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Mise en vente sur le web de peintures d’Icônes par l’artiste peintre Yves Fontaine

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IVE FONTAINE

Artiste Peintre

Mise en vente sur le web de la nouvelle série limitée de mes dernières

ICONES
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Dimensions : 40 cm x 28 cm épaisseur 4 cm

558 St Jean l’Evangéliste (Réservé)
559 Eléousa Vierge noire
560 Christos
561 Eléousa Vierge noire
562 Vierge aux sept souffrances 563 Vierge noire à la robe rouge
564 Vierge noire à la robe rouge
565 Vierge du signe

Technique : huile sur bois……. Prix : 1200 €

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Livraison : gratuite à la Réunion
Envoi postal : 60 € en recommandé pour autres destinations

Icônes à découvrir en mon atelier sur rendez vous
Tel : 0262 55 71 98

Mail : yves-fontaine@wanadoo.fr
Site : www.artquid.com/a.peintre.ivus

Petite Histoire du quartier du « Bas de la Rivière St Denis » avec Mr David Huet, historien et Ecrivain pour « les Amis de l’Histoire »

« Histoire du bas de la Rivière St Denis » avec Mr David Huet et Mr Patrice Dijoux

Une ville divisée en quartiers …

Pendant longtemps la ville de St Denis fut divisée en quartiers par ses habitants. Au cours des années 1930, il ne faisait pas bon lorsqu’on était un « étranger » de l’un ou de l’autre de ces lieux bien circonscrits de s’y aventurer. Sauf être prêts à affronter les « gabiers » qui se considéraient comme les défenseurs de ces portions de territoires. Une espèce de chasse gardée où la simple déambulation prenait des allures de provocation, surtout lorsque d’escortes jeunes filles s’y trouvaient. Il n’était alors pas rare que semblable témérité se payât ar de bonnes raclées, bien dissuasives.

Ces quartiers périphériques avaient pour noms : Lataniers, Camp Ozoux, Butor et pour ce qui nous intéresse ici, le Bas de la rivière avec une zone sensible, celle de la « petite ile ».

Tout comme aujourd’hui, cet espace était délimité par les remparts de la partie haute de l’agglomération principale, qui longe l’actuelle rue lucien Gasparin, le boulevard Lacaussade d’une part, la mer, le Cap Bernard et le lieu dit « La Colline » d’autre part.

Dans le même temps le centre de St Denis s’étendait entre la rue Dauphine, le Barachois et le Pont du Butor. Les zones de Chateau Morange, de la Providence, du verger Duparc et de Champ Fleuri étaient bien distinctes du reste et faisaient figure de « banlieue »

A St Denis, le quartier du Bas de la Rivière est l’un des plus anciens et a connu de par ses origines plusieurs sortes d’activités tant artisanales qu’industrielles. Pendant très longtemps, elle rassembla nombres de bâtiments, fabriques ou ateliers dont les vestiges subsistent de nos jours

Le premier jardin public de la ville

C’est au bas de la Rivière, à l’emplacement de l’actuel collège Reydellet que se trouvait le premier jardin public de la ville. A l’origine, le terrain appartenait à la Compagnie des Indes. Puis, il devint propriété du roi en 1764, avant d’être concédé sous l’occupation anglaise à un certain Telfair, lequel obtint aussi une portion de terrain située entre le canal des moulins et la rue de la boulangerie. Avide de biens, il acquit aussi, le 12 Juillet 1812, la partie située entre ce canal et le rempart. L’endroit était pauvre et souvent, en période de pluies, le canal débordait et inondait les alentours. La prise d’eau l’alimentant se trouvait à la hauteur du quai Est et de la route Digue., là où il y a aujourd’hui un petit restaurant. Cette prise d’eau a été supprimée, il n’ y a pas longtemps, et lors du cyclone Jenny elle a déversé un volume important dans la rue de la République actuelle. L’ancienne digue, elle, n’a pas résisté aux coups de boutoir que plus tard la furie des eaux du cyclone Hyacinthe lui a assénés. Elle fut rompue et dût être reconstruite. Mais le petit étang qui à l’époque existait en amont a depuis définitivement disparu pour laisser la place à un mince filet d’eau, dans lequel il serait vain d’essayer d’aller pêcher, les « mombrins » comme les marmailles le faisaient autrefois.

L’escalier  » ti quat sous »

Concernant ce même Telfair, propriétaire, on l’a déjà vu, de la plus grande partie des terrains situés sur ce secteur il faut croire qu’il était un homme qui recherchait le profit à tout prix. C’est ainsi qu’il aurait l’idée de faire payer le passage sur son terrain à toute personne désireuse d’utiliser l »escalier qui se trouve en face de l’actuelle rue Pasteur, permettant d’accéder au haut de la ville. La redevance qu’il exigea  » p’tit quat sous » car à l’époque, on comptait en petits et gros sous. Celà peut paraître dérisoire aujourd’hui, aussi, il est bon de rappeler que le petit sou qui valait cinq centimes et le gros sou, dix centimes, représentait déjà un sacrifice pour beaucoup de ceux dont la journée de travail n’était rémunérée qu’à un franc.

Celà dura jusqu’en 1928, année où le gouvernement français, déniant à un sujet britannique le droit de disposer de terres à la Réunion, mis en demeure de déguerpir, l’ayant-droit de Telfair, lequel n’était autre que Gilbert Demolières, qui plus tard sera maire de Saint Denis. Cependant une transaction interviendra le 13 Mai 1830 et les deux terrains resteront propriétés de Démolières.

Au pied de ce même escalier « Ti quat sous » se trouvait la « boulangerie du roi » laquelle utilisait du blé préparé par ce qui était alors appelé « les étuves » et occupait l’emplacement qui deviendra en 1886 le grand bazar avant d’être actuellement une vitrine de notre artisanat local.
Enfin, sur une placette restaurée il n’y a pas si longtemps se dressait déjà la charmante petite fontaine appelée « fontaine Tortue » laquelle a donné son nom à ce petit bout de quartier, ainsi qu’à une rue voisine. Une fontaine qui offre la particularité d’ouvrir son bâti et sa vasque façonnés dans du métal.

Pendant toute cette période de nombreuses fabriques vont fleurir le long du canal des moulins.
Il y aura notamment des tanneries qui longtemps, et surtout pendant toute la durée de la guerre 1939-1945 fourniront aux cordonniers de toute la Réunion le couir indispensable pour la confection des chaussures.

Le quartier du Bas de la Rivière est composé de deux parties situés de part et d’autre du lit de cette même rivière. Pendant longtemps, en période de pluie le franchissement de ce cours d’eau sera un handicap qui va contrarier les riverains. En effet, le premier pont qui permettait de passer d’une rive à l’autre était en bois et reposait sur des fûts de canon de récupération. Sa solidité laissait beaucoup à désirer et il s’effondra plusieurs fois lors de crues importantes. Aussi, la construction d’un autre ouvrage beaucoup plus solide fut décidée. Ce nouveau pont, subsiste encore de nos jours sous sa forme originelle. Il fut inauguré en 1913 par le gouverneur Garbit dont il porte le nom. Rénové récemment, c’est un des plus anciens du genre restant en service à la Réunion. A ce propos, il est assez regrettable que la petite plaque en cuivre qui rappelle cet évènement soit très peu visible là où elle se trouve placée.

