Archive pour la catégorie ‘problèmes économiqes et sociaux’

contribution au débat : insécurité et immigration

 

Chacun le sait : à la Réunion, Nous avons une grande force : celle d’être un peuple tout’kouler fréquemment mélangé. Nous en sommes fiers et revendiquons de ne quasiment pas connaître de racisme sur notre ile.

De fait chaque culture fait ses affaires dans son coin et ne se préoccupe pas de celles des autres. Sans doute est-ce le secret de notre « bonne entente ». D’une ile déserte au départ, chaque peuple est arrivé en son temps et a tenté de s’integrer, ce qui s’est généralement bien passé puisqu’en fait nous sommes tous des émigrants. Il n’y a donc ici que très peu d’étrangers ( à ma connaissance un des plus faible taux de France)

Si des gens cherchent à venir, c’est généralement que dans leur pays, ils connaissent une situation difficile au plan économique, éducatif et sanitaire et que tout naturellement, voyant une ile prospère à leur porte, ils ont envie de la rejoindre et d’en faire bénéficier leur famille. Ne le ferions-nous pas nous-même dans leur situation ? D’ailleurs n’est ce pas ce qu’ont fait 250 000 réunionnais (soit 1/4 de notre population) en partant chercher du travail en Métropole ? Aussi faut-il pour mériter notre dénomination « d’ile de la Réunion » bien accueillir les étrangers afin qu’ils se sentent bien chez nous. Il faut bien sûr parallèlement qu’eux aussi fassent l’effort de parler notre langue, de respecter nos coutumes et nos lois et fassent tout pour s’intégrer harmonieusement. La France est une terre d’accueil et elle doit le rester, dans le respect de la différence, grâce aux efforts de chacun d’entre nous. Aux immigrés, dès lors de se comporter de façon exemplaire afin de mériter d’être parmi nous. A défaut, et en cas de délits, la France doit être capable de les renvoyer chez eux dès la première incartade…car notre terre d’accueil se mérite.

Or, que fait actuellement notre valeureux ministre de l’interieur ? exactement le contraire. Il renvoie dans leur pays tout ceux qui tentent au péril de leur vie-en ce qui nous concerne les « kuassas-kuassas » anjouanais- de venir chez nous travailler et apporter une vie meilleure à leur famille et par contre sanctionne à peine, ceux qui entrés chez nous plus ou moins clandestinement se livrent à des actes incessants de délinquance…et devraient par conséquent être réexpédiés par le premier avion.

Il faut privilégier au contraire la qualité du comportement et accueillir chaleureusement, de façon accompagnée (en leur montrant comme dans les pays nordiques les règles à respecter impérativement pour être les bienvenus), ceux des migrants dont nous avons besoin (sur des emplois non pourvus) et qui cherchent à s’en sortir et se comportent impeccablement. Par contre soyons sans pitié avec les délinquants, afin que notre pays de liberté ne devienne pas définitivement une terre de « non-droit ».

Concernant les délinquants francais, pourquoi ne pas les sanctionner de façon intelligente et pédagogique ? Je suis certain que si l’on exigeait de chacun d’entre eux de travailler le temps nécessaire pour rembourser l’Etat ou la personne lésée, il y aurait beaucoup moins de délits : tu brules une cabine téléphonique d’une valeur de 10 000€ ?
tu vas devoir travailler dans un genre « d’atelier protégé » environ un an sans salaire pour rembourser à l’Etat les domages faits… tu brûles une voiture ? même exigence…Celà aide à réfléchir et à murir que de devoir rembourser le montant de ses exactions aux personnes lésées et c’est au demeurant très pédagogique pour réduire les risques de récidive. Comment n’ y avons nous pas pensé auparavant ? En conclusion, construisons des centres d’aide à la réinsertion par le travail, encadrés par des surveillants et des professionnels et vous verrez que nous réduirons considérablement la délinquance

ce que les francais aimeraient avoir comme école demain

Tout d’abord, une école où les enseignants seraient reconsidérés au niveau de leurs conditions de travail et de la reconnaissance de leurs missions…une école où il n’ y aurait plus de « précaires » comme aujourd’hui, corvéables et jetables à merci…

Une école où il y aurait mixité sociale, scolarisation dès 3 ans en maternelle afin que chacun d’entre eux ait les mêmes chances… ou il n’ y aurait que peu d’élèves dans les classes décisives (C.P/CE1) ou les enfants seraient suivis gratuitement dans leurs difficultés d’apprentissage par des étudiants ou des répétiteurs indemnisés …une école ou l’enseignement sportif et artistique retreouverait une vraie place comme dans les grands pays européens : Angleterre, Allemagne, Pays nordiques…

Parallèlement, constituer des « écoles de parents », afin que ceux-ci se réapproprient leur devoir éducatif…ainsi qu’une légitime autorité à l’égard de leurs enfants…ne trouvez vous pas qu’aujourd’hui ce sont les enfants qui « font la loi » chez eux comme à l’école et qu’il est grand temps- ne serait ce que pour des raisons de sécurité collective- que parents comme enfants soient remis à leur juste place ? N’est ce pas mieux que de faire la « chasse aux délinquants dès le primaire »?

