Archive pour la catégorie ‘Edito’

La spiritualité hindoue

Qualités et Valeurs à développer selon l’Hindouisme

                (selon Bhagavad Gita ch 13 et 16)

Hostingpics » alt= »Krishna et ses gopis » title= »Krishna et ses gopis » />

1)  HUMILITE, ABSENCE DE PRETENTION, MODESTIE

2)  NON VIOLENCE(Ahimsa) à l’égard des autres créatures (en pensées, paroles et actions)

3)  PATIENCE et CAPACITE D’ENDURER UNE SITUATION SANS EN ËTRE BOULEVERSE ET CAPACITE à PARDONNER;

Upload imagestableau : « La bataille du Temps » ashram du PORT

4)  DROITURE (émotions, pensées, comportements) et VERITE (Satya) (paroles)

 

5)  PURETE DE COEUR (intentions, pensées, désirs , actions) ET PROPRETE physique et mentale

6)  PERSEVERANCE et DETERMINATION DANS LA POURSUITE DU BUT (la lance de Mourouga), PRATIQUE DE L’ACTION DESINTERESSEE (Karma Yoga)

Upload images
PANDYALE, incarnation dans le feu purificateur

7)  CONTROLE et MAITRISE DE SOI DANS SES RAPPORTS AVEC LE MONDE(réduire émotions,  colères et passions )

8)  ABSENCE D’ATTACHEMENT AUX OBJETS (DETACHEMENT),PERSONNES OU   SITUATIONS,  RENONCEMENT

 

9)  ATTENTION, CONCENTRATION, MEDITATION « raja yoga »,  DEVOTION (bhakti)

10)  PERSEVERANCE DANS LA CONNAISSANCE DU SOI

11) ABSENCE DE PEURS (travail sur le 1er chakra)

12) CHARITE et COMPASSION

 Upload images« La Vierge Marie portant l’enfant Jésus »

13) ABSENCE DE CONVOITISE ET MAITRISE DES SENS

14) ABSENCE D’AGITATION  (mentale et physique)

15) GENTILLESSE ET MODESTIE

16) AUSTERITE DE VIE (réduire ses besoins et désirs à minima)

17) ABSENCE DE CALOMNIE

18) PARDON (art de supporter blessures et situations contraires)

19) ABSENCE D’ORGUEIL  (notions exagérées d’honneur personnel)

20) ETUDE ASSIDUE des LIVRES SACRES (Védas, Bhagavad Gita)

        (Jnana Yoga)

NB Les tableaux appartiennent à l’ashram du PORT

   <strong> Shiva</strong></strong></em>

Brève approche du confucianisme

CHINOIS DE LA REUNION

« BREVE APPROCHE sur le CONFUCIANISME »

Si avant l’arrivée au VIe siècle avant J.C des grands philosophes que sont CONFUCIUS, LAO TSEU et le BOUDDHA, le monde et la Chine en particulier étaient polythéistes et plus précisément animistes, on ne peut ignorer l’empreinte que CONFUCIUS, ce grand sage a apporté au monde.

Upload images

Confucius avait été profondément choqué de l’attitude des dirigeants de l’époque au point d’affirmer : « Au gouvernement, il n’ y a que des brigands, je vais aller vivre avec les pauvres » mais aussi : « le monde se dégrade, je vais le sauver » : valeurs réaffirmées, rituels et traditions seront remis à l’ordre du jour pour « rétablir l’ordre détruit » Comme il fallait s’en douter, il n’a pas été écouté par les souverains.

Upload images

offrandes au général GUAN DI-temple de St Pierre-

Ce qui intéressait fondamentalement CONFUCIUS c’était le bien-vivre ensemble sur cette terre susceptible d’apporter le bien-être à chacun. Aussi va t’il prôner la modération et rechercher les valeurs morales et sociales de base nécessaires selon lui à une cohabitation sociale harmonieuse : l’Honnêteté, la bienveillance, la droiture, la sincérité, la fidélité, le courage, la compassion ainsi que les devoirs envers les ancêtres, la famille et la société : piété filiale, fidélité morale, altruisme et bienfaisance.

