Archive pour la catégorie ‘tribune libre’

la Réunion, terre naturelle de rassemblement des peuples, un exemple pour le Monde


On ne peut que commencer à t’évoquer, qu’en ces jours de 1665, ou tu as vu les premiers hommes fouler ton sol.

Marins, exilés de l’empire colonisateur ou d’autres horizons… déjà, l’Histoire te prédestinait à un accueil diversifié, unitaire, voire humanitaire, sans autre forme de jugement.

Les mois, les années, les décennies s’écoulent doucement, paisiblement sous le souffle de tes alizés. Ta population, de plus en plus nombreuse s’installe dans différents endroits cachés, mais néanmoins paradisiaques de ton antre, « du battant des lames, aux sommets des montagnes ».

Tu as été le témoin des premières exactions de l’homme. Tu leurs as offert tes riches terres, ils t’on offert la misère. Misère de ces milliers d’hommes et de femmes citoyens du monde transformés en esclaves venus d’Afrique de l’est, de l’ouest, des Indes orientales, du Moyen orient, de l’ensemble des Mascareignes.

Pendant de longues, très longues décennies, tu as du supporter les cris de ton futur peuple, les crimes de l’esclavage. Déjà, à l’époque, on nous surnommait les « marons ». Nous, esclaves n’aspirant qu’à la liberté. Nous, que tu as voulu et que tu as su protéger tant bien, que mal.

Tes différentes identités ne t’on jamais empêché d’évoluer, des Portugais aux Français, en passant par l’empire anglais, tu laissas le destin choisir en ton nom, cette terre de liberté, de révolution, des droits de l’homme que représente la France d’après monarchie.

De Bourbon à Napoléon, tu finiras définitivement par te prénommer, REUNION.

Tu passeras de l’ombre à la lumière, en 1946. Ta patrie d’adoption te compte parmi les siens.
De colonie, tu deviens département français à part entière, mais malheureusement parfois et encore trop souvent, département français entièrement à part.

Tu verras naitre, grandir, s’épanouir ces nouvelles générations d’autochtones, issus des rangs de ton passé douloureux, de part et d’autres, maitres et esclaves d’un autre temps, tu as su les réunir et les rassembler.

Blancs, noirs, marrons, asiatiques, indiens, européens, métisses, chrétiens, musulmans, hindous, adventistes, taoïstes, bouddhistes, riches, pauvres, hétérosexuels, bisexuels, homosexuels, chefs d’entreprise, cadres, employés, chômeurs, retraités, fonctionnaires, indépendants, collégiens, lycéens, simples citoyens, politiques de droite, de gauche, nés ici ou ailleurs…

Nous sommes tous tes enfants, nous vivons tous en paix et dans le respect de chacun, et si tel
n’est pas le cas, tu te charges, rapidement, de nous faire savoir que le chemin emprunté n’est pas opportun.

Rien dans ta vie n’est du au hasard ; Rien dans notre vie ne doit être laissé au hasard !

Si pendant tous ces siècles, tu as su t’interroger sur ta vraie destinée, aujourd’hui la réponse est à ta porte. La réponse est à notre porte, nous REUNIONNAIS.

A cette heure ou le monde s’entredéchire, ou la peur de l’inconnu, de l’autre est un leitmotiv, ou l’égoïsme atteint son paroxysme, ou le monde que nous connaissons disparaît un peu plus chaque minute…

Prenons conscience de notre responsabilité d’être un exemple pour notre Mère Patrie qui ne sait plus reconnaître ces enfants républicains. Pour ce vieux continent, l’Europe, ou règne à nouveau les divisions. Et pour le monde entier qui se cherche un avenir commun.
Quel autre endroit sur la planète réunit en son sein autant de différences culturelles, religieuses, de couleurs de peau, d’us et coutumes, d’art de vivre, sous une même appartenance territoriale et identitaire?

Regardons autour de nous. Observons le Monde ! Oui, nous avons, nous tous réunionnais, un rôle majeur, voire essentiel à tenir dans ce nouvel ordre mondial.
Utopiste ? Pas tant que cela !

Certes, tout n’est pas rose, je le conçois. Souvent les sirènes du mal être ou de la bonne conscience sifflent a nos oreilles.
Mais, il ne tient qu’à nous de mettre en exergue nos points forts, plutôt que de s’apitoyer sur tout le négatif qui nous entoure quotidiennement.

Nous tous, réunionnaises et réunionnais, communiquons, faisons de notre terre à travers le monde, un exemple d’entente, de paix, de respect d’autrui qui nous sont, encore aujourd’hui, si naturel, mais si fragile.

Ayons les ambitions que nous impose notre siècle, notre époque, mais sachons contourner ces pièges : l’individualisme, la facilité, le mépris et l’ignorance.

Il est grand temps de prendre notre destin en main.

Vous qui avez lu ces quelques lignes, si cette ambition nouvelle vous séduit, si ce nouveau regard sur nous et le monde vous parait viable, Manifestez vous !