Au bas de la Rivière, il y aura aussi en une période plus proche de nous, là où l’établissement SOREG s’est installé, une fabrique de chocolat. Le fondateur de cette petite entreprise était un certain Frédéric Adam de Villiers lequel était aussi un passionné de l’aviation naissante. Il fût surnommé « fou fou » en raison de sa témérité qui l’amena plus d’une fois à atterrir brutalement et un peu partout alors qu’il pilotait un des appareils de sa fabrication, si petit qu’on l’avait appelé « le pou du ciel ». Puis cette fabrique devint propriété de Mr Paul Chatel. Il convient de dire que ce chocolat qui avait pour nom ‘Chocolat le Meilleur » a longtemps fait le délice des petits et des grands. Une entreprise qui employait une dizaine de personnes mais qui dût cesser son activité » face à la concurrence du chocolat importé après la guerre. Près de ce même endroit, sont encore visibles actuellement des restes de machines et de générateurs d’une très ancienne usine, Eux aussi témoignent de ce passé.

Maintenant que l’on est arrivé dans les années 1900, il faut également rendre hommage aux hommes qui ont voulu que Saint Denis sorte du fénoir, ceux-là qui ont pensé à éclairer la ville autrement qu’avec de l’huile de coco, puis du pétrole alimentant les réverbères supportés par les fameux « poteaux fanals »

C’est en 1921 qu’une première usine de fourniture d’électricité, celle de Monsieur Baron, verra le jour au Bas de la Rivière, à peu près au même endroit où de nos jours se trouvent des installations de l’EDF. Certes, le courant produit était quelque peu faiblard et à l’origine peu de particuliers se feront raccorder. Puis au fur et à mesure et après que le nouveau propriétaire, Monsieur Rambaud « en aura augmenté les capacités les abonnés à l’électricité seront de plus en plus nombreux. En 1933 cette usine améliorée produire trois fois plus d’électricité qu’à ses débuts.

La première piscine de la Réunion

Et puisque nous sommes dans le secteur, restons-y pour ajouter que ce même Monsieur Rambaud est aussi à l’origine de la construction de la première et pendant longtemps seule piscine de la Réunion. Là où se trouvent les cours de tennis du B.O.T.C-piscine inaugurée en 1932 par son créateur et en présence de Mgr Mondon et du gouverneur Repiquet.

Une piscine que seule fréquentait la « gentry » car bien évidemment elle était payante et il fallait des tenues de bain adéquates pour y être admis. Aussi le petit peuple ne s’en approchait que pour se rincer l’oeil devant le spectacle des charmantes naïades qui s’y jetaient. Montés sur les murs ou perchés dans les branches des badamiers voisins, leurs sifflements d’admiration, n’étaient absolument pas feints. Puis, eux se dirigeaient vers l’eau limpide du « Bassin la Vierge » tout proche pour à leur tour goûter à la fraîcheur d’une baignade dans une eau non tarifée. Bassin la Vierge ainsi appelée à cause de la petite statue de la Vierge Marie protégée par une petite niche qui le surplombe. Bassin où certains jours se réunissait tout un groupe de laveuses de profession qui venaient frotter là les ballots de linge sale qui leur étaient confiés par leurs « pratiques ».

Le premier stade de football

Mais il y avait aussi autre chose qui se passait en cet endroit : le sport roi de cette époque, le football. En effet, là se trouvait aussi le « Stade Roland Garros ». Le seul qui pendant longtemps servit de terrain de rencontre pour les équipes locales tant dyonisiennes que des autres quartiers lorsqu’elle avaient la chance d’arriver en finale. « La coupe » comme on l’appelait se disputait alors toujours au stade Roland Garros. Et il y en eût d’épiques. Pourtant là également, bon nombre de spectateurs n’avaient pas à débourser un seul sou pour y assister.
Il leur suffisait d’arriver à temps pour s’accrocher tout en haut de la falaise entourant le site assister aux matchs sans avoir à payer.

Pour les amoureux des vieilles pierres il est bon de signaler la maison qui fait le coin de la rue de la République et du Pont, une bâtisse construite en 1832, toute en pierres taillées. En cette même rue du Pont, un peu avant le magasin SOMECA on peut toujours voir un tronçon du fameux canal des moulins dont le débouché est aussi visible sur la rue des Moulins avant l’immeuble Fleurié.

Plus loin, sur le côté droit de la rue de la Boulangerie; d’autres vieilles constructions confirment, s’il en était besoin, que cet endroit fut bien le berceau des premières activités de la ville. L’une des pus connue, qui servit de magasin d’intendance militaire à l’armée lors de la dernière guerre, est occupé par des services annexes de la Banque de la Réunion.

Au bout de cette rue de la boulangerie et sur la fin de la rue des Moulins subsistent des restes de deux culées du pont de chemin de fer sur lequel le petit train franchissait la rivière. Témoins de ce temps, cachées sous les herbes, les deux autres se trouvent en face et de l’autre côté. Enfin pour terminer avec le petit train il convient d’ajouter qu’il se dirigeait en pente douce vers le tunnel en passant devant la caserne Lambert d’un côté et le vieux cimetière de l’autre. Cette caserne, la seule de la Réunion pendant très longtemps, fut construite en 1848. Vingt deux ans plus tard, elle sera baptisée du nom du général Lambert, héros de la bataille de Bazeilles, près de Sedan, en 1870. Bataille de Bazeilles qui est chaque année commémorée avec tout le faste militaire qu’elle mérite.

Puisque nous faisons de l’histoire, il faut aussi mentionner l’usine à engrais qui existait tout près du Cap Bernard. Une usine malodorante, certes ! Mais une installation qui fut bien utile pour transformer en produits agricoles une matière première qui était peu ragoûtante. Mais dans ce même périmètre il y avait aussi la distillerie du Cap Bernard où se fabriquait un rhum réputé, appelé « rhum soleil »

Pour poursuivre cette évocation du passé, remontons vers la plaine de la Redoute. En passant est à signaler le petit monument du souvenir qui se trouve place Verdun à la Petite Ile. A l’instar du monument au Morts érigé en haut de l’Avenue de la Victoire, ce mémorial renferme une parcelle de terre de France recueillie sur les champs de bataille de Douaumont lors des combats de Verdun durant la guerre 14/18.

La « Petite Ile » qui fut longtemps le fief des costauds et redoutés moringueurs dont les combats ont longtemps défrayé les conversations.

Une redoute au toit pyramidal

Surplombant cette place d la « Petite Ile », une forteresse carrée, une redoute au toit pyramidal est cachée dans les tamarins qui l’environnent. Construite en 1756 par Bouvet de Loziers elle était dotée à l’origine de pièces de canons et commandait tout un quartier allant du chemin pavé qui descendait de la montagne ainsi que l’accès à la ville de saint denis par le fond de la rivière. Ses fondations, en pierres de taille, ont à leur base une épaisseur de 2,50m et un mur d’enceinte haut de 5 mètres l’entoure.

C’est ce petit fort qui a donné son nom à la grande plaine qui s’étend jusqu’aux lacets de la route de la Montagne. Une redoute appelée aussi poudrière car la poudre pur les fusils et canons de la Caserne Lambert y fut entreposée. De même vers 1767, elle servit aussi de prison pour des militaires indisciplinés et beaucoup plus tard, en 1866, ce fut le tour de plusieurs lycéens en révolte contre un proviseur particulièrement sévère, Mr Drouhet, d’y être enfermés. Des lycéens qui tirèrent quelque gloire d’avoir passé quelques jours à l’intérieur de ce qui était alors un sinistre cachot.

