Le temple chinois de St Pierre est le plus grand temple de l’île. Sa divinité principale : le général GUAN DI.

Né en 160 après J.C, mort en 220, c’était un guerrier à l’âge de 25 ans qui faisait déjà preuve d’une grande bravoure et de fidélité à ses engagements.

Son fils GUAN PING, est le dieu de l’intelligence. Son compagnon TSOU TSONG, le dieu de la guerre. Dans la religion du tao, il fait partie des 7 sages.

Au centre du temple, le général GUAN DI est le dieu des soldats, de la littérature et des marchands. Il a été divinisé au XVIe siècle-processus parallèle à la canonisation chrétienne pour devenir un saint- en raison de ses grandes vertus de bravoure, courage, loyauté, respect, vertus type du Confucianisme.

A l’entrée du temple à droite, le dieu de la richesse et de la fortune CAI SHEN, lui aussi divinisé, car ayant acquis ses biens loyalement et se révélant charitable au quotidien, vertus là encore pronées par le Confucianisme.

Derrière lui à droite, l’autel du dieu de la justice PAO KOUNG. Juriste renommé, Administrateur puis juge, particulièrement intègre et juste, il institua plusieurs lois (vers 1000 après JC)

Il est particulièrement vénéré pour les problèmes de justice car il rendait les sentences avec discernement mais fermeté et se révélait totalement incorruptible.

A l’entrée gauche : l’autel des morts. Il n’ y a aucune statue, chaque fidèle fréquentant le temple ayant ses propres morts. 2 fois/an, les morts ont droit à une cérémonie à leur intention lors des équinoxes mais ils ne sont jamais oubliés lors des autres fêtes , bénéficiant eux aussi de plateaux d’offrandes.

Derrière cet autel à gauche, l’autel du dieu taoïste de la santé LU ZU. C’est un des 8 immortels du taoïsme. Il a vécu de 755 à 805 après J.C

Au fond de ce temple réside la personne responsable du temple. Cet espace-privé- n’est pas ouvert au public.

Même si aucune tenue spécifique n’est exigée, on s’attachera à entrer dans ce lieu-sacré et privé- en tenue de ville (pas de short) comme dans tous les autres édifices sacrés de l’ile.

Patrice LOUAISEL

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