Chacun d’entre nous à sa part à prendre, sa lutte à faire, sa pierre à apporter a l’édifice qui fera de notre ile, notre fierté d’hier, d’aujourd’hui et encore plus de demain.

Ayons bien conscience que cela n’est réalisable que tous ensemble, réunis, sans exception, sans exclusion.

Vos idées, vos commentaires, vos analyses seront les bienvenus sur :

lareuniondespeuples@gmail.com

tribune libre :le drame de l’émigration clandestine

LE DRAME de l’IMMIGRATION CLANDESTINE
Alors qu’il ne se passe pas un seul jour sans que de pauvres hères issus de pays où sévissent la malnutrition et la misère, tentent au péril de leurs vies et de leur famille de franchir des frontières pour des pays apparemment mieux lotis économiquement, les pays « riches » sous la pression de leur opinion publique durcissent leurs conditions d’accueil en leur refusant de plus en plus le « droit au sol ». C’est la politique qui se développe de plus en plus non seulement aux Etats Unis mais aussi aux frontières de l’Europe. Est ce un bien ou un mal ? Lire la suite de cette entrée »

danger sur les retraites des indépendants

 

Voici l’histoire d’un petit indépendant qui avait commencé sa vie professionnelle comme salarié…Arrivé à 55 ans, le R.S.I lui envoie une « estimation de retraite » et et là stupeur : la moitié de ses trimestres d’indépendants n’avaient pas été validés…

Alors il se met à rechercher ses avis d’imposition et constate qu’il a bien gagné 2 à 3 fois plus que le minimum exigé (environ 10 000 euros/an). Alors, n’y comprenant rien, il se rend au RSI, envoie comme preuves les doubles de ses fiches d’imposition mais on lui dit « que celà ne constitue pas une preuve »…. Qui a déjà vu un indépendant déclarer plus que ce qu’il a gagné ?

Alors, il demande un RDV avec le président national de passage sur l’ile. Le jour de l’entretien : un tribunal :
une grande pièce, le directeur local du RSI, le chef de service et la secretaire en charge du dossier munie d’un ordinateur… Lui qui s’attendait à une rencontre en tête à tête s’est bien fait piéger. On lui répond alors que :

-soit il s’est trompé en rédigeant sa déclaration de ressources au RSI
-soit il n’a pas réglé ses charges
-soit il n’a pas gagné suffisamment pour valider ses trimestres.

Les charges ont toujours été réglées « rubis sur ongle »;
Restent les 2 autres points : il reconnait qu’il a pu se tromper dans la déclaration mais prouve sa bonne foi
en montrant ses avis d’imposition et en rappelant qu’il ne se serait pas laissé aller à frauder sachant que les administrations pouvaient transversalement recouper leurs chiffres.

Reste le dernier point et là « silence radio » ; Quel montant
faut-il donc gagner pour valider ses 4 trimestres en vue de la retraite ? Ils n’ont jamais voulu lui donner la réponse de peur sans doute qu’il aligne ses résultats sur le minimum exigé… Google annonce pour la France un peu moins de 10 000€/an. Alors, comment se fait il qu’avec 20 000 à 25 000 € de gains il n’ y ait pas validation de ses 4 trimestres ?

Voulant en avoir le coeur net, il attaque le RSI devant le tribunal adminstratif… En audience, l’avocate du RSI dit que le calcul des DOMS est compliqué…et le tribunal « botte en touche » en disant qu’il est débouté
puisqu’il ne s’agit que d’une simple « évaluation de retraite » et non de la « décision »…

Alors, à 4 trimestres de « la quille », il annonce un revenu annuel de 22 500€ se disant que l’année lui serait forcément validée… Avec ce montant proche des 2000€ mensuels, il n’a eu en définitive que 3 trimestres validés.

Atteint depuis peu d’une longue maladie, il a fini par laisser tomber et a accepté une retraite au rabais.

Alors méfiance, amis indépendants, recomptez soigneusement dès 57 ans vos annuités, exigez de savoir le montant minimum effectif dans les DOM (un grand secret !) et sachez surtout qu’il vous faudra déclarer plus de 25 000/an pour avoir quelque espoir de prendre un jour une retraite bien méritée. A défaut celle-ci servira à la retraite à vie de vos députés et sénateurs-on comprend qu’ils se battent pour défendre leurs intérêts- qui après 5 ans seulement de vie professionnelle bénéficient une retraite sompteuse à vie…Vive la justice !

tribune libre : il est urgent d’interdire la détention et le port d’arme

IL EST URGENT d’INTERDIRE la détention et le port d’armes

Samedi 4/12/2010, sur la chaine ARTE vers 16H. : une émission édifiante intitulée : « La police et SARKO ».

Suivent des reportages et des témoignages de policiers sur les émeutes des banlieues le plus souvent à visage caché (Clichy, Villiers le Bel …). On ne prend position ni pour les forces de l’ordre, ni pour les jeunes des cités. On constate simplement.