L’invasion anglaise

Ce fortin connut son heure de gloire les 7 et 8 Juillet 1810, lorsque les troupes anglaises envahirent l’Ile Bourbon. C’est lui qui servit d’appui et de place forte aux 300 soldats réunionnais qui combattirent les Anglais, trois fois supérieurs en nombre. L’histoire de cette bataille est inscrite dans la pierre des deux mausolées qui aujourd’hui se font face sur le promontoire qui domine le quartier du Bas de la Rivière. Le premier fut élevé par les Anglais peu après la bataille et curieusement ne signale que le nom d’un officier tué au combat : John Graham Munro, 22 ans tout en rendant hommage aux autres sans en préciser le nombre. Ce premier mausolée a longtemps occupé le centre de la plaine de la Redoute. Lorsque en 1963, celle-ci prit le relais du stade Roland Garros en devenant stade officiellement homologué pour les rencontres de football, il fut enlevé pour être replacé un peu en contrebas de celui élevé à la mémoire des combattants réunionnais. Si l’on en croit certains historiens, ce mausolée aurait été construit beaucoup plus tard, en 1860, soit 50 années après les combats et ce sur l’initiative d’un des survivants qui s’appelait Delon. Ces mêmes sources précisent qu’il aurait fallu attendre pour qu’à l’instigation de l’historien Gilles Crestien une plaque de marbre rappelant le sacrifice de ces jeunes défenseurs de l’ile y soit apposée. Parmi eux, est à retenir le nom du jeune lieutenant Patu de Rosemont à peine âgé de 20 ans. En réalité, sur la plaque de marbre qui s’y trouve on peut lire : monument érigé en 1857 par Mr Hubert Delisle, gouverneur, Mr Edouard Manès, directeur de l’Intérieur et Mr Charles Desbassyns, président du Conseil Général. Ce mausolée est plus élancé que l’autre et domine le quartier. On y accède par une rampe en pente douce, coupée de plusieurs paliers qui, il est agréable de le souligner, est tenu constamment fleuri, ce qui en fait un charmant lieu de promenade et de méditation.

Mais cette plaine de la Redoute fut aussi et très longtemps le théâtre de courses de chevaux.

Une distraction que les dyonisiens vivaient chacun à sa manière. Il y avait ceux qui possédaient des chevaux et une réelle connaissance du sport hippique. Eux se tenaient sous les tribunes officielles couvertes qui se trouvaient exactement à l’emplacement de celles encore existantes. Mais il y avait aussi une autre catégorie qui campait sous les tamariniers des rampes de la Montagne toute proche et appréciaient surtout les courses de bourriques. Des malheureux animaux que l’on bâtonnait ferme lorsque très souvent ils ne voulaient pas courir. Des animaux qui s’échappaient parfois et qu’il fallait essayer de rattraper dans les fourrés épineux qui bordaient la piste de course, laquelle faisait alors tout le tour de La Redoute.

Ces jours de courses étaient les bienvenus pour toute une ribambelle de petits vendeurs de « pistaches », mangues carottes au piment, sucreries et bonbons de toutes sortes. Il faut signaler que certains vendaient aussi de l’eau. Une eau bien utile, car il n’existait aucune fontaine dans les environs et le piment des mangues mettaient les gosiers en feu.

Il faut maintenant parler de ce qui constitue le pôle le plus important du Bas de la Rivière : l’Eglise Notre Dame de la Délivrance.

En 1857, Mgr Maupoint, 2e évêque nommé à la Réunion rejoignait son siège épiscopal à Saint Denis. Il avait pris place sur un navire à voiles bien évidemment. Au cours de la traversée une affreuse tempête se leva et le bateau menaça de sombrer. Tous les passagers sont affolés, poussent des cris et hurlements déchirants. Le prélat se met en prières et de son coeur monte un appel au secours adressé à la Vierge Marie. Il lui demande d’intervenir pour que la vie de toutes ces personnes soit épargnée. Il promet de lui élever un sanctuaire si elle les délivre de la menace qui pèse sur eux.

La tempête se calme. Aussitôt débarqué Mgr Maupoint va tenir sa promesse. Le 8 Septembre 1858, Mr Florance, trésorier du conseil de fabrique, aujourd’hui on diriat de l’association paroissiale, fait l’acquisition de 2 terrains contigus appartenant aux époux Douyère et aux consorts Leroy. En ce même endroit où se trouve l’église actuelle, il fait construire ce uqi au début ne sera qu’une modeste chapelle, avec une seule allée centrale au bout de laquelle sera installée une statue de la Vierge.

33 ans plus tard en 1891, le père Berthomieu, curé de la paroisse décide d’agrandir cette chapelle et de la transformer en une grande et belle église. Les travaux commencèrent en 1893
et durèrent 5 ans.

Le 14 Avril 1898, Mgr Fabre consacrait ce qui est devenu depuis « l’Eglise de la Délivrance » Il convient de dire que la statue qui du haut de l’église veille sur tout le quartier est celle là même qui à l’origine se trouvait au fond de la nef de la chapelle primitive.

L’intérieur fut décoré par le Père Fulbert, un spécialiste de la peinture polychrome. Parmi les prêtres qui ont officié dans cette église, il est bon de rappeler celui qui est né à Saint Denis et deviendra par la suite vicaire général de Mgr Cléret de Langavant, Mgr Mondon. Lequel, bien que décédé à Paris est enterré sous le monument qui se trouve à gauche en dehors de l’église.
Est il besoin de rappeler que La Délivrance a sa fête le 24 Septembre ?

Autre point historique à rappeler : lorsque Galliéni séjourna à la Réunion, il occupa la maison qui se trouve juste à l’angle de la petite rue qui porte son nom et la place de l’église. Il était encore, alors, lieutenant d’infanterie de marine.

Le quartier du Bas de la Rivière aujourd’hui

L’histoire n’étant qu’un perpétuel recommencement aujourd’hui le quartier du Bas de la Rivière a renoué avec ses traditions. Des entreprises de transformation s’y sont de nouveau implantées. La plus ancienne fut la SOREG, société des eaux gazeuses de la Réunion, suivie de près par « les Brasseries de Bourbon » suffisamment connue avec sa bière « dodo » pour n »avoir pas besoin d’être présentée. Dans un autre registre, la SOAR, elle, fut longtemps le seul point d’approvisionnement en fourniture de soudage telle que l’oxygène et l’acétylène. Dans le domaine commercial, on y trouve aussi des établissements prestataires de services ayant pour nom, la SOMECA, la SIPR, Rank Xerox, la Caisse de Congés Payés des ouvriers du bâtiment ainsi que le siège central de l’organisme bancaire « l’Ecureuil » à l’architecture pour le moins curieuse.

Enfin, il convient d’ajouter que ce quartier est en pleine reconstruction et que son aspect moderne n’a plus rien à voir avec les « cours des miracles » que constituaient autrefois ses nombreux « calbanons » insalubres et d’une promiscuité insoutenable.

Une réhabilitation de l’Habitat qyui a commencé il y a bien longtemps avec la livraison des premiers logements de la SIDR

A la Petite Ile justement.

Sortie animée par Mr David Huet, historien, écrivain

A propos de l’Europe libérale actuelle …

Vous avez dit « Europe » ?