Nombreux sont nos jeunes, en particulier ceux qui n’ont pas de parents aisés, qui doivent interrompre, ou pire, renoncer à faire des études… ou se découragent à rechercher du travail faute d’être épaulés et accompagnés dans leur recherche d’insertion, préferant s’inscrire au RMI et abandonner toute idée de trouver du travail.(avec les risques inhérents à des jeunes laissés sans avenir) Ne serait ce pas judicieux de leur offrir une petite allocation d’insertion en veillant bien aux efforts réalisés dans le cadre d’une formation ou de leur recherche d’emploi ? Aujourd’hui encore à la Réunion, nombre d’entre eux à 25/30 ans sont encore à la charge de leurs parents, faisant les « 400 coups »faute de formation ou d’emploi ? Est ce normal ? Celà n’aiderait-il pas nos étudiants de savoir qu’ils peuvent bénéficier d’une petite allocation contre des cours de soutien scolaire apportés aux enfants en difficulté ?

La vérité sur l’emploi à la Réunion

« LA VERITE SUR L’EMPLOI à la REUNION

A en croire le gouvernement, on nous annonce une baisse exceptionnelle du chômage en France jusqu’à 2 millions de chômeurs….
En réalité tout est faux. Il faut d’abord savoir qu’on fait tout pour vous empêcher de vous inscrire et de rester demandeur d’emploi : inscription obligatoire aux Assedics même si on a droit à rien…avec une liste impressionnante de documents à fournir dont on a pas le premier (tout le monde n’étant comme chacun sait pas forcément licencié d’un CDI). Déjà on est tenté d’abandonner… Même Si l’on insiste, en disant que n’ayant pas cotisé aux Assedics, on ne risque pas d’en bénéficier et que seul l’emploi nous interesse… impossible d’approcher de l’ANPE… Et quand on y parvient-enfin- on guette l’absence de pointage pour vous virer illico…
voilà mon expérience.
Chacun sait qu’à la Réunion, on a un taux de érémiste équivalent à 4 départements francais, mais sait-on que de nombreux érémistes se voient encore aujourd’hui refuser l’accès à l’inscription à l’anpe-Réunion ? sous prétexte qu’il n’ont pas à se plaindre puisqu’ils bénéficient du RMI…. Là encore, il ne faut pas augmenter le nombre de demandeurs d’emploi…

Dans RMI il y a insertion…Or on fait rien ou presque pour les en sortir. Pas étonnant que certains s’y trouvent bien au chaud ou abandonnent la recherche d’emploi. A moins qu’ils ne préfèrent le job au noir ou la délinquance…Ben oui la peur, c’est porteur pour faire voter SARKOZY… Avez vous entendu parler d’action de réinsertion de érémistes ? rien…pourtant quelle économie pour un Etat endetté jusqu’au cou…
Alors, on compte, mais uniquement les demandeurs d’emploi à temps plein…on oublie tout ceux qui bossent de façon précaire, à temps partiel, ceux qui, indépendants essaient de sauver leur entreprise…. mise à mal par le CHIK, les articles alarmistes des médias réunionnais et l’Etat UMP qui malgré les promesses de secours de Mr de VILLEPIN, ne fait plus rien pour le Tourisme sinistré depuis Novembre 2006… Et on voudrait nous faire voter pour des gens qui abandonnent les PME…en prétendant faire baisser le chômage ?
« Bosser plus pour gagner plus », c’est pourtant le slogan du candidat UMP en tête des sondages…quelle hypocrisie quand on constate que 40% des gens ici sont sans travail et une partie croissante des autres bossent à temps partiel ou en CDD par le seul choix des patrons…alors gagner plus pour travailler plus ?OK Si on m’en laissait la chance…

un petit professionnel du tourisme

Les dangers d’un modèle ultralibéral pour l’emploi

Captivante cette émission économique : « Capital » passée ce Dimanche sur RFO… mais elle m’a donné des sueurs dans le dos et confirmé mes convictions. Elle nous a démontré en effet, même si ce n’était pas son objectif, et celà par 3 exemples les dangers du liberalisme de SARKOZY sur l’emploi en France. Chacun sait, en effet, que le salaire minimum est de 10 à 20 fois inférieur en Chine, en Inde et en Amérique latine qu’en Europe. Or, les charges salariales représentent le coût principal de fabrication d’un produit pour un patron. Il n’est donc pas étonnant que les entreprises françaises-comme européennes d’ailleurs- aillent fabriquer une grande partie de nos produits dans ces pays émergents…
A première vue, celà semble plutôt sympa que d’aller donner du travail à ces milliards de pauvres de la planète, mettant ainsi en oeuvre notre devise « liberté, égalité, fraternité ». En y regardant de plus près, on constate rapidement les failles du système : si les patrons vont dans ces pays, ce n’est pas par grandeur d’âme, mais bien pour produire -
et celà dans des conditions souvent lamentables pour les populations locales (conditions de travail catastrophiques, travail des enfants, interdiction des syndicats…) au moindre coût, afin dirons-nous d’être économiquement viables face à une concurrence économique de plus en plus féroce. Le résultat ? les plus grosses entreprises mangent les petites qui font faillite avec un cortège de licenciements et pour l’Europe, l’impossibilité de nos entreprises de rester concurrentielles, celles-ci n’ayant plus comme solution que de délocaliser. Sommes -nous prêts à partir travailler en Inde ou en Chine avec nos familles pour un salaire 10 fois inférieur au notre ? Je ne le pense pas …