Il y a encore quelques années, une voiture de police se faisait accueillir dans les banlieues par des oeufs et des quolibets…puis avec des parpaings et des boules de pétanque. Aujourd’hui, on commence à passer au fusil à pompe…visant directement et individuellement un policier isolé.

On ne compte plus les déprimes, et tentatives de suicides dans la police… Ceux-ci ont l’ordre de leur hiérarchie de ne plus répondre aux provocations (bras d’honneur devant les voitures de policiers, injures, incivilités diverses…) et de ne plus interpeller les délinquants pour éviter les escalades. « La peur a changé de camp » témoignait un policier à visage couvert.

Tout récemment SARKO est venu rendre hommage à des policiers en service tués par des délinquants, une quinzaine d’entre eux, au risque de sanctions, lui ont tourné le dos pour montrer leur désapprobation. C’est qu’il ne se sentent plus soutenus par leur hiérarchie. Objets de soupçons, d’enquêtes systématiques, ils n’en peuvent plus. On leur demande toujours plus de chiffres, de PV à donner quotidiennement…au lieu de tendre vers une police de quartier et de proximité tournée vers le dialogue autant que possible. On envoie les jeunes recrues -non formées- dans les quartiers les plus difficiles de banlieue, jamais accompagné d’anciens. Le résultat, c’est qu’ « on a alors affaire à 2 bandes, celle des jeunes policiers, celle des jeunes des banlieues… »témoigne un ancien de la police, avec les dérives qui ne manquent pas de s’ensuivre car les jeunes policiers ne se laissent plus faire et beaucoup sont à 2 pas de déraper face aux provocations et injures quotidiennes.

Il est urgent d’intervenir-et c’est valable même à la Réunion- en mixtant anciens et jeunes policiers dans les quartiers à risques, en formant les jeunes recrues aux techniques douces, préférant proximité et dialogue, de remettre l’éducation civique et la prévention routière à l’école… Mais c’est une oeuvre de longue haleine et il est déjà presque trop tard vu l’escalade de la violence.

Il est désormais impératif-si on ne veut pas vivre un mauvais western dans les années à venir d’interdire la détention à domicile et le port d’arme quelqu’elles soient. Ne faisons pas comme aux USA où la montée de la délinquance à générer la détention et le port systématique d’armes de toutes catégories, d’ailleurs en vente libre partout avec la banalisation des agressions et des meurtres qui s’en-suivent. Quant au lobby des chasseurs, que leurs fusils soient regroupés dans des lieux hautement sécurisés et juste accessibles pour les jours de chasse sous la responsabilité des associations de chasseurs.

Il n’ y a pas d’autres solutions pour redonner un peu de pouvoir et d’autorité à nos policiers qui risquent désormais de déraper à tout moment par peur tout simplement de se « faire flinguer » les premiers… Attendons-nous de nouveaux drames pour légiférer pendant qu’il en est encore temps ?

Avec 40% de jeunes au chômage ou désoeuvrés, une délinquance en nette augmentation, une éducation familiale en berne, la Réunion voit de plus en plus souvent des bagarres de rues avec interventions policières un peu partout, des pompiers et personnels de santé qui se font régulièrement agresser dès la tombée de la nuit… Attendons-nous que la population comme en Métropole se mette à voter « front National » afin d’exiger toujours plus d’ordre et de civisme ?

N’est-il pas temps d’interdire enfin la vente d’armes et de fusils à pompe et de réglementer l’accès au fusils de chasse? Il est urgent de légiférer. Demain, il sera trop tard.

PL

La « batay coqs » : loisir ou barbarie ?

 

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Une proposition de loi émise le 9/06/2010 par 2 députées métropolitaines, Geneviève GAILLARD (PS) et Muriel MARLAND- MILITELLO voudrait interdire la pratique traditionnelle des « batay-coqs » et des corridas en France. Une tradition très vivace à la Réunion…

Les textes et position des députées /C’est ainsi que cette tradition domienne, pratiquée aussi dans le nord de la France pourrait se voir interdite prochainement ne serait plus une exception tolérée par l’article 521-1 du code pénal réprimant les sévices aux animaux.

Ainsi, confirme Mme Gaillard au JIR,  » la tradition ne pourrait plus être invoquée comme un fait justificatif permettant de défendre un spectacle cruel où des gens s’amusent autour de la souffrance animale. » Pour elle, il y a « exacerbation de la violence animale »…

Sa consoeur a déclaré à l’ AFP qu’il s’agissait « d’un combat humaniste »
 » Nous voulons montrer qu’il y a des moments où il est possible de dépasser les clivages politiques pour défendre une noble cause »

5 gallodromes réunionnais sont ici reconnus. Les autres sont tolérés comme une tradition mais il est interdit d’en ouvrir de nouveaux.

une tradition fédératrice
Ils sont en effet nombreux à se retrouver tous les week-ends autant dans les villes que dans les hauts de l’île autour de cette passion, de tout âge et de toute origine ethnique confondus.

