A propos d’Olivier Levasseur, dit « La Buse »…

Olivier Levasseur nait vers 1680 d’un père flibustier. Embarqué à bord du bateau de son père « La reine des Indes », il en devient second capitaine à sa mort. Surnommé  » La Buse », car il fondait sur ses proies, il n’en a pas moins d’autres surnoms : « le blizzard », »" la bouche » et même  » la bouze » selon le fameux chercheur de trésors « Bibique ».

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SES DEBUTS

Il arrive dans l’Océan Indien vers les années 1720, avec « la Reine des Indes ». Après un échouage à Mayotte, il est prit à son bord par le fameux pirate England. Il s’associe ensuite avec le capitaine Taylor abandonnant England avec lequel il s’est fâché.

LA PRISE DE « La VIERGE DU CAP » EN 1720

Le 20 Avril 1720, il prend un navire démâté : « La Vierge du Cap » (800 tonneaux et 72 canons) en rade de St Denis.

Ce navire est porteur d’un fabuleux trésor appartenant au vice-roi des Indes : rivières de diamants, bijoux, perles, barres d’or et d’argent, meubles , tissus, vases sacrés, caissettes de pierres précieuses…un trésor estimé par les chercheurs à 4 millions et demi d’euros.

Cette prise fait désordre car le Portugal n’est pas en conflit avec la France, et car le vice-roi Ericeira est alors invité par le gouverneur de l’ile. Rebaptisé « Le Victorieux », il devient le vaisseau de « La Buse ». Taylor et « La Buse  » se fâchent à leur tour et ce dernier s’installe à Madagascar. « Le Victorieux » aurait sombré non loin de l’ile de Ste Marie.

Le roi de France et le gouverneur de Bourbon vont alors offrir une amnistie aux pirates

qui renonceront à la piraterie : ils leur offrent en échange un espace de terres du battant des lames au sommet des montagnes. Même s’il ne commet plus de nouveaux actes de piraterie, Olivier Levasseur refuse de « rentrer dans le rang » ce qui constituera

certainement une des raisons de « vouloir sa peau »…par la suite.

PILOTE DANS LA BAIE D’ANTONGIL

Vers 1729, La Buse va exercer le métier de pilote dans la baie d’Antongil, à Madagascar.

Il offre ainsi ses services aux navires européens de passage. C’est ainsi qu’il monte à bord de « La Méduse » de la « Compagnie des Indes » qui souhaite entrer dans le port. Le capitaine D’HERMITTE, son commandant, le reconnait et le fait prisonnier.

CONDAMNE LE 7 JUILLET 1730

Accusé de « crime de piraterie », le Conseil le condamne « à faire amende honorabledevant la principale porte de l’église, nu en chemise, la corde au col et tenant en sa main une torche ardente du poids de 3 livres, pour là, dire et déclarer à haute et intelligible voix que méchamment et témérairement il a fait pendant plusieurs années le métier de forban, dont il se repent et demande pardon à Dieu, au Roy… »

Exécuté à 5H du soir le 7 Juillet 1730.

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vraie ou fausse tombe de La Buse ?

On raconte que lors de son transfert de St Denis à St Paul pour y être pendu, il aurait dit « Avec ce que j’ai caché ici,- au niveau de la ravine à malheur- j’aurai pu acheter toute l’ile »…

 

 

MAIS OU EST DONC LE TRESOR DE « LA BUSE » ?

Si certains le croient du côté de « la ravine à Jacques », d’autres pensent que « La Buse »

l’aurait rappatrié à Madagascar. Un chercheur de trésors seychellois, John Cruise Wilkins, pense qu’il est enterré du côté de Bel Ombre aux Seychelles. Son père , ancien tireur d’élite de la Royal Navy, savait déchiffrer les codes secrets de l’armée britannique

et il a retrouvé des références à Andromède dans l’énigme de Levasseur. Versé dans la culture greco-latine, Levasseur était probablement franc-maçon et Cruise estime que le pirate aurait enterré son trésor selon une énigme inspirée des 12 travaux d’Hercule. Il explique comment un « code de substitution » aurait mené à découverte d’un « symbole perdu » et à « la clé de Salomon », mentionnés dans le code maçonnique de La Buse.

UN CHERCHEUR EMBLEMATIQUE LOCAL : BIBIQUE

Mort en Mars 1995, Joseph Tipveau, dit Bibique, fut un des plus notoires chercheur du trésor de La Buse. Il était persuadé que ce dernier avait principalement caché son butin
dans l’une des nombreuses ravines qui trouent la falaise entre St Denis et La Possession,
en particulier la « ravine à Malheur ». C’est en effet dans cette ravine qu’on été trouvés des signes cryptographiques répondant au document de La Buse jusque là hermétique.

Un ami de La Buse aurait détenu la concession située en ce lieu et il était plus cohérent
pour le pirate de cacher son butin sur le terrain d’un ami…

 

PL

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2 réponses à to “A propos d’Olivier Levasseur, dit « La Buse »…”

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