Les français-comme les quelques européens à qui l’on a laissé le choix- semblent avoir d’ailleurs intuitivement ou rationnellement perçu le danger du libéralisme à tout crin pour la France, traduisant leur inquiétude et donc leur méfiance par un NON à l’Europe telle qu’on nous la proposait : une Europe où la principale motivation était le libéralisme économique et où l’homme risquait d’être laminé en raison de licenciements massifs. Mais, le danger avec les pays émergents est encore plus grand que le danger européen car ceux-ci ont des salaires encore plus bas et des protections sociales inexistantes.

Des scooters fabriqués en Chine et vendus entre 800 et 1000€ en Europe; TV, ordinateurs, électro-ménager produits en Inde à moitié prix, des services (secrétariat, gestion etc…) commandés par les mairies et sous-traités discrètement en Inde par des informaticiens locaux payés à 150€. Quelle aubaine, dirons-nous pour les patrons et même pour les consommateurs…sauf que pendant ce temps-là, nos branches économiques (textiles, automobile, électroménager etc) sont gravement touchées et nos emplois disparaissent en nombre. Quant au consommateur, il constate qu’il n’y a aucun service après-vente sur ces produits importés du tiers-monde et que leur durée de vie ne dépassera pas 3 ou 4 ans (au lieu de 10 ou 15 auparavant…)

C’est pourtant cette politique que défend SARKOSY, cette politique du tout-économique, même si elle se fait au détriment de l’homme puisque faisant progressivement disparaître l’emploi européen-et donc le nôtre. Alors que faire ? Certes, on ne peut pas empêcher les entreprises de délocaliser, mais on peut les en dissuader en leur supprimant toute aide gouvernementale. Certes, on ne peut pas empêcher les pays émergents de nous concurrencer gravement mais on peut pourtant protéger notre Europe. Comment ? tout simplement en imposant des droits de douane réellement dissuasifs aux frontières de l’Europe pour tous les produits que nous y produisons (afin de protéger nos entreprises) et en achetant dans ces pays que ce que nous ne sommes pas capables de produire. C’est la seule solution si on ne veut pas aller à la catastrophe à court terme, d’autant que SARKOSY, parallèlement nous promet
un « contrat unique de travail » dont la vertu principale sera de précariser l’emploi à vie (Chirac avait déjà commencé en autorisant le CDD généralisé) puisque l’employeur pourra licencier quand il le désire. Voilà, les effets du libéralisme que la droite veut nous imposer.
Patrice LOUAISEL

notre santé bradée au service du profit

Tout un chacun a pu remarquer que ces dernières années l’accès aux soins pour tous était de plus en plus remise en cause. Cette inégalité face à la santé est à la fois sociale et territoriale.
Les chiffres sont éloquents : 13% de la population renonce à se soigner faute de moyens financiers (23% des étudiants). En même temps, un million de salariés continuent d’être exposés, dans leur activité, à des substances cancérigènes ou dangereuses pour leur santé.

Au plan territorial, la démographie médicale est de plus en plus mal répartie selon les régions mais aussi les quartiers d’une même ville. Les déremboursements se multiplient alors que la droite ferme les yeux sur les dépassements d’honoraires et l’explosion des forfaits hospitaliers.
Plus de la moitié des hôpitaux publics sont en déficit. Le déficit 2007 s’élève à 3,9 milliards d’euros alors que le gouvernement avait promis le retour à l’équilibre cette année..;

Face à cette situation, Mr SARKOZY cherche à culpabiliser les assurés sociaux et les malades
-voire les médecins- rendus responsables des dérapages financiers de la branche maladie.
Il veut instituer une « franchise santé » de 100€/an. Cette mesure va pénaliser ceux qui, paradoxalement, consommeront moins de soins que le montant de cette « franchise » (soit environ 27%). De par là même, les plus aisés se tourneront vers des assurances privées,les moins fortunés sortiront du système de soins et arrêteront de se soigner.