L’avis des « pour » :
Pour eux, il ne peut s’agir d’une coutume barbare puisque, si on les observe, les coqs sont naturellement belliqueux, ne supportant pas la présence d’un quelconque congénère tant est surdimensionnée leur notion de pouvoir et de territoire, qu’ils vont défendre envers et contre tout.

Durant leur croissance, ces animaux vont être bien élevés, nourris et soignés, parfois même cajôlés par celui qui les élève. D’ailleurs la plupart des combats ne sont en fait que des « entraînements » où au bout de 2 H maximum, l’arbitre tranche sur le vainqueur. Il suffit qu’un des coqs recule ou sorte du « rond » pour être considéré comme perdant. Il n’ y a que dans les grandes compétitions où l’issue du combat puisse se solder par la mort d’un des combattants et elles sont très rares.

Le respect du propriétaire à l’égard de son « coq batay » est réel : on ne coupera jamais un coq batay qui a été un vainqueur. D’abord, car il servira à la reproduction. Ensuite, par respect à son égard. C’est ainsi qu’il rejoindra le plus souvent les poules au poulaillier.

Pour eux, le problème est ailleurs : en effet, c’est bien parce qu’il y a des paris clandestins-et donc des subsides qui échappent au fisc- lors de ces batay que l’Etat veut les interdire. Toutefois, comme ces lieux sont privés, qui pourrait interdire aux « aficionados » de se réunir entre eux à huis clos pour partager cette passion ?

Avec 50% de la population en dessous du seuil de pauvreté, et un taux de érémistes équivalent à 4 départements français n’est ce pas un moyen pour certains de « faire bouillir la marmite » ?

Et dans ce cas, pourquoi ne pas interdire la chasse, la pêche voire les abattoirs -et l’engraissement forcé des animaux- qui représentent effectivement des violences à la gent animale ?

Certes la plupart des religions -au moins au niveau des prophètes et autres sages- prêchent la « non-violence » et de ne pas tuer. Dans ce cas,
devenons tous végétariens et il n’ y aura plus de problème de famine dans ce monde…

PL

NDLR Que vous soyez pour ou contre les « combats de coqs », ne manquez pas de réagir à la suite de cet article, avec tout le respect indispensable à un débat dépassionné.

Jacqueline, comment peux-tu « apporter ta pierre » au tourisme réunionnais ?

 

Bravo tout d’abord à cette grande dame de la chanson réunionnaise qui a su faire rayonner l’ile dans une grande partie du monde et toutes mes félicitations pour cette nomination ; Jacqueline est en effet à la fois une artiste, une organisatrice de talent et une femme de coeur.

Une grande mission s’offre à elle : celle de féderer tous les professionnels du secteur, et pas seulement les « gros
zozos » bien implantés dans nos assemblées pour recueillir des subventions hotelières et dont les chambres très souvent inoccupées deviendront bien vite des meublés plus rémunérateurs…

C’est que ce n’est pas de nouveaux hôtels ni de nouvelles chambres dont la Réunion à besoin…comme le clament
les « gros zozos » pour récupérer les subventions du tourisme. En effet, toutes les études montrent que les structures actuelles peinent à dépasser 50 à 60% de remplissage les 2/3 de l’année. Par ailleurs, le tourisme d’affinité, celui qui
représente 80% de nos visiteurs n’a pas les moyens de s’offrir -après un coût prohibitif de billet d’avion -de grosses structures. Ce qu’il aime(rait) : des gîtes de qualité, des chambres d’hôtes, des VVF accessibles aux touristes durant les vacances scolaires, des campings de qualité sur la côte et à mi pente…

Si nous ne parvenons pas à attirer la moitié des touristes qu’attirent nos voisins mauriciens, ce n’est pas par manque de propositions : L’offre y est éclectique : il y a tout ici : l’hélicoptère, la plongée, l’ULM, les promenades en mer, le parapente, le cannyoning, des visites guidées d’ordre culturel…

Ce qui nous manque ici ? le bilinguisme (d’où notre incapacité à attirer les touristes étrangers), l’animation dans les hôtels et dans les principales villes le soir (pas de conférences, danses folkloriques ni animations comme à Maurice) la propreté : des plages propres ( coraux à enfouir, oursins à enlever sur la bande côtière de 10m, poubelles à multiplier, équipes de ramassage des cadavres d’animaux comme des déchets (sur les plages comme sur les sites de randonnées à l’aube), ombragées (parasols gratuits) et équipées (poubelles, chaises longues etc).
des OTI dynamiques qui participent à la création et à la promotion des produits et informent de la totalité de l’offre (et pas seulement celle de leur région car financés par leur seule commune et leurs adhérents locaux) avec des panneaux d’affichage et des fiches par structure. Il nous manque aussi une vraie concertation avec l’ensemble des professionnels petits et grands porteurs d’idées et de projets; des hôtels qui ne se limitent pas aux 5 visites traditionnelles au prix fort (environ 60€/pers/jour) avec leurs agents réceptifs mais jouent enfin l’ouverture avec l’ensemble des petites structures de loisirs notamment et offrent une information objective et diversifiée.