Notre Europe libérale est malade, endettée jusqu’au cou et incapable d’offrir du travail à ses ressortissants puisque le nombre de chômeurs ne cesse de grimper…

En effet sous prétexte de s’ouvrir au monde, les hommes politiques européens n’ont toujours pas compris qu’il devenait indispensable de protéger ce qu’elle est capable de produire. Les coûts de fabrication en Chine ou en Inde-en raison de la main d’oeuvre essentiellement-étant bien moindres dans ces pays émergents, aucune entreprise européenne quelque en soit la branche ne pourra résister à terme à cette concurrence internationale. D’où fermetures d’usines et licenciements en cascade… Et ce n’est pas fini !

Seule solution : taxer les produits d’importation-que l’on peut fabriquer en Europe-afin qu’ils ne puissent être moins chers à l’achat que les produits fabriqués en Europe. Non seulement cela rapportera de l’argent aux pays européens mais cela maintiendra notre économie et donc l’emploi. La liberté des échanges tant préconisée par nos économistes libéraux n’en sera pas vraiment affectée puisqu’il y a tant de choses que l’Europe n’arrive pas à produire et qui pourront continuer à circuler librement.

A la Réunion, on  » marche sur la tête »: Je viens de commander en Belgique-

pays européen- 2 compléments alimentaires indispensables pour réduire mon taux d’acide urique et soigner mon insuffisance rénale. Ces produits n’existent pas en France… Le prix : 64€. A ce prix déjà élevé, j’ai du rajouter 30€ de frais d’exportation et 19€ de droits de douane sans parler des frais de transport inclus dans le prix d’achat. Cela revient à doubler le tarif de base.

A quoi sert donc l’Europe économique et libérale que l’on nous a imposée-alors que nous avions voté contre- si elle ne protège pas ses productions et donc ses entreprises et ses emplois si elle n’unifie pas les tarifs payés dans la Communauté Européenne afin de protéger les entreprises européennes des assauts d’une mondialisation effrénée où même notre santé est remise en question avec des produits dangereux (notamment alimentaires et jouets de Noël par ex), non conformes à la réglementation européenne, fabriqués de surcroit dans des conditions non éthiques ( bien souvent par des enfants dans des conditions proches de l’esclavage)

Malgré une propagande intensive pour nous pousser à aller voter d’une part, en faveur d’une Europe qui continue à détruire nos emplois d’autre part, je choisirai pour ma part une liste qui s’inscrira délibérément en opposition à l’Europe qu’on nous propose aujourd’hui.

Patrice Louaisel

Ex-Président de Terre des Hommes et Frères des Hommes Réunion

L’esclavage des enfants en Côte d’Ivoire pour l’Industrie chocolatière

Excellente émission que celle proposée par « Investigations » sur France O intitulée « Afrique Terre convoitée ». Après un reportage effectué dans plusieurs pays d’Afrique, montrant la conquête économique des Chinois sur ceux-ci, c’est en Côte d’Ivoire : 1er producteur de Cacao au monde que les journalistes d’ »Investigations » ont enquêté. Depuis déjà plus de 10 ans, le travail d’enfants de 6 à 10 ans est déjà dénoncé par les organisations humanitaires et les journalistes.

Face à cette situation, « Investigations » a enquêté dans les exploitations productrices de cacao pour voir si la situation avait évolué. Malheureusement, presque rien n’a encore été fait : De jeunes enfants continuent à être exploités à casser les cosses de cacao, à transporter de lourdes charges, se blessant souvent gravement avec leurs machettes… On en « importe » même du pays voisin le Burkina Faso, ce qui s’apparente fort à des enlèvements…

Après avoir refusé les interviews des journalistes, les firmes concernées ont progressivement dû les recevoir et se rendre à l’évidence, confrontés aux vidéos prises sur le terrain. Ils ont bien-sûr joué l’étonnement et l’indignation promettant de s’attacher au problème….

Pourtant, c’est bien pour eux et leurs profits que ces enfants travaillent : Mis en cause depuis de nombreuses années, les industries chocolatières avaient pourtant promis de faire des actions humanitaires au profit de ces enfants afin qu’ils puissent aller à l’école : Plus de 10 ans après, les enquêteurs ont pu leur démontrer, vidéo en main, que soit les écoles promises n’avaient pas été construites, soit qu’elles n’étaient pas terminées ou délabrées …et qu’il n’y avait donc eu aucun suivi des projets humanitaires promis. Quant à ces jeunes enfants, ils continuent à travailler en esclaves, les petits producteurs n’ayant toujours pas assez de rentrées financières pour faire vivre correctement leurs familles.

Jusqu’à quand, accepterons-nous cet état de fait sans protester et sanctionner les coupables, à savoir les industries chocolatières ?. C’es pourtant le pouvoir de nos gouvernants et de nous-mêmes simples consommateurs de ces produits non éthiques

Le geste le plus important pour votre santé

Chère lectrice, cher lecteur,

Pendant les cinquante ans qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, la médecine académique a vécu dans le mythe qu’elle allait inventer, tôt ou tard, un médicament pour chaque maladie.

Pour vivre le plus longtemps sans maladies, il suffisait d’attendre que des chercheurs découvrent les médicaments efficaces. Soigner son alimentation, son hygiène et son mode de vie était considéré comme dépassé.

La stratégie a fonctionné au début : la médecine a inventé des vaccins et des antibiotiques contre la plupart des maladies infectieuses, qui ont paru efficaces parce que ces maladies ont fortement régressé.

Les chercheurs, dans les années 70, se sont laissé emporter par leur enthousiasme et ont promis aux populations qu’elles auraient bientôt des vaccins ou des médicaments qui permettraient aussi de guérir le cancer, les maladies cardiaques, l’arthrose, le diabète, l’obésité, la maladie d’Alzheimer et de Parkinson, la sclérose en plaques, les dépressions, les allergies… pourvu qu’on leur accorde les budgets nécessaires.

La suite, vous la connaissez : non seulement les promesses n’ont jamais été réalisées ; non seulement la plupart de ces maladies ont progressé, faisant de plus en plus de victimes comparativement à la population ; mais les tentatives de les soigner avec des médicaments chimiques a abouti à des scandales en séries, avec des dizaines de milliers de morts à la clé :

la pilule miracle contre l’arthrose, le Vioxx, aurait fait 40 000 morts [1] ;

les pilules miracle contre les maladies cardiaques, les statines, auraient fait 1 200 morts rien qu’en France [2] ;

la pilule miracle contre le diabète, le Médiator, aurait fait 1 800 morts [3].

Somnifères, antidépresseurs et tranquillisants se sont révélés porteurs de dangers excédant largement leurs effets bénéfiques [4]. Pour les maladies dégénératives (Alzheimer, Parkinson, sclérose latérale amyotrophique), la médecine n’a fait aucun progrès. En un demi-siècle et malgré des dépenses colossales, elle n’a strictement trouvé aucun traitement, pas même pour ralentir ces maladies.

Quant au cancer, la déroute est totale : leur nombre a tout simplement explosé au cours de ces trente dernières années: + 107,6 % pour les hommes et + 111,4 % pour les femmes en France [5] !! Ainsi les « progrès » dont on se gausse sont-ils avant tout le fait de l’augmentation des diagnostics, grâce au dépistage massif. Mais la mortalité, elle, ne diminue absolument pas : entre 1980 et 2012, le nombre de décès par cancer a augmenté de 11 % chez l’homme et de 20,3 % chez la femme, correspondant grosso modo à l’augmentation de la population.

