influence sur l’homme :
Ainsi a t’il trouvé sur une statistique portant sur 2088 champions sportifs, que la planète Mars représentant selon la Tradition l’énergie et le courage était située en position angulaire et donc de force près de l’Ascendant et du Milieu du Ciel de leur thème avec une probabilité d’une chance sur 5 millions. Un conseil de scientifiques désireux de le contredire ont repris d’autres dates de naissance et sont tombés sur les mêmes résultats, mais déçus, ils n’ont pas eu l’honnêteté intellectuelle de les publier. A noter que les leaders et chefs d’entreprise fondateurs ont fréquemment un Mars angulaire à son lever ou à sa culmination.

C’est à une double angularité des planètes Mars : l’énergie, la combativité, et de Saturne significateur de science et d’esprit de recherche et de réflexion que fut confronté Michel GAUQUELIN à l’étude de médecins célèbres. (avec une probabilité statistique d’une chance sur 300 000)

Chez les Acteurs de cinéma et de théâtre célèbres c’est Jupiter que l’on retrouve en position angulaire. Ceux qui font monter la statistique étant ceux décrits comme confiants, bon vivants, ambitieux, expansifs et vaniteux, toutes caractéristiques de la planète Jupiter. : quelques exemples ? Raimu, Cocteau, Fresnay, Jules Berry, Pierre Brasseur… On retrouve souvent Jupiter angulaire chez les hommes politiques de renom, surtout si la Lune est elle aussi angulaire car elle leur permettra la reconnaissance du public.

Une Lune qu’on retrouve aussi chez 1352 écrivains célèbres fréquemment située aux angles et donc en position de force(avec une probabilité d’une chance sur 100 000), ceux qui font monter la statistique sont ceux qualifiés d’accueillants, attentionnés, imaginatifs, distraits, rêveurs, toutes caractéristiques de l’astre lunaire.

les champs d’application de l’astrologie

Après avoir défini cette connaissance et vérifié son influence sur le Vivant, voyons quels en sont les champs d’intervention :

1) La connaissance de soi . Comment s’accepter, se transformer et évoluer si on ne se connaît pas objectivement, l’entourage ne permettant que rarement de le faire. Or se connaître puis s’accepter n’est-il pas nécessaire pour sortir d’un certain déterminisme et réussir sa vie ?
2) Mieux connaître son conjoint : par l’étude de son thème, permet de mieux le comprendre et l’accepter. Et pourquoi pas de l’aider -s’il le désire- à évoluer.
3) Mieux connaître ses enfants/ : Connaître son caractère, ses goûts et aptitudes, ses potentialités mais aussi ses faiblesses et cela objectivement ne permettra t’il pas de mieux l’accompagner au départ de la vie ?
4) Mieux comprendre ses parents : par l’étude de leur thème ne permettrait-il pas de mieux les accepter…et les supporter ? Comparer leur thème au notre nous permettra de savoir ce que chacun doit travailler pour mieux comprendre l’autre.
5) Mieux comprendre son patron et ses collaborateurs : Certes on ne les choisit pas toujours, mais est ce une raison pour ne pas tenter de mieux communiquer avec eux ne serait ce qu’au plus grand bénéfice de l’entreprise afin d’éviter accrochages et mésententes?
6) Mieux choisir mon orientation professionnnelle et celle de mes enfants :

A travers le thème, on peut voir capacités, aptitudes, goûts, potentiel de réussite dans tel ou tel domaine, pourquoi s’en priver ? On évitera ainsi gaspillage d’énergie, découragement, mal-être et échecs, perte de rentabilité pour l ’entreprise…
7) Augmenter mes chances de trouver du travail .

 Déjà par un meilleur choix professionnel, mais aussi pour connaître les périodes intéressantes pour tenter sa chance qu’il s’agisse de premier emploi ou de promotion. Analyser les problèmes professionnels et les réorientations possibles
9) Au plan affectif mieux choisir son partenaire : Savoir quand rencontrer, comparer les thèmes et savoir ainsi le travail à faire par chacun pour mieux s’accorder, analyser les périodes difficiles pour voir comment en sortir etc…
10) En matière de santé : Il ne s’agit pas là de guérir ce qui est de la seule compétence du médecin, mais de rechercher dans le thème les points faibles de santé pour mieux les surveiller, déterminer les périodes les plus favorables pour une intervention en accord avec le thérapeute.
10) Au plan spirituel même, la prise de conscience de ce que nous devons changer en nous, le travail à faire pour grandir – défauts à dépasser, erreurs à ne pas commettre, comportements à modifier etc…

Comment peut on aujourd’hui- par ignorance ou préjugés infondés- se priver d’un outil qui nous permet d’affronter nos difficultés en pleine conscience- au lieu de faire l’autruche- et d’en éviter le renouvellement ? C’est nous-mêmes qui construisons notre devenir par nos actes, pensées, paroles et comportements. Il s’agit de voir ce qui ne va pas en consultant notre thème astral. L’Astrologie permet de ne pas subir son destin, de prendre les bonnes décisions au bon moment et d’agir partout en conscience. Notre liberté individuelle dépendant d’une part de notre volonté à changer et de notre travail sur nous-même autant moral que spirituel.

Les évènements programmés par la position des planètes en déplacement permanent dans le ciel-ce qu’on appelle les prévisions- sont autant d’occasions pour faire le point et agir en conscience au lieu d’être manipulés par ce qu’on croit être un implacable destin d’autant plus difficile à vivre qu’on en ignore quand et combien de temps il se manifestera. Ces prévisions ne doivent jamais nous faire peur puisque prévenus de leur nature on peut en réduire ou au contraire en développer les effets.
Choisir les périodes les plus appropriées pour agir revient donc à ne pas se laisser aller au hasard, à ne pas laisser passer sa chance qu’il s’agisse d’Amour, de travail ou de santé. En fait à conduire sa vie dans le sens que l’on désire et à ne pas subir son destin. N’est ce pas cela être un homme ou une femme libre ?

Patrice LOUAISEL

NB L’auteur de cet article, praticien de l’astrologie depuis plus de 30 ans, et aujourd’hui astro-psychologue assure des enseignements à l’astrologie ouverts à tous sur ST DENIS et LE TAMPON. Tel 0262 58 02 50 pour information

Catégories
Archives