Quand ce professionnalisme sera atteint, on pourra peut être alors penser à produire des combinés REUNION/MAURICE mais ne soyons pas étonnés que l’ile soeur ne nous sollicite pas plus quand on s’apperçoit que la ligne d’avion MAURICE/REUNION/MAURICE reste une des plus chères du monde et que notre professionalisme ait encore du chemin à parcourir.

Bon vent Jacqueline et tous nos voeux de réussite

Patrice LOUAISEL
Un petit professionnel du tourisme

comment vieillirons-nous désormais ?

COMMENT VIEILLIRONS NOUS désormais ?

Faisons l’état des lieux ensemble : Les chiffres témoignent d’une population vieillissante grâce à une meilleure espérance de vie ce qui semblerait une évolution plutôt positive si l’on observait pas en détail les conditions proprement dites de notre dernière partie de vie. A la Réunion, le nombre de personnes âgées va tripler dans les vingt ans à venir.

Et tout d’abord quel sera notre état de santé : Chacun sait que les premiers gros problèmes –sauf exceptions-surviennent entre 55 et 60 ans : problèmes circulatoires, cardiaques ou de cancer (seins et prostate notamment). Or, la sécurité sociale est en déficit notoire et on cherche à faire des économies sur tout : nombre des structures sanitaires ; spécialisation des établissements sur les pathologies les plus rentables ; durée des hospitalisations, réduction des personnels hospitaliers etc… Qui n’est pas allé aux urgences par exemple sans attendre une moyenne de 5 à 6H avant que l’on ne puisse s’intéresser à vous ?

Il y a quelques années encore, nous étions fiers de notre sécurité sociale, une des plus performante d’Europe. Certes, employeurs et travailleurs devaient payer d’assez lourdes charges mais au moins nous pouvions compter sur l’assurance maladie pour nous couvrir en cas de « pépins ». Aujourd’hui, nous payons de plus en plus de charges
« sans en voir la couleur » puisque nous devons payer médicaments et consultations hospitalières…

Les maisons de retraite-construites par le privé- se veulent rentables. Pour y accéder
dorénavant, il faudra disposer d’au moins 2000 à 3000€ de revenus mensuels ce qui va concerner une frange très mince de la population réunionnaise. A défaut, et notamment si les enfants ne peuvent prendre avec eux leur « gramoune », ils se verront privés d’une partie de leur héritage pour financer les frais d’hospitalisation et d’accompagnement.

Alors qu’on sait qu’on ne pourra jamais construire suffisamment de structures, on ne développe même pas les soins à domicile, nettement moins coûteux. Voyons le drame de l’ARAST, ces centaines d’employés licenciés faute de financements, ces milliers de personnes âgées qui, dépendantes, ne bénéficieront même plus des soins élémentaires…

Dans ces conditions, devons-nous vraiment nous réjouir de vieillir plus longtemps si ce doit être dans l’abandon et la souffrance ? Sommes-nous condamnés à finir dans des « mouroirs » pour personnes indigentes ?

Le sort des gens qui travaillent n’est pas plus enviable : Alors qu’on aimerait pouvoir choisir l’âge de notre départ en retraite, on nous menace d’une allocation ridiculement basse-malgré nos plus de 40ans de cotisation- si on ose parler de partir entre 60 et 65 ans. Les CDD généralisés compromettent gravement la validation de nos trimestres, sans parler qu’il faut en tant qu’indépendant par exemple gagner au moins 10 000€/an
pour se les voir validés. Le désespoir des accédants à la retraite est tel qu’on en est à mettre des vigiles en uniforme auprès des comptoirs d’accès, de hautes grilles et des interphones extérieurs-comme à la prison de Domenjod- pour protéger le personnel des « ayants-droits » en colère. Il faut des années pour avoir une estimation de retraite juste
(toujours calculée à l’avantage de l’administration), plus de 6 mois pour obtenir la validation des trimestres du service militaire, et des mois de procédure pour obtenir les conclusions du tribunal administratif…

Et l’avenir est encore plus sombre. Nicolas SARKOSY nous a déjà prévenu de surprises
sitôt faites les élections régionales : Il est déjà en projet d’augmenter l’âge d’accession à la retraite par une augmentation régulière annuelle du nombre de trimestres de cotisation obligatoire et d’en réduire considérablement le montant par un calcul sur la durée totale des 41 ans (Si vous avez commencé à 300€/mois, combien toucherez- vous ?
100/150€ :mois ?) Bienheureux sont ceux qui ont pu partir avant 2010 …

On veut des cotisants pour financer les retraites ce qui est tout à fait normal. Mais est-il normal de laisser la moitié des jeunes de notre pays-sans emploi et sans avenir- donc de leur refuser le droit au travail (un des droits fondamentaux de la constitution des « droits de l’homme »), alors que des milliers de nos anciens aspirent à une retraite volontaire et voudraient leur céder leur place ? Il n’est pas question ici d’imposer un départ à la retraite à 60 et 65 ans à ceux qui voudraient ou seraient dans l’obligation de travailler plus longtemps mais de permettre à ceux qui aspirent à un repos bien mérité
de le prendre s’ils le désirent, quitte à gagner un peu moins. Cela permettrait à nos jeunes d’entrer enfin dans la vie active, permettrait l’innovation tout en réduisant le coût salarial, l’absentéisme et le « turn-over » pour l’entreprise.

