education et travail : un débat participatif essentiel

EDUCATION et TRAVAIL

Tel est le débat auquel j’ai pu participer…

Très vite les vécus s’expriment, les suggestions se font jour : On reparle de l’importance d’une véritable éducation à la maison…grâce à plus de temps libre (maintien des 35H) et pourquoi pas une « école des parents ? », des « remises à niveau scolaire le soir » systématiques dans les établissements scolaires
pour les enfants en difficulté en primaire et un « suivi psychologique » plus présent (problème d’effectif?) à l’école ?

Au collège, arrêter d’orienter en fonction des résultats en math et francais, au bénéfice de véritables orientations basées sur les choix éclairés des enfants (forum de métiers, visites de centres AFPA, d’entreprises) et reconsidérer les branches manuelles et techniques à leur juste valeur, avec coup de pouce à l’apprentissage. Multiplier les postes de conseillers d’orientation… en fin de 3e et promouvoir « l’égalité des chances » quelque soit le statut social. Au collège, comme au lycée, former des têtes pensantes et non des mécaniques qui doivent absorber un maximum de notions-vite oubliées-en un minimum de temps. Remettre à leur juste place, les formations sportives, musicales et artistiques… pour un épanouissement complet de l’adolescent.

Au lycée et à l’Université, promouvoir information sur métiers, postes de travail et débouchés, une meilleure orientation tout au long du cursus…
La formation professionnelle et continue doit se faire désormais tout au long de la vie. Encore faut-il bien choisir les organismes de formation en termes qualitatif, leur donner les moyens financiers, et contrôler les résultats obtenus afin de les refinancer ou non.
Ceux-ci auraient la tâche de suivre l’évolution des techniques et des métiers, pour être en phase avec les besoins des entreprises.
On parle « d’observatoire des prix » et pour quoi pas un « observatoire des métiers et des secteurs porteurs » pilote à la Réunion dans un département où nous comptons 40% de chomeurs ?

Concernant l’emploi, en finir avec la précarité (réduire les CDD aux remplacements maladie, maternité et surcroit exceptionnel d’activité
comme il y a 20 ans), accompagner les contrats aidés (TUC, emplois jeunes) par de VRAIES formations (et ne pas les mettre en concurrence avec les professionnels), encourager une vraie mobilité-accompagnée et financée-avec retour possible après formation et expérience d’au moins 2 ans. Nous sommes dans un département qui compte 73 000 RMISTES (soit 4 départements francais).
Pourquoi ne pas respecter leur dignité en leur permettant réinsertion sociale et professionnelle ? Très peu sont inscrits à l’ANPE…
Est ce normal si on veut qu’il y ait réinsertion ? que vont ils devenir ? (bosseurs au noir, alcooliques ou délinquants ?). Ne pourrait’on pas leur permettre enfin de retrouver une vie d’espoirs et de projets car peut-on en avoirquand on est au RMI ? Solution possible :
les remettre au travail au service de la collectivité qui en a bien besoin (3H/jour par exemple dans l’environnement, le soutien scolaire,
comme auxiliaires de vie scolaire… ) ne serait ce que pour justifier leur allocation aux yeux des smicards… ou leur redonner une chance de réinsertion grâce des organismes de formation continue chargés d’analyser leur problématique et de leur proposer des solutions concretes d’insertion. Si la « préférence régionale » aux réunionnais a été évoquée, c’était pour insister sur les 2 critères de base :
à compétence égale (formation et expérience) et réunionnais définis comme résidents dans l’ile et non selon des critères de peau ou de race. (car nous ne sommes pas lepenistes.)
Voilà donc quelques idées et suggestions parmi tant d’autres qui ont germé de ces 3H de « brain storming » auquel j’ai eu la chance et le plaisir de participer

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