Parallèlement, il va prôner les valeurs d’exemplarité et de respect à l’égard de l’Autorité (gouvernants, chefs, parents ….) le culte des ancêtres et insister sur l’importance du savoir. Ainsi va t’il encourager chaque foyer à accompagner ses enfants sur des études afin que ces derniers puissent faire vivre leur future famille dans de bonnes conditions mais aussi progresser individuellement et culturellement .

Lui-même montrait l’exemple : sa soif d’apprendre et l’ardeur qu’il témoignait à le faire pouvait même lui faire oublier de manger… tant cela lui apportait la joie d’avoir progressé. En fait, il ne parle jamais de l’objet de sa recherche car ce qu’il cherche avant tout c’est l’action juste au moment opportun : pour lui ,il faut donner aux autres le meilleur de soi-même au moment adéquat. et utiliser les erreurs que l’on voit chez les autres pour en tirer une amélioration de soi. Si l’on voit quelqu’un faire du mal, Confucius conseille de chercher en soi en quoi on l’imite…d’où exigence envers soi-même et indulgence envers autrui que l’on se garde de juger. Ce qui est essentiel, c’est de se corriger de ses fautes.

S’il prône l’enrichissement par l’échange et le respect d’autrui, il déconseille de rechercher l’amitié des gens qui ne partagent pas vos exigences.

En prolongation, le goût du travail, fait avec honnêteté, respect et sérieux est dans l’éthique du Confucianisme.

La vénération des ancêtres auprès de l’autel familial, comme au temple ou au cimetière est essentiel : « quand les morts sont honorés, la force d’un peuple atteint sa plénitude »

Upload images

préparation des offrandes aux morts

De même, va t’il encourager les travailleurs migrants devant quitter la Chine à respecter lois, coutumes et traditions du pays d’accueil.

En conclusion, Confucius a prôné l’Amour, la justice sociale, le respect des normes,

La loyauté et la Sagesse : l’homme doit faire ce qu’il dit et ce qu’il pense, ne rien imposer à autrui qu’il n’ aimerait qu’on lui impose.

A la Réunion, c’est à travers la présence d’un général ayant vécu au 3e siècle et déifié au 16e en raison de ses vertus, qu’apparaissent les caractéristiques confucianistes de bravoure, courage, loyauté…Celui-ci dénommé GUAN DI, est donc en position centrale

dans les 3 derniers temples chinois réunionnais. Il est le DIEU des soldats mais aussi de la littérature et des marchands…

Patrice LOUAISEL, Psychosociologue, Guide conférencier ou tel 0262 58 02 50patrice.louaisel@orange.frprogramme dans la rubrique « sorties culturelles« 

Approche du TAOISME

                APPROCHE DU TAOISME

 

Le TAO est à l’origine de tout, sans plan ré-existant. Il engendre un océan dont chaque être est une vague. S’il ne peut être défini, il peut être vécu : c’est en fait une sagesse de vie.

 Upload images

Le Sage taoïste va chercher à réaliser l’harmonie avec lui, ici et maintenant. A la différence de la tradition occidentale qui place l’homme face à la Nature pour la combattre et souvent la dominer, la Sagesse taoïste place l’homme dans la Nature pour s’y déployer avec elle. Il n’ y a chez lui ni morale, ni éthique ni protocole, ni conformisme- ce qui le distingue du confucianisme-car il n’en a pas besoin puisqu’il vit en harmonie avec le tao dans le geste, la parole, la pensée et l’attitude. Tous les arts martiaux ainsi que les formes d’épanouissement du corps que sont le taï-chi-chuan ou le qi qong  se construiront d’ailleurs sur cette idée fondamentale. Le mouvement adéquat-le geste parfait- devient épanouissement et accomplissement.

 

Loin de la culpabilité et du dualisme chrétien, la pensée chinoise rassemble le corps et l’esprit dans une totale unité. Organique et harmonieuse où rien n’est  mal, sale ou laid. Le mal  vient de la souffrance et celle-ci de la peur : celle de perdre ou de manquer. Il faut éradiquer la peur car elle nous fait mal.

 

Comme les Upanishads hindous le résument à merveille dans la célèbre formule : « tu es cela » « tat vam asi » en sanskrit, car tout est Un et que nous faisons partie de cette unité. Toute dualité  est illusoire.. Les objets ou les êtres sont éphémères comme les vagues au milieu de l’océan. Ils n’ont aucune existence propre. L’univers est absolument continu dans l’espace et dans le temps, ce qui est confirmé par la physique quantique. Tout le reste n’est qu’illusion. Dans le temps, la naissance et la mort ne sont donc que des illusions. La vague ne naît ni ne meurt puisqu’elle n’existe pas par elle-même.

