La France du travail avec Mr SARKOZY

 

                          Il fallait s’en douter mais voilà que la situation s’accélère : nous sommes aujourd’hui en plein liberalisme… Si l’on pourrait légitimement se réjouir de l’ouverture généralisée des frontières, il y a pourtant de quoi s’inquiéter sérieusement. En effet l’ultralibéralisme proné par SARKOZY mène à l’invasion de produits asiatiques, mettant du même coup nos entreprises-qui ne peuvent résister face à des salaires 20 fois supérieurs à ceux de ces pays- et dégringolent les unes après les autres. Aujourd’hui, des branches entières de l’économie tombent les unes après les autres : le Textile, l’automobile… Face à ce danger, les entreprises françaises délocalisent en nombre leur production dans les pays émergents : Inde, Chine, Europe de l’Est mettant au chômage bon nombre de leurs salariés ou réclament du gouvernement le droit de licencier leurs salariés à tout moment : c’est le fameux « contrat unique de travail » que nous mijote SARKOSY.Fini le CDI qui nous apportait la sécurité indispensable à une vie sereine, au réglement de nos crédits, à la satisfaction de nos projets et de nos rêves. Il va falloir désormais accepter la précarité de l’emploi à vie…D’ailleurs aujourd’hui, 70% des embauches se font en CDD ou par intérim. Quand je pense à ce temps béni pour le salarié où le CDD n’était autorisé qu’en cas de remplacement maladie, maternité ou surcroit exceptionnel d’activité…

                    Pour soutenir les entreprises françaises, il faut donc leur permettre de réduire leurs charges salariales : c’est l’encouragement aux heures supplémentaires (moins taxées par le gouvernement), système qui leur permet DE NE PAS EMBAUCHER. Fort adroitement, la droite
tente de faire croire aux travailleurs qu’il pourront désormais « travailler plus pour gagner plus » ce qui est totalement faux puisque la plupart du temps les heures supp ne sont jamais payées (que ce soit dans l’hotellerie ou la distribution par exemple…). D’ailleurs, à votre avis,
qui décide de celles-ci : le patron ou le salarié ? C’est toujours le patron bien entendu quand il est confronté à une lourde charge de travail qu’il y aurait risque à imposer au salarié.

                  Le bilan de la politique de la droite est alarmant : 4 millions de salariés payés au SMIC après 20 à 30 ans de travail, la moitié des salariés du privé touchant moins de 1400€/mois, 23% de jeunes sans emploi,(60% à laRéunion) 75 000 érémistes (soit 4 départements français) que l’on maintient assistés car il n’y a plus de travail. Par contre, pour financer les retraîtes, on va obliger à travailler beaucoup plus longtemps, des gens usés par 40 ans de bons et loyaux services. Pendant ce temps, les jeunes-inemployés- »grattent leur fesses » devant la boutique à moins qu’il ne préfèrent bosser au noir à côté de leur allocation ou se lancer dans la délinquance pour améliorer leur ordinaire : voilà le type de société que l’on nous propose…

                 Face à cette situation dégradée, il faut une politique ferme et déterminée, de taxation des importations aux frontières de l’Europe pour tous les produits concurrenciels à ceux fabriqués en Europe, de lutte contre la précarité généralisée par la limitation des licenciements, des CDD et de tous les contrats précaires, permettre aux jeunes en situation de 1er emploi d’accèder après 6 mois-et systématiquement- à une formation, à un emploi aidé ou à un tutorat rémunéré sur des postes non concurrenciels,leur accorder un prêt à taux zéro s’il décident de créer une entreprise ou favoriser pour les autres le retour à l’emploi par un « revenu de solidarité active » en retour d’un contrat de droits et de devoirs…C’est ce que propose le parti socialiste…

               Ce n’est pas en rejetant les clandestins-qui au péril de leur vie veulent sauver leur famille du dénuement- dont on a besoin pour certaines tâches que les français ne veulent ou ne savent faire que l’on réglera le problème de l’emploi…

               Alors, pour sauver la face, la droite trouve des boucs-émissaires (les étrangers) et trafique les chiffres du chômage : radiations en nombre(15% en un an), découragement d’inscription des érémistes à l’ANPE (notamment à la Réunion), hausse des contrats aidés (emplois temporaires et artificiels payés par nos impôts)

P.L

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