Comme la « pyramide inversée » de nos élus régionaux, notre pays ne marche t’il pas aujourd’hui sur la tête ?

P.L

Partager le travail et améliorer son bien-être

 

                             
A l’heure où une mondialisation effrénée a entraîné une crise sans précédent, des dégraissages en nombre  et  un chômage massif  : 10,1% de taux de chômage le plus élevé d’Europe hormis l’Espagne, (dont nous ne parvenons pas à sortir), il m’a semblé intéressant que tout un chacun se pose la question d’une autre façon de vivre.

 Récemment un groupe de réflexion britannique a préconisé de travailler moins pour améliorer notre bien-être et consommer différemment.

 Travailler moins permettrait non seulement d’améliorer notre bien-être -ce qui devrait être le fruit d’une croissance bien comprise-  mais aussi de partager le travail avec des exclus de plus en plus nombreux. Aux USA, la « New Economics Foundation » préconise une semaine de 21 heures pour faire face aux enjeux du XXIe siècle : quels sont-ils ?

 D’abord la nécessité de réduire drastiquement nos émissions de CO2 en achetant moins de produits gourmands en énergie et en revoyant l’idée que nous nous faisons de nos besoins.

Apprendre à consommer moins, à ne pas être esclaves de la pub, et à se contenter de l’essentiel. (venir avec une liste au supermarché par ex)

 
Ensuite un rééquilibrage du travail : alors que certains en sont surchargés, que les « vieux » épuisés travaillent à la place de jeunes réduits au chômage ou à la délinquance,.En outre, certains travaillent et consomment inconsidérément alors que d’autres ont à peine de quoi vivre… Peux t’on adhérer moralement à une telle société ?

 
Les femmes ayant des enfants en bas âge et les salariés disposant de revenus élevés en particulier ont bien accueilli la semaine de 35 heures. Pour les autres, ce sera l’apprentissage de vivre mieux et différemment.

 
La N.E.F citée plus haut préconise le remplacement progressif sur 10 ans d’augmentations de salaires par une réduction des horaires de travail. On aurait ainsi le temps de décourager les heures supplémentaires, de réduire les charges, d’instaurer un salaire minimum plus élevé et de faire évoluer les attentes des gens.

 Pour surmonter la crise, l’Etat devra non seulement partager le travail mais aussi redistribuer les richesses. En effet le sous-emploi et les inégalités sont liés.

 Dans un état de droit, le droit au travail est un droit sacré inscrit dans la constitution. Déjà nous constatons que les entreprises en difficulté en sont réduites à modifier les règles du chômage technique pour éviter les pertes d’emplois. C’est ce qui se passe en Allemagne ou de facto la semaine de travail hebdomadaire moyenne tombe à 30h. Aux USA, on a déjà constaté à travers des études multiples que les restructurations n’améliorent ni la productivité, ni la rentabilité ni même le cours en bourse des sociétés. En outre, on constate que ce n’est pas pour assurer leur survie que la plupart des entreprises licencient mais pour maintenir les bénéfices des actionnaires.;

 Flexibilité tel est le mot à la mode chez les patrons… Or, on constate qu’après une restructuration, le chiffre d’affaires par salarié recule… C’est que les licenciements coûtent très cher : indemnités de départ, frais de reclassement, augmentation des cotisations chômage, frais d’embauche quand l’activité reprend, démoralisation et refus de prise de risque pour les salariés restants, risques de procès, de sabotages voire de violences sur le lieu de travail des salariés mécontents en poste ou renvoyés, perte de confiance dans l’encadrement, baisse de la productivité, départ des meilleurs employés lors de l’annonce de « dégraissages »…

 

Pourquoi y a t’il si peu d’emplois ? Certes la mondialisation encourage les entreprises à partir là où les salariés coûtent  nettement moins chers, le progrès technique et notamment l’informatisation généralisée -au lieu d’améliorer les conditions de vie de chacun par une réduction des horaires de travail- a été utilisé par les patrons pour remplacer l’homme par les machines (au moins celles-ci ne font pas grève…). On pourrait rajouter les concentrations et fusions d’entreprises. Or, non seulement les grandes entreprises innovent moins que les petites mais elles empêchent les P.M.E de se développer- alors que celles-ci sont les plus créatrices d’emplois- Les économistes ont depuis longtemps remarqué que ce qu’adorent les hommes d’affaires, c’est l’absence de concurrence. Or une véritable économie de marché repose fondamentalement sur la concurrence. Il faudrait en fait empêcher quelques mastodontes de s’emparer de l’économie…

 Le chômage se développe inexorablement ? Fermons nos barrières européennes en taxant les produits du reste du monde quand ils sont susceptibles de concurrencer les productions de l’Europe. Cela évitera bon nombre de fermetures ou de délocalisations d’entreprises. Parallèlement, acceptons l’entrée de tous les produits qui ne peuvent être fabriqués en Europe.