Face à cette situation déplorable, le Parti socialiste propose d’assurer de façon pérenne le financement de l’hopital public en veillant à l’égalité territoriale d’accès aux soins. Création de dispensaires, notamment en zones rurales, mise en oeuvre d’une « carte-santé jeunes » (2consultations gratuites/an), réaffirmation du droit à la CMU et à l’AME, sanction des refus de soins, politique de lutte contre l’obésité fondée sur une détection précoce et des actions sur la qualité de l’alimentation, mise en oeuvre d’un grand plan de prévention et de recherche pour les maladies graves (cancer, sida, alzheimer) …qui constituent par ailleurs, près de 50% des dépenses de santé.

Face à cette dérive d’une santé « à 2 vitesses », où les refus de soins aux bénéficiaires de la CMU sont de plus en plus flagrants, il est grand temps de réagir pour arrèter l’hémorragie…

Patrice LOUAISEL

La France du travail avec Mr SARKOZY

 

                          Il fallait s’en douter mais voilà que la situation s’accélère : nous sommes aujourd’hui en plein liberalisme… Si l’on pourrait légitimement se réjouir de l’ouverture généralisée des frontières, il y a pourtant de quoi s’inquiéter sérieusement. En effet l’ultralibéralisme proné par SARKOZY mène à l’invasion de produits asiatiques, mettant du même coup nos entreprises-qui ne peuvent résister face à des salaires 20 fois supérieurs à ceux de ces pays- et dégringolent les unes après les autres. Aujourd’hui, des branches entières de l’économie tombent les unes après les autres : le Textile, l’automobile… Face à ce danger, les entreprises françaises délocalisent en nombre leur production dans les pays émergents : Inde, Chine, Europe de l’Est mettant au chômage bon nombre de leurs salariés ou réclament du gouvernement le droit de licencier leurs salariés à tout moment : c’est le fameux « contrat unique de travail » que nous mijote SARKOSY.Fini le CDI qui nous apportait la sécurité indispensable à une vie sereine, au réglement de nos crédits, à la satisfaction de nos projets et de nos rêves. Il va falloir désormais accepter la précarité de l’emploi à vie…D’ailleurs aujourd’hui, 70% des embauches se font en CDD ou par intérim. Quand je pense à ce temps béni pour le salarié où le CDD n’était autorisé qu’en cas de remplacement maladie, maternité ou surcroit exceptionnel d’activité…

                    Pour soutenir les entreprises françaises, il faut donc leur permettre de réduire leurs charges salariales : c’est l’encouragement aux heures supplémentaires (moins taxées par le gouvernement), système qui leur permet DE NE PAS EMBAUCHER. Fort adroitement, la droite
tente de faire croire aux travailleurs qu’il pourront désormais « travailler plus pour gagner plus » ce qui est totalement faux puisque la plupart du temps les heures supp ne sont jamais payées (que ce soit dans l’hotellerie ou la distribution par exemple…). D’ailleurs, à votre avis,
qui décide de celles-ci : le patron ou le salarié ? C’est toujours le patron bien entendu quand il est confronté à une lourde charge de travail qu’il y aurait risque à imposer au salarié.

                  Le bilan de la politique de la droite est alarmant : 4 millions de salariés payés au SMIC après 20 à 30 ans de travail, la moitié des salariés du privé touchant moins de 1400€/mois, 23% de jeunes sans emploi,(60% à laRéunion) 75 000 érémistes (soit 4 départements français) que l’on maintient assistés car il n’y a plus de travail. Par contre, pour financer les retraîtes, on va obliger à travailler beaucoup plus longtemps, des gens usés par 40 ans de bons et loyaux services. Pendant ce temps, les jeunes-inemployés- »grattent leur fesses » devant la boutique à moins qu’il ne préfèrent bosser au noir à côté de leur allocation ou se lancer dans la délinquance pour améliorer leur ordinaire : voilà le type de société que l’on nous propose…

                 Face à cette situation dégradée, il faut une politique ferme et déterminée, de taxation des importations aux frontières de l’Europe pour tous les produits concurrenciels à ceux fabriqués en Europe, de lutte contre la précarité généralisée par la limitation des licenciements, des CDD et de tous les contrats précaires, permettre aux jeunes en situation de 1er emploi d’accèder après 6 mois-et systématiquement- à une formation, à un emploi aidé ou à un tutorat rémunéré sur des postes non concurrenciels,leur accorder un prêt à taux zéro s’il décident de créer une entreprise ou favoriser pour les autres le retour à l’emploi par un « revenu de solidarité active » en retour d’un contrat de droits et de devoirs…C’est ce que propose le parti socialiste…

               Ce n’est pas en rejetant les clandestins-qui au péril de leur vie veulent sauver leur famille du dénuement- dont on a besoin pour certaines tâches que les français ne veulent ou ne savent faire que l’on réglera le problème de l’emploi…

               Alors, pour sauver la face, la droite trouve des boucs-émissaires (les étrangers) et trafique les chiffres du chômage : radiations en nombre(15% en un an), découragement d’inscription des érémistes à l’ANPE (notamment à la Réunion), hausse des contrats aidés (emplois temporaires et artificiels payés par nos impôts)