 

Pour le taoïste, seul le réel est : ce que je vois, je touche etc…n’est que l’apparence du réel. Tous cela n’est qu’apparence du réel.. Celui-ci est l’expression du Tao.

 

L’idée du Taï –Yi  est celle de l’unité essentielle de tout ce qui existe. L’univers est un organisme vivant dont chaque manifestation- dont vous et moi- n’est qu’un infime fragment.

Tout interagit avec tout et est interdépendant. En ce sens, il est cosmocentrique.

La médecine chinoise n’est pas analytique comme trop souvent en Occident mais holistique. Pour elle le corps est un tout intégré. Elle tentera de comprendre la cause profonde et globale du mal.

 

Fini l’anthropocentisme, l’homme doit reprendre sa vraie place dans un cadre cosmologique : : celle de rester un instrument parmi tous les autres de l’accomplissement cosmique. Pour l’homme taoïste, il n’ y a  aucune dualité, aucune différence entre lui et  la Nature dont il fait partie.

 

. dans le Bouddhisme et l’Hindouisme, il faut dépasser l’Ego de ses prétentions et illusions

 

La dynamique de tout ce qui existe est fondée sur les jeux de 2 tendances complémentaires : le yin est la vertu féminine qui unit, uniformise, pacifie.(la terre) Le yang est la vertu masculine qui sépare, individualise, différencie, organise et construit.(le ciel) C’est la doctrine du « livre des mutations » ou Yi-King. L’un ne peut fonctionner sans l’autre :manager ses énergies consiste à équilibrer les 2. Le but du taï chi chuan est de faire circuler ces énergies à travers le corps.

 

Le taï chi, symbolisé » par les 2 larmes exprime la loi des équilibres toujours mouvants des 2 énergies. Le cercle est le symbole du Tout, de l’Unité. Le blanc (en rouge)est yang, le noir est yin. L’union des 2 donne le tout. L’égalité des 2 larmes témoigne de l’équilibre nécessaire…

Partager le cercle en 2 serait opposer les 2 tendances, ce qui ne peut être.

 

Le taoïste est donc ternaire : il y a le yin, le yang et le Tao qui les englobe et les unit ici et maintenant. La cosmologie taoïste se construit sur le ciel, la terre et les hommes. Tous les êtres du monde sont faits de  cinq éléments qui façonnent la totalité de chaque chose et : de chaque être. : l’eau, le feu, la terre, le bois et le métal. Ceux-ci interagissent comme dans un cycle : l’eau éteint le feu, qui fait fondre le métal, qui coupe le bois, qui mange la terre qui boit l’eau etc…Le feu appartient au niveau supérieur,  la terre, le métal et le bois au niveau inférieur et l’eau  au niveau médian : l’homme.

 

Le wu weï ou « non-agir » :n’est ni passivité, ni fatalisme. Il est plutôt non-violence et constitue le fondement des arts martiaux chinois. Le principe : ne pas gaspiller son énergie. Tout être existe pour accomplir sa vocation au sein du tao. La liberté n’est pas « fais ce que tu veux » mais « fais ce que tu peux ».Faire bien, c’est vivre dans le non-agir, ici et maintenant et participer activement à l’écoulement cosmique de façon adéquate. Non-agir consiste à ne pas agir pour soi contre le monde. Il s’agit d’une pratique profonde du détachement et du non-attachement. Il n’ y a pas à agir pour soi puisque ce moi est factice ou irréel. Non-agir c’est ne pas agir pour soi. Le Saint taoïste est joyeux et n’a pas de souci. Il fait bien ce qu’il ya à faire ici et maintenant

 

Le Fu nous dit que tout retourne toujours à sa racine. Les vagues retournent à l’océan. « Tu es poussière et tu retourneras en poussière » nous dit la Bible. C’est l’ego qui tu l’homme puisqu’il lui fait croire en sa mort. Il faut retourner au réel après avoir dépassé illusions et apparences.