 On sait pourtant comment faire baisser le chômage : le grand économiste Keynes disait déjà qu’il suffisait de dépenser de l’argent pour éliminer le chômage de masse. Les gens travaillent pour de l’argent. Si le gouvernement en donne les gens travailleront…

 Le partage du travail reste la meilleure solution : Au lieu de payer les gens à ne rien faire, permettons leur de garder leur poste en travaillant moins. Si l’on veut éviter le licenciement d’un salarié, demandons à ses collègues de faire moins d’heures moyennant une petite réduction de salaire. C’est le système utilisé avec succès en Allemagne et aux Pays Bas alors que ces pays ont subi une récession plus forte qu’en France et même qu’aux Etats Unis. Dans ce système de chômage partiel, l’entreprise réduit de 20% les heures de son personnel. Le gouvernement verse à chacun 60% du salaire perdu et l’employeur 20%; L’employé ne perd ainsi que 4% du salaire initial. (il travaille par exemple 4 jours au lieu de 5 en ne perdant presque rien au plan salaire, faisant aussi des économies d’essence et de garde d’enfants)

Travailler un jour en moins réduirait aussi considérablement les émissions de gaz à effets de serre produits par les automobiles…

 

Patrice LOUAISEL
Psychologue du Travail

ce qu’il faut changer à notre constitution pour une vraie démocratie

 

Beaucoup de choses ne vont pas dans notre démocratie, aujourd’hui bien malade, et il va être plus que nécessaire
que nos futurs représentants s’attelent à ce qui est réellement scandaleux :
  
1) le CUMUL DES MANDATS : pour des raisons de prestige, de pouvoir et bassement financières, nombre de nos représentants cumulent les postes, alors que l’on ne manque pas de candidats pour tenir les postes…A l’Assemblée
Nationale, le photographe des médias est obligé de faire des prouesses pour donner l’illusion que les élus que nous avons choisi y sont… En fait, moins d’un sur 10 y est présent…j’espère que les absents ne sont pas payés sur nos impôts…
- les PARRAINAGES pour être ELIGIBLE : Sous prétexte d’éviter que « n’importe qui » ne présente sa candidature, nos représentants ont institué cette nécessité d’obtenir 500 parrainages pour être éligibles. Comme nos représentants n’ont droit qu’à un seul vote, automatiquement les « petits candidats » sont obligés de mendier ou d’acheter les voix qui leur permettront de se présenter aux suffrages des électeurs. Sommes nous en démocratie ? Celà permet aussi au « conseil constitutionnel » de sélectionner ceux qui seront proposés à nos suffrages…Ainsi , Rachid NEKKAZ qui avait 700 promesses et Jean Marc GOVERNATORI qui en avait 800 se sont-ils vus éliminés. Alors 2 solutions : soit les élus n’ont pas tenu leur promesse, soit les parrainages ne sont jamais arrivés au conseil constitutionnel car ce courrier a mystérieusement disparu… Porte ouverte à toutes les « magouilles » et à tous les blocages pour empêcher ceux qui dérangent de se présenter…il faut soit laisser les élus soutenir le nombre de candidats qu’ils veulent, soit réduire à 200 le nombre de parrainages. Une question : pourquoi le Conseil Constitutionnel vient-il de décider de ne pas publier le nom des élus qui ont donné leur parrainage à ceux qui ont obtenu moins de 500 parrainages alors qu’il le faisait lors des 3 élections présidentielles précédentes ?
 
L’INFORMATION et la PUBLICITE des CANDIDATS : Si on essaye médiatiquement de donner le même temps de parole
aux candidats dans les médias, pourquoi les moyens publicitaires ne sont-ils pas les mêmes pour chacun d’entre eux ?
Ainsi les « grands candidats » peuvent ils dépenser beaucoup plus en pub que les « petits candidats »… ce qui bien sur contribue à leurs résultats… A noter aussi l’effet pervers des sondages, qui peuvent être utilisés pour « faire peur »,
encourager ou décourager les électeurs d’aller voter pour tel ou tel candidat « en danger »….
Pourquoi ceux des candidats n’atteignant pas les 5% des votes ne sont ils pas remboursés ? Sommes nous en démocratie ?
 