P.L

nos jeunes réunionnais condamnés à la précarité à vie

Après le « contrat unique d’insertion », les multiples emplois précaires-renouvelés parfois durant des années- un nouveau coup vient d’être lancé par le gouvernement actuel de droite contre le « contrat à durée indéterminée » auquel tout un chacun devrait pouvoir prétendre pour avoir une vie stable et sereine. En effet quels projets (construire une maison, ou une vie de couple harmonieuse par ex) peut-on construire si toute sa vie on ne peut au mieux
bénéficier que d’un « contrat d’avenir », « emploi jeune » ou autre activité occupationnelle temporaire avant de retomber dans le « fénoir » du chômage
et de l’inactivité ? Comment ne pas comprendre ces jeunes inactifs, (plus de 40% içi) délibéremment laissés « au bord du chemin » et qui désespérés
se laissent aller au RMI à vie (solution choisie par le gouvernement semble t’il) l’alcool, ou pire la délinquance et la destruction des biens que « ceux qui se lèvent tôt » ont construit avec leur sueur ?

Avant 1981, on partait en France « au petit bonheur la chance ». On tentait le coup comme au poker ou au millionnaire et parfois on finissait mal
dans la mendicité sous les ponts des grandes villes ou comme maîtresse obligée d’un homme qui vous avait recruté comme « Employée de maison ».
C’était du temps du BUMIDOM… En 1981, on met enfin de l’ordre, on prévient, on accompagne, on contrôle la migration et surtout on rend possible la « mobilité » et donc la possibilité de revenir au pays, doté d’une bonne formation et d’une sérieuse expérience. Certes, il pouvait y avoir des « loupés »
mais c’était tout de même mieux qu’avant, ou que partir tout seul à l’aventure… Commençait la belle aventure de l’ANT… dont on veut supprimer les
moyens financiers des 3/4 (de 73% exactement). Evidemment « les caisses de l’Etat sont vides  » sauf pour le Chef de l’Etat (augmentation de 140% mini)
et les plus riches (paquet fiscal pour les plus grosses fortunes)…

On sait qu’il y a plus de 10 000 naissances/an à la Réunion et qu’il n’y a qu’environ 4000 emplois proposés -désormais précaires pour la plupart-.
Restent 6 000 personnes « sur le carreau ». La mobilité permettait jusqu’à maintenant aux plus motivés et aux plus audacieux (environ 3000 soit la moitié)- ou simplement aux personnes désespérées de ne se voir offrir que des emplois précaires- de tenter leur chance là bas, en Métropole, au Canada, ou ailleurs… d’y rester s’ils le voulaient ou de revenir, porteurs d’une véritable compétence (formation sérieuse + expérience) pour enrichir la vie économique locale et mettre en place au pays leur projet de vie. Ceux-là, et nombreux sont ceux que j’ai croisé dans la rue, me remerciant même, et me disant fièrement : « j’ai suivi vos conseils, j’ai fait la formation prévue et 3/4 ans là bas sur un poste fixe, et maintenant j’ai gagné içi un C.D.I et je suis heureux… j’ai une famille et …des enfants. C’en est désormais fini pour les Réunionnais : ils sont condamnés à partir tout seuls « au casse pipe », à se désespérer ou à se laisser aller au chômage ou au RMI ou à tomber dans l’alcool ou la délinquance : triste programme.

Avant on disait : « la gauche a tout dépensé et il faut maintenant resserrer les vis ». On ne peut plus le dire aujourd’hui puisque la droite est au pouvoir depuis 20 ans. Comment se fait il donc que les caisses soient vides ?

En tout cas, pour tout ceux qui n’ont pas eu la chance d’avoir un poste fixe, la situation devient de plus en plus précaire et dramatique : on réduit tout : les profs, les policiers, les tribunaux, l’accès à la santé (une des meilleures du monde) etc.. on démantèle même le droit du travail, la flexibilité permettant à l’employeur, comme « le contrat unique d’insertion » en vue, de vous fiche dehors à tout moment. Et tout celà en moins de 9 mois…mais le meilleur reste à venir-échéances électorales oblige- l’accouchement va en effet se faire au forceps a/c de Mars 2008 … et là le pire est à redouter puisqu’il n’ y aura plus de risques politiques… Je m’égare, me direz vous ?

A 3 ans de la retraite-si on veut bien me la donner pour permettre aux jeunes de travailler- je pourrai me voiler la face. Et bien non, je suis atterré
par l’évolution de la situation actuelle : ces jeunes sans avenir, ces érémistes qu’on essaye même pas d’aider à se réinsérer, cette précarité institutionnalisée pour tous. Pauvre France, qu’est elle devenue alors que nous pouvions nous vanter d’être un des pays les plus avancés d’Europe
autant au niveau industriel qu’éducatif ou sanitaire.C’est désormais fini tout çà. Qu’on ne me dise pas que c’est inexorable et la conséquence du « progrès » ! nos gouvernants devraient avoir la sagesse de donner la priorité au travail sur la machine, et de protéger nos frontières européennes (taxation) pour défendre nos entreprises mises en danger par la concurrence de pays à bas salaires comme la Chine et par une mondialisation débridée. Finis nos rêves, finis nos projets ! pauvre jeunesse !