 

En conclusion, comme . dans le Bouddhisme et l’Hindouisme, il faut dépasser l’Ego de ses prétentions et illusions. Rien ne naît, rien n’est, rien ne meurt, tout devient, se transforme et ce tout est Un : c’est le tao.  Tout est impermanent : êtres, choses, œuvres…Rien ne persiste. Tout est perpétuel changement

 

Patrice LOUAISEL

Psychosociologue des religions et Guide-conférencier

Brève approche sur le Confucianisme

Si avant l’arrivée au VIe siècle avant J.C des grands philosophes que sont CONFUCIUS, LAO TSEU et le BOUDDHA, confucius_54 le monde et la Chine en particulier étaient polythéistes et plus précisément animistes, on ne peut ignorer l’empreinte que CONFUCIUS, ce grand sage a apporté au monde.

Confucius avait été profondément choqué de l’attitude des dirigeants de l’époque au point d’affirmer : « Au gouvernement, il n’ y a que des brigands, je vais aller vivre avec les pauvres » mais aussi : «  le monde se dégrade, je vais le sauver » : valeurs réaffirmées, rituels et traditions seront remis à l’ordre du jour pour « rétablir l’ordre détruit » Comme il fallait s’en douter, il n’a pas été écouté par les souverains.

Les valeurs morales de CONFUCIUS

Ce qui intéressait fondamentalement CONFUCIUS c’était le bien-vivre ensemble sur cette terre susceptible d’apporter le bien-être à chacun. Aussi va t’il prôner la modération et rechercher les valeurs morales et sociales de base nécessaires selon lui à une cohabitation sociale harmonieuse : l’Honnêteté, la bienveillance, la droiture, la sincérité, la fidélité, le courage, la compassion ainsi que les devoirs  envers les ancêtres, la famille et la société : piété filiale, fidélité morale, altruisme et bienfaisance.       

Parallèlement, il va prôner les valeurs d’exemplarité et de respect à l’égard de l’Autorité (gouvernants, chefs, parents ….) le culte des ancêtres et insister sur l’importance du savoir.  Ainsi va-t-il encourager chaque foyer à accompagner ses enfants sur des études afin que ces derniers puissent faire vivre leur future famille dans de bonnes conditions mais aussi progresser individuellement et culturellement.  Lui-même montrait l’exemple : sa soif d’apprendre et l’ardeur qu’il témoignait à le faire pouvait même lui faire oublier de manger… tant cela lui apportait la joie d’avoir progressé. En fait, il ne parle jamais de l’objet de sa recherche car ce qu’il cherche avant tout c’est l’action juste au moment opportun : pour lui, il faut donner aux autres le meilleur de soi-même au moment adéquat. et utiliser les erreurs que l’on voit chez les autres pour en tirer une amélioration de soi. Si l’on voit quelqu’un faire du mal, Confucius conseille de chercher en soi en quoi on l’imite…d’où exigence envers soi-même et indulgence envers autrui que l’on se garde de juger. Ce qui est essentiel, c’est de se corriger de ses fautes.        

S’il prône l’enrichissement par l’échange et le respect d’autrui, il déconseille de rechercher l’amitié des gens qui ne partagent pas vos exigences.  En prolongation, le goût du travail, fait avec honnêteté, respect et sérieux est dans l’éthique du Confucianisme. La vénération des ancêtres auprès de l’autel familial, comme au temple ou au cimetière est essentiel : « quand les morts sont honorés, la force d’un peuple atteint sa plénitude ». De même, va t’il encourager les  travailleurs migrants devant quitter la Chine à respecter lois, coutumes et traditions du pays d’accueil. 

En conclusion, Confucius a prôné l’Amour, la justice sociale, le respect des normes, La loyauté et la Sagesse : l’homme doit faire ce qu’il dit et ce qu’il pense, ne rien imposer à autrui qu’il n’aimerait qu’on lui impose. A la Réunion, c’est à travers la présence d’un général ayant vécu au 3e siècle et déifié au 16e en raison de ses vertus, qu’apparaissent les caractéristiques confucianistes de bravoure, courage, loyauté…Celui-ci dénommé GUAN DI, est donc en position centrale dans les 3 derniers temples chinois réunionnais. Il est le DIEU des soldats mais aussi de la littérature et des marchands…                                 

Patrice LOUAISEL 
Psychosociologue,Guide conférencier.

Catégories
Archives