UN PREMIER TOUR DESORMAIS INUTILE : depuis l’électrochoc de 2002, les « grands partis » nous invitent  » à voter utile »
dès le 1er tour et par conséquent pour les 2 ou 3 sur 12 qui ont des chances de passer au 2e. Résultat : les differentes
sensibilités ne peuvent s’exprimer sur le candidat préféré et les  » petits candidats » sont automatiquement amoindris,
voire découragés et ruinés (puisqu’ils ne sont pas remboursés s’ils font moins de 5%) : Institutionnellement, le 1er tour
était fait pour permettre à chaque électeur d’exprimer sa sensibilité, le nombre de voix obtenu étant un moyen pour eux de négocier entre les 2 tours avec un des 2 présents du 2e tour, de tenir compte de leur programme en cas de victoire…A quoi sert ce 1er tour si les votes accordés aux « petits candidats » ne sont pas représentatifs ?
 
POURQUOI 2 CANDIDATS SEULEMENT au 2e tour ? Comment est-il possible en démocratie, que des candidats atteignant de 15 à 20% des voix ne soient pas représentés ? (que ce soit dans le contenu du programme présidentiel
ou part une place dans une de nos assemblées ). Pourquoi ne pas fixer, un seuil minimum de 15% pr exemple pour être présent au 2nd tour ? Pour les législatives, il est urgent d’introduite une part de proportionnelle…car à quoi sert-il d’aller voter si on ne tient pas compte de nos votes si on a le malheur de choisir un des « petits candidats » (moins de 20% des voix)
 
Voilà quelques raisons pour lesquelles, il est urgent de modifier notre constitution dès installation du nouveau chef de l’Etat au risque de perdre toute crédibilité citoyenne et civique auprès d’ électeurs potentiels dégoutés…
 
Patrice LOUAISEL
 

lettre ouverte à Paul Vergès : TRAIN:AVION même combat

 

LETTRE OUVERTE à MR PAUL VERGES : TRAM/TRAIN-AVION MEME COMBAT

 

               C’était il y a déjà une vingtaine d’années, du temps du président LAGOURGUE. L’Association « Train Réunion » insistait pour qu’il y ait l’installation de ce mode de transport sur l’île, pressentant les cauchemardesques embouteillages qui ne manqueraient pas de se faire jour paralysant progressivement l’activité économique de l’île.

 

              Vous aviez signé alors notre pétition et en aviez fait la « Une » de « Témoignages » mais il aura fallu plus de 15 ans… pour que cette évidence devienne réalité et que vous signiez la mise en place d’un « tram-train ». Pourtant 2 dossiers-études de spécialistes (SOFRETU, CGEA) avaient confirmé dans leurs rapports que c’était la seule solution pour améliorer la circulation des véhicules, des transports scolaires, du fret et de la voierie, alors pourquoi tant de temps de perdu ?  Certes, les élus des assemblées n’étaient pas mûrs          …

 

              Aujourd’hui tout montre que nous avions raison de montrer l’urgente nécessité de cette mise en place d’une alternative au tout-route : des encombrements gigantesques et permanents, des cars scolaires arrivant en retard dans les établissements, des travailleurs obligés de prévoir 1 heure à 2h tous les matins pour se rendre au boulot, des touristes très déçus de ne pouvoir découvrir notre petit paradis dans de bonnes conditions… (c’est leur 1e cause de récrimination avec les toilettes publiques inexistantes ou sales)

 

             MERCI cependant Mr VERGES d’avoir su affronter vos opposants politiques au profit de l‘ensemble des réunionnais, même s’il nous faudra encore une quinzaine d’années pour concrétiser ce projet.

 

            Un nouveau combat s’offre aujourd’hui à vous, à l’heure où votre propre fils tient les rênes de l’ITR : celui du désenclavement de la Réunion. Vous n’avez pas été sans remarquer que loin de l’île MAURICE et de ses 800 000 touristes, nous plafonnons autour des 280 000 visiteurs (et encore, il s’agit pour la plupart de touristes affînitaires venant voir leur famille…). Les raisons en sont multiples, mais la principale, de l’avis de nos visiteurs, est le coût du billet d’avion et l’absence de confort de nos avions (dénoncé d’ailleurs par un ex-pilote d’AIR France qui avait dénommé la destination REUNION, de « ligne des favellas »…

 

         Vous avez aujourd’hui l’excellente occasion d’appuyer le gouvernement en facilitant l’arrivée de compagnies « low cost », de charters sur l’ile, (malgré vos engagements dans AIR AUSTRAL) et cela au profit de la REUNION, de son développement touristique et de l’ensemble des Réunionnais découragés de ne pouvoir bouger pour voir leur famille, partir se former ou travailler en Métropole et revenir au pays mieux armés pour décrocher le CDI rêvé.

Faire venir d’autres compagnies ne manquera pas de générer une vraie concurrence au profit des utilisateurs mais aussi du fret- avion beaucoup trop cher qui fait monter considérablement le prix du « panier de la ménagère » (produits frais notamment) et permettrait à tous d’améliorer fortement leur « pouvoir d’achat ».

 

        MERCI MR VERGES d’œuvrer ainsi au profit de la REUNION en anticipant les vrais problèmes et les bonnes solutions

  Patrice LOUAISEL
Ex-président de l’Association « Train Réunion »

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