Face à cette Bérézina, l’ambiance dans les milieux médicaux universitaires est à la résignation, voire au cynisme. Puisqu’on ne peut de toute façon pas soigner les gens, puisqu’il n’y a plus eu depuis des années la moindre innovation intéressante dans le domaine des médicaments [6], reste à gérer les flux : diminuer la longueur des séjours à l’hôpital pour éviter la pénurie des lits ; limiter les remboursements de soins et de médicaments pour éviter la faillite du système ; développer les centres de soins palliatifs voire encourager l’euthanasie des malades et des personnes âgées au nom, bien entendu, du « progrès social ».

Les sociétés pharmaceutiques, elles, en sont réduites à intriguer pour faire autoriser par les autorités sanitaires des indications de plus en plus larges pour leurs médicaments, ou alors à réintroduire les mêmes molécules, sous de nouveaux noms, afin de renouveler la validité des brevets pour échapper à la concurrence des génériques.

Ces mesures pathétiques seraient excusables si elles étaient inévitables, s’il n’existait aucune autre solution.

Or, la réalité est tout autre.

Depuis les années 60 s’est développée aux États-Unis, sous l’impulsion du double Prix Nobel Linus Pauling, une autre approche de la santé : la médecine orthomoléculaire.

L’approche de la médecine orthomoléculaire est radicalement différente de celle de la médecine académique dominante. Elle ne place pas ses espoirs de guérison et de longévité dans d’hypothétiques médicaments qui viendraient guérir les maladies au fur et à mesure qu’elles apparaissent ; au contraire, elle aide les personnes en bonne santé à le rester ; elle prévient et guérit les maladies en apportant à l’organisme les quantités adaptées de nutriments et d’organites dont il a besoin pour fonctionner de manière optimale. Ces quantités varient d’un individu à l’autre, selon l’âge, le mode de vie et l’état de santé de chacun.

Cette médecine a connu un succès fulgurant aux États-Unis, où des dizaines de millions de personnes la pratiquent pour améliorer leurs performances sportives, prévenir les maladies et ralentir le vieillissement. Des centres de recherche, des associations, de nombreuses publications se sont créées pour développer et promouvoir cette approche.

Manger équilibré ne suffit pas
En France, les autorités sanitaires entretiennent activement le mythe selon lequel il suffirait de manger un peu de tout pour échapper à tout risque de déficit. « Manger, bouger, et cinq fruits et légumes par jour » tient lieu d’alpha et d’oméga de la nutrition.

Il s’agit purement et simplement d’un mensonge institutionnel. En réalité, même en mangeant équilibré à chaque repas – selon les consignes du Plan National Nutrition Santé (PNNS) –, il est impossible d’atteindre les taux optimaux de plusieurs nutriments essentiels, dont par exemple la vitamine D, la vitamine C et la vitamine B1, B6 et la vitamine E [7]. Cela tient aux besoins très élevés qu’entraîne le mode de vie moderne, à la pauvreté nutritionnelle des aliments disponibles dans le commerce, et à l’évolution des habitudes alimentaires, par exemple la faible consommation d’abats riches en nutriments rares (glandes et organes internes des animaux comme le foie, les reins, le cœur, le thymus).

Le résultat est qu’une proportion importante de la population n’atteint pas le niveau de santé qui serait possible avec des taux optimaux, y compris parmi les personnes mangeant équilibré et bio, et y compris parmi celles qui se complémentent en prenant quotidiennement des suppléments nutritionnels !

L’étude NutriNet publiée en 2013 a révélé que 51,3 % des femmes non complémentées et 38,8 % des femmes complémentées manquent de magnésium. L’insuffisance est de 60,4 % pour les hommes non complémentés et de 46,5 % si complémentés.

On est donc très loin du compte, et d’après l’étude NutriNet, la situation est similaire pour la vitamine E, la vitamine C, le zinc, le calcium, plusieurs vitamines B et le fer chez les femmes.

Ces résultats inquiétants confirment ce qu’avaient déjà révélé de grandes études réalisées précédemment :

80 % des adultes sont en déficit de vitamine D [8] ;

40 à 90 % des personnes sont en dessous des 2/3 des Apports Nutritionnels Conseillés en zinc [9];

20 % de la population a des signes biologiques de déficit de vitamine B1 [10];

16 % de la population a des signes de carence en vitamine B6 [11] ;

20 % des hommes ont des taux bas de vitamine C [12] ;

23 % des femmes ont des réserves de fer insuffisantes [13].

Ces déficits nutritionnels entraînent très largement dans la population un risque plus élevé de maladies, une plus faible résistance aux infections, un système immunitaire moins vigoureux, une moindre énergie, une moindre résistance au stress, une moindre longévité, et par conséquent des dépenses de santé augmentées.

La question est donc : pourquoi les autorités sanitaires s’en préoccupent-elles si peu ??

Que font les autorités sanitaires ?
Les autorités de santé en France se contentent depuis plusieurs décennies d’essayer de persuader les populations qu’il suffit de manger équilibré. Elles consacrent d’importants budgets de recherche et de communication à la lutte contre l’alimentation trop grasse, trop sucrée, trop salée, mais ne font strictement rien pour informer les populations sur l’intérêt d’une complémentation alimentaire, pourtant incontournable.

Au contraire, la législation ne cesse de se durcir contre les fabricants de compléments, souvent réduits à la faillite, à l’exil, ou à une semi-clandestinité. Ainsi, les restrictions sont-elles toujours plus dures, et la répression de plus en plus féroce, contre la possibilité même pour les fabricants de communiquer sur les effets de leurs produits.

La législation actuelle en vigueur dans toute l’Europe est que seules sont autorisées les « allégations thérapeutiques » qui ont été définies et rédigées par la Commission européenne elle-même. Les fabricants n’ont plus la moindre marge de manœuvre pour faire connaître à leurs clients les vertus de tel ou tel nutriment, sauf à déposer un dossier de demande d’allégation auprès de l’autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA), qui les refuse dans 95 % des cas…

L’objectif est extrêmement clair : imposer à terme les mêmes restrictions aux compléments alimentaires qu’aux médicaments, et réserver leur distribution aux pharmaciens, avec des conséquences énormes en terme de prix et de diminution de l’offre. Exactement comme si les personnes souhaitant faire un régime étaient obligées d’acheter toute leur nourriture en pharmacie.

De leur côté, les médias, c’est bien simple, ne relayent jamais à grande échelle les multiples études faisant état de l’intérêt pour la santé des compléments alimentaires. En revanche, toute publication scientifique qui soupçonne un danger lié aux compléments alimentaires bénéficie d’une hystérie médiatique sur le thème « on vous l’avait bien dit », y compris et surtout lorsqu’elle est sont biaisées et dépourvues de toute rigueur [14].

Cette hostilité de principe aux compléments alimentaires a des conséquences sanitaires graves dans la population. Mais elles n’inquiètent pas les nutritionnistes officiels. Pour eux, une complémentation ne se justifie que sous contrôle médical, et uniquement lorsque sont clairement apparues des « manifestations cliniques » de carences, autrement dit le stade ultime (avant la mort) de la dénutrition : scorbut dans le cas de la vitamine C, béri-béri dans le cas de la vitamine B1, ostéomalacie ou rachitisme dans le cas de la vitamine D.