Patrice LOUAISEL
ex psychologue de l’ANT (durant 12 ans)

lettre ouverte à Mr Martin HIRSCH

Vous atterrissez aujourd’hui sur une île qui a successivement connu l’esclavage, l’engagisme, le colonat et aujourd’hui, plus que jamais, l’assistanat. Les différents hommes politiques nationaux ont systématiquement et largement distribué de l’argent et des promesses, relayés localement par nos élus locaux
qui plutôt que de promouvoir l’acquisition d’un emploi stable et de solutions durables, achètent les voix du peuple, en particulier avant les échéances électorales, en distribuant : feuilles de tôles, un « petit CES ou emploi jeune », des festivités gratuites…au point de revendiquer auprès de l’Etat le financement d’emplois aidés temporaires en échange des voix de nos concitoyens. De même, la population en arrive à croire qu’il suffit d’aller voir Mr le Maire pour trouver une aide financière ou un « petit boulot… ». Le problème, c’est que nous développons du coup l’assistanat et le développement d’une précarité durable.

Puisque vous semblez demander aux Réunionnais de vous donner quelques pistes, c’est en tant que responsable humanitaire, depuis plusieurs décennies, que je m’adresse à vous aujourd’hui et voilà donc l’état de mes réflexions. L’idée fondamentale est qu’il faut remettre tout le monde au travail, et sur des emplois durables afin de permettre de vrais projets de vie pour tous. Vous n’ignorez pas que nous avons içi 75 000 érémistes- soit l’équivalent de 4 départements français- que près d’un jeune sur 2 est sans travail, et que l’alcoolisme et la délinquance sont en forte hausse. Or, il y aurait beaucoup de travail si on voulait s’en donner les moyens : accompagnement de personnes agées, éco-gardes, entretien des rues, plages et sentiers de randonnées, soutien scolaire, animateurs de rues etc…

Je préconiserai donc :

- l’inscription de tous les érémistes comme « demandeurs d’emploi ». Il semble en effet que certains soient découragés de le faire ou croient à une allocation délivrée à vie.

- la nécessité pour chacun d’eux de travailler 3 heures/jour au service de l’Etat du département ou des communes. Juste contrepartie de l’allocation dont ils bénéficient, celà leur permettrait de préserver leur dignité, leur savoir-faire, et de ne pas tomber dans l’errance, le découragement, et pire le travail au noir, l’alcoolisme ou la délinquance.

- de la même façon, il faudrait faire rembourser par nos délinquants le fruit de leurs exactions, en les faisant travailler dans des « ateliers protégés » au service de la collectivité jsqu’à remboursement intégral de leurs dettes : sanctions à la fois justes, humaines, pédagogiques et dissuasives qui éviteraient en partie l’engorgement désastreux des structures pénitentiaires.

- la mise en place et le financement rapide de structures d’accompagnement -à la fois collectives et personnalisées- à la réinsertion de nos chômeurs et érémistes. l’ANPE, engorgée, ne peut suffire, il faut promouvoir et financer d’urgence des organismes de formation et de réinsertion compétents.

- le rétablissement du subventionnement et d’aides financières au bénéfice de la mobilité accompagnée : l’ANT et le CNARM, qui s’ils sont critiqués en raison de quelques bévues, n’en sont pas moins nécessaires pour permettre à ceux qui veulent tenter leur chance de le faire de façon moins risquée. La mobilité est indispensable à l’acquisition de formations qualifiantes et d’ expériences réussies en CDI, leur permettant de choisir entre « l’expatriation »
et le retour au pays dotés d’une qualification sérieuse qui leur assurera des postes stables auprès des employeurs.

Nous recevons au quotidien un public abandonné, « au bord du chemin », en désespérance : sur le C.V : rien ou presque rien : une formation lointaine ou oubliée, et une multitude de petits boulots au noir pour la plupart. Comment ces gens pourraient ils retrouver un emploi stable sans formation qualifiante sérieuse et un accompagnement suivi et efficace à l’emploi içi ou ailleurs ?

La désespérance locale est donc essentiellement dûe à une précarité institutionnalisée, comme s’il devenait aujourd’hui impossible d’avoir une famille, des enfants et un emploi stable pour les faire vivre hors de toute angoisse. Arrètons d’acheter ces pauvres gens, de jouer avec leur vie et responsabilisons-les. Nous en sortirons tous grandis.

Patrice LOUAISEL
RESPONSABLE HUMANITAIRE

Et si on notait les parents ?

Et si on notait les parents ?

Le rapport ATTALI préconisant désormais que les élèves notent et évaluent leurs professeurs me fait penser
à cette stupide construction de pyramide inversée que l’on a édifié du côté du Moufia, symbole qui en son temps aurait beaucoup plu à Hitler qui avait pour sa part inversé la croix de l’Evolution (la swastika) pour en faire un symbole satanique
et s’allier ainsi les forces du Mal…

La psychologie de l’Enfant et les Scientifiques ont démontré depuis fort longtemps que l’enfant avait absolument besoin de modèles pour se construire et devenir un homme équilibré. Les philosophes, tels que Confucius insistaient déjà
600 ans avant J.C, sur le nécessaire apprentissage du respect de l’Autorité, des lois, régles et coutumes élaborées par des dirigeants eux-mêmes intègres, devant servir de modèle au peuple. Or, que voit-on aujourd’hui ?

1) des gouvernants dont beaucoup montrent le mauvais exemple du plus haut niveau de l’Etat, à nos maires,
impliqués ici et là dans des « affaires »…

2) des parents qui ont démissionné de leur rôle d’éducateur des valeurs de base de notre société et qui par démagogie laissent tout faire à leurs enfants, y compris défier l’autorité (policiers, profs…) S’ils ne vont pas jusqu’à les encourager à le faire si l’on en croit une affaire récente : (l’élève qui a traité son prof de « connard » avec la bénédiction de son père, policier, de surcroit…)

3) des profs dont ce n’est pas la mission principale d’apporter ces valeurs fondamentales aux jeunes, débordés par les comportements asociaux de leurs élèves, obligés de se justifier, voire de se défendre car leur intégrité physique est en jeu. Et
l’Etat ose soutenir élèves et parents contre ce dernier rempart avant un laisser-faire et une anarchie généralisée ?

4) de nombreux jeunes, sans gouvernail, sans modèles et sans valeurs, laissés à l’abandon, auxquels on voudrait
laisser croire qu’ils peuvent évaluer leurs profs alors qu’il n’ont ni la maturité suffisante, ni les connaissances indispensables pour le faire. Comment évaluer quelqu’un si l’on a pas la maitrise de son sujet ??

Je préconise donc que les professeurs notent désormais les parents : de 15 à 20 les parents dont les enfants bien élevés trouvent un bon travail grâce au suivi assidu de leurs études, soient bien équilibrés grâce à des activités artistiques et sportives, et trouvent l’harmonie dans leur couple grâce à un exemple parental équilibré et harmonieux. On pourrait mettre de 10 à 15 aux parents qui se contentent de gâter leurs enfants pour se faire pardonner le manque de temps consacré à s’en occuper, mais dès lors ne leur apprennent pas que tout s’acquiert à la sueur de son front… et la valeur du mérite. On mettrait de 5 à 10
à ceux qui ne leur offrent que laTVet les jeux vidéo comme loisir et mode de compréhension et d’appréhension du monde mais
n’ont aucun dialogue ni activité commune avec eux… et de 0 à 5 ceux qui à défaut de leur apporter une éducation, les ont fait naitre « comme des lapins, » ne s’en sont jamais occupé (ni scolairement, ni au niveau des loisirs) et les laissent errer tous les week-ends et toutes les nuits, ramenant même chez eux le fruit de leur larçin sans qu’ils n’ interviennent. Il est évident que ceux-là ont peur de leurs enfants, qui font -faute d’éducation et de montrer qui commande à la maison- régner la terreur chez eux…

Dans toute société organisée pour qu’il règne un minimum de respect, il faudra alors envisager les sanctions correspondantes à la note obtenue : de 20 à 10 on accorde les allocations familiales, de 5 à 10 on fait des stages obligatoires
de « récupération de points » comme au permis où l’on apprend aux parents les principes de base d’une bonne éducation
et de 0 à 5, on envoie les parents dans des « ateliers protégés » où ils vont devoir avec leurs enfants- àpartir de 16 ans- rembourser le fruit des exactions commises par ces derniers par un travail au profit des collectivités, permettant en même temps de rembourser les personnes victimes des vols et dégradations. Rien de tel que de toucher à leur porte-monnaie pour remettre dignement les malfaiteurs dans le droit chemin…

Votons donc dès aujourd’hui pour la notation des parents !

Patrice LOUAISEL
Psychologue

comment sortir nos jeunes de la précarité ?

« Comment sortir nos jeunes de la précarité ? »

En matière d’obtention d’un travail, les responsabilités sont partagées et celà dès l’enfance. En commençant par les parents : certains s’occupent de leurs enfants, les accompagnent et les contrôlent dans leur travail scolaire, les encouragent ou les grondent selon les cas. On peut parier que cette marque d’intérêt portera immanquablement ses fruits à terme.

L’Orientation scolaire et professionnelle représente le 2e cap à franchir : celui-là dépend des professionnels -hélas surchargés par manques de postes- mais aussi des parents: pourquoi ne pas profiter de toutes les occasions offertes tout au long de l’adolescence pour faire découvrir à ses jeunes enfants et ados, les filières et les métiers : forums de métiers, brochures ONISEP etc…sont là pour informer et aider au choix d’orientation. Gageons que les parents qui conduisent cet accompagnement faciliteront le bon choix professionnel de leur enfant, d’autant que chacun sait qu’un jeune motivé par la branche choisie travaillera avec conviction et aura ainsi plus de chance de réussir.

Obtenir son premier emploi a toujours été la tâche la plus difficile, même si on est dôté d’un diplôme. Encore davantage aujourd’hui à l’heure de la mondialisation vu la concurrence internationale acharnée avec les pays émergeants qui peuvent produire à moindre coûts mais aussi en raison de l’automatisation des postes de travail et de l’informatisation (progrès technique) qui font de plus en plus remplacer les salariés par des machines … Il faut être un employeur courageux pour s’acharner à produire en Europe au lieu de se décentraliser ailleurs. Nous sommes dans une île isolée de l’Océan Indien ce qui nous empêche de chercher dans les départements voisins ce qui n’arrange pas les choses…

Aussi conseillerai-je aux jeunes de se poser les bonnes questions suivantes : Ai-je choisi le métier qui m’interesse ? Ai-je un diplôme ? Pourquoi les employeurs me reprochent ils un manque de qualification ? Est ce que j’arrive à trouver un emploi localement ?
Pour choisir un métier, on peut se rendre au CIDJ, dans les CIO, Missions locales et ANPE (conseillers professionnels) et participer aux forums de Métiers organisés içi et là. Tout le monde sait celà mais le faisons-nous systématiquement et hebdomadairement ?
Pour acquérir un diplôme si on en a pas à l’issue de la scolarité, Il y a pas mal de solutions : les contrats d’apprentissage, de professionnalisation,
les formations AFPA etc…
Concernant ce reproche de « manque de qualification »,il faut savoir que celle-ci consiste en un diplôme d’une part, une expérience professionnelle
en entreprise réussie d’au moins 2 ans d’autre part. Sinon on est pas qualifié.

Par défaut d’expérience, bon nombre de nos jeunes ne trouvent aujourd’hui pas d’emploi localement. Au lieu d’être jaloux des gens qui font le sacrifice de se déplacer de loin dôtés, eux, d’une bonne expérience, pourquoi ne pas faire comme les 250 000 (soit tout de même 1/4 de la population de l’île) qui ont tenté leur chance en métropole et ailleurs (Angleterre, Canada etc..) Ceux-là s’en sont sortis pour la plupart en acceptant de « sauter la mer ».
Aujourd’hui, on est même aidé pour le faire par diverses institutions (ANT, CNARM etc…). Nos voisins mauriciens et malgaches n’ont pas cette chance
et seuls les plus riches peuvent tenter leur chance ailleurs. N’est-il pas plus cohérent de profiter de cette opportunité offerte plutôt que de rester « assise »
sans ambition et sans espoir autre que le RMI à 25 ans alors qu’on sait pertinemment qu’on ne trouvera jamais un emploi fixe localement sans qualification ?. A moins que l’on entre dans un schéma infernal : jalousie de ceux qui réussissent qu’ils soient d’ailleurs ou d’ici, récriminations contre
l’Etat qui « ne fait rien » ou les »centres de formation » sans débouchés, recherche d’emploi « aidés » qui ne vous donneront jamais un emploi durable.

Or c’est bien d’un emploi durable que le jeune voudrait se doter pour assurer ses ambitions et ses objectifs de vie. Mon expérience de 25 ans d’accompagnement à l’orientation et à l’emploi de jeunes réunionnais m’a largement démontré que seuls ceux qui se formaient (ici ou ailleurs) et
travaillaient au moins 2 ans ailleurs sur un emploi assez long avaient des chances d’interesser les employeurs locaux. Ceux-ci n’ont pas vocation
d’être des philanthropes ni des « mères Teresa », ils exigent très logiquement un minimum de compétences. On ne pourra jamais exiger d’eux
d’embaucher quelqu’un d’insuffisamment qualifié. Tout au plus pourrait-on exiger d’eux la « préférence régionale » mais seulement à compétence égale.

Alors arrètons de faire de la démagogie avec les « emplois aidés » qui constituent trop souvent une forme de clientélisme sans aucun espoir d’insertion surtout quant ils se terminent lors des échéances électorales suivantes. Arrètons de parler de licenciement alors qu’on a juste été embauché en CDD et que l’on savait pertinemment que l’emploi ne durerait qu’un temps. Battons-nous plutôt pour réduire la précarité en exigeant du gouvernement
de revenir à la situation d’avant 1986, où la loi ne permettait de prendre en CDD que dans 3 cas : « remplacement de congé maladie, de congé maternité ou surcroit exceptionnel d’activité » avec un sévère contrôle des employeurs par l’Inspection du Travail.

Un conseiller professionnel

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