Cette approche extrémiste est malheureusement très répandue, pour ne pas dire généralisée, parmi les pontes de la nutrition, à commencer par le Pr Serge Hercberg qui dirige depuis 14 ans le PNNS.

Des multi-compléments bien dosés en vitamines et minéraux et des apports protéiques suffisants pourraient pourtant participer de façon cruciale à l’accroissement de la longévité en bonne santé, tout en réduisant les dépenses de santé. La prise d’un complément de multivitamines de qualité a en effet un coût vraiment très réduit par rapport aux dépenses de médicaments, sans parler des dépenses énormes qu’entraînent l’hospitalisation, le placement en institution, la convalescence et l’accompagnement des personnes âgées physiquement diminuées présentant une carence en un ou plusieurs nutriments et une perte de masse musculaire.

Quels compléments alimentaires prendre ?
Si certains nutriments sont en déficit chez la plupart des individus, hommes ou femmes, jeunes ou vieux, malades ou en bonne santé, la quantité exacte à inclure dans une stratégie efficace de supplémentation dépend de la situation, du mode de vie et des particularités de chacun.

Dans la mesure où la plupart des citoyens ne peuvent compter sur aucun professionnel de santé pour les conseiller précisément et durablement, c’est à chacun de se prendre en main et de s’informer pour améliorer sa situation.

La réponse ne peut jamais tenir en deux lignes et les progrès étant constants, à la fois dans la compréhension des mécanismes physiologiques, jusqu’au niveau cellulaire, mais également dans la disponibilité des produits sur le marché, toujours plus pointus et souvent complexes, il s’agit d’une démarche dans laquelle il faut accepter d’entrer et d’investir un minimum de temps.

Les compléments alimentaires se divisent en plusieurs catégories :

les vitamines, minéraux, oligo-éléments et acides aminés : vitamines et minéraux sont en général présentés sous forme de complexes de multivitamines, dont la qualité peut être extraordinairement variable. A noter que les produits vendus en supermarché en France sont notoirement sous-dosés. Les acides aminés sont les briques constitutives des protéines. Les oligo-éléments, comme le chrome, le zinc et le sélénium, présents en toute petite quantité dans le corps humain jouent un rôle clé dans de nombreux systèmes enzymatiques ;

Les corps gras : vendus sous forme de capsules ou « softgels », ce sont le plus souvent des huiles de poisson riches en acides gras oméga-3. Leurs effets (et leur prix) varient selon leur teneur en DHA et EPA. Mais de nombreux autres corps gras présentent des intérêts nutritionnels, comme la phosphatidylsérine ou la phosphatidylcholine, ainsi que les oméga-7, oméga-9 et oméga-3 d’origine végétale. Le choix de bonnes huiles de cuisine (colza, noix, olive, lin mélangée à d’autres huiles, graisses animales et huile de coco et de palmiste) et la consommation régulière (au moins deux fois par semaine) de poissons gras permet de limiter, sans pour autant éliminer, le besoin en compléments ;

les produits proches des produits alimentaires : extraits de fruits riches en antioxydants, épices, algues comme la spiruline ou la chlorella, racine de ginseng ou gingembre, poudres réalisées à partir de légumes ou de céréales germées, ils se présentent sous toutes les formes (gélules, comprimés, poudres, boissons) et permettent d’apporter dans l’alimentation des nutriments qu’il serait trop compliqué ou trop cher d’intégrer dans la cuisine ;

plantes médicinales : plantes entières ou extraits de plantes, champignons, huiles essentielles, teintures-mères, tisanes, il existe une diversité énorme, qui ne fait que croître grâce aux recherches internationales sur les plantes. À noter que de nombreuses plantes ne sont efficaces que lorsqu’elles sont consommées sous forme d’extrait suffisamment concentré, comme c’est le cas de la curcumine (extraite du curcuma, aux effets anti-cancer) ou du ginkgo biloba, protecteur vasculaire et cérébral (50 g de feuilles sont nécessaires pour obtenir 1 g de produit actif) ;

levures, probiotiques, complexes enzymatiques, hormones (DHEA, mélatonine, testostérone, phyto-œstrogènes, ocytocine) viennent compléter l’arsenal communément utilisé. Toutefois, de nombreux produits plus techniques encore, et difficilement classables dans les catégories ci-dessus, viennent apporter des bénéfices précis dans le cadre de certaines maladies ou des stratégies anti-âge.

À noter que contrairement aux médicaments, dont les effets secondaires indésirables se multiplient et s’aggravent lorsqu’on les prend simultanément, les nutriments essentiels produisent des effets plus favorables lorsqu’on les diversifie.

Ainsi, prendre uniquement un complément de multivitamines, de la vitamine D, de la vitamine C, des oméga-3 et des probiotiques représente-t-il seulement la première strate d’une stratégie efficace de supplémentation, dont les effets seront fortement renforcés par la prise d’autres nutriments ciblés, à commencer bien sûr par ceux pour lesquels le déficit est le plus fort.

De plus, et contrairement à ce qu’affirment les autorités sanitaires, les compléments alimentaires sont surtout intéressants pour les personnes qui ont une vie saine. Car c’est chez elles qu’ils permettront d’atteindre les taux optimum permettant de prévenir les maladies et augmenter la longévité. Mal manger, fumer, et vivre inactif et stressé produit des effets délétères que la prise de compléments alimentaires ne pourra en aucun cas compenser.

Comment élaborer votre stratégie propre
Pour démarrer, il est capital de se défaire d’un certain nombre d’idées reçues particulièrement dangereuses, répandues par les autorités sanitaires et les grands médias, sur les compléments alimentaires.

Je recommande pour cela la remarquable synthèse qui a été faite par le site Gestion Santé, que vous pourrez trouver en vous rendant ici.

Je signale également que nous avons lancé il y a deux mois une lettre d’information spéciale sur les produits de nutrithérapie, appelée « Néo-Nutrition ». L’inscription à Néo-Nutrition est gratuite, et fonctionne sur des modalités analogues à Santé Nature Innovation : vous n’avez aucune obligation, vous pouvez vous désinscrire en un clic quand vous le souhaitez, l’inscription est gratuite et il n’y a pas de durée limitée.

Attention, notez bien que chaque numéro de Néo-Nutrition fait le point sur un produit que vous pouvez acheter dans le commerce ou sur Internet. Mais ce ne sont pas nos produits et nous ne pouvons pas nous engager sur leur disponibilité, les délais de livraison, ni sur leur efficacité sur votre organisme, même si nous nous efforçons bien sûr de réunir à chaque fois le maximum d’informations objectives à leur sujet

A votre santé !

Jean-Marc Dupuis

Sources :

[1] Vioxx : Le médoc qui a fait 40 000 morts aux Etats-Unis… et aucun en France ?

[2] Medscape.fr

[3] Le Mediator aurait fait jusqu’à 1 800 morts

[4] Somnifères, antidépresseurs, tranquillisants : les vrais dangers

[5] Un état des lieux du cancer en France

[6] La revue médicale indépendante Prescrire a renoncé en 2014, pour la sixième année consécutive, à décerner son prix de la « Pilule d’or », faute de candidat sérieux. Voir « Le bilan annuel des médicaments à écarter » (février 2014)

[7] Idée reçue n°4 « Une alimentation variée et équilibrée couvre tous nos besoins »

[8] Le déficit en vitamine D touche fortement les Français

[9] Hercberg S, Preziosi P, Galan P, Deheeger M, Dupin H. [Dietary intake in a representative sample of the population of Val-de Marne: II.Supply of macronutrients]. Rev Epidemiol Sante Publique. 1991;39(3):233-44

[10] de Carvalho MJ, Guilland JC, Moreau D, Boggio V, Fuchs F. Vitamin status of healthy subjects in Burgundy (France). Ann Nutr Metab. 1996;40(1):24-51.

[11] de Carvalho MJ, Guilland JC, Moreau D, Boggio V, Fuchs F. Vitamin status of healthy subjects in Burgundy (France).Ann Nutr Metab. 1996;40(1):24-51.

[12] Hercberg S, Preziosi P, Galan P, Deheeger M, Papoz L, Dupin H. [Dietary intake of a representative sample of the population of Val-de-Marne; III. Mineral and vitamin intake]. Rev Epidemiol Sante Publique. 1991;39(3):245-61.

[13] Hercberg S. Communiqué de la coordination nationale SU.VI.MAX. Paris, 6 novembre 1998.

[14] Ces compléments alimentaires qui ne servent à rien – Les mises au point de Gestion Santé

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Les informations de cette lettre d’information sont publiées à titre purement informatif et ne peuvent être considérées comme des conseils médicaux personnalisés. Aucun traitement ne devrait être entrepris en se basant uniquement sur le contenu de cette lettre, et il est fortement recommandé au lecteur de consulter des professionnels de santé dûment homologués auprès des autorités sanitaires pour toute question relative à leur santé et leur bien-être. L’éditeur n’est pas un fournisseur de soins médicaux homologués. L’éditeur de cette lettre d’information ne pratique à aucun titre la médecine lui-même, ni aucune autre profession thérapeutique, et s’interdit formellement d’entrer dans une relation de praticien de santé vis-à-vis de malades avec ses lecteurs. Aucune des informations ou de produits mentionnés sur ce site ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.

La Lettre Santé Nature Innovation est un service d’information gratuit de Santé Nature Innovation (SNI Editions). Pour toute question, merci d’adresser un message à contact@santenatureinnovation.com

Le développement durable : une vision partagée du présent et du futur

Le développement durable : une vision partagée du présent et du futur

Comme chaque année, le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie vous donne rendez-vous pour la Semaine du développement durable du 1er au 7 avril ! « Consommer autrement », telle est la thématique mise à l’honneur pour cette 12e édition. Cette Semaine du développement durable se donne pour objectif de sensibiliser le grand public aux enjeux du développement durable, d’apporter des solutions concrètes pour agir et d’inciter à l’adoption de comportements responsables.

« Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs »

Dérèglement climatique, pollutions persistantes, surexploitation des ressources naturelles, biodiversité en danger, inégalités croissantes entre les populations… Face à ce sombre bilan de l’état de notre planète, quelles orientations choisir, quelles solutions ? Appliquer les principes du développement durable. Mais ce terme que l’on entend un peu partout, d’où vient-il et que signifie-t-il ?

En 1987, Mme Gro Harlem Brundtland, Premier Ministre norvégien, préside la rédaction du rapport « Notre avenir à tous », dit rapport Brundtland, sous l’égide des Nations-Unies. Ce texte pose la définition du principe du développement durable. Utilisé comme base au Sommet de la Terre de 1992, ce rapport a popularisé la notion et celle des trois piliers (économie/écologie/social) sur lequel elle repose : un développement peut être considéré comme durable s’il est économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable.

Ce qui est souhaitable collectivement et à long terme :

- Le pilier économique : il s’agit de développer la croissance et l’efficacité économique pour favoriser la création de richesses à travers des modes de production et de consommation durables, sans préjudice ni pour l’environnement ni pour les individus. Dans cette optique, les démarches raisonnées sont privilégiées, tout autant que les solutions alternatives plus respectueuses des ressources et des milieux naturels ; il s’agit également de faire évoluer les relations économiques internationales en favorisant un commerce équitable et éthique ; et enfin d’intégrer les coûts environnementaux et sociaux dans le prix des biens et des services.

- L’équité sociale : il s’agit de satisfaire les besoins humains essentiels (santé, logement, alimentation et éducation) en réduisant les inégalités entre les individus et dans le respect de leurs cultures.

- La qualité environnementale : il s’agit de préserver, améliorer et valoriser l’environnement et les ressources naturelles à long terme, en maintenant les grands équilibres écologiques et en limitant les impacts environnementaux.

Pour incarner cette dynamique, le développement durable repose sur certains principes directeurs :

- La solidarité entre les pays, entre les peuples, entre les générations et entre les membres d’une société.
- La participation et la bonne gouvernance pour impliquer tous les acteurs (citoyens, entreprises, collectivités…), afin d’assurer la réussite de projets durables dans l’intérêt général.
- La responsabilité de chacun, citoyen, industriel ou agriculteur.

Et au quotidien, dans notre vie ? Le développement durable n’est pas une grande notion qui doit nous paraître irréalisable. On peut commencer par de tout petits gestes, orienter nos choix quotidiens, et ainsi apporter sa pierre à l’édifice. Si nos amis, nos proches, nos voisins, nos collègues, s’y mettent aussi, comme dit le proverbe, « plusieurs peu font beaucoup ». Alors, on se lance ?

Semaine du développement durable 2014 : passons à l’action !

Du 1er au 7 avril 2014, la Semaine du développement durable 2014 nous invite à nous interroger, à changer nos habitudes, à consommer moins mais mieux, dans le respect de notre santé et de la nature.

Au-delà de cette thématique annuelle « Consommer autrement », cette manifestation met à l’honneur tous les champs du développement durable : biodiversité, climat, déchets, eau, emplois verts/formations, énergie, habitat, loisirs, mer/littoral, RSE (responsabilité sociétale des entreprises), sports, tourisme, transports, urbanisme, jardinage…

Retrouvez les événements près de chez vous sur le site : http://www.semainedudeveloppementdurable.gouv.fr
TICHOUCHOUMAG.FR

Les alternatives à l’incarcération : où en sommes-nous ?

Les alternatives à l’incarcération : où en sommes-nous ?

Constat : Il y a 70% de récidivistes parmi les « sortants de prison » et environ 50% chez ceux passés par une peine alternative… Les prisons sont aujourd’hui saturées avec une fréquentation du double au triple des cellules…

En 2009, la ministre de la justice Rachida Dati propose des peines alternatives. En 2012, Christiane TAUBIRA récidive en proposant un aménagement des peines en raison « du surpeuplement carcéral »

La mise en oeuvre s’avère toutefois plus compliquée que prévu. Ces alternatives selon la loi ne sont permises que pour des peines inférieures à 2 ans de prison ferme.

Par manque de personnel pour les mettre en place et assurer les contrôles indispensables, il y a plus de 6 mois d’attente …mais aussi et surtout la peur des victimes qu’il y ait des dysfonctionnements puisque leur agresseur est en liberté.
Ainsi, en France, il n’y a pas moins aujourd’hui de 90 000 personnes en attente d’application desdites peines.

Quelles sont elles ? : les bracelets électroniques, la semi-liberté, le TIG (travail d’intérêt général » sans salaire )

Au delà de la mise en place individualisée desdites peines, l’exécution pose aussi problème. Il faut en effet l’accord non seulement de l’employeur mais aussi des salariés pour accepter un condamné parmi eux. Dans les faits, seules acceptent et encore avec réticence des petites structures souvent associatives qui ont peu d’heures à proposer… De plus les fraudes sont fréquentes (fausses entreprises, fausses adresses, (souvent adresses de sociétés de domiciliation, faux contrats de travail pour les TIG)

Les bracelets électroniques ont été conçus pour ne pas exclure le condamné de la société environnante.. qui peut ainsi vaquer à ses occupations notamment professionnelles sur des horaires et des circuits prédéterminés. En France, plus de 10 000 condamnés le portent (doublement en 5 ans). Ils reviennent aussi beaucoup moins chers à l’Etat : soit 12€/jour (83€/jour pour un prisonnier)

Le système est lourd à maîtriser et contrôler puisqu’il manque cruellement de conseillers pénitentiaires pour s’assurer du suivi et contrôler le bon
fonctionnement des alarmes régulièrement. Du coup, de nouveaux délits voient le jour (cambriolages, trafic de stupéfiants…). Chaque conseiller pénitentiaire canadien a 30 condamnés à surveiller alors qu’en France chacun d’entre eux en a environ 150…)

Suivons donc attentivement la piste de la réforme Taubira prévue pour le 14 Avril pour voir si des moyens supplémentaires-notamment en personnel- seront accordés pour développer les peines de substitution…dans de meilleures conditions.

Patrice Louaisel

La lettre « Santé Nature Innovation »

La lettre Santé Nature Innovation

Madame, Monsieur,

Voici votre premier exemplaire. Vous recevrez désormais régulièrement cette lettre et nous espérons qu’elle vous plaira.

Avec plus de 400 000 abonnés, nous travaillons à faire de Santé Nature Innovation la lettre francophone de référence en termes de rigueur et d’information sur la prévention et les traitements naturels.

Mais le moment est venu de laisser la parole à Jean-Marc Dupuis, le rédacteur qui vous a préparé la lettre de ce jour ci-dessous.

Bonne lecture !

L’équipe de Santé Nature Innovation

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L’IRT remporte un Travel d’Or

La Réunion qui gagne, on ne peut que s’en réjouir. La Réunion qui gagne pour ses paysages, ses hôtels, ses gîtes, ses habitants… A traces le site internet de l’IRT. Les Travel d’Or (trophées des sites préférés des internautes) ont pour vocation, depuis 2009, de récompenser les entreprises du secteur du tourisme qui font la différence sur le web.

L’IRT remporte un Travel d’Or

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« Les oscars, les Césars,…Le cinéma nous fait rêver et récompense ses héros, ses techniciens, ses spécialistes….et le fait connaitre au monde… En vérité, cette magie du grand écran est une somme de talents juxtaposés, imbriqués, associés et transcendés. Les Travel d’Or™ sont les récompenses du petit écran (ordinateur) et mini écran (téléphone mobile) qui, à leur tour, saluent la compétence, la créativité et l’expertise des professionnels du voyage. Et nous le ferons savoir, pour le plus grand bien des professionnels du Tourisme et des internautes…»

Frédéric Vanhoutte,
Président d’Eventiz et créateur des Travel d’Or

Les Travel d’Or (trophées des sites préférés des internautes) ont pour vocation, depuis 2009, de récompenser les entreprises du secteur du tourisme qui font la différence sur le web.
La cérémonie de remise des trophées de la 6ème édition s’est tenue hier soir, à la salle Wagram à Paris.

Sélectionnée parmi plus de 300 sites internet cette année, l’Ile de La Réunion Tourisme s’est vue décerner le premier prix dans la catégorie « Offices de Tourisme » en tant qu’acteur majeur du WEB.

Déjà lauréate en 2012, l’IRT avait obtenu le prix spécial « innovation » du jury pour son application « Visites 360 ». L’IRT a été retenue cette année encore parmi les 5 finalistes de cette catégorie pour sa toute nouvelle application gratuite « Reunion Island ». Des acteurs nationaux du tourisme et des technologies, tels que Jacques Antoine GRANJON, fondateur de vente-privée.com, mais aussi Christian MANTEI, directeur d’Atout France et bien d’autres de renom, composaient ce jury prestigieux. Ces professionnels du voyage ont ainsi salué les compétences de l’île de La Réunion Tourisme en matière de créativité.

Selon Frédéric Vanhoutte, l’île de La Réunion est « la destination la plus geek en usage de communication ».
En complément du vote du jury, ce sont plus de 143 000 internautes qui ont voté, soit + 16 % par rapport au nombre de votants en 2013.
L’île de La Réunion Tourisme remercie les internautes et le jury pour l’engouement dont ils ont fait preuve et qui a permis au site officiel de la destination d’être retenue sur des critères
de choix et de clarté.

Retrouvez-nous sur www.reunion.fr et téléchargez gratuitement nos applications.

L’huile essentielle de menthe poivrée est un des joyaux de l’aromathérapie

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L’huile essentielle de menthe poivrée est un des joyaux de l’aromathérapie

Je vous en parle avec d’autant plus d’assurance que la menthe poivrée est utilisée depuis des millénaires en médecine, ce qui en fait une des plantes dont les effets sont les mieux connus. Elle a fait l’objet de nombreuses études cliniques et scientifiques (1) (2) pour ses propriétés incroyables.

Vous la trouverez principalement dans le commerce sous son nom latin, mentha piperita, bien utile pour être sûr que nous parlons bien de la même espèce de menthe poivrée.

Et vous allez voir qu’en posséder un flacon dans l’étagère de votre salle-de-bain se justifie d’autant plus que son action ne se limite pas aux maux de tête.

Découvrez le monde merveilleux de l’aromathérapie
L’aromathérapie est l’utilisation médicale des extraits aromatiques de plantes (essences et huiles essentielles). C’est donc une branche de la médecine par les plantes, que les spécialistes appellent la phytothérapie.

Cette discipline est, évidemment, vieille comme le monde, les plantes et leurs arômes ayant été de tous temps indispensables à la santé de l’homme. Mais d’immenses progrès ont été faits au 20e siècle.

En effet, ce n’est que depuis une centaine d’années que des scientifiques ont commencé à concentrer leurs recherches sur les arômes exclusivement. Le mouvement aurait commencé, comme beaucoup de grandes découvertes, par un accident : en 1910, le chimiste René-Maurice Gattefossé, qui faisait des recherches en parfumerie, se brûla grièvement les mains, lors d’une explosion de laboratoire.

Sa blessure s’infecta et il fut rapidement atteint de gangrène gazeuse, un mal qui, à cette époque, ne pardonnait pas.

Dans un geste désespéré, René-Maurice retira ses bandages et appliqua sur ses plaies de l’huile essentielle de lavande, dont il se servait pour ses parfums et qu’il soupçonnait être puissamment antiseptique et cicatrisante. On raconte que les résultats furent stupéfiants. René-Maurice Gattefossé, en tout cas, en réchappa. Dès lors, il orienta ses recherches sur les propriétés des huiles essentielles.

C’est lui qui, en 1935, inventa le terme d’aromathérapie. A noter que la France fut le berceau de l’autre grand maître de l’aromathérapie, Jean Valnet.

Grâce aux techniques modernes de distillation, l’aromathérapie peut aujourd’hui recourir à des arômes de plantes extrêmement concentrés, ce qu’on appelle les « huiles essentielles », et dont tout le monde parle